samedi 18 mai 2024
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Le rapprochement PDCI-RDA et le FPI pro Gbagbo devient de  jour en jour  une réalité. 

 C’est  qu’après  la signature  le 23 mai 2019 à Daoukro,  d’un accord de collaboration entre les deux partis, et la visite le 07 mai 2019  d’une délégation du PDCI-RDA conduite par  M. Guikahué  chez Gbagbo à Bruxelles ,  le rapprochement entre le  FPI proche de Gbagbo et le PDCI –RDA  prend forme .  Il est  même  annoncé des missions conjointes  sur le terrain des responsables des deux partis. 

 C’est  le professeur  Maurice  Kakou  Guikahué, Secrétaire  exécutif en Chef du parti septuagénaire qui fait cette annonce depuis Gagnoa, le 16 juin dernier  au siège dudit parti où il avait une rencontre avec les militants  de son parti. 

 Guikahué  a  confirmé à  cette occasion la fin des dissensions entre les deux formations politiques qui s’étaient éloignées  depuis la crise postélectorale de 2010-2011. 

 ‘’ Bientôt vous me verrez (Ndlr Guikahué )  sur le terrain avec le Dr Assoa Adou (Secrétaire général du  FPI pro Gbagbo) ‘’ a déclaré  M. Guikakué devant des centaines de  secrétaires  de sections et responsables locaux  du PDCI-RDA  à Gagnoa.

  Zatté Albert

 

 

Le Conseil d’Administration de la (Mutuelle des personnels du ministère de l’Education Nationale et de l’Enseignement Technique de Côte d’Ivoire (MUPEMENET-CI) a organisé un déjeuner de presse le mardi 18 juin au grand hôtel sise à Abidjan- Plateau. Et ce, en présence de M. bah, 1er  vice- président, Théodore Gnagna Zadi, 2ème vice -président et porte -parole du Conseil d’Administration, M. Tapé Gauze Achille, directeur général

Objectifs, témoigner  la reconnaissance de toutes les composantes de la mutuelle  pour le soutien apporté par les journalistes au Conseil d’Administration et à son président, Cissé Vacaba, élu le 15 avril 2019 lors de l’assemblée générale mixte qui s’est tenue à Yamoussoukro. Et expliquer le fonctionnement des mutuelles sociales qui est une chose  récente en Côte d’Ivoire.

.Gnagna Zadi a expliqué que c’est en 2009 que huit Etats de l’UEMOA ont décidé d’adopter un nouveau dispositif pour la réglementation des mutuelles sociales dans l’espace UEMOA. C’est alors que le règlement N° 07/2009/CM/UEMOA portant réglementation des Mutuelles sociales dans UEMOA est rentré en vigueur en 2011.

En effet, dira-t-il, la mutuelle sociale est un groupement ,qui par cotisations de ses membres se proposent de mener dans l’ intérêt de ceux-ci et de leurs ayant droits , une action de prévoyance, d’entraide et de solidarité visant la prévention des risques sociaux liés à la personne et la réparation de leurs conséquences.

« La MUPEMENET-CI c’est 60.000 adhérents, 250 000 ayant droits, ainsi qu’un fond de solidarité couverture complémentaire de santé permettant à 10 000 personnes de se soigner dans les grandes cliniques du pays à hauteur de 80% dans le privé et 100% dans le secteur public. », a indiqué Gnagna zadi, porte -parole de la mutuelle.

  Poursuivant,  il a soutenu que la tutelle des mutuelles sociales en Côte d’Ivoire est le  ministère de l’Emploi et de la protection sociale dont est issue l’Agence Ivoirienne de Régulation des Mutualités sociales (AIRMS) qui est le seul organe fondé à trancher pour la MUPEMENET-CI et non le ministère de l’Education nationale.

« La MUPEMENET- CI est une mutuelle sociale qui œuvre au bien être quotidien de ses adhérents en offrant des produits d’assurance maladie et d’épargne pour leur retraite Elle offre également des facilités d’achat d’engins motorisés sur plusieurs mois et des réductions pour lutter contre la cherté de la vie Cela, grâce à son réseau de centrale d’achat.

Le Conseil de la MUPEMENET parachèvera dans les prochains jours  le 1er hôpital des enseignants à Yopougon-Maroc au carrefour Obama et d’autres hôpitaux seront construits dans d’autres régions du pays. Sans oublier que les filiales que sont MENET HOSPI, MENET IMMOBILIER ET MENET CREDIT viendront bientôt enrichir leur patrimoine.

Générosa kouadio

 

 

La liste des arbitres de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) de football 2019, qui aura lieu en Egypte du 21 juin au 19 juillet prochain sont connus.

Les arbitres qui officieront la CAN 2019 sont connus. A quelques jours du coup d’envoi de la première Coupe d’Afrique des Nations à 24 équipes, la Confédération Africaine de Football (CAF) a dévoilé la liste des arbitres qui vont officier la compétition.

Cependant, meilleur arbitre de la CAN 2015 en Guinée Equatoriale, CAN remportée par les Eléphants de la Côte d’Ivoire pour leur second sacre continental, le Gabonais Eric Otogo-Castane (43 ans) n’a pas été retenu pour la fête Egyptienne.

Par contre, l’arbitre Gambien Bakary Gassama, au centre de la polémique de l’assistance vidéo lors de la finale retour de CAF Ligue des Champions sera parmi les 26 sifflets de CAN Egyptienne.

L’instance africaine de football a arrêté une liste des 56 officiels, soit 26 arbitres centraux et 30 juges de touche, pour officier les rencontres de la CAN 2019. Egalement, l'assistance vidéo à l'arbitrage (VAR) sera utilisée pour porter main forte aux officiels de la compétition afin de limiter les erreurs d’arbitrage.

Notons que la Côte d’Ivoire n’a aucun représentant dans cette liste d’arbitre, car frappée par une sanction de la commission anticorruption de la CAF.

Laurenzo Yapi

 

Le second match de préparation des Eléphants de Côte d’Ivoire après l’épisode de Paris a tourné en défaveur des hommes de Kamara Ibrahim. L’Ouganda s’est imposé sur le score de 1-0 ce samedi 15 juin 2019 à Abu Dhabi.

Annoncé comme le véritable test de la Côte d'Ivoire dans sa préparation pour la CAN Egypte 2019, le match amical contre l'Ouganda a tenu toutes ses promesses. Les hommes de Kamara Ibrahim se sont incliné 0-1 face aux ougandais beaucoup plus présents et motivés. C’est d’ailleurs l’équipe ougandaise qui donnera le ton de la partie dès la 6è sur une tête de Patrick Henry Kadou qui obligera Sylvain Gbohouo à sortir une première parade, ce n’est que partie remise. Les réactions ivoiriennes resteront timides avec Jonathan Kodja à la 9è, Nicolas Pépé et Max Gradel.

Passée la période d’observation, les Ougandais seront plus entreprenants et obtiendront un penalty à la 33è sur une faute de Serge Aurier. Faruku ne se fait pas prier et prend à contre-pied le portier ivoirien pour l'ouverture du score (0-1, 34è). Les choses en resteront là jusqu’à la période d’oxygénation.

A la reprise, les Eléphants ne feront pas mieux en face d’une équipe ougandaise sure de ses capacités. Elle réduit les espaces et contraint Nicolas Pépé, Jonathan Kodjia et autres à produire un football stéril. Malgré les sangs neufs apportés par Kamara Ibrahim avec Serey Dié, Comara Cheick et Wonlo Coulibaly…, le score en restera là jusqu’au coup de sifflet final. Les Eléphants viennent de s’incliner (0-1) après leur première sortie remportée 3-1.

Une défaite nette au coup de sifflet final comme pour rappeler qu’il faut se réveiller du rêve de Chantilly et prendre au sérieux toutes les rencontres lors de cette CAN égyptienne. Mieux, cette victoire vient à point nommé pour tirer la sonnette d’alarme dans le groupe de Kamara Ibrahim, comme quoi rien n’est encore gagné et qu’il faut redoubler d’ardeur.

En attendant que le sélectionneur tire toutes les leçons de cette rencontre, la bande à Zaha devra très rapidement oublier cette soirée et se remettre dans le sens de la CAN, car le chemin vers le 3ème sacre continental est encore long.

Laurenzo Yapi

La guerre entre l’ancien président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire, Guillaume Soro et son successeur, Amadou Soumahoro, prend une autre tournure.

La 27ème Assemblée Régionale Afrique de l’Assemblée Parlementaire de la Francophonie (APF),  qui se tenait du 14 au 15 juin 2019, à Rabat, capitale du Maroc, a révélé aux yeux du monde, la rivalité existante entre les deux anciens alliés. Hier vendredi 14 juin, alors que la délégation issue du Rhdp conduite par Amadou Soumahoro, avait pour mission d’éjecter Soro de son poste de 1er Vice-président de ladite assemblée, les choses n’auraient pas tourné dans le sens escompté.

Que s’est-il réellement passé à Rabat ? Deux camps, deux versions. Et nulle ne sait réellement de quel côté du navire se trouve la vérité. Mais une chose est bien sûre. C’est que la cérémonie de ces parlementaires a été précédée par un huis-clos. Une rencontre privée qui, à en croire certaines discrétions, se serait tenue sans le président du Comité politique (Cp), Soro Guillaume, par ailleurs 1er Vice-président de l’Apf. La raison ?

 Aux dires de certains proches de l’ancien président de l’hémicycle ivoirien, l’actuel président du parlement ivoirien, aurait été humilié. Kader Diarrassouba, ce proche du député de Ferké, dans une déclaration produite et rendue publique par un journaliste de, Afrique sur 7, donne sa version. Il dénonce et met à nu l’attitude « inacceptable », d’Amadou Soumahoro qui, à l’en croire, aurait exigé la place de 1er Vice-président de l’APF, pourtant déjà occupé par Guillaume Soro.

« Je vous épargne des propos inélégants tenus. S’engagent ainsi plusieurs heures de huis-clos pour calmer la partie la plus surchauffée certainement encore honteuse de ce désenchantement. L’autre côté, Guillaume Soro à qui il n’a jamais été interdit d’entrer dans la salle, se réjouissait de l’application des textes mais surtout, se désolait que des hauts responsables de la République, puissent non seulement se comporter comme des « gnambros »…  Je mets quiconque au défi, même les personnes taguées, d’apporter un démenti si elles estiment que ce récit est faux », note ainsi M. Diarrassouba. Cette version sera également étayée par le Responsable de la communication de Guillaume Soro. Dans un autre communiqué de presse publié, ce samedi 15 juin 2019, sur le compte Facebook de l’ex-Pan, Moussa Touré, apporte plus d’explications.

Selon M. Touré, son patron a bel et bien été confirmé à son poste de 1er Vice-président de l’APF. « Le sommet a reconnu à SEM Guillaume Kigbafori Soro, au regard des statuts de l’APF, la qualité́ indéniable de Premier vice-président de l’APF. Pour éviter un blocage des travaux et créer ainsi un incident diplomatique, M. Guillaume Kigbafori SORO a choisi librement de renoncer à présider les travaux », sanctionne ledit communiqué.

Mais, il ne fut pas longtemps pour que, l’honorable Dah Sansan, issu de la délégation d’Amadou Soumahoro, apporte une toute autre version. Et sa sortie ne vient pas pour rassurer les uns et les autres sur les tensions qui règnent au sein du parlement ivoirien. Le député Dah Sansan, voit du« faux » dans toutes ces publications visant, selon lui, à leurrer les Ivoiriens. « Je constate trop de mensonges sur la séance de ce jour (vendredi 14 juin) ici à Rabat. Pourquoi vous mentez à ce point. Votre Guillaume Soro qui a voulu déshonorer la Côte d'ivoire a passé tout son temps à frapper à la porte de la réunion des présidents sans succès. Je parie que présentement il doit avoir très mal aux doigts. Il n'a rien obtenu. Soyez sérieux ! », s’est-il emporté, lui aussi, sur son compte Facebook.

Dans quel camp se trouve donc la vérité ? Soro Guillaume, en sa qualité de 1er Vice-président de l’APF, a-t-il vraiment été empêché de prendre part à cet huis-clos ? Est-ce normal de refuser l’accès d’une réunion à son Vice-président ? Amadou Soumahoro a-t-il réellement été humilié comme l’annoncent certains médias ? Voilà autant de questions qui restent sans réponse. Sûrement que la vérité triomphera suite au communiqué final qui sanctionnera ce sommet.

Abou ZEID

 

Dans un document dont nous avons reçu copie jeudi, Dr. Simon Kacou Pierre, consultant et spécialiste en Santé publique explique pourquoi les victimes de l’embargo sur les médicaments lors de la crise de 2010-2011  ne doivent pas être  occultées dans le processus d’indemnisation engagé par l’Etat ivoirien.

Selon  Dr Simon Kacou, l’embargo sur les médicaments a fait de nombreuses  victimes. De  nombreux malades soutient –il  ne pouvant pas se soigner, par manque de médicaments dans les pharmacies seraient  décédés.

 C’est pourquoi  dans son analyse,  il souligne que    la ministre Mariétou Koné,  en charge de la Solidarité, de la cohésion sociale et de la lutte  contre la pauvreté,  dans  le processus d’indemnisation  des victimes doit faire preuve ‘’d’équité’’   en prenant en compte aussi   les victimes de l’embargo sur les médicaments.

 

 

Ci-dessous l’analyse du DR Simon Kacou Pierre    

 

Le lundi 1er avril 2019, le président Alassane Ouattara dans son adresse aux députés à l’hémicycle répondait à une rumeur qui tendait  à faire croire que les victimes postélectorales seront  catégorisées dans l’indemnisation.

La  question qui se pose aujourd’hui est de savoir si les victimes de l’embargo sur les médicaments seront prises en compte par le ministère du Pr Marietou Koné.

L’esprit d’équité serait bien que les victimes de l’embargo sur les médicaments  soient aussi une priorité pour l’Etat.

En effet, le président Alassane Ouattara disait le 1er avril 2019 à l’hémicycle ceci et je cite : « l’indemnisation des victimes doit continuer de demeurer une priorité, car pour bon nombre de nos concitoyens, ces crises furent des moments difficiles, pénibles et choquants. S’il n’y a pas d’indemnisation des  victimes, il ne peut y avoir de réconciliation. L’Etat continuera d’apporter le réconfort et la solidarité de la nation aux victimes et à leurs familles. Dans ce cadre, des mesures additionnelles ont été prises aux plans matériel et financier  en vue de soutenir davantage toutes les victimes sans exception »fin de citation. ll est donc compréhensible et normal que les personnes qui ont trouvé la mort à un moment donné de la crise postélectorale parce qu’il n’y avait plus de médicaments et de matériels sur le marché pour cause d’un embargo soient prise en charge  par l’Etat.

 

Pourquoi doit-on inscrire sur la liste des victimes postélectorales les victimes de l’embargo sur les médicaments

Dès  le déclenchement de la crise, les ivoiriens se rendent compte que les stocks de médicaments dans les officines ne se renouvellent pas. C’est donc par la voix des pharmaciens que nous apprenons qu’un embargo sur les médicaments frappait la Cote d’ivoire. Ce fut la grande consternation. Ne pas renouveler les médicaments d’un hypertendu, d’un diabétique, d’un cardiaque, d’un asthmatique etc. Ne pas trouver des médicaments pour un accidenté de la voie publique ou pour un patient admis en réanimation.

Beaucoup de familles ont été,  à un moment donné, de la crise postélectorale, confrontées à des cas similaires.

Elles ont vu leur parent trouvé la mort parce qu’il n’y avait pas de médicaments dans les officines pour cause d’embargo. Ces personnes  mortes dans des conditions pareilles ne sont-elles pas des victimes de la crise postélectorale?

 

Ce fut le cas de l’Honorable DAGO KOUDOU, député de Yopougon à l’assemblée nationale, retiré à Bonoua pour des raisons sécuritaires, souffrant de l’hypertension artérielle et mis sous traitement, fut contraint d’interrompre son traitement par manque de médicaments; cette interruption a vu la complication de la maladie avec l’installation d’une insuffisance rénale suivie d’un coma puis la mort  s’en est suivie.

Ces cas sont nombreux et méritent d’être pris en compte dans l’indemnisation des victimes.

                                                   DR Simon Kacou Pierre

                                                                Consultant

                                                  Spécialiste en santé publique

 

 

Madame  Djenebou Zogon,  Directrice  de la communication du PDCI-RDA et du suivi de l’opinion nationale et internationale  et conseillère en communication du président  Henri Konan Bédié a animé un point de presse ce jeudi 13 juin 2019  au siège  du Pdci-Rda à Cocody .  Elle a donné à cette occasion  sa version des faits qui se sont passés le 05 mars dernier à Yamoussoukro,   lesquels  faits  sont  considérés   par   l’Autorité Nationale de la presse (ANP)   comme étant  ‘’  la résurgence d’entraves  à la liberté de la presse  ‘’.

 

Ci-dessous  les propos liminaires  de la Conseillère en Communication du président Henri Konan  Bédié.  

Depuis hier circule sur les réseaux sociaux un communiqué de l'Autorité Nationale de la Presse (ANP) daté du 11 juin 2019 dans lequel vous exprimez une « résurgence d'entrave à la liberté de la presse et de menaces sur la sécurité des journalistes sur les lieux de reportage d'activités politiques » en faisant un lien inopportun avec un évènement datant du 05 Mars 2019 à Yamoussoukro.

    

A cet effet, je voudrais faire quelques précisions sur les points suivants.

 Dans votre communiqué, vous faites état d'une invitation par courriers en date du 02 et 17 Mai 2019 à votre siège pour une séance d’échanges

afin de recueillir ma version des faits que vous me reprochez.

S'agissant du courrier du 17 Mai 2019, je voudrais porter à votre connaissance que ni moi ni le service administratif du PDCI-RDA n'a reçu un tel courrier jusqu’à ce jour.

Aussi, concernant votre courrier du 02 mai 2019, ayant été saisie par mes services le même jour, je vous ai aussitôt joint au téléphone pour vous indiquer que n'étant ni l'organisatrice de l'évènement ni celle qui ait invité les journalistes à une quelconque couverture médiatique, je ne pouvais répondre à votre invitation.

Je vous ai donc conseillé de vous référer aux organisateurs de l'événement.

 

En ce qui me concerne, le 05 Mars 2019, le Président Henri Konan Bédié a procédé, à l'occasion d'une cérémonie strictement privée, au dépôt de gerbes de fleurs sur la tombe de feu Félix Houphouët-Boigny, à laquelle aucun organe de media n'était convié. 

Le caractère privé de cette cérémonie qui se voulait dans la plus grande intimité a nécessité de la part du service de sécurité du Président Henri Konan Bédié d'interdire la prise d'images aux journalistes accourus sur les lieux après avoir eu écho de la présence du Président Bédié au caveau du Feu Félix Houphouët-Boigny.

Malgré cette interdiction, le correspondant du quotidien l'Expression a désobéi en prenant des images dont le service de sécurité a demandé la suppression. S'opposant à cette demande, il s'en est suivi de vives discussions.

Informée de la situation, je me suis rendue sur les lieux pour demander au journaliste de faire droit à la demande du service de sécurité afin d'éviter des tensions.  Ce que le journaliste a fait en ma présence.

Plus tard, le correspondant du quotidien l'Expression monsieur TRAORE Yacouba Diarra vient m'informer de la perte de son téléphone portable qu’il évaluait à 45.000 F CFA. Au regard des liens cordiaux entre le quotidien l'Expression, le journaliste et moi-même, je lui ai remis sur place la somme de 50.000 F CFA pour l'achat d'un nouveau téléphone.

Comme vous pouvez le constater, malgré le fait que ce correspondant soit dans l'irrégularité surtout qu'aucun journaliste n'a pas été invité à cette activité privée du Président Bédié, j'ai su le protéger et le couvrir des valeurs d'amour et de respect de la dignité humaine qui sont si chères au PDCI-RDA et à moi-même.

Depuis 2003, de Secrétaire Nationale chargée de la communication de la Jeunesse du PDCI-RDA ; chargéde relations presse du PDCI-RDA avec monsieur DAHOUET-BOIGNY, 

Secrétaire Général adjoint, chargé de la communication du PDCI-RDA, à conseillère en communication du Président BEDIE, à ce jour que j'occupe les fonctions de Directrice de la communication du PDCI-RDA, j'ai toujours entretenu des liens fraternels avec l'ensemble des médias et mes rapports avec les journalistes sont empreints de courtoisie et de respect.

Aussi, je m'étonne et m'interroge sur le but inavoué de ce communiqué qui indexe de manière singulière ma personne alors qu'au regard des faits, je ne suis pas la mise en cause.

En outre, si tant est que vous vouliez sincèrement inviter "tous les acteurs socio- politiques, les leaders d'opinions et leurs différents staffs de communication, à faciliter aux journalistes, sans discrimination, l'accès aux sources d'informations et aux activités ouvertes à la presse" comme vous l'insinuez dans votre communiqué, il apparait très étrange que vous vous focalisez exclusivement sur un événement strictement privé et sur le PDCI-RDA.

Encore, ne serais-je pas en droit de m'interroger sur votre réelle intention avec le renfort de publicité autour de ce communiqué qui intervient plus de deux (02) mois après les événements.

Enfin, au-delà de toutes les présuppositions que votre communiqué laisse aisément transparaitre, je pu vous assurer, Monsieur Raphaël Lakpé, de mes cordiales relations avec l'ensemble de la communauté des journalistes dont chacun pourra en témoigner car comme j’aime à le dire, l’homme politique est fonction du journaliste et vis-versa d’où l’explication la raison de dire que les journalistes sont la prunelle de mes yeux.

Cordialement.

 

Fait à Abidjan, le 13 juin 2019

Mme Djénébou Zongo

Directrice de la Communication du PDCI-RDA

Conseillère en Communication du Président BEDIE

 

Le nouvel entraîneur de l'ASEC Mimosas est connu. Le Français Julien Chevalier sera le nouveau maitre du banc Jaune et Noir à partir de juillet.

Julien Chevalier, technicien français récemment adjoint de Claude Leroy sur le banc de la sélection nationale du Togo, prendra fonction à partir du 1er juillet 2019, sur le banc de l'ASEC Mimosas.

Le club a annoncé la nomination de ce dernier en tant que coach de son équipe professionnelle via un communiqué signé de Me Roger Ouégnin, Président du Conseil Administration (PCA) du club Jaune et Noir.

Le technicien français qui est un habitué du milieu sportif ivoirien, n'en sera pas à sa première à Sol Béni. Il était déjà le responsable de la formation au sein du club du 5 septembre 2011 au 15 mars 2017.

C’est donc une sorte de retour à la maison pour Julien, mais cette fois pour un contrat d’une durée 3 saisons en tant qu’entraineur de l’équipe professionnelle, précise le communiqué.

Notons que Julien Chevalier, titulaire des licences Uefa A et CAF A, devra durcir le ton pour la reconquête du titre avec l'ASEC Mimosas qui a fini 3éme lors de l'exercice écoulé, tout en sachant qu’elle ne jouera pas de Coupe Africaine à venir.

Laurenzo Yapi

Le porte-parole du RHDP le ministre Kouassi Adjoumani a animé une conférence de presse  le mardi 11 juin 2019 à l’hôtel  du Golf à Cocody  pour apporter la réplique  suite à la sortie du président   Henri Konan Bédié sur l’orpaillage clandestin et la fraude sur l’identité  en Côte d’Ivoire. Le conférencier a indiqué que suite à ses propos, le président  Bédié est passible de poursuites judiciaires au regard de la loi.

 Le ministre  Kouassi  Adjoumani   porte -parole principal  de la coalition au pouvoir, a qualifié d’entrée  ‘’ d’extrêmement   graves  ‘’  les propos du président Bédié  sur l’orpaillage  clandestin et la fraude sur la nationalité  avant d’estimer  que ce sont  des ‘’ accusations graves  ‘’ portées contre les étrangers ‘’   qui sont susceptibles de semer des troubles publics.    

Soulignant  que  les propos de Bédié  sont des  infractions, il  est passible de poursuites judiciaires.

 Le président Bédié indique-t-il  tombe sous  le coup de la loi notamment  l’article 158 du code pénal ‘’  et de la loi 95 – 522 adoptée  par l’Assemblée nationale en 1995.

 Répondant  à la préoccupation  d’un journaliste sur une probable interpellation du président Bédié  dans le cadre de cette affaire, le conférencier  rétorque :  

 ‘’ Bédié est sous le coup de sa propre loi votée  en 1995. Je ne suis pas Procureur, je ne fais que rappeler les dispositions de la loi qui font   que Bédié est passible de poursuites ‘’  a-t-il précisé

. Soulignant  qu’il   n’est pas exclut que  le président  du PDCI-RDA   soit   entendu dans le cadre de cette affaire en dépit  de son statut  d’ancien Chef d’Etat, justifiant qu’en son temps la défunte mère  de l’actuel  Chef d’Etat Alassane Ouattara a été entendu dans le cadre d’une enquête. 

Mais en même temps Adjoumani ,  ravise  en affirmant .

  ‘’ Si  on arrête  Bédié moi –même  j’irai demander pardon  pour sa libération. Il ne faut pas que Guikahué le conduise dans une voie sans issue qui lui sera fatale  ‘’, a affirmé le ministre Adjoumani .

  Le ministre Adjoumani  a souligné que le phénomène d’orpaillage clandestin et la fraude sur l’identité ne sont pas  des faits  nouveaux en Cote d’Ivoire, il  s’est dit surpris que ce soit seulement maintenant que leur ancien allié évoque ces problèmes.  Ce qui  lui a fait dire que cette sortie à des relents politiques.

 ‘’ Ce que nous dénonçons  c’est l’instrumentalisation de ces problèmes, devant  la perte de vitesse du PDCI-RDA  avec la ruée de ses  militants vers le RHDP on cherche des prétextes‘’ a renchéri   le ministre Touré  Mamadou, porte-parole adjoint  de la coalition au pouvoir.

 Zatté Albert 

 

La Côte d’Ivoire jouera la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) de Football en Egypte, du 21 juin au 19 juillet prochain. Yao Kouassi Gervais alias Gervinho, qui n’a pas été sélectionné par le coach Kamara Ibrahim pour cette explication continentale, est sorti de son silence.

A travers des phrases simples, le joueur de Parme, première division italienne, a exprimé son regret de ne pas pouvoir participer à cette compétition. Toutefois, Gervihno a remercié ses fans et tous ceux qui lui ont adressé des motions de soutien pour sa non sélection. Des mots qu’il juge réconfortant pour l’avenir.

« Les messages de soutien et d’affection reçus, vos vidéos, photos et vos écrits m’ont fait chaud au cœur (…) Je ne saurais comment vous remercier pour tous les messages de soutien et d’affection reçus depuis ma première sélection ! Recevoir ces derniers temps vos vidéos, photos et vos écrits m’ont fait chaud au cœur (…) tout ceci m’a permis d’atténuer ma déception de ne pas faire partie de ce groupe qui ira défendre les couleurs de la Côte d’Ivoire à la prochaine CAN en Égypte », a écrit Yao Kouassi Gervais.

Cependant, le joueur reste ouvert pour apporter sa contribution aux pachydermes ivoiriens pour la défense des couleurs nationales. « Comme vous le savez si bien, porter le maillot de notre nation sera toujours une fierté pour moi et je me tiendrai toujours prêt et disponible lorsque l’on fera appel à ma modeste personne pour représenter et défendre notre grande nation la Côte d’Ivoire. Encore une fois merci », a-t-il dit, avant de conclure par un hashtag « Tous derrière les Eléphants ».

Laurenzo Yapi

News Letter

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