mercredi 26 juin 2024
Super User

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Pour l’équipe type de football 2019, la Confédération Africaine de Football (CAF) ne s’est pas grouillée les méninges après la CAN. L’instance africaine s’est contentée du dernier carré de la compétition, au sein duquel le Sénégal s’est taillé la part belle de cette équipe type.

C’est une équipe type largement dominée par le Sénégal qui a été dévoilée par la CAF. Même si les joueurs d’Aliou Cissé méritent de figurer dans cette short List de joueurs, les dirigeants du football africain n’ont pas fait un large tour de la compétition pour sortir l’équipe type.

La CAF s’est limitée au carré d’as de la compétition avec une préférence pour les Lions du Sénégal qui ont plus de représentants que les champions algériens. C’est d’ailleurs les finalistes qui constituent cette équipe, en dehors d’une seule place attribuée au Nigéria et à la Tunisie, respectivement 3ème et 4ème de la compétition.

En gros sur 11 joueurs, le Sénégal a 5 représentants contre 4 pour Algérie et 1 de chaque côté pour la Tunisie et 1 Nigéria. La place de l’entraineur est revenue à l’Algérie, vainqueur de la CAN 2019.

Notons que le milieu de terrain Algérien Ismaël Bennacer a été désigné meilleur joueur de la CAN 2019. Toutefois, malgré la défaite en finale, le Sénégal s’est taillé la part belle de cette équipe type.

Aucun représentant ivoirien, ghanéen ou encore moins égyptien dans cette équipe type, qui se présente comme suit :

Gardien de but : Raïs M'Bolhi (Algérie) ; Défenseurs : Lamine Gassama (Sénégal), Yassine Meriah (Tunisie), Youssouf Sabaly (Sénégal), Kalidou Coulibaly (Sénégal) ; Milieux : Adlene Guedioura (Algérie), Idrissa Gana Gueye (Sénégal), Ismaël Bennacer (Algérie) ; Attaquants : Riyad Mahrez (Algérie), Sadio Mané (Sénégal), Odion Ighalo (Nigéria) et Entraîneur : Djamel Belmadi (Algérie).

Laurenzo Yapi

Viviane Kouakou Montéomo, alias Alexis est écrivaine et éditrice, membre de l’Association des écrivains de Côte d’Ivoire (Aeci). En charge du portefeuille promotion de la femme dans une ONG, elle s’est livrée à nous à l’occasion la Journée de la Femme Africaine, célébrée ce mercredi 31 juillet 2019. Entretien…

Vous êtes écrivaine, quel lien faites-vous entre l’écriture et la gent féminine en général ?

Pour moi, l’écriture est un moyen pour la Femme, particulièrement pour la Femme Africaine de s’exprimer, de participer à la vie et à la construction de sa nation. La Femme Africaine est généralement discrète. L’écriture lui offre un espace pour donner son opinion, pour aborder des sujets parfois tabous.

Aujourd’hui comme chaque 31 juillet, nous célébrons la Journée de la Femme Africaine. Dites-nous un peu plus sur cette journée (bref aperçu historique).

C’est vrai qu’on en parle peu, le 31 juillet a été consacré « Journée de la Femme Africaine » à l’occasion du premier congrès de l’Organisation Panafricaine des Femmes (PAWO en anglais) qui s’était tenu à Dakar, au Sénégal, le 31 juillet 1974. Cela en hommage aux pionnières, pour le rôle historique qu’elles ont joué pour la libération des peuples africains sous tutelle des colonisateurs.

Que vous inspire cette journée en tant qu’écrivaine engagée pour la cause féminine ? 

Elle me fait penser à l’importance du rôle des Femmes dans nos sociétés. Cette journée doit nous permettre de puiser dans les exemples de nos aînées de trouver en elles des modèles.

Pour vous, que devait être le contenu de cette journée ?

Nous devons ouvrir les débats sur le rôle de la Femme Africaine dans l’avancée et le changement dans notre société. Cette année, avec votre aide, nous en parlons. Mais l’année prochaine, nous souhaitons créer une tribune d’échanges entre femmes de plusieurs générations afin de guider nos jeunes filles.

La Journée de la Femme Africaine est beaucoup moins vulgarisée, qu’est ce qui explique ce fait ?  

C’est à nous, Femme d’en faire la promotion, mais autrement, loin des uniformes de pagnes et des cadeaux. En tant qu’Ecrivaine, membre du Bureau Exécutif de l’Association des Ecrivains de Côte d’Ivoire (AECI) nous avons une contribution à apporter.

La Femme Africaine est généralement vue comme une femme rurale ou simplement une femme bonne pour le ménage. Quel combat menez-vous à travers vos écrits pour faire changer la donne ?

Pour moi, c’est un honneur de prendre soin de sa famille et d’être le socle de la cohésion. Nous ne devons pas rejeter tout de nos sociétés. Il s’agit de trouver le moyen de donner une autonomie financière à la femme dans son environnement et de tenir compte de son avis et de sa contribution dans nos sociétés. Nous devons puiser dans notre particularité de Femme Africaine, multitâche, un modèle de femme à offrir au monde. La Femme Africaine doit prendre sa place et participer à tous les niveaux à la vie de nos nations.

Par Raphael Okaingni

Soro Kigbafori Guillaume est plus que jamais déterminé à retrouver la confiance de Laurent Gbagbo.

 Soro Guillaume n’en finit plus de couvrir l’ancien président ivoirien, Laurent Gbagbo d’éloges. Après la dernière sortie de son parti, le Comité politique (Cp), qui s’est réjoui des retrouvailles entre Henri Konan Bédié et Laurent Gbagbo, le député de Ferké a encore remis le couvert ce mardi 30 juillet 2019.

Déterminé à se faire pardonner par « son » ancien président ( Premier ministre de Gbagbo, Ndlr), le président du Comité politique (Cp), multiplie des actions en faveur de l’ancien prisonnier de la Haye. Dans une note publiée, il y a peu, sur son compte Tweeter, l’ancien Premier ministre ivoirien n’a pas manqué de relater la « Grande époque » où il a accompli des exploits avec le « Woody de Mama ».

Mieux, dans une note diffusée ce jour à 11h, l’ex-Pan rappelle comment le fondateur du Front populaire ivoirien (Fpi), de par son appui (Soro Guillaume, Ndlr), a réussi à rallumer la « Flamme de la paix » afin de réunifier une Côte d’Ivoire divisée. C’était en 2007, rappelle-t-il.

« Il fallait que la main tendue soit saisie. Il fallait que quelqu’un me réponde positivement pour que nous pussions discuter. Il a fallu que Soro dise ‘’Oui’’ pour que ce dialogue ait lieu. Soro Guillaume, je te remercie pour cela », serait le message laissé par l’ancien président à l’endroit de Soro, selon ce dernier. 

Même si Laurent Gbagbo a, à plusieurs reprises refusé de rencontrer Soro, du fait de sa « trahison » aux scrutins de 2010 en rejoignant le Rhdp,  le président du Cp lui, ne perd pas espoir. Reste maintenant à savoir si cette sortie saura toucher le cœur du père fondateur du Fpi.

 Abou ZEID

L’Observatoire ivoirien des droits de l’homme (OIDH) a organisé, du jeudi 25 au vendredi 26 juillet 2019, une causerie débat autour du procès de l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo et du ministre Charles Blé Goudé.

Cette causerie débat a tourné autour de l’impact du procès de l’ex-président ivoirien, Laurent Gbagbo et du ministre Charles Blé Goudé sur la réconciliation en Côte d’Ivoire et les élections présidentielles de 2020. Plusieurs thèmes ont été traités dont « Intervention de la Cour Pénale Internationale en Afrique : Bilan de la lutte contre l’impunité et leçons apprises. Quelles contributions au renforcement de la démocratie ? », « L’acquittement et la mise en liberté sous conditions de Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé devant la CPI après 8 ans de procédure et 14 refus de mise en liberté provisoire : Explication de la procédure, vues critiques et perspectives », « Droits des victimes de la CPI : Regards croisés » ; « Processus de justice transitionnelle en Côte d’Ivoire : Leçons apprises et perspectives », et « Procès Gbagbo-Blé Goudé : Quel impact sociopolitique à l’orée des élections de 2020 en Côte d’Ivoire ? Vues et perspectives vers la réconciliation nationale ».

Les panélistes ainsi que les intervenants ont été unanimes sur plusieurs éléments notamment le manque de clarté dans les procédures menées en Côte d’Ivoire, le manque de procès véritable en Côte d’Ivoire liées à la crise postélectorale, le non-respect des fondements de la justice transitionnelle, le défaut de cadre légal dans la mise en place des organes et la conduite des procédures, non sans noter les menaces qui pointent à l’horizon.

Pour sa part, Eric-Aimé Semien, président de l’OIDH a invité les uns et les autres à « ne pas rattacher l’histoire d’une nation à leurs accointances politiques ». Pour lui, il faut apprendre à se départir des émotions pour juger objectivement en vue d’assurer des lendemains meilleurs. Bien avant, une leçon inaugurale sur le thème « Les défis de la lutte contre l’impunité en Afrique, 20 ans après l’adoption du Statut de Rome » a été donnée par James Goldston (directeur exécutif de Open Society Justice Initiative) le jeudi 25 juillet. Notons que les thèmes ont été animés par plusieurs panélistes dont Geoffroy Julien Kouao (analyste politique), André Sylver Konan (Journaliste et analyste politique), Ali Ouattara (Expert CI CPI), Stéphanie Maupas (Correspondante RFI à la Haye), Xavier Jean Keita (Avocat), Allan NGari (Expert ISS Pretoria).

 Laurenzo Yapi

Le Syndicat national des professionnels de la presse de Côte d’Ivoire (Synapp-ci) a échangé avec une délégation de journalistes chinois le vendredi 26 juillet 2019, au siège de l’organisation à Cocody Angré.

Guillaume Gbato, président du Syndicat national des professionnels de la presse de Côte d’Ivoire (Synapp-ci) a reçu au siège de son organisation a Cocody Angré, une délégation de journalistes chinois.

Rencontre d’échanges et de travail, le président du Synapp-ci a placé cette visite chinoise sous le sceau de l’amélioration des conditions de vie et de travail des journalistes ivoiriens. Il a profité de cette rencontre pour présenter la situation de la presse en Côte d’Ivoire, après avoir rappelé quelques acquis du Synapp-ci dont la convention collective en 2008 et l’assurance pour les agents des médias en 2017.

Au terme de cette rencontre, plusieurs points d’accord ont été trouvés entre la délégation chinoise et le Synapp-ci. Il s’agira notamment d’une coopération entre les deux organisations en vue de la formation des journalistes ivoiriens en chine, des visites mutuelles d’échanges culturelles et d’intégration entre journalistes ivoiriens et chinois, le renforcement de l’amitié Ivoiro-Chinoise…

La délégation de l’association des journalistes chinois a été conduite par Zhang Bingshun, qui a exprimé sa joie de découvrir le beau pays qu’est la Côte d’Ivoire, tout en rassurant de faire du lobbying auprès des dirigeants chinois en vue de la matérialisation de cette coopération entre journalistes chinois et ivoiriens.

 Notons que tous les membres de la délégation chinoise ont été faits citoyens du grand peuple Wê par Guillaume Gbato, originaire de l’ouest de la Côte d’Ivoire.

Laurenzo Yapi

 

Le Président du PDCI-RDA ; Henri Konan Bédié et Laurent Gbagbo, fondateur du Front Populaire Ivoirien se sont enfin  rencontrés ce lundi 29 juillet 2019 à Bruxelles, capitale de la Belgique. 

 La rencontre historique tant attendue  entre Laurent Gbagbo et Henri Konan Bédié a eu  lieu  finalement  ce lundi 29 juillet 2019 avant la  fin de la matinée. 

  Henri Konan Bédié qui séjournait depuis des semaines à Paris  est allé  en compagnie de son épouse  et d’une délégation de son parti à Bruxelles,  la capitale Belge  où réside  le président Laurent Gbagbo  depuis sa libération sous conditions le 15 janvier 2019,  dans l’attente d’un  probable procès  en Appel .

 Cette  rencontre  est intervenue après des tractations souterraines  entre les deux  ex-présidents  Ivoiriens.

 Les deux icônes de la politique ivoirienne avant  leur tête à tête  auraient eu  de longs entretiens  téléphoniques pour peaufiner leur rendez-vous.

 Ce lundi 29 juillet 2019, lors de leur tête à tête, les deux personnalités  ont parlé de  la situation socio- politique du pays.  Le président Bédié  s’est réjoui de l’acquittement  se son «  jeune frère » avant de  souhaiter son  retour  rapide  en Côte d’Ivoire. 

 Ils ont  convenu d’œuvrer pour le retour de la paix et la réconciliation nationale en Côte d’Ivoire.  Avant d’inviter le gouvernement à œuvrer pour des élections justes et transparentes en procédant à une réforme en profondeur de la Commission électorale indépendante (CEI). 

 Laurent Gbagbo et Henri Konan Bédié ont demandé à  Alassane Ouattara de procéder  à la libération des prisonniers politiques civils,  militaires et au retour sécurisé de tous les exilés.  

 Les deux  anciens présidents ivoiriens  ne s’étaient plus revus depuis  l’élection présidentielle de 2010-2011 qui avait occasionné une grave crise postélectorale qui a fait plus de 3000 morts.

 Henri Konan Bédié s’était allié à Alassane Ouattara pendant un peu plus de 08  années avant de claquer la porte en janvier 2019 suite à des divergences  de vue  sur la mise en place de la coalition au pouvoir RHDP.  

 Zatté Albert 

Le ministre Mamadou Touré était cette semaine dans la région de la Mé pour l’investiture du nouveau maire de Yakassé-Attobrou.

 « En 2020, c’est le meilleur qui va gagner, mais ce sera forcément nous», a prévenu le porte-parole adjoint du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (Rhdp). C’était à l’occasion de l’installation du nouveau maire de Yakassé-Attobrou, Adepo Yapo François, qui a eu lieu, le jeudi 25 juillet 2019. 

Venu apporter son soutien à un autre cadre de son parti, le Rhdp unifié, le ministre de la  Promotion de la Jeunesse et de l’Emploi des Jeunes, n’a pas manqué de répondre aux partis d’opposition. Mais surtout, il s’est voulu rassurant pour tous ces Ivoiriens inquiets pour les prochains scrutins de 2020. « Les élections présidentielles de 2020 se dérouleront bien, et pas comme le souhaitent certains détracteurs », dira-t-il.

Mieux, pour le porte-parole adjoint du gouvernement, que les Ivoiriens se tranquillisent et dorment sur les deux oreilles pour les élections d’octobre 2020. «Vous savez que les menaces que vous proférez ne pourront pas être réalisées », a-t-il lancé à l’endroit des partis d’opposition. Et Mamadou Touré de mettre les détracteurs du pouvoir en garde : « En 2020, vous ne ferez rien ».

En outre, le ministre s’est prononcé sur divers sujets d’actualité tels, la réforme de la Commission électorale indépendante (Cei) et la nouvelle Carte nationale d’identité (Cni).

 Abou ZEID

Samba David et  des membres de son organisation  interpellés, mardi  et relaxés  après  avoir passé 24 heures dans les locaux de la Préfecture de Police  d’Abidjan  vont intenter  une action en justice contre les auteurs de leur arrestation.

 C’est l’annonce  faite  par  le premier responsable de la Coalition des indignés de Cote d’Ivoire (CICI)  lors d’une conférence de presse ce vendredi 26 juillet 2019.

 Samba David  et ses camarades ont estimé  qu’ils ont été injustement privés  de leurs  droits  lors de cette arrestation. 

 A cette conférence de presse  Samba David  est revenu sur  cette arrestation  en expliquant  comment  elle s’est  déroulée. 

Il précisera  que  l’arrestation  a été faite devant  la Commission électorale  indépendante et non  à l’intérieur de l’institution en charge de l’organisation des élections en Côte d’Ivoire. 

 Il s’est inscrit  en faux  concernant  l’information selon laquelle  lui et ses compagnons  auraient  été piégés par les responsables de la CEI et par la Secrétaire  d’Etat  en charge des droits de l’Homme, Aimée Zegbeyoux. 

 Rappelons que  Samba David et des membres de son organisation et un journaliste  du quotidien  ivoirien  Le Temps ont été arrêtés  par la police le mardi 23 juillet dernier  devant la CEI alors qu’ils partaient répondre  à une invitation des responsables de la  CEI. Ils ont été conduits  à la Préfecture  de police où ils ont passé la nuit avant d’être  relaxé un jour après. La veille le leader de la CICI  avait ajourné son  sit -in qui devrait se tenir devant la  CEI. 

 Zatté  Albert

 

La célébration du  20ème anniversaire de l’accession au trône du Roi Mohamed VI se fera le 30 Juillet prochain à Abidjan- Côte d’Ivoire. C’est dans ce cadre qu’il y a eu échange entre  l’Ambassadeur du Maroc en Côte d’Ivoire, son excellence Abdelmalek Kettani, et la  presse, le lundi 22 juillet à l’Ambassade du Maroc à Abidjan-Cocody.

Il ressort de cette rencontre que le Maroc à une politique déterminée de lutte contre la pauvreté, d’accès à la santé, des programmes d’appui social accompagnant la croissance économique qui ont porté leurs fruits. Aussi, en quinze ans  (15ans), le Maroc est passé d’un taux d’alphabétisation des adultes de 50% à près de 80%,  a réintégré l’Union africaine et est redevenu une puissance africaine, avec son extension saharienne qui le lie historiquement à l’Afrique subsaharienne.

Le Royaume du Maroc fait partie des premiers pays à adhérer à la prise de conscience internationale aux questions de la migration, en ratifiant en 1993, la Convention internationale sur la protection des droits de tous les travailleurs migrants et de leurs familles dont il a été également promoteur.

« Au niveau national, notre pays s’est doté, depuis 2013, d’une politique nationale d’immigration et d’asile, fondée sur une approche humaniste conforme aux engagements internationaux du Maroc et respectueuse des droits des immigrés. », a soutenu l’Ambassadeur tout en précisant que son pays est un modèle en matière de tolérance et de dialogue religieux. A ce titre, le Roi a été le premier chef d’Etat d’un pays musulman à recevoir le Pape Jean-Paul II à Casablanca en 1985.

 Le Maroc s’est également distingué par un mélange de cultures, de religions, de peuples, de races, et a démontré sa capacité à faire face à diverses migrations. A cela s’ajoutent les nombreuses infrastructures notamment le port de Tanger Med, TGV, Tramway, Ponts et réseau autoroutier, tunnels, satellites, Electrification rurale.

Aussi,  plusieurs partenariats ont-ils été signés entre la Côte d’Ivoire et le Maroc notamment en matière de Santé, d’Administration, d’infrastructure, de formation et de sécurité. Dans le cadre dudit partenariat,  un projet intégré va révolutionner la baie de Cocody et la ville d’Abidjan dans son ensemble. Ce projet d’environ 10 millions de dollars qui sera réalisé sur 40 hectares permettra également aux ivoiriens d’avoir du boulot.

Notons que le maitre d’œuvre est la Côte d’Ivoire et le Maroc apporte son expertise 

Générosa Kouadio                            

Dans le souci du bien-être et l’épanouissement des travailleurs du secteur de la banane  en particulier qui renferme de nombreuses entreprises caractérisées par des  différences notables tant au niveau de leur envergure que les conditions et les relations de travail que l’Union Internationale des Travailleurs de l’Alimentation (UITA) en partenariat avec la Friedrich Ebert Stiftung (FES), a initié un séminaire national de renforcement des capacités des travailleurs du secteur de la banane.

C’était du 16 au 18 juillet 2019 dans un hôtel de la place à la Abidjan-Attoban, autour du thème central de « la mutualisation des forces sociales : un atout pour l’entreprise et les travailleurs ».

Il s’est agi au cours de cette formation de décortiquer le thème afin de montrer aux participants les réalités auxquelles ils sont confrontés au sein des entreprises, a signifié dans sa communication, Dr TOSSA Guillaume, membre et représentant de l’UITA auprès de la FES, en tant qu’encadreur et formateur

Poursuivant son propos, il a indiqué la nécessité pour eux de revoir leur organisation au sein des entreprises. Et en particulier dans le secteur de la banane, il y a une prolifération syndicale alors qu’à ce jour il devrait resserrer leur rang pour faire face aux réalités du secteur tous, ensemble. Réalités profondes et inquiétantes, mais on a l’impression qu’ils n’en pas conscients, a renchéri Dr TOSSA Guillaume.

Pour sa part, TRAORE Ibrahim, Président de la Syndicale de la Culture de la Banane (SCB), s’est exprimé en ces termes.« Aujourd’hui notre objectif c’est de créer une fédération entre les syndicats des entreprises productrices de la banane, pour qu’on puisse  conjuguer nos efforts, nos idées pour le bien-être des travailleurs de ces entreprises. », a – t –il clarifié.

Tout en saluant ce atelier, KOUADIO Claudelle, présidente du Comité des Femmes travailleuses du secteur de la Banane (COFEB), a laissé entendre que les multiples frustrations subies, les ont conduit à créer de nombreux syndicats qui aujourd’hui ne répondent plus aux aspirations initiales, raison pour laquelle, il est temps de se mettre ensemble et revendiquer d’une même voix afin d’être pris plus au sérieux par leurs employeurs respectifs.
 
Dbk

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