jeudi 28 mars 2024

Les responsables syndicaux et les travailleurs de l'industrie de la banane prennent  part ce mercredi 20 octobre 2021, à Cocody, Abidjan, à l'atelier national inscrit sous le thème : « Actions syndicales sectorielles en rapport avec les conditions et relations de travail dans l’industrie de la banane ».

Pour Thilo Schöne, représentant résident de la  Friedrich Ebert Stiftung (FES) Côte d'Ivoire, il s'agira durant ces trois jours de débattre sur le cadre juridique du secteur de la banane et de proposer des reformes. Dans l'objectif de l’amélioration des conditions de travail dans l'industrie bananière.

Ce séminaire à pour objectif de renforcer les capacités de responsables syndicaux à divers niveaux, pour la détermination des bases de la création d'une Fédération syndicale  nationale propre à l'industrie de la banane, de l’évaluation de la nécessité  d'une convention collective nationale sectorielle pour l'industrie de la banane, des conventions collectives d'entreprises, a déclaré Traoré Ibrahima, président de la plateforme des syndicats de la Société de Culture Bananière (SCB).

L'UITA classe parmi ses grandes priorités, selon son coordonnateur, Guillaume Tossa , le dialogue et la négociation.

 « Il faut qu'on aille à la même organisation. De manière à être ensemble, à conjuguer nos efforts et nos forces. (…) Nous devons être autour de la table de façon structurer », a ajouté M. Tossa. Mais pour avancer, dit-il, il faut que la législation nationale soit à la hauteurs des réalités actuelles des travailleurs.

Konan Christian, Directeur des ressources humaines (DRH) adjoint, représentant du directeur de la SCB à pour sa part salué UITA et son partenaire la FES engagé dans le syndicalisme de développement. Tout en souhaitant vivement que l'ensemble des syndicats de la SCB sortent de ces travaux avec des actions, résolutions et résultats concrets.

Cette rencontre a été financé par la Friedrich Ebert Stiftung en partenariat avec l'Union international des travailleurs de l’alimentation, de l’agriculture, de l’hôtellerie-restauration, du tabac du catering et des branches connexes UITA. Depuis 2016, la FES collabore avec l’organisation régionale des syndicats l'UITA.

CT

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Dans le souci du bien-être et l’épanouissement des travailleurs du secteur de la banane  en particulier qui renferme de nombreuses entreprises caractérisées par des  différences notables tant au niveau de leur envergure que les conditions et les relations de travail que l’Union Internationale des Travailleurs de l’Alimentation (UITA) en partenariat avec la Friedrich Ebert Stiftung (FES), a initié un séminaire national de renforcement des capacités des travailleurs du secteur de la banane.

C’était du 16 au 18 juillet 2019 dans un hôtel de la place à la Abidjan-Attoban, autour du thème central de « la mutualisation des forces sociales : un atout pour l’entreprise et les travailleurs ».

Il s’est agi au cours de cette formation de décortiquer le thème afin de montrer aux participants les réalités auxquelles ils sont confrontés au sein des entreprises, a signifié dans sa communication, Dr TOSSA Guillaume, membre et représentant de l’UITA auprès de la FES, en tant qu’encadreur et formateur

Poursuivant son propos, il a indiqué la nécessité pour eux de revoir leur organisation au sein des entreprises. Et en particulier dans le secteur de la banane, il y a une prolifération syndicale alors qu’à ce jour il devrait resserrer leur rang pour faire face aux réalités du secteur tous, ensemble. Réalités profondes et inquiétantes, mais on a l’impression qu’ils n’en pas conscients, a renchéri Dr TOSSA Guillaume.

Pour sa part, TRAORE Ibrahim, Président de la Syndicale de la Culture de la Banane (SCB), s’est exprimé en ces termes.« Aujourd’hui notre objectif c’est de créer une fédération entre les syndicats des entreprises productrices de la banane, pour qu’on puisse  conjuguer nos efforts, nos idées pour le bien-être des travailleurs de ces entreprises. », a – t –il clarifié.

Tout en saluant ce atelier, KOUADIO Claudelle, présidente du Comité des Femmes travailleuses du secteur de la Banane (COFEB), a laissé entendre que les multiples frustrations subies, les ont conduit à créer de nombreux syndicats qui aujourd’hui ne répondent plus aux aspirations initiales, raison pour laquelle, il est temps de se mettre ensemble et revendiquer d’une même voix afin d’être pris plus au sérieux par leurs employeurs respectifs.
 
Dbk
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