mercredi 26 juin 2024
Super User

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Le président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire, Amadou Soumahoro, a été élu comme premier responsable de l’Apf, le mardi 9 juillet 2019.

« (…) Je m’engage à mener mon action dans le droit fil des sillons tracés par les pères fondateurs. Dans cette même logique, et conformément à ma posture, je continuerai d’user du dialogue, afin de ramener tous les députés ivoiriens à la table des discussions, pour continuer à travailler main dans la main », a déclaré, ému, le tout nouveau président de l’Assemblée parlementaire de la francophonie (APF), Amadou Soumahoro. C’était au terme de la 45ème session des assises de cette institution qui se sont déroulées du 5 au 9 juillet 2019, à Abidjan.

Longtemps titillé par Soro Guillaume, ex-1er Vice-président, pour la présidence de cette institution parlementaire, le président de l’hémicycle ivoirien, Amadou Soumahoro a enfin vu ses efforts payer au soir de la cérémonie de clôture.

Mais pas de temps à perdre pour le désormais numéro un des parlementaires de la francophonie. Car pour lui, le plus important et la priorité actuelle, c’est de faire la promotion des valeurs qui incombent cette institution : « promouvoir la démocratie et l’état de droits de tous ». « Je mesure l’honneur qui m’est fait à l’aune de la responsabilité que cette fonction confère. C’est pourquoi, je m’engage à mener mon action dans le droit fil des sillons tracés par les pères fondateurs », a indiqué le député de Boby-Diarabanan, Sous-préfecture de Séguéla. 

 En présence du président sortant, François Paradis qui a procédé à la passation des charges, Amadou Soumahoro s’est tout de même souvenu de ses détracteurs. Afin de mener à bien sa nouvelle mission, le député du Groupe parlementaire du Rhdp unifié, s’est voulu non-revanchard.

« Vous le voyez bien, mon ambition pour l’Apf est grande, et je voudrais pouvoir compter sur chacune et chacun de mes pairs, et sur tous les parlementaires francophones, pour le rayonnement de notre institution… C’est pourquoi, je lance un appel à tous, en vue de la révision de notre plan stratégique, afin de poser les jalons de nos actions futures, en ayant à l’esprit la construction d’une véritable communauté francophone, dont les interventions profitent pleinement aux populations de nos pays », a-t-il invité. 

Reste maintenant à savoir si le camp de son unique adversaire à la présidence de l’APF, Soro Guillaume et d’autres parlementaires de l’opposition sauront saisir cette main tendue…

Abou ZEID

La Côte d’Ivoire sera face à l’Algérie ce jeudi 11 juillet 2019 pour l’étape des ¼ de finale de la CAN Egypte 2019. Qualifiés au terme d’un match éprouvant lors des 1/8 face au Mali, les Eléphants pourront compter sur la présence de leur capitaine, Serge Aurier de retour après sa blessure.

Les dés sont lancés ! La Côte d’Ivoire affrontera l’Algérie pour l’étape des ¼ de finale de la CAN Egypte 2019 ce jeudi. Dominés par les Aigles du Mali, les Eléphants de Côte d’Ivoire ont inscrit le seul but qui compte (0-1). Les hommes de Kamara Ibrahim se sont qualifiés pour le tour suivant grâce à une réalisation de Wilfried Zaha, qui marquait son 2ème but dans cette compétition continentale.

Avant cette rencontre capitale, Serge Aurier, le capitaine des Eléphants hors du terrain depuis sa blessure face au Maroc lors de la 2ème journée de poule, a rassuré les siens. Le latéral droit de la défense ivoirienne sera de la partie face à l’Algérie. « Le prochain c’est l’Algérie. Mais nous aussi c'est la Côte d'Ivoire. C'est sûr que ça va être un match compliqué mais nous sommes une équipe qui avance de notre manière. Ça sera à nous de répondre présent face au défi physique. Et c'est celui qui donnera le meilleur de lui qui gagnera. C'est à nous d'être au-dessus de l'Algérie. On essayera de passer ce tour. Et oui je serai là face à l'Algérie », a répondu Aurier confiant à Suez.

Un retour qui s’annonce salvateur pour les Eléphants d’autant plus que le jeune Bagayoko, qui a assurait ‘’l’intérim’’ de Serge Aurier dans le couloir droit de la défense a eu beaucoup de mal face aux Aigles du Mali. Le capitaine Aurier, qui dégage de l’assurance sera donc de la partie contre l’Algérie pour pousser son équipe vers le haut, car dit-il, « C’est l’Algérie, mais nous aussi c'est la Côte d'Ivoire ». Et c’est tout à son honneur car les Eléphants restent toujours les Eléphants. Il suffit d’une petite faille pour faire mouche comme ça été le cas face à l’Afrique du Sud en match de poule ou encore face au Mali en 1/8.

Toutefois, le capitaine des Eléphants reconnait la difficulté des matchs précédents, mais pour lui le plus important est de rester focaliser sur ce qui a été positif : la volonté de gagner. « Difficile ! Ça sera toujours comme ça. C'est celui qui aura envie qui gagnera. Jouer le Mali était aussi un derby. Tous les matches seront pareil. On a eu deux visages. On va s'appuyer sur ce qu'on a fait de bien, parce qu'on sait que ça va être une compétition difficile il faudra toujours réponde présent tout simplement », a-t-il estimé.

En attendant ce choc entre Ivoiriens et Algériens, le tableau des Quart de finale se présente comme suit : Sénégal - Bénin et Nigéria - Afrique du Sud (mercredi 10 juillet) puis Côte d’Ivoire - Algérie et Madagascar - Tunisie (jeudi 11 juillet).

Laurenzo Yapi

 

Les choses se précisent de plus en plus pour une probable rencontre entre Henri Konan Bédié et Laurent Gbagbo à Bruxelles.

Le président du PDCI-RDA Henri Konan Bédié, qui séjourne actuellement à Paris aurait selon certaines sources inscrit sur son calendrier une rencontre avec Laurent Gbagbo qui vit à Bruxelles depuis sa libération sous condition par les juges de la CPI. Une visite qui s’inscrirait dans le cadre de la future alliance politique ‘’ non idéologique ‘’ entre le PDCI-RDA et le FPI porté par Gbagbo.

C’est une information qui circule pour l’instant sous les manteaux, car n’a pas encore été confirmée par les deux camps. D’ailleurs, M. Assoa Adou au sortir d’une visite au siège du PDCI-RDA  le lundi 08 juillet, n’a pas confirmé non plus l’information. Selon lui, ‘’ Quand deux grandes personnes doivent se rencontrer, nous autres ce n’est pas  notre rôle d’aller leur poser la question ; attendons. Si cela se fait, nous allons applaudir. Restons donc à l’écoute ’’.

Notons également que récemment à Daoukro, les deux formations politiques avaient déjà signé un accord de collaboration. Et M. Guikahué Secrétaire exécutif en Chef du PDCI-RDA avait pour sa part annoncé, depuis Gagnoa, envoyer  des délégations conjointes FPI Pro Gbagbo et PDCI-RDA, à travers tout le pays pour parler de paix et de réconciliation nationale.

Zatté Albert

Charles Blé Goudé fait partie de ces Ivoiriens qui s’inquiètent pour les prochaines élections présidentielles dans le pays. Ces derniers jours encore, il n’a pas manqué de le signifier aux acteurs politiques du pays.

Dans une interview accordée à TV5, l’ancien prisonnier de la Haye s’est prononcé sur les prochains scrutins de 2020 en Côte d’Ivoire. Pour lui, les « attaques » à répétition entre cadres politiques du pays, n’augurent rien de bon pour le peuple ivoirien. 

 « Les tensions sont encore vives... Il suffit d'une petite altercation entre deux individus et très vite ça va glisser vers un conflit intercommunautaire. On l'a observé ces derniers temps à plusieurs reprises. Il suffit seulement d'une petite élection et puis, voyez-vous, ce sont des violences et des morts », a-t-il constaté. 

A écouter le président du Congrès panafricain pour la justice et l’égalité des peuples (Cojep), ce ne sont pas les menaces des uns proférées contre les autres « au sein de la classe politique », qui pourront détendre l’atmosphère des populations, inquiètes. Mais bien au contraire, en évitant les sujets qui fâchent et en dépassionnant les débats politiques, dira-t-il.

« Je souhaite que les politiques ivoiriens puissent dépassionner les débats et tirer toutes les leçons de ce qui nous est arrivé en 2010 pour ne pas recommencer (…) Aucune ambition politique n’est au-dessus de la vie des Ivoiriens », a souhaité l’ancien ministre de la Jeunesse. Lui qui, depuis sa sortie de prison, a choisi d’œuvrer en faveur de la paix, veut aider les Ivoiriens de tous bords à « pratiquer la politique de la non-violence »

 « Nous devons nous atteler à atteindre cet objectif-là. Oui, j'ai peur pour mon pays parce qu'au lieu de la confrontation des idées, on assiste malheureusement à tout moment à la confrontation physique. La réconciliation est un échec », a indiqué le « bon petit » de l’ancien président Laurent Gbagbo.

Et Charles Blé Goudé d’ajouter que, pour avoir une Côte d’Ivoire réconciliée, il ne s’agira plus de rester figer sur les idéologies politiques. Mais au contraire, reconnaître quand notre adversaire pose de bonnes actions. Non sans rappeler l’amnistie prise par Alassane Ouattara l’année dernière, qui a vu plus de 800 prisonniers politiques être relâchés dont l’ex 1ère dame, Simone Ehivet Gbagbo. 

« Je ne suis pas de ceux qui sont dans un négativisme total. C’est-à-dire que tout ce qui vient de l’adversaire est mauvais et doit être considéré comme mauvais. Il y a eu de bonnes mesures prises, que je salue sur ce plateau. Des mesures qui ont permis à des camarades de lutte, des autorités qui ont dirigé ce pays, de retrouver leurs familles. Il y a mieux à faire. On n’en fait jamais assez pour la paix », a déclaré le« général de la rue ».

 Abou ZEID

C’est fini ! Le combat entre Soro Guillaume et Amadou Soumahoro, pour la présidence de l’Apf, a rendu son verdict final.

 

Longtemps en guerre pour la succession à la présidence de l’Assemblée parlementaire de la francophonie (Apf), Soro a définitivement perdu, les armes à la main, contre son adversaire Amadou Soumahoro. C’est le constat fait par les observateurs de la scène politique qui suivent ce dossier de plus près.

 

Le vendredi 5 juillet dernier, à l’occasion de l’ouverture de la 45ème Assemblée générale de cette institution, qui a lieu sur le sol ivoirien, le doute qui planait encore dans les rangs de tous, a été définitivement  levé par François Paradis.

  « Je tiens à exprimer ma gratitude au Président de l’Assemblée Nationale, Monsieur Amadou Soumahoro, à la section ivoirienne de l’APF ainsi qu’à l’ensemble du peuple ivoirien pour leur accueil fraternel et chaleureux. Nous avons pu constater ces derniers jours les efforts déployés par la Côte d’Ivoire en vue de rendre possible cette réunion chère à l’ensemble de la Francophonie parlementaire », a déclaré le député Québécois.

 En ignorant ainsi le 1er Vice-président de ladite institution, en la personne de Guillaume Soro, M. François Paradis et toute la délégation de la francophonie présente, viennent de choisir leur camp. Tournant du coup le dos à Soro.

 Pour sa part, le député de Ferké, empêché de prendre part à cette assemblée, a estimé être spolié de ses droits statutaires de 1er Vice-président de l’Apf. « Tout concourt à attester que l’APF a été mise à la disposition de ceux dont le projet est de m’anéantir et de me broyer », avait-il lancé sur son compte Twitter, le 7 juillet dernier, selon le confrère de Connectionivoirienne. En clair, selon le président du Comité politique (Cp), « la succession de la présidence de l’Apf lui revient, selon l’article 105 des statuts de l’institution ».

 La route est désormais grande ouverte pour Amadou Soumahoro pour briguer seul, la tête de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie. Notons toutefois que le camp Soro ne compte pas en rester là et entend lutter jusqu’au bout afin de faire triompher « la vérité » dans cette affaire. 

 

Abou ZEID

La 32ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) Egypte 2019 n’en finit pas avec les surprises. Après la qualification historique du Madagascar, un outsider sorti premier de sa poule, les huitièmes de finale ont commencé à livrer un autre visage de cette CAN. Trois prétendants au titre, dont l’Egypte super favori, ont échoué à cette première édition de la CAN à 24 équipes.

Les journées se succèdent et se ressemblent au Caire, où se tient la 32ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) Egypte 2019. L’étape des huitièmes de finale, première du genre dans cette compétition continentale, ne finit pas d’emballer les supporters, les observateurs, les commentateurs et mêmes les joueurs.

Le ton a été donné par le Bénin qui a écarté le Maroc de la course au trophée, le vendredi 5 juillet dernier au terme d’un match à divers rebondissements. Les Béninois se sont imposés aux tirs au but, à l’issue d’une rencontre où nul ne vendait chère leur peau face à une équipe Marocaine, qui a supplanté la poule D. Hervé Renard et ses coéquipiers sont pourtant passés à côté de leur objectif face à Stéphane Sessegnon et ses coéquipiers. Dans l’autre match de ce vendredi 5 juillet, le Sénégal de Sadjo Mané s’est imposé sans convaincre (1-0) face à une équipe de l’Ouganda qui s’est battue jusqu’au bout.

La surprise a continué avec le Nigeria qui s’est imposé au bout du suspense hier samedi 6 juillet face au Cameroun, tenant du titre. Les champions d’Afrique en titre (Les Lions Indomptables), autre favori de cette CAN ont buté contre les Super Eagles qui ont réussi à prendre le dessus (2-3) sur les camerounais, après avoir été menés 2-1. En fin de soirée, le super favori de cette 32ème CAN, l’Egypte, pays organisateur a quitté ‘’sa CAN’’ contre une équipe d’Afrique du Sud, sortie 3ème de la poule D. L’Egypte, pourtant dominatrice sur tous les bords s’est laissé surprendre sur un contre dans les cinq dernières minutes du temps réglementaire. Même les Sud-Africains n’en demandaient pas mieux pour planter le coup de poignard dans le dos du super favori, 1-0 au coup sifflet final, grâce au but de Thembinkosi Lorch .

 l’Egypte est tombé à l’étape des huitièmes de finale de la première CAN à 24 équipes. Cette élimination prématurée de l’Egypte, qui a sonné comme une grosse surprise, a laissé couler beaucoup de salive dans les rues du Caire. Avec cette sortie de l’Egypte, ce sont déjà trois favoris qui ont quitté la compétition au stade des huitièmes de finale, en entendant les rencontres Madagascar - RD Congo et Algérie - Guinée (dimanche 7 juillet) ; Mali - Côte d’Ivoire et Ghana - Tunisie (lundi 8 juillet).

Notons que l’Etat Malien a décaissé une prime spéciale de 5 millions par joueur en cas de victoire face à la Côte d’Ivoire, de quoi multiplier les motivations chez les Aigles du Mali. Les Eléphants de Kamara Ibrahim sont donc avertis.

Laurenzo Yapi

La 32ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) Egypte 2019 n’en finit pas avec les surprises. Après la qualification historique du Madagascar, un outsider sorti premier de sa poule, les huitièmes de finale ont commencé à livrer un autre visage de cette CAN. Trois prétendants au titre, dont l’Egypte super favori, ont échoué à cette première édition de la CAN à 24 équipes.

Les journées se succèdent et se ressemblent au Caire, où se tient la 32ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) Egypte 2019. L’étape des huitièmes de finale, première du genre dans cette compétition continentale, ne finit pas d’emballer les supporters, les observateurs, les commentateurs et mêmes les joueurs.

Le ton a été donné par le Bénin qui a écarté le Maroc de la course au trophée, le vendredi 5 juillet dernier au terme d’un match à divers rebondissements. Les Béninois se sont imposés aux tirs au but, à l’issue d’une rencontre où nul ne vendait chère leur peau face à une équipe Marocaine, qui a supplanté la poule D. Hervé Renard et ses coéquipiers sont pourtant passés à côté de leur objectif face à Stéphane Sessegnon et ses coéquipiers. Dans l’autre match de ce vendredi 5 juillet, le Sénégal de Sadjo Mané s’est imposé sans convaincre (1-0) face à une équipe de l’Ouganda qui s’est battue jusqu’au bout.

La surprise a continué avec le Nigeria qui s’est imposé au bout du suspense hier samedi 6 juillet face au Cameroun, tenant du titre. Les champions d’Afrique en titre (Les Lions Indomptables), autre favori de cette CAN ont buté contre les Super Eagles qui ont réussi à prendre le dessus (2-3) sur les camerounais, après avoir été menés 2-1. En fin de soirée, le super favori de cette 32ème CAN, l’Egypte, pays organisateur a quitté ‘’sa CAN’’ contre une équipe d’Afrique du Sud, sortie 3ème de la poule D. L’Egypte, pourtant dominatrice sur tous les bords s’est laissé surprendre sur un contre dans les cinq dernières minutes du temps réglementaire. Même les Sud-Africains n’en demandaient pas mieux pour planter le coup de poignard dans le dos du super favori, 1-0 au coup sifflet final, grâce au but de Thembinkosi Lorch .

 l’Egypte est tombé à l’étape des huitièmes de finale de la première CAN à 24 équipes. Cette élimination prématurée de l’Egypte, qui a sonné comme une grosse surprise, a laissé couler beaucoup de salive dans les rues du Caire. Avec cette sortie de l’Egypte, ce sont déjà trois favoris qui ont quitté la compétition au stade des huitièmes de finale, en entendant les rencontres Madagascar - RD Congo et Algérie - Guinée (dimanche 7 juillet) ; Mali - Côte d’Ivoire et Ghana - Tunisie (lundi 8 juillet).

Notons que l’Etat Malien a décaissé une prime spéciale de 5 millions par joueur en cas de victoire face à la Côte d’Ivoire, de quoi multiplier les motivations chez les Aigles du Mali. Les Eléphants de Kamara Ibrahim sont donc avertis.

Laurenzo Yapi

C’est sous haute surveillance que la 45ème Assemblée générale de l’Assemblée parlementaire de la francophonie (Apf), s’est tenu ce vendredi 5 juillet 2019, dans la capitale économique ivoirienne. Mais sans son 1er Vice-président en  la personne de Guillaume Kigbafori Soro.

 Ce dernier, dans une note publiée sur son compte Twitter, n’a eu du mal à dénoncer « l’imposture » de ses détracteurs. « INÉDIT : Le Bureau de l’@APFfrancophonie sous escorte policière pour tenir la 45ème session plénière sous haute surveillance, quand l’opposition politique Parlementaire est exclue des assises et manifeste. Quelle honte! », a lancé le président du Comité politique (Cp). 

 Cette observation faite par l’ancien président du parlement ivoirien, vient ici confirmer la volonté d’Amadou Soumahoro de se « débarrasser, politiquement » de son adversaire, Soro Guillaume.

 D’ailleurs, son proche collaborateur issu du groupe parlementaire du Rassemblement des houphouetistes pour la démocratie et la paix (Rhdp unifié), l’honorable Dah Sansan, avait déjà mis le député de Ferkéssedougou en garde. « Ce jour-là, ceux qui doivent participer aux assises se connaissent. Il n’y aura pas d’humiliation possible car chacun connaît sa place. Nous osons croire que Soro saura avoir la démarche élégante de savoir qu’il n’a pas sa place à la session qui se prépare. La position de Soro vis à vis de l’Apf est irrégulière car il n’est plus le président de l’Assemblée Nationale. Il perd de facto ce privilège », prévenait  le député de Bouna il y a de cela quelques jours.

Ceci dit, le camp Amadou Soumahoro a donc eu raison de Guillaume Soro ! Ni les accusations de l’ancienne ministre de la Communication, Me Affoussiata BAMBA Lamine, ni les dénonciations de tout le clan Soro n’ont eu d’effet sur les intentions du chef de l’hémicycle ivoirien et son équipe parlementaire. Et il est désormais plus que clair qu’aucun obstacle ne se mettra sur le chemin d’Amadou Soumahoro : La tête de l’Assemblée parlementaire de la francophonie (Apf).  Sauf que pour cette session, les avocats du peut être« futur ex-1er Vice-président », ne comptent pas en rester là…

 Abou ZEID

Des responsables de l’opposition ivoirienne, membres des groupes parlementaires à savoir Vox populi, le Pdci-Rda, Rassemblement et de  24 partis de l’opposition  se sont rassemblés à  Abidjan le samedi 8 juillet au stade de la Riviera -Anono.

      A ce meeting qui a mobilisé des milliers  de personnes, les leaders de l’opposition  ivoirienne se sont  tous braqués contre le pouvoir en place pour réclamer une réforme en profondeur de la Commission électorale indépendante (CEI) dont la nouvelle ossature a été déjà présentée par le Gouvernement, après  des concertations boycottées par l’opposition.

Ils ont tous annoncé des actions d’envergures les jours à venir pour emmener le régime d’Abidjan à avoir une oreille attentive à leurs préoccupations. Yasmina Ouegnin , porte-parole de toute la délégation de l’opposition  présente  à ce meeting a appelé ‘’ le peuple à faire barrage au pouvoir ‘’ en annonçant ‘’ la multiplication des  manifestations  dans tout le pays ‘’, les jours à venir.

 Au Conseil des ministres  le mercredi  dernier le Gouvernement avait fixé le coût de la nouvelle CNI à 5000 Fcfa.  Mais, Yasmina Ouegnin du groupe parlementaire Vox populi  a estimé  pour sa part que cela ‘’ empêcherait une partie de l’électorat de prendre part aux élections à venir ‘’.  Bamba Moriféré , Nahounou Daleba , Gnadjoman Koné ont par ailleurs,  tous  invité les populations à la mobilisation générale .

Zatté Albert 

 

Le  Professeur Bamba  Moriféré, géniteur  de l’ex - ministre Affoussiata  Bamba Lamine  sera entendu  par la police, le jeudi  11 juillet 2019  prochain.

 Le Professeur  Bamba Moriféré   aurait  reçu une convocation  le sommant de se présenter  à la  Préfecture de police d’Abidjan  le jeudi 11 juillet 2019  délocalisée  entre Adjamé et Abobo , a t- on appris à travers le  communiqué  publié par ses avocats .

 Le  père  d’Affoussiata  Bamba  Lamine   membre du Conseil politique de  Guillaume Soro  serait  dans le collimateur de la police  suite à ses propos tenus  au meeting  organisé par  l’opposition ivoirienne   le samedi 06 juillet    à Cocody .

 Dans la nuit de dimanche,  M. Bamba Moriféré aurait reçu la visite des Forces de l’ordre à son domicile.

 Ses avocats  ont  organisé   le lundi  08 juillet  une conférence  de presse pour  dénoncer ‘’ la menace sur les libertés ‘’.

 Ces derniers temps  l’on  assiste  à une vague d’interpellations  des opposants en Côte d’Ivoire.

Récemment le président de la  jeunesse  Urbaine  du PDCI-RDA Valentin Kouassi  a  été  interpelé également et  gardé à  vue  au camp de la gendarmerie  Agban , entendu  et relaxé ensuite  avec  des restrictions de liberté.

 Zatté Albert   

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