samedi 28 septembre 2024
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L’artiste musicien et chansonnier Agni, Boni Pascal alias le Cantador de la capitale sera inhumé le samedi 7 septembre 2019. L’information a été donnée par le commissaire général du Festagni, Eric Ané.

« Décédé le 8 juin 2019 dans sa 80ème année, l’artiste Boni Pascal alias Cantador de la capitale sera inhumé le samedi 7 septembre 2019 à Abongoua, son village natal », l’annonce a été faite par le commissaire général du Festival des Arts et de la Culture Agni (Festagni), Eric Ané.

« Boni Cantador dans un célèbre titre nous invite à le pleurer dignement s’il meurt, c’est ce que tous les dignes fils du pays Agni s’apprêtent à faire pour honorer la mémoire de ce grand artiste Agni », a estimé Eric Ané avant d’ajouter que « La région du Moronou et toutes les autres régions Agni se réuniront pour lui rendre cet hommage fortement mérité ».

A l’en croire, Boni Cantador pendant son pèlerinage terrestre a donné de la joie pendant ses 60 années de carrière. Il est temps de lui rendre l’ascenseur au moment où il entame le voyage éternel.

Notons que la levée du corps est prévue pour le vendredi 6 septembre 2019 à Ivosep Bongouanou, suivi de l’inhumation le samedi 7 septembre au cimetière d’Abongoua. Cependant, une veillée artistique sera organisée en son honneur à Abidjan.

Laurenzo Yapi

Des journalistes  fidèles de l’Eglise Catholique  issus de plusieurs pays d’Afrique  organisent    un séminaire sur les  processus électoraux  en Afrique depuis le 09 août 2019 à Abidjan-Cocody au centre  de spiritualité Padré Pio.

 A travers ce séminaire, les journalistes Catholiques  seront instruits  sur les valeurs de paix et de réconciliation, ils veulent apporter leur contribution à l’organisation d’élections  apaisées en Afrique. 

 «  Processus électoraux en Afrique, rôle et responsabilité des médias dans la préservation de la paix sociale. », tel est le thème de ce séminaire qui réunit  du  09 au 16 août  2019,  60  journalistes Catholiques de la Côte d’Ivoire, du Burkina  Faso, du Mali, du Niger, de la Guinée, du Ghana, de la Tanzanie … 

 Ce séminaire est organisé par l’Association  ivoirienne  des  journalistes et communicateurs catholiques  (AIJCCA) et  l’Union Catholique Africaine de la presse (UCAP). 

 Pour M. Alexandre Le Grand Roamba,  président du comité d’organisation de ce séminaire  « le journaliste doit être un agent de paix, il ne doit pas encourager la division. » dira-t-il. 

 Pierre Kouamé,  président  de l’AIJCCA  a renchéri en demandant aux journalistes fidèles de l’Eglise Catholique  de promouvoir les valeurs de paix à travers leurs écrits. Il a annoncé  que  son  organisation prendra  part aux élections présidentielles à venir  en Côte d’Ivoire en qualité d’observatrice. Les  résolutions issues de ce séminaire seront transmises aux autorités religieuses  et politiques  précisent les organisateurs.  

 Zatté Albert

 

L'ex-international ivoirien, Zokora Didier s’est prononcé dans la matinée de ce mercredi 14 août 2019 sur la Radio France International (Rfi). L’ex-défenseur ivoirien a rendu hommage à Arafat Dj décédé le lundi 12 août dernier, tout en rappelant l’amour de l’artiste pour les Éléphants footballeurs.

Zokora, vous êtes recordman des sélections en Côte d'ivoire. Vous étiez assez proche de Dj Arafat. On peut dire que pour lui avec la musique, le football était aussi une grande passion ?

Bien sûr! C'est un petit frère à nous qui aimait beaucoup le sport. Il était très proche des footballeurs africains. Notamment des joueurs africains tels que Didier Drogba, Kader Keita...et moi. Et aujourd'hui, on sent un vide dans la musique ivoirienne. On est tous attristé...

Il affichait son soutien aux Éléphants. Mais, il pouvait avoir aussi la denture lorsque ça ne jouait pas bien, lorsque les résultats ne suivaient pas...

Arafat, c'est un mystère. Il avait la liberté de pouvoir s'exprimer quand il le voulait, à tout moment. Et souvent quand on perdait les matchs, il avait une langue un peu difficile sur le football ivoirien. C'est aussi tout cela qui faisait Arafat. Il s'est créé un monde à lui...

C'était quelqu'un d'entier qui disait tout haut ce qu'il pensait ?

Bien sûr ! Arafat ne cachait pas ses mots. Ce qu'il avait à dire, il le disait en face et sans problème.

Du coup, vous n'êtes pas surpris de cette immense émotion qui gagne la Côte d'ivoire ?

Je pense que la Côte d'ivoire a perdu un mythe, un monument pour la musique ivoirienne. Cette génération ivoirienne est en deuil... Aujourd'hui, on a perdu notre monument. Celui qui a mis la musique ivoirienne au plus haut niveau. C'est dommage pour la Côte d'ivoire.

Didier Zokora, est ce que ça n’illustre pas aussi que la musique avec ses grandes icônes comme Arafat, est avec le football le facteur unificateur des ivoiriens quel que soit leur région, leur idée politique ?

On sait que la musique ivoirienne et le sport sont des facteurs qui unissent la Côte d'Ivoire. Et Arafat l'a compris. Il a pu rassembler la Côte d'ivoire pour qu'on soit ensemble, un peuple uni. C'est un facteur très important pour nous.

Laurenzo Yapi source RFI

Le père fondateur du Front populaire ivoirien, Laurent Gbagbo a, à l’instar des autres leaders de la politique ivoirienne, rendu hommage à Dj Arafat.

Le décès brutal de Dj Arafat, le 12 août dernier, a marqué aussi bien le monde de l’industrie musicale que  celui des politiques en Côte d’Ivoire. Après la disparition prématurée du « capitaine du Coupé Décalé », nombreux sont les hommages qui se sont succédé. 

Et comme le chef d’Etat ivoirien, Alassane Ouattara, comme le ministre de la Défense Hamed Bakayoko, du président du Comité politique (Cp), Guillaume Soro… le président du Fpi, Laurent Gbagbo, n’a pas manqué d’exprimer sa compassion à l’endroit de la famille du Daïshikan. Ci-dessous, l’intégralité du message de l’ancien président ivoirien.

 

Le président LAURENT GBAGBO REND HOMMAGE À DJ ARAFAT

 C’est avec consternation que j’ai appris le décès, par accident de circulation, le 12 août 2019, de monsieur Houon Ange Didier, artiste-musicien, connu sous le surnom de DJ Arafat. Je m’incline devant sa dépouille et je salue sa mémoire. Je mesure la profondeur de la peine de sa famille, notamment de ses enfants, de sa femme et de sa mère.

Je leur présente mes sincères condoléances et je prie Dieu afin qu’il leur donne la force nécessaire pour surmonter cette terrible épreuve. Les conditions brutales de son décès, associées à son immense talent et à son jeune âge, en font une tragédie nationale. C’est pourquoi j’exprime ma compassion à l’ensemble de la population ivoirienne, en particulier les jeunes, qui perdent une icône.

 Grand ambassadeur de la culture ivoirienne de ces dix dernières années, l’œuvre de DJ Arafat le maintiendra vivant dans nos cœurs pour toujours. Unissons nos prières pour le repos de son âme.

Le président Laurent GBAGBO

 

 

 

 

 

Le mercredi 14 août 2019, un nouveau site d’information a vu le jour dans la ville d’Abidjan. Dédié entièrement à la culture Ivoirienne, mais surtout Africaine, « Abidjan Groove », dont il est question ici, a officiellement fait son entrée dans le milieu de la presse ivoirienne.

Pour  Cheick Diop, premier responsable de ce média, l’objectif dudit site n’est rien d’autre que de valoriser la culture Africaine, mais ivoirienne dans toute sa diversité. Poursuivant, M. Diop fait ce constat selon lequel, le patrimoine culturel du continent noir étant très vaste mais encore inconnu, il leur convient, (lui et ses collaborateurs, ndlr) de les mettre en valeur. Abidjan Groove  vient pour permettre à chaque jeune talent d’éclore. 

A travers ses nombreuses rubriques dont Entertainment, Lifestyle, Web Tv et Trip and Chill, constituées chacune de plusieurs sous titres, Abidjan Groove ou « AG », vient pour élever la culture africaine au niveau qui lui est dû, selon Cheick Diop. Pour rappel, AG a vu le jour, le  11 janvier 2019 en France mais se consacre à la culture Africaine.

Abou ZEID

Le mercredi 14 août 2019, un nouveau site d’information a vu le jour dans la ville d’Abidjan. Dédié entièrement à la culture Ivoirienne, mais surtout Africaine, « Abidjan Groove », dont il est question ici, a officiellement fait son entrée dans le milieu de la presse ivoirienne.

Pour  Cheick Diop, premier responsable de ce média, l’objectif dudit site n’est rien d’autre que de valoriser la culture Africaine, mais ivoirienne dans toute sa diversité. Poursuivant, M. Diop fait ce constat selon lequel, le patrimoine culturel du continent noir étant très vaste mais encore inconnu, il leur convient, (lui et ses collaborateurs, ndlr) de les mettre en valeur. Abidjan Groove  vient pour permettre à chaque jeune talent d’éclore. 

A travers ses nombreuses rubriques dont Entertainment, Lifestyle, Web Tv et Trip and Chill, constituées chacune de plusieurs sous titres, Abidjan Groove ou « AG », vient pour élever la culture africaine au niveau qui lui est dû, selon Cheick Diop. Pour rappel, AG a vu le jour, le  11 janvier 2019 en France mais se consacre à la culture Africaine.

Abou ZEID

Les fidèles de la paroisse Christ Roi de Yopougon LEM ont célébré la fête de moisson le dimanche 04 aout 2019 en présence du Chef du Diocèse  de Cote d’Ivoire, le Vénérable Supérieur Evangéliste  KANON Luc.

 Le Chef du Diocèse de l’église du Christianisme Céleste  le Vénérable  Supérieur Evangéliste, Révérend  KANON  Luc était présent à cette fête  qui  est un ‘’ rendez-vous du donner et du recevoir ‘’

 La fête de moisson ou fête des pains sans levain  est une loi divine à laquelle Dieu demande d’obéir.  Des objets de tout genre sont vendus  aux enchères que les fidèles achètent, et qu’ils  partagent  avec leurs  proches  et en retour ils obtiennent  la bénédiction de Dieu.

Le Révérend Kanon  Luc  a donné de nombreux enseignements  aux fidèles. Pour lui la fête de moisson  ‘’ c’est un rendez-vous du donner et du recevoir, c’est la fin du monde ‘’ . Il a demandé aux fidèles de  ‘’ de se préparer  à la fin du monde ‘’ a-t-il enseigné.

Avant d’ajouter ‘’ ce que tu auras semé tu récolteras à cette fête ‘’ a-t-il conseillé au peuple de Dieu.

 Le Vénérable Supérieur Evangéliste  Kanon Luc a ensuite invité les fidèles à  semer l’amour à cette fête afin de récolter en retour la bénédiction de Dieu. Cette fête s’est déroulée dans une ambiance de fête au rythme de la chorale  de l’église,  Alpha Omega.

Les fidèles ont  fait de nombreux dons à l’église et  ont partagé  ensemble un  repas.

 Zatté Albert

La Côte d’Ivoire prépare activement les 12èmes Jeux africains qui se dérouleront du 19 au 31 août prochain au Maroc. Pour cette conquête africaine, les Eléphants affutent leurs armes avec 9 disciplines.

Les 12èmes Jeux africains s’ouvrent à Rabat au Maroc le lundi 19 aout prochain et pour cette année, les Eléphants de Côte d’Ivoire partent à l’assaut avec 9 disciplines. L’Athlétisme, le Judo, l'Escrime, le Taekwondo, le Tir à l'arc, la Lutte, le Tennis, le Canoë-kayak et l'Aviron sont les disciplines dans lesquelles la Côte d’Ivoire tentera d’arracher des médailles à l’occasion de ces 12èmes Jeux africains, avec une centaine d'athlètes.

C’est d’ailleurs dans l’objectif de mieux défendre les couleurs ivoiriennes au Maroc que le premier responsable de la délégation, Honoré Zolobé, s’est envolé le jeudi 8 août 2019 pour Rabat en vue de préparer le terrain de la réussite.

« Je devance la délégation pour remplir les autres formalités avant leur arrivée. Ma mission est d'offrir à la délégation Ivoirienne, les meilleures conditions pour un agréable séjour avec le vœu d'avoir assez de médailles. Ces disciplines sélectionnées visent Tokyo 2020 et pour y arriver, il leur faut engranger beaucoup de points qualificatifs », a souligné Honoré Zolobé, chef de la délégation ivoirienne.

Notons que ce sont au total 6396 athlètes qui sont attendus à cette 12è édition des Jeux africains qui se dérouleront dans 6 villes marocaines que sont Casablanca, Rabat, Salé, Temara, Benslimane et El Jadida. La compétition comprendra 29 disciplines dont 17 qualificatives pour les Jeux Olympiques Tokyo 2020.

Laurenzo Yapi

Comme à l’accoutumée depuis 3 années maintenant, le bilan de la 4ème année budgétaire de l’Ong Support Orphans Education (Soe) a été présenté le samedi 10 aout 2019 aux donateurs.

Transparence, rigueur, honnêteté et bonne gouvernance sont les piliers de l’Ong Support Orphans Education (Soe). Et c’est pour rester coller à ses principes fondamentaux que Dr Kraffa Blaise, président de Soe a présenté point par point le bilan moral et financier de l’exercice 2018-2019 de l’Ong.

C’était le samedi 10 aout dernier à l’occasion de la traditionnelle journée des donateurs qui se tient tous les 2ème samedi du mois d’aout de chaque année et au cours de laquelle, l’équipe dirigeante de l’Ong met un point d’honneur à célébrer et remercier officiellement tous ses donateurs pour leur soutien sans faille à l’éducation des orphelins.

Au total, ce sont 18.757.857 (dix-huit millions sept cent cinquante-sept mille huit cent cinquante-sept) Fcfa qui ont été collectés par les 375 donateurs durant cette année budgétaire, dont la majorité réside en Côte d’Ivoire. Aussi, ce sont un peu plus de 19 millions qui ont été engagés par l’Ong Soe au cours de cette 4ème année budgétaire. Ces sorties ont été justifiées par le changement de siège, l’ameublement des locaux et l’équipement des bureaux sans oublier le fonctionnement traditionnel de l’Ong, a expliqué Dr Kraffa.

A en croire le président, l’année a été fructueuse avec 94,28% de réussite chez les bénéficiaires contre 5,72% d’échec. Il a également annoncé que le nombre des bénéficiaires est passé de 35 en 2018 à 46.

Notons que la journée des donateurs marque la fin d’une année budgétaire qui part de début aout à fin juillet. La 5ème année budgétaire est donc ouverte pour la rentrée scolaire 2019-2020.  

Rappelons que l’Ong Soe créée depuis 2015 s’est engagée à soutenir la scolarisation des orphelins depuis le primaire jusqu’à la fin des études universitaires et à contribuer à leur autonomisation.

Raphael Okaingni

Leg : Une vue des membres de l’Ong SOE (Ph d’archives)

Présidence de la FIF : Didier Drogba pas encore décidé

Candidat ou pas à la présidence de la Fédération Ivoirienne de Football, l’ex-capitaine des Eléphants Didier Drogba, dont l’annonce de la candidature a laissé couler beaucoup d’encre est sorti de son silence. L’attaquant ivoirien est resté plus ou moins discret sur les antennes de Radio Foot International sur cette aventure le vendredi 9 aout 2019, sans toutefois démentir son intérêt pour la maison de verre et pour le football ivoirien.

Didier Drogba, des rumeurs indiquent que vous serez candidat à la présidence de la Fédération Ivoirienne de Football. Serez-vous candidat ?

J'ai lu des articles et tout le remue-ménage qu'il y a autour du football ivoirien et de cette éventuelle candidature. C'est vrai que c'est quelque chose qui peut m'intéresser. Parce que je connais bien le football ivoirien, pour avoir été en équipe nationale pendant plusieurs années, j'ai côtoyé beaucoup de nos dirigeants et ces dernières années, je me suis aussi investi dans le football ivoirien, donc oui, c'est quelque chose qui pourrait vraiment m'intéresser parce que j'ai envie d'apporter quelque chose au football ivoirien et africain. Je n'ai pas encore pris ma décision, mais c'est quelque chose à laquelle je réfléchis, si toutes les conditions sont réunies, oui pourquoi pas ?

On sait que le football ivoirien est actuellement dans une mauvaise passe, avec un manque d'infrastructures, on a l'impression que le football ivoirien ne produit plus de jeunes joueurs ne serait-ce que pour son équipe nationale, il n'y a pas non plus de championnat de jeunes ni de championnats de filles auxquels la FIFA oblige les Fédérations, ce sont des raisons pour lesquelles vous seriez candidat ?

Ce seraient vraiment des raisons pour lesquelles je souhaiterais m'impliquer un peu plus ou de manière très forte dans la gestion du football ivoirien. On a vécu de belles années avec la génération précédente, avec Drogba, Touré, Zokora et autres. Là, nous sommes dans une période où on a de nombreux joueurs, mais pour franchir un cap et faire partie de ces grandes équipes-là, il faut travailler sur un projet de renaissance dans tous les secteurs que vous avez cité. Il faut faire une meilleure planification, il faut avoir une vision qui va permettre à travers la formation des jeunes d'avoir des joueurs de qualité. Et pour pouvoir opérer cette formation, il faut des infrastructures de qualité, pour la CAN à venir, surtout pour avoir des jeunes compétitifs. Il faut également aider les efforts qui sont faits par tous les centres de formation en Côte d'Ivoire, pour leur permettre de se développer, par exemples et pour ne citer que les centres Ali Baye à Jacqueville, des centres à Bouaké, à Yamoussoukro ou encore l'Asec Mimosas. Il faut aider ces clubs, ces centres de formation à se structurer comme peuvent l'être des organisations européennes, sud-américaines.

Est-ce que c'est votre expérience, le fait d'avoir joué dans des clubs européens qui pourrait vous aidez à travailler si vous êtes président de fédération ?

J'ai joué en Europe, c'est vrai, mais j'ai aussi joué en Asie et aux Etats Unis. Et, c'est vrai que j'ai pu voir les différents fonctionnements positifs ou moins. Je m'appuierais sur mon expérience mais également sur celle de personnes qui sont déjà dans le football ivoirien. Parce que ce n'est pas quelque chose qui peut se faire tout seul. Je pense qu'on en parlait déjà il y a un an ou deux, où j'évoquais le fait de rassembler tout le monde autour du football ivoirien et enclencher sa renaissance. Je pense que c'est le mot clé.

Vous aviez évoqué votre envie d'organiser des états généraux du football ivoirien. Serait-ce l'une de vos propositions si vous veniez à être candidat ?

Oui, parce qu'il faut savoir où on en est, pour prévoir et planifier l'avenir du football ivoirien. Parce que la Côte d'Ivoire, c'est un pays qui doit être maintenant à toutes les Coupes du monde pour espérer passer les quarts de finale, atteindre la finale et espérer remporter une Coupe du Monde. C'est quelque chose qui se prépare. A partir de ces états généraux je pense que beaucoup de leçons et d'idées peuvent émerger. Et cela ne pourra que faire avancer le football ivoirien.

Avez-vous été déçu du fait que les Eléphants ne participent pas à la dernière Coupe du Monde et de l'élimination à la CAN 2019, à l'étape des quarts de finale ?

Les échecs, ça arrive. Moi, pour ma première en équipe nationale, je me rappelle qu'on ne s'était pas qualifié pour la CAN en Tunisie (2004). Maintenant nous avons eu un groupe qui a eu plus de réussites que d'échecs, parce qu'il y avait une vision commune et qu'on tirait tous dans le même sens. Il y avait une unité, tout le monde était derrière son équipe nationale. Là je suis déçu, en tant que supporter, que la Côte d'Ivoire soit sortie en quart de finale de la CAN. Pour la Coupe du Monde, nous joueurs, avions laissé un certain héritage. Celui d'avoir permis à la Côte d'Ivoire de participer à trois Coupes du Monde d'affilées. Et on a été un peu déçu que la génération d'après ne puisse pas continuer. Mais c'est un mal pour un bien. Parce que cela a permis d'appuyer sur tous les points sensibles qui font qu'on n'est plus au niveau où on souhaiterait être.

On assiste à une réelle scission au niveau du football ivoirien entre la direction de la FIF et le GX, êtes-vous en contact avec l'un ou l'autre des groupes ? Est-ce que la santé du football ivoirien reflète cette scission ?

Je pense que ce qui se passe au niveau des résultats n'est pas anodin. Ce que vit le football ivoirien est une situation assez complexe. Si je décide de me lancer, je ne viendrai pas pour prendre parti pour l'un ou pour l'autre, plutôt pour rassembler.

L.Y avec Radio Foot International

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