Le président de la République de Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara, s’est dit satisfait, le lundi 24 juin 2019, de la mise en place de la deuxième institution parlementaire du pays, le Sénat.

Ouvert le 11 avril dernier, le sénat ivoirien sera définitivement opérationnel, ce jeudi 27 juin 2019, suite à l’adoption des différents organes qui la composent.

Le lundi 24 juin, au Palais présidentiel, le président ivoirien recevait des sénateurs de la République, proche de son parti, le Rhdp. Et à cette occasion, Alassane Ouattara n’a pas caché sa joie de voir le fruit de ses efforts.

Aussi, a-t-il émis le souhait d’une étroite collaboration entre l’Assemblée nationale et le sénat. « (…) Je tiens à une étroite coopération entre l’Assemblée nationale et le Sénat. Il faut que ce fonctionnement soit efficace. Et je sais pouvoir compter sur le président du Sénat, Jeannot Ahoussou-Kouadio, un homme d’expérience aussi bien dans l’exécutif, dans le Parlement que dans les régions, pour que nous puissions faire avancer les choses au rythme voulu », a déclaré, selon le confrère de Fratmat.info, le président du Rassemblement des houphouetistes pour la démocratie et la paix (Rhdp unifié).

Depuis la démission de l’ancien président du parlement ivoirien, Guillaume Soro, cette institution, désormais dirigée par Amadou Soumahoro, peine à retrouver une stabilité certaine. D’où l’appel du numéro un ivoirien de voir les députés et les sénateurs travailler « main dans la main ».

Malgré le « déséquilibre » entre représentants des partis politiques au sein du sénat, c’est-à-dire, 78 sénateurs issus de son parti et seulement 17 pour Pdci-Rda et 4 pour les apparentés, M. Ouattara, reste convaincu que le plus important, « c’est de partager une même vision pour la Côte d’Ivoire ».

« Je crois que cela est une bonne représentation de la situation actuelle de notre pays. (…) Ce qui importe, c’est d’avoir la même vision pour une Côte d’Ivoire en paix, une Côte d’Ivoire qui continue de renforcer l’union des fils et filles de ce pays », a-t-il ajouté, en présence de Jeannot Ahoussou-Kouadio, président dudit sénat. Non sans féliciter ce dernier pour ses efforts consentis en faveur de la paix au sein du Rhdp, mais surtout  pour la Côte d’Ivoire.

 Abou ZEID

Côte d’Ivoire-Réforme de la CEI : Samba David prépare un gros coup !

 L’ancien prisonnier de la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (Maca), Samba David, opposant au pouvoir d’Abidjan, a signé son retour dans l’arène politique de Côte d’Ivoire.

 Samba David, Coordonnateur national de la Coalition des indignés de Côte d’Ivoire (Cici), souhaite revoir une nouvelle Commission électorale indépendante (Cei). Et surtout que les élections présidentielles de 2020 approchent à grand pas. Il a donc décidé d’organiser un Sit-in, le 23 juillet prochain afin d’exiger la reforme totale de cette institution.

« A un an des élections nous souhaitons que la Cei soit réformée et que cette réforme respecte le principe d’égalité. Nous ne voulons plus que la Cei endeuille des familles en 2020. Que la nouvelle Cei n’appartienne à aucun parti politique et ne soit sous le contrôle de personne », a déclaré Samba, hier lundi 24 juin 2019, au cours d’une rencontre avec la presse. Pour celui qui s’est inscrit dans la même vision que les partis politiques d’opposition, l’actuelle Cei a causé trop de morts dans le pays. Il est donc temps de la faire « plier bagages ».

 Samba David, après son passage dans le couloir de la mort, compte bien aller au bout de sa mission : « Apporter la paix, la réconciliation et le pardon entre les Ivoiriens ». Mais pour accomplir cette tâche, il aura besoin de l’aide des autres partis d’opposition. D’où son appel à la faveur de toutes les institutions, des politiques et autres organisations de la société civile qui milite pour une Côte d’Ivoire réconciliée, à venir nombreux à ce rendez-vous.

« A cause de vous les gens meurent en Côte d’Ivoire… Libérez la Cei pour qu’il y ait quelqu’un de neutre… Nous ne voulons plus d’une Cei qui tue les Ivoiriens. Nous voulons une élection zéro mort », a insisté le responsable de la Cici.

AZ

Le défenseur de l’Asec Mimosas, Wonlo Coulibaly était le seul joueur local sur la pelouse d’Egypte, hier lundi 24 juin 2019, lors de l’entrée en lice des Eléphants dans la Coupe d’Afrique des Nations 2019. Moment historique pour un joueur de sa carrure, Wonlo Coulibaly s’est ouvert à la presse après la rencontre remportée par les Eléphants (1-0) face à l’Afrique du Sud.  

Seul novice dans le 11 type de Kamara Ibrahim à l’entame de la compétition, Wonlo Coulibaly ne s’est pas laissé envahir par l’émotion pourtant bien présente. Il a joué son football comme à l’accoutumée. Certes, un peu débordé par l’enjeu, mais un match rassurant dans l’ensemble. Son premier match de CAN, le défenseur gauche des Eléphants de Côte d’Ivoire l’a confié à sport-ivoire au Caire.

Comment avez-vous vécu ce premier match de CAN de votre jeune carrière de footballeur ?

J'ai vécu ce match avec une grosse dose d'émotion. Ce n'est pas permis à tout le monde de participer à une CAN. Surtout pour quelqu'un qui évolue au pays. Cela relève de l'exploit puisque ça fait bien longtemps qu'un joueur issu du championnat national n'avait pas débuté un match à la CAN. C'est une grande joie surtout qu'il y a la victoire au bout. C'est un souvenir inoubliable. Mais il faut garder la tête sur les épaules pour aborder le prochain match.

Vous êtes à l’origine du but de Jonathan Kodjia, pouvez-vous nous décrire cette action ?

C'est un travail de groupe. Tout joueur espère que son action permettra à l'équipe d'avancer. Je suis heureux que cette action ait déboucher sur un but qui nous offre la victoire. C'est un souvenir de plus pour ma première à la CAN. J’ai juste senti qu’il fallait lâcher très vite le ballon pour Gradel qui avait de l’espace, après il a fallu sa précision pour servir Jonathan. C’est un travail collectif.

Vous êtes sorti sur blessure, doit-on s’inquiéter pour la suite de la compétition ?

Non du tout ! J’ai juste eu une petite douleur. Il n'y a rien de grave, je serai sur pied dès le prochain entraînement.

Après l’Afrique du Sud, il y a le Maroc, un autre gros morceau avec lequel il y a plusieurs contentieux. Vous y êtes déjà ?

Un match c'est sur le terrain et non en dehors que ça se joue. Nous allons nous remettre au travail et le jour J, vous constaterez encore une fois.

Laurenzo Yapi source sport-ivoire

Issiaka Sangaré  et Kouakou  Krah respectivement secrétaire  général  et vice président du  Front populaire ivoirien (FPI)  ont co- animé une conférence de presse  ce mardi 25 juin 2019  au siège  du parti à Cocody 2 plateaux. 

« Nous sommes dans la plateforme  des 23 partis politiques de l’opposition de Bédié », a rassuré Issiaka Sangaré  porte-parole du FPI  , soulignant que « le file  n’est pas rompu  avec le PDCI-RDA »,  c’est en ces termes qu’il a  dissipé  certaines  inquiétudes  depuis le  rapprochement du plus  vieux parti  du  camp porté par Assoa  Adou .

 «  Cette plateforme nous y tenons mais chacun à ses approches, nous sommes des entités autonomes »,  a indiqué Sangaré, frère cadet de feu Aboudramane Sangaré,  ancien  bras droit de Laurent Gbagbo. 

 Toutefois  le porte-parole du FPI  a dénoncé  le fait que ses nouveaux alliés du PDC I-RDA  sèment  la confusion  au sein du FPI.  «   Le PDCI-RDA concède  des titres aux camarades de la  dissidence, des titres dont ils ne sont pas détenteurs », a déploré  Issiaka  Sangaré. 

 «  S’il ya des confusions cela peut impacter négativement les résultats escomptés »,  a-t-il poursuivi ajoutant  que le FPI  n’est nullement ‘’  inquiété ‘’  par  le  rapprochement  du PDCI-RDA avec  leurs adversaires du FPI  et que  la visite annoncée  du  président Bédié au président Gbagbo à Bruxelles ‘’ n’inspire  crainte ‘’ . 

 Les conférenciers  ont par ailleurs,  fait le point  des négociations  sur la réforme  de la CEI  avec le pouvoir en place  dont la dernière rencontre  est  prévue pour ce mardi 25 juin 2019  avant sa mise en place    effective  annoncée  pour fin juin. Alors que  la majorité des parti  politiques de  l’opposition composée  de  la plate forme des 23 partis politiques, le PDCI-RDA et la plate forme EDS n’ont pas participé  aux dernières  rencontres.  

 Justifiant  la  présence  du FPI  aux  négociations  du jeudi  dernier , alors que les autres formations  politiques avaient  boycotté  la rencontre  ,  M. Issiaka  Sangaré a souligné qu’il  ‘’ faut donner une chance aux négociations d’aboutir’’ .

 Koukou Krah, vice -président du FPI ,  chargé des élections a fait  le point des discussions sur la CEI.  Il  a fait savoir qu’il y a eu des acquis  et des  divergences.  Les acquis  concernent  l’obtention du consensus pour le règlement  de toutes les questions sur la réforme du cadre juridique et institutionnels des élections, la volonté de poursuivre les échanges afin d’obtenir le consensus sur les questions qui restent à régler.  

Les  points de divergences  tournent autour des  questions du maintien des représentants du président de la république  et du ministère  de l’intérieur dans la CEI, la question des voix délibératives et consultatives.  

Zatté Albert

Née en 1984, la Section JEC (Jeunesse Etudiante Catholique) de la paroisse Saint Marc de Yopougon Toit-Rouge a célébré ses 35 ans dans la ferveur le dimanche 23 juin 2019.

1984 - 2019, cela fait exactement 35 ans que la Section de la Jeunesse Etudiante Catholique (JEC) existe sur la paroisse Saint Marc de Yopougon Toit-Rouge. Pour marquer d’une tache d’huile ses 35 ans d’existence, plusieurs activités ont meublé la quinzaine JEC de cette paroisse du 9 au 23 juin 2019.

C’est le dimanche 23 juin, jour de la Fête du Saint Sacrement ou Fête de l’Eucharistie qu’a choisi la section JEC de Saint Marc pour marquer la clôture de ses activités annuelles. A cette occasion, le père célébrant, l’Abbé Valery De a exhorté les jécistes et les fidèles catholiques à communier au corps du Christ.

Pour sa part, Traoré Oswalde, responsable de ladite section pour la mandature 2018-2019, s’est réjoui d’avoir bénéficié de l’accompagnement et du soutien des ‘’ainés’’ qui ont milité depuis la naissance de la Section jusqu’à ce jour.

Selon elle, la célébration de ses 35 ans visait à rassembler l’ancienne génération (les ainés) et la nouvelle.

Plusieurs activités ont meublé cette quinzaine JEC du 9 au 23 juin, notamment une sortie détente à Assinie le samedi 15, un café chrétien le vendredi 21, un tournoi de Maracaña entre les jécistes des autres paroisses sœurs et les autres mouvements de la paroisse Saint Marc, la récompense des meilleurs jécistes (espoir, fille et équipe de base) le dimanche 23 et bien d’autres.

Notons que la finale du tournoi de Maracaña qui a opposé la section JEC de Saint Marc à celle de Saint Jean Marie Vianney de Yopougon Koweit, le samedi 22 juin a tourné à l’avantage de Saint Marc.

Pour rappel, le mouvement JEC a été introduit en Côte d’Ivoire en 1949. La JEC (Jeunesse Etudiante Catholique) Côte d’Ivoire a 70 ans d’existence et le bureau national actuel est dirigée par l’écrivaine Marie Ella Kouakou.

Laurenzo Yapi

Le président du Mouvement Colombe Ivoire, Sekou Sylla a échangé le  samedi 22 juin 2019 avec des populations  vivant dans la commune d’Attécoubé impactées par le projet du 4e pont. 

 Sekou Sylla au terme de sa  rencontre avec  les habitants  des sous quartiers Santé 3, santé 3 extension et Fromager  qui avait pour objectif de faire  le point des démarches de sa structure en ce qui concerne l’indemnisation,  a exprimé leurs inquiétudes et indignations

 Pour lui,  le problème  majeur  qui se pose  c’est la lenteur dans l’indemnisation des personnes impactées par le projet alors que le délai pour la libération de l’emprise du pont est imminent,  et serait probablement à la fin des examens scolaires de 2018-2019.

  « En ce jour 22 Juin 2019, les populations impactées du 4^ème pont d'Abidjan dans leur ensemble sont sous le coup de l'indignation et de l'impatience en raison de la lenteur des indemnisations devant leur permettre de libérer les sites. », a expliqué M. Sekou

 «  Jusqu’à ce jour, à part  le sous quartier Borribana, qui  selon  nos investigations  à plus de 95% des populations payées mais c’est le cas des propriétaires résidents, qui reste un véritable souci. Si rien n'est fait pour accélérer les indemnisations, cela aura des effets négatifs sur la vie scolaire des élèves déguerpis. », a déploré  le président du Mouvement Colombe Ivoire qui s’investi dans la défense des droits des personnes impactées par le projet du 4 e pont. 

 Il a souhaité que l’indemnisation se fasse  rapidement  afin que les populations  impactées  quittent  l’emprise du pont  dans le délai requis.

 Sekou Sylla a promis  installer  une structure au sous-quartier  Fromager  dont le rôle sera de recenser les préoccupations des personnes impactées.  Il a  dénoncé  l’attitude de certains propriétaires de maisons  installés sur l’emprise  qui relogent  d’autres  locataires  après le départ de leurs premiers  locataires  ayant  déjà perçu leurs indemnisations. 

 Zatté Albert 

Les Eléphants de Côte d’Ivoire entrent en lice dans l’après-midi de ce lundi 24 juin 2019 pour la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) Egypte 2019. Avant cette rencontre d’ouverture pour les hommes de Kamara Ibrahim, l’ex-capitaine de la sélection nationale de football, Didier Drogba a adressé des mots d’encouragement et de soutien à ses ‘’jeunes frères’’.

Dans un post publié sur sa page Twitter, l’ex-international ivoirien, Didier Drogba a appelé les Eléphants à se concentrer sur l’objectif principal, tout en leur rappelant que les anciens restent leur soutien et leur guide.

« Bonjour à tous, mes jeunes frères, voilà une CAN, première pour certains, alors laissez-vous aller. Laissez-vous guider par les anciens qui ont plus d’expérience et qui vont vous donner les petits tuyaux. En tout cas, très bonne CAN à vous. On est derrière vous, toute la Côte d’Ivoire est derrière vous et je dis bien toute la Côte d’Ivoire est derrière vous. Quoi qu’il arrive, ne réfléchissez pas, allez-y, jouez à fond, on est là en tant qu’anciens Eléphants pour vous protégez, donc n’ayez pas peur. Allez-y, ramez-nous cette coupe, faites votre maximum, donnez tout, rendez les ivoiriens très fiers », a déclaré ce lundi matin Didier Drogba.

Sur sa lancée, le porte-étendard de la ‘’génération dorée’’ a rappelé aux ‘’jeunes’’ tout l’amour que leur porte les ainés et la Côte d’Ivoire, tout en leur souhaitant bonne chance pour la compétition.

« On est fier que vous soyez là-bas pour nous représenter, pour représenter la Côte d’Ivoire. Bonne CAN à tous les jeunes, bonne CAN à tous les frères et bon courage au staff, à toute l’équipe nationale. La Côte d’Ivoire est derrière vous. Eléphants un jour-Eléphants toujours, on vous aime. Que Dieu vous bénisse », a conclu l’ex-capitaine des Eléphants.

Laurenzo Yapi

Le président Henri Konan Bédié, a eu une importante rencontre avec les délégués communaux et départementaux de son parti ce samedi 22 juin au siège  du PDCI-RDA à Cocody.

 Le président Henri Konan Bédié a rassuré  à cette  rencontre les  nombreux  militants du PDCI-RDA  présents  sur la question de la réforme de la Commission électorale indépendante (CEI) qui  fait actuellement débat sur la scène politique.

Pour lui cette réforme  sera effective et ce, conformément  à l’arrêt pris par  la Cour  africaine des droits de l’homme et des peuples.

« Je tiens à vous rassurer que notre parti veut des élections libres et transparentes, seul gage d’unité et d’une paix durable pour notre pays », a  affirmé le président du PDCI-RDA devant ses 337 délégués départements et communaux. 

Dans ses explications  concernant la réforme de la CEI il  précisera : « Je vous rassure que le groupement politique conduit par le PDCI-RDA est déterminé à mener à bien toutes les actions nécessaires pour obtenir une réforme profonde de la CEI conformément à l’arrêt  rendu par  la Cour Africaine des droits de l’homme et des peuples », a  souligné  le président du PDCI-RDA.

 Cependant, il a demandé  aux militants de se mettre au travail et de rester mobilisés  car l’obtention de la réforme de la CEI n’est pas  selon lui  gage de victoire aux élections à venir.

 « La seule et unique réforme de la CEI ne suffira pas pour garantir notre victoire à ces élections, nous avons l’obligation de faire mentir ceux qui disent que cette élection est déjà bouclée », a-t-il confié.

 Il a mis ses  délégués  en mission en leur donnant la feuille de route pour le second  semestre 2019  qui consistera  à l’immatriculation et à  la sensibilisation des militants , à faire leurs  pièces d’identité  et s’inscrire  sur la liste électorale , ainsi qu’à payer leurs cotisations  . 

« Le PDCI n’est pas le seul à vous soutenir, instruisez nous et nous exécuterons » a déclaré M. Kakou Guikahué. 

 Tour à tour, les porte-paroles des  différentes délégations de toutes les régions du pays ont pris  la parole pour réaffirmer leur soutien au président Bédié  qui est sous les feux des critiques  depuis  sa sortie sur l’orpaillage clandestin,  la fraude sur la nationalité ivoirienne  et les conflits inter communautaires.

 Zatté Albert