lundi 29 avril 2024
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Une vingtaine de députés venus prendre part au procès du député de Fresco, Alain Lobognon, a été repoussée comme des malpropres devantla salle d’audience du Palais de la justice du Plateau, ce mardi 29 janvier 2019.

 Ces parlementaires dont la plupart sont issus du Parti Démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) et des pro-Soro, n’ont pas eu gain de cause.

 Ils ont été stoppés  par les agents des Forces de l’ordre qui, sûrement ont reçu certaines instructions.

 « Trop c’est trop ! », s’est insurgé Gnangadjomon Koné, député (RDR) de Dianra.

  Les juges n’avaient pas encore rendu de verdict au moment où nous mettions sous presse.

 Abou ZEID

 

 

Face à l’ingérence et la pression que le gouvernement ivoirien exerce sur la justice, nombreuses sont les inquiétudes dans les rangs des hommes de droit. C’est dans ce contexte que l’ordre des avocats de Côte d’Ivoire s’est réuni, le 28 janvier 2019, à son siège, à Cocody, pour interpeller les juges et leur  demander d’œuvrer à ne plus se faire manipuler, de veiller à ce que la politique soit dissociée du droit.

 « Le Barreau prévient les juges qui se laissent manipuler, comme des marionnettes, par quelques obscures mains politiques, qu’un poste politique et administratif, une promotion et même la promesse ou l’attrait de biens matériels, tous éphémères par essence, ne mettront jamais un juge ou un avocat à l’abri du jugement implacable et définitif de ses concitoyens constituant le peuple souverain de Côte d’Ivoire et de l’histoire de notre Nation en construction », a prévenu Me N’Dri Thomas, dans une déclaration qu’il a lue.

 Pour lui, le juge ne doit recevoir les ordres que de la loi, et de personne d’autre. Au vue de l’actualité politique de ces derniers jours, la justice ivoirienne semble ne plus avoir les clés du judiciaire en main. Mis sous pression, des magistrats ont avoué subir, de façon constante, la pression du régime. Une situation qui, comme observé par l’ordre des avocats, ne favorise pas la démocratie dans le pays.

  « Le Barreau de Côte d’Ivoire demande, en conséquence, solennellement aux juges ivoiriens d’accomplir leur mission en toute indépendance et impartialité », ont encore ajouté ces avocats.

Pour rappel, l’Union nationale des magistrats de Côte d’Ivoire (UNAMACI) et l’Association syndicale de la magistrature (ASM), avaient d’ailleurs interpellé le président de la République, Alassane Ouattara, face à cette imposture des politiques.

Des parlementaires poursuivis, leur immunité levée pendant que d’autres étouffent sous les pressions et menaces des autorités politiques.

 Vivement que cette situation prenne fin avant les prochaines échéances de 2020.

Abou ZEID

Le procès du député de Fresco, Alain Lobognon, écroué à la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (MACA), depuis le 15 janvier dernier, pour une diffusion de fausses informations, s’ouvre aujourd’hui, mardi 29 janvier 2019.

Accusé de diffusion de fausses informations, dans l’affaire du député-maire du Plateau, Alain Lobognon avait été placé sous mandat de dépôt, le 15 janvier passé, à la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (MACA).

Depuis sa cellule, l’ancien ministre des Sports et des Loisirs a pu compter sur le soutien sans faille de ses confrères parlementaires. Ils ont crié leur indignation face à cette situation, et après cela, des députés dont Adjé Dominique et Trazéré avaient déposé leur tablier de RDR accusant l’ancien parti au pouvoir, désormais mué en RHDP de traquer les députés de la nation.

A noter également que le lundi 28 janvier, le président de la République, Alassane Ouattara a annoncé, lors de sa cérémonie de présentation de vœux à la presse, que l’actuel président de l’Assemblée nationale, Guillaume Soro, rendra sa démission dès début février.

Même si Soro n’a pas encore réagi à cette information, cette décision vient selon certains observateurs, pour lui donner une leçon, compte tenu de son absence au congrès ordinaire du RHDP.

Abou ZEID

Me Seri Zokou, avocat de Charles Blé Goudé, détenu à la Cour pénale internationale, dans une interview accordée à la radio française (RFI), dans sa rubrique, ‘’Toute la Vérité’’ de ce lundi 28 janvier 2019, s’est prononcé sur la libération de son client. Il dévoile les ambitions du « général de la rue », non sans évoquer sa relation avec Soro Guillaume.

Me Seri Zokou, le 13 décembre dernier, la CPI a mis en délibéré la demande de liberté provisoire du général de la rue comme surnommé , Charles Blé Goudé, le fait d’être dans un dossier conjoint avec Laurent Gbagbo est une aubaine pour Charles Blé Goudé qui a dit qu’il était prêt à répondre devant la justice.

Le fait d’être présent effectivement devant la justice est quelque chose que Charles Blé Goudé a toujours assumé à partir du moment où la situation qu’on connait en Côte d’Ivoire s’est produite. Avant d’être une affaire judiciaire, la situation de Charles Blé Goudé était d’abord une affaire politique, c’était une affaire de vérité à trouver entre tout ce qu’on avait entendu sur son action publique.

Vous vous estimez que c’est un procès politique avant tout ?

Non, ce n’est pas le procès en lui-même qui est politique. C’est le processus politique qui a conduit au procès, c’est-à-dire une crise entre deux camps politiques en Côte d’Ivoire, deux adversaires et qui, au lieu de se limiter à un combat démocratique, s’est terminée par une guerre. (...) On se souvient que, le président Laurent Gbagbo, de son temps avait demandé qu’on recompte les voix. Et Charles Blé Goudé avait eu cette formule : « il vaut mieux compter les voix que de compter les morts ». Du fait de la capacité à mobiliser (Blé Goudé, ndlr), le procureur de la CPI, Mc Donald avait posé des conditions de sa liberté provisoire. Notamment le pays d’accueil, on pense à des pays européens, notamment le Port du bracelet électronique.

Est-ce que ce sont des conditions qui vous arrangent, vous la défense?

Charles Blé Goudé, n’est pas lié à un engagement armé. Et d’ailleurs, on a eu en face de lui, des adversaires généraux qui étaient armés ; on disait qu’il était général de la rue mais en réalité, le terme vient des titres que les anciens Secrétaires généraux de la FESCI avaient. Et donc, au lieu de dire Secrétaire général, on disait général ; bref, en tout cas nous, nous n’établissons pas la responsabilité par rapport à ce que d’autres ont fait mais par rapport à ce qu’il a fait. C’est très important d’où son sens de responsabilité en comparaissant devant la cour et en respectant, avec ses avocats cette cour et en lui faisant confiance. Et au fil des débats, M. Charles Blé Goudé, demande à ce que son innocence soit établie définitivement et qu’il soit acquitté. En ce qui concerne la libération provisoire, il ne l’a pas demandée. C’est la Chambre qui s’est saisie elle-même estimant que cela faisait au moins un an qu’on n’avait pas réexaminé la situation des détenus et c’est assez d’ailleurs marquant de ce que la Chambre prend, de plus en plus ses responsabilité et veut aller, semble-t-il vers une manifestation plus rapide de cette vérité. Quand on lui pose des conditions, nous avons établi que Charles Blé Goudé n’avait aucune intension de fuir et où irait-il d’ailleurs…

Alors de quel pays d’accueil est-il question ?

Parce que le procureur Mc Donald exige que ce soit des pays européens pour limiter des risques de fuite de Charles Blé Goudé, selon lui. Nous nous pensons que l’élément fonctionnel est l’élément le plus important. C’est-à-dire que quand le procès peut amener à ce que Charles Blé Goudé soit présent dans le giron ou dans le périmètre de la Cour régulièrement, qu’il soit donc dans un pays voisin, cela n’est pas un problème du tout. Et quelque soit l’endroit où il sera, cela ne sera pas un problème pour Charles Blé Goudé de se soumettre aux exigences de la Cour.

Y a-t-il un effet Bemba dans ce dossier ?

On disait que, lorsqu’on partait à la CPI, on n’en ressortait pas. Et avant l’effet Bemba, il y a eu un effet Kenyan avec l’abandon des poursuites par les bureaux du procureur. Avant même l’effet Bemba, il y a eu l’effet d’une décision qui était assez rare. C’est-à-dire que la Chambre décide d’accorder aux détenus le droit de demander l’arrêt du procès avant terme. Ce qu’on avait appelé le, ‘’no quest to anwser’’ c’est-à-dire qu’il n’y avait plus raison de continuer une affaire laquelle, manifestement le procureur ne serait plus en mesure d’établir la culpabilité. Donc c’est déjà un tournant et ce tournant a été saisi par la défense. Et la décision concernant l’ancien Vice-président Jean-Pierre Bemba montre qu’en travaillant à la manifestation de la vérité comme nous l’avons eu à le faire pendant les trois années de procès, les juges peuvent entendre effectivement la voix du droit.

Dans un livre qu’il a écrit en 2016 auquel vous avez d’ailleurs collaboré, le titre était : ‘’De l’enfer, je reviendrai’’. Charles Blé Goudé dit que le transfèrement à la CPI a été pour lui, une délivrance. Comment vous expliquez cela ?

Oui effectivement, il n’a pas souhaité en tout cas être transféré. Il aurait aimé être libre mais vous savez que, avant, consécutivement à la guerre qu’il y a eu, il a séjourné en Côte d’Ivoire. Et avant de séjourner en Côte d’Ivoire, il a dû s’échapper de la Côte d’Ivoire pour ne pas connaître un sort qui aurait été funeste. Et sa détention en Côte d’Ivoire a fait l’objet de beaucoup de supputations mais c’était une détention extrêmement dure puisqu’elle était dans une prison qui n’était pas régulière. Avec tout ce que le pouvoir de ceux qui le gardent pouvait avoir comme manifestation non conforme à la loi et à ce que peut être un traitement humain et non dégradant. Alors, pour lui, la CPI n’est pas une fin mais un début. Il ose d’ailleurs le parallèle avec Nelson Mandela…

Pense-t-il encore avoir un avenir politique en Côte d’Ivoire, Charles Blé Goudé ?

L’engagement de Charles Blé Goudé remonte à ses jeunes années lycéennes comme nous le racontons bien dans le livre et à ses jeunes années universitaires et au cours de sa vie, il a déjà fait huit (8) fois la prison. Et chaque fois, ce n’était pas des prisons de droits communs, mais des détentions d’ordre politique. C’est donc dire que l’engagement de ses concitoyens est au cœur de sa vie et de son parcours. Par conséquent, aujourd’hui, Charles Blé Goudé est à la CPI, il en a profité pour apprendre, pour réfléchir et également pour tirer les leçons de tout ce qui s’est passé et conclure qu’on doit pouvoir faire la politique normalement en Côte d’Ivoire, sans recours à la violence et aux armes. Le message de Charles Blé Goudé en réalité, c’est de dire, et pour paraphraser Jean-Paul II, n’ayez pas peur. Je viens avec les mains ouvertes, sans rancunes pour qu’on puisse reconstruire ce pays sur des bases de justice et d’équité et sortir de la belligérance.

Son allié du temps de ses années d’études était Guillaume Soro, l’actuel président de l’Assemblée nationale. Quels rapports ont-ils aujourd’hui ?

A ma connaissance, pas de rapports particuliers mais des rapports historiquement fraternels. Mais politiquement, ils ne sont plus dans le même camp ? Ils étaient dans le même camp d’un point de vue syndical. Mais au niveau syndical, chacun vient avec son idéologie même si l’objectif était commun. Et effectivement, ils ont été opposé sur le fait que, son ami et frère Guillaume Soro s’est retrouvé du côté de la rébellion et donc de la prise des armes. Je crois que c’était l’élément fondamental qui les séparait car il estimait qu’il n’était pas nécessaire de recourir aux armes. Mais aujourd’hui les deux parlent de réconciliation C’est un juste retour des choses et c’est la preuve que Charles Blé Goudé avait déjà pris de l’avance puisque, c’est lui qui embouchait la trompette de la réconciliation en son temps pour permettre aux anciens rebelles d’être réintégrés dans la République. Il a joué un rôle de facilitateur pour les accords de Ouagadougou qui ont permis à M. Soro d’être premier ministre, nommé par M. Gbagbo. Il l’a aidé, par son intrusion à ce que, les ex-rebelles puissent revenir dans la partie Sud (du pays, ndlr), en nouant vraiment avec eux, des relations d’amitié, en les faisant visiter sa région et d’autres régions de la Côte d’Ivoire. Et en allant les visiter avec ce qu’on appelait la caravane de la paix. Charles Blé Goudé s’est réjoui énormément que M. Soro le rejoigne sur ce terrain, il espère que M. Soro ne sera pas le seul. Le message qu’il m’a confié récemment, c’est qu’il avait une grande peur par rapport à la perspective de 2020 avec aujourd’hui, les dissensions entre les anciens alliés du RHDP. Donc M. Soro et Bédié d’un côté et M. Ouattara de l’autre. Il nourri réellement des craintes que cette situation ne conduise à de nouvelles violences et donc espère que tout le monde va se mettre en ligne pour la réconciliation et la paix à travers un débat national qu’il souhaite inclusif pour toutes les parties.

L’Union africaine soutient le retrait des Etats membres de la CPI, accusés de s’acharner sur les pays africains. Si ce retrait collectif intervenait, pensez-vous qu’il signerait la ‘’mort’’ de la CPI ?

Il est certain que ce qui est en jeu aujourd’hui, avec le parcours de la CPI, ces dernières années, c’est d’abord l’idée noble qui présidait sa création qui est la notion d’une justice qui pourrait être rendue de façon égale quelque soit l’endroit où les crimes sont commis. Mais les écoulements de certaines procédures antérieures à la nôtre ont amené des Etats à réagir en se sentant quelque peu floués. Pour notre part entant qu’avocats, malgré les préventions que nous pouvions avoir, nous avons estimé qu’il fallait mieux comparaître devant la Cour pour que la vérité puisse s’exprimer et qu’à partir de ce moment-là, la responsabilité pèserait sur les juges de dire la vérité et la justice. Au stade actuel, nous estimons que le procès Gbagbo, Blé Goudé est le procès le plus déterminent aujourd’hui pour l’avenir de la justice internationale et de la CPI, en ce sens que, la décision que nous espérons, que nous attendons, qui pour nous, doit être une décision d’acquittement au regard de ce que nous avons estimé, l’absence de preuves de la part du procureur, sera de nature à rassurer sur l’équité de cette cour. Nous faisons pour cela confiance au juge pour qu’il continue de dire le droit en notre faveur, nous l’espérons. Quant à la décision de l’Union africaine, évidemment, j’ai déjà dit qu’elles doivent aller de paire avec la promotion également d’une justice solide dans les pays africains et au niveau interafricain en renfonçant les pouvoirs des juridictions sous-régionales comme la cour CEDEAO ou la cour africaine des droits de l’homme. C’est à ce prix qu’un retrait pourrait avoir tout son sens.

Propos recueillis par Abou zeid

NB : le titre et le chapeau sont de la rédaction

La grande famille de la presse a présenté ses vœux de nouvel an  au président Alassane Ouattara ce lundi 28 janvier 2019  au Palais présidentiel   dAbidjan. Le président de lUnjci a plaidé pour la mise en  place dun plan Marshall pour sauver  la presse.  

 Le président de la plus grande organisation des journalistes (UNJCI)  Traoré Moussa  dit  M.T qui  conduisait  la  délégation des journalistes, a signifié  au Chef de l’Etat  les énormes  difficultés que traverse le secteur des médias surtout ces dernières années.

Ce secteur dira t-il est fortement sinistré, voire dans un état de coma en dépit des aides substantielles  apportées  par l’Etat pour le sauver.

‘’Excellence M le président de la République, l'année 2018 qui s'est achevée a été particulièrement éprouvante pour le secteur des médias. En raison de la conjoncture difficile, plusieurs organes de presse dont le fleuron national, Fraternité Matin, ont mis et comptent mettre des travailleurs au chômage’’.

Au nombre des difficultés   auxquelles  sont confrontées ces médias   il y’a  entre autres  le problème  d’impression, de distribution ; de commercialisation, d’imposition et de publicité, les difficultés pour payer les salaires  avec pour conséquence les journalistes qui travaillent dans la précarité.

Aussi a-t-il   plaidé pour le  renouvellement   du fonds d’aide de  800 millions   qui  n’a   pas été attribué  en  2018.

Au regard donc de ces nombreuses  difficultés que traversent  les médias ivoiriens  le président de l’Unjci  a souhaité   que le  Chef de l’Etat  mette  en place  un plan Marshall pour sauver  la presse.

 Ce  plan  qu’il  a appelé  ‘’ plan Ado’’  permettra à termes de redonner à ce secteur toute sa vitalité et éviter qu’il   sombre définitivement.  

Aujourd'hui plus qu’hier, l'attente de tous les acteurs des médias est la mise en place urgente d'un véritable plan Marshall,  un plan ADO, en vue de sauver les médias ivoiriens.

C'est possible, c’est réalisable, surtout avec Alassane Ouattara. a suggéré le président Moussa Traoré .

  Toutefois M. Traoré Moussa  a   reconnu et salué  les nombreux efforts consentis par le Chef de l’Etat à l’endroit des médias ivoiriens.  Surtout  au niveau  de la formation, de l’équipement, le fonctionnement de l’entreprise, des appuis financiers, de la mutuelle des  journalistes et des cas sociaux.

 Le président de l’Unjci  a souhaité que le Chef de l’Etat continue ses aides en faveur  des médias.  Avant de  souhaiter ses vœux  de santé, de bonheur et prospérité au Chef de l’Etat, au premier ministre Amadou et au ministre Sidy Touré (communication) .

 Le Chef de l’Etat   s’est   engagé à soutenir et accompagner    les acteurs des  médias dans leurs efforts  de perfectionnement dans le cadre de l’aide aux médias.

Le président de l’Unjci  à la fin de la cérémonie a décerné au Chef de l’Etat le prix spécial de ‘’ Super Ebony ‘’ accompagné dun chèque  de 1 million FCFA.

Zatté Albert 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ce qui paraissait  comme une rumeur pourrait devenir  les jours à venir une  réalité   . Il s’agit de la démission  annoncée  par le Chef de l’Etat, Alassane Ouattara du président de l’Assemblée nationale Soro Guillaume.

 Cette annonce de ‘’démission’’  du PAN  a été faite par le Chef de l’Etat lui –même  ce lundi 28 janvier au palais présidentiel du Plateau à  l’occasion de la cérémonie  de présentation de vœux de la presse au premier citoyen ivoirien.

  Le locataire du palais présidentiel devant les journalistes   n’a pas du  tout porté de gangs  pour confirmer ce qui paraissait jusque -là comme une simple rumeur, la démission du président de l’Assemblée Nationale de ses fonctions.

  ‘’ Soro va rendre sa démission de l’Assemblée nationale en février 2019.’’ C’est décidé, c’est réglé ‘’, a affirmé le président ivoirien en présence de nombreux journalistes  venus  lui présenter ses vœux  ce lundi matin.

 En attendant la réaction de Soro Guillaume  lui-même,  cet  aveu du Chef de l’Etat  vient  également  confirmer l’information du  confrère La Lettre du continent.

 En effet, le confrère  dans sa parution du No 792 du 25 janvier 2019 avait fait cas des  relations froides entre le Chef de l’Etat et le PAN.

 Alassane Ouattara aurait selon le confrère reçu Guillaume Soro à son domicile privé d’Abidjan et les deux personnalités  ‘’ se seraient séparées à l’amiable ‘’.

 Il faut noter que le PAN n’avait pas assisté au congrès   de son parti  le RHDP  où  il était très attendu parce qu’il occupe le poste de premier vice-président.

 A la veille  de ce congrès, une lettre signée par lui annonçait   son absence du   pays jusqu’au 20 février  2019 avec une ‘’ délégation de ses pouvoirs  au député et vice- président de l’Assemblée nationale, Oulla Privat.   

Zatté Albert  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

dimanche, 27 janvier 2019 22:29

Côte d'Ivoire: Comment éviter la vaginite

Nombreux sont les tradi-praticiens qui disent soigner les pertes blanches ou d'autres infections vaginales sans même savoir dans la plupart des cas, de quoi il est question. Pour clarifier les choses et aider à établir le bon diagnostic, des experts parlent de ces infections.

La vaginite est une inflammation du vagin qui est le plus souvent due à une infection. 

Elle se traduit par une irritation, des démangeaisons ou des sensations douloureuses à la vulve ou au vagin, ainsi que par des pertes vaginales « anormales ». 

 Les vaginites les plus courantes sont causées  selon  le praticien de la médecine traditionnelle, exorciste musulman et psychothérapeute, M. Sylla Abdelaziz, par des micro-organismes, comme des bactéries, des virus, des parasites, une levure, une baisse du taux d’œstrogène après l’ablation chirurgicale des ovaires ou à la ménopause ;

 des produits chimiques irritants ou des réactions allergiques provoquées par les spermicides, les douches vaginales, les détergents, les savons parfumés, les adoucisseurs de tissu, les condoms en latex utilisés sans lubrifiant ou avec trop peu de lubrifiant ou l’utilisation prolongée d’un tampon.  

Les symptômes de la vaginite

Selon M. Sylla (sercom pharmacopée et médecine Traditionnelle de Côte d’Ivoire), des douleurs et des démangeaisons au vagin, et souvent à la vulve,  un changement important dans l’odeur, la texture et la couleur des pertes vaginales, des pertes blanchâtres, avec un aspect de lait caillé ou encore grises ou jaunâtres et malodorantes, une sensation d'irritation ou de brûlure durant les rapports sexuels, un gonflement et une rougeur de la vulve, sont entre autres, les symptômes de la vaginite.

Comment prévenir cette maladie

Pour prévenir les vaginites, il faut avoir, une bonne hygiène intime, bien rincer et sécher correctement la région génitale, s’essuyer de l’avant vers l’arrière après les selles pour éviter la propagation de bactéries du rectum au vagin, éviter l'utilisation de produits parfumés (savons, bains moussants, papier hygiénique, tampons ou protège-dessous), éviter d'utiliser les douches vaginales à des fins hygiéniques, ne pas utiliser de déodorant vaginal, changer régulièrement les tampons et les serviettes hygiéniques.

Il est conseillé de porter des sous-vêtements de coton (éviter le nylon et les g-strings), si possible, laver les sous-vêtements avec un peu d'eau de Javel dans de l'eau chaude pour tuer les micro-organismes ; dormir sans sous-vêtement pour laisser l’air circuler autour de la vulve, éviter de porter des pantalons trop serrés et des collants de nylon, éviter de garder un maillot de bain mouillé.  

Par ailleurs, Il est primordial de consulter un médecin si l’on pense être atteinte d’une vaginite afin d’obtenir un diagnostic fiable. 

Il est parfois nécessaire, selon le praticien, d’effectuer des prélèvements vaginaux pour découvrir la cause de l’infection. 

Il est également impératif de consulter son médecin en cas de symptômes de vaginite accompagnés de fièvre ou de symptômes inhabituels (vomissements, douleurs abdominales...), en cas de grossesse, de risque d’infection transmise sexuellement ou d’infections vaginales multiples au cours des derniers mois. 

 Rose K

Le mardi 22 janvier 2019, la direction générale des Impôts, a à travers  la Direction des Enquêtes, du Renseignement et de l’Analyse Risque (DERAR), saisi des marchandises estimée à Trois (3) milliards de francs dans les locaux de  l’entreprise Pearlland Côte d’Ivoire Investituent Coltd, située à la zone industrielle de Yopougon.

Cette SARL au capital de dix millions, classée parmi les petites entreprises, est spécialisée dans l’importation et la commercialisation de marchandises diverses notamment des matériaux de construction (carreaux, portes, lambries, etc), des produits d’entretien de maison, des ustensiles de cuisine et des produits phyto sanitaire. 

Des agents de la Direction générale des impôts dont le premier responsable est Ouattara Abou Sié, ont fait irruption dans les locaux de Pearlland Côte d’Ivoire Investituent Coltd. Selon une note du service communication de la DGI dont copie nous est parvenue hier, ces  marchandises étaient entreposées dans un local de plus de 8.000m2 et les activités de cette SARL ont été déclarées dans un régime de l’impôt synthétique.

Il convient de noter que pour atteindre ces résultats, les enquêteurs expérimentés ont mis en place un dispositif. Lequel dispositif a consisté, à l’analyse et aux recoupements des données issues des importations de la société. Ainsi la perquisition a révélé que toutes ces marchandises ne sont pas déclarées au fisc,  des bons de livraison sont délivrés en lieu et place des factures normalisées et il existe une double comptabilité.

Cette technique est couramment utilisée par les opérateurs économiques pour organiser la fraude. « La fraude étant avérée, les collaborateurs du Directeur général des Impôts ont procédé à la mise sous scellée de l’entrepôt », précise la note qui indique que cette situation va déclencher, une vérification générale de comptabilité pour évaluer le préjudice subi par l’Etat de Côte d’Ivoire assortie de sanctions fiscales, voire pénales.

La Direction générale des Impôts a décidé d’aller en guerre contre les fossoyeurs de l’économie. C’est dans cette optique que s’inscrivent ces actions de lutte contre la fraude fiscale qui prend des proportions inquiétantes. C’est pourquoi, les populations sont appelées à une franche collaboration pour dénoncer toute activité suspecte de jour comme de nuit.

 Générosa de Jésus

Participation active de la Fédération Nationale des Ivoiriens d'origine Étrangère et de Souche (FENIOE) au congrès du Rassemblement des Houphouétistes pour la Démocratie et la Paix, qui s'est tenu le samedi 26 janvier, au stade FHB d'Abidjan-Plateau.

A travers ses actions, la FENIOE a véritablement contribué à cette grande retrouvaille entre les héritiers du père de la nation ivoirienne, Félix Houphouët-Boigny. Dans la matinée du 25 janvier et sous la houlette de l'imam Traoré, la FENIOE a initié dans l'enceinte du stade FHB une séance de prière, afin de permettre le bon déroulement de ce congrès. Dans la soirée, c'est au tour de l'imam Keita, d'organiser le convoyage des membres de la FENIOE issus des différentes délégations régionales du pays à cette grande messe.

Depuis sa création en 2015, la FENIOE s'est donnée pour mission, d'inviter les populations de Côte d'Ivoire à la cohésion sociale et au vivre ensemble.

Selon Koné Fanta, coordinatrice générale de la FENIOE, la structure qu’elle dirige sensibilise sur les valeurs cardinales de la paix et de la réconciliation. Cette Idéologie politique, dira-t-elle, le président Alassane Ouattara, veut en faire son cheval de bataille.

Elle a donc décidé de l'accompagner dans la réalisation de ce projet. Imam Saïd Cissé, Vice-président de la FENIOE a pour sa part exhorté les ivoiriens au pardon pour une réconciliation vraie.

Rose K

 

Après le cas ‘’Djougoutigui’’, un jeune ivoirien découvert sur la toile est devenu par la suite, une célébrité dans tout le pays, c’est au tour de Omepieu David Emmanuel, dit HTT.

Ce dernier, vendeur ambulant de Lotus, a vu sa côte de popularité connaître un ‘’boom’’ sur la toile, grâce à son titre dénommé, ‘’Lotus Dadju’’. Une inspiration qui lui serait venue du single ‘’Jaloux’’ du rappeur Dadju, a tapé dans l’œil des plus grands.

La preuve, HTT vient de signer un partenariat de trois (3) ans avec la structure Satoci, celle qui produit la marque Lotus. C’était le vendredi 25 janvier 2019, à La rue Princesse de Yopougon, en présence des têtes couronnées du coupé décalé ivoirien.

Ces artistes, dont Abou Nidal, Safarel Obiang et Stelair, venus apporter leur soutien au désormais artiste musicien, ont prodigué des conseils à HTT. Déterminé à réussir, ce dernier a promis travailler sans relâche afin de se faire une place dans le club serré de la musique ivoirienne.

Pour sa part, le directeur commercial de Satoci, Traoré Oumar, a exposé les ambitions de sa structure. L’on retient que Satoci est une entreprise citoyenne qui accompagne l’édification de la jeunesse ivoirienne. Les jours prochains verront la sortie officielle du single de HTT, qui est bien accueilli déjà sur la toile.

Abou ZEID

 

News Letter

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