« Les infrastructures sont la clé du développement », a affirmé le ministre Amédé Kouakou, le Jeudi 31 Janvier 2019  au cours des « rendez du gouvernement » organisé par le Centre d'information et de communication gouvernementale  (CiCG) dans le cadre du  programme social du gouvernement ( PSGouv ) à Abidjaan-Plateau.

 Pour répondre à ceux qui ironisent en disant qu'on « ne mange pas les ponts et les routes », Amédé Kouakou, ministre de l'Equipement et de l'Entretien routier, a indiqué que sans ces routes et ces ponts, il ne peut y avoir de développement et il serait difficile pour les paysans de convoyer leur production en ville. Et cela pourrait augmenter le prix du transport.

« Une  route dégradée cause des pannes de voiture et cela jouera sur le coût du transport et inéluctablement impactera le prix des denrées sur le marché d'où la cherté de la vie'' poursuit le ministre de l'Equipement et de l'Entretien routier, au cours de la conférence de presse qu'il a animée sur le thème : « Impact de l'état des routes sur la cherté de la vie dans le cadre du programme social du gouvernement »

Il a indiqué que dans le cadre du programme national de développement routier 2016-2020, le gouvernement projette investir 3760 milliards de francs Cfa et a profité pour faire le point des actions menées tant dans le milieu rural qu'urbain en vue de l'amélioration du ré seau routier, dégager les perspectives et montrer l’impact de l’amélioration des infrastructures routières sur le quotidien des Ivoiriens. 

Plus de 1114 milliards de francs CFA ont été investis depuis 2011 et les actions menées sont entre autres, la réhabilitation du tronçon 109 de l' 'Autoroute du Nord- N'douci-Divo-Gagnoa et dans d’autres régions.

Aussi a-t-il souligné que l’entretien des routes coûte 275 milliards de F CFA par an et que l’état ne ménage aucun effort pour le bien-être des populations avant de préciser que pour mettre la mise à niveau du réseau routier nécessite 800 milliards F CFA.

« Le programme d’entretien routier ( PER) 2018, a concerné 35 000 km de route de terre sur l' étendue du territoire , soit 52 des 75 123 km du réseau en terre et a mobilisé 138 PME » dira Amédé Kouakou avant d'ajouter que dans le cadre du PS Gouv chaque ministre fera des efforts dans son département afin d’ apporter un mieux être aux populations.

 Pour conclure, le ministre a souligné que désormais les auteurs d’incivisme routier seront poursuivis

Générosa de Jésus

Selon une étude du ministère en charge de l’Agriculture, le mauvais état des routes coûte 1000 milliards de F Cfa par an  à la Côte d’ivoire, rapporte le magazine d’informations du Centre d’information et de communication gouvernementale (CICG) dans sa livraison de janvier 2019.

Pour  soutenir la croissance et améliorer le bien-être des populations, le gouvernement, précise notre source a initié un programme de développement routier tant en ville qu’en campagne.

A ce jour, plus de 1114 milliards F Cfa ont été investis depuis 2011 et le gouvernement prévoit investir 3760 milliards F Cfa d’ici à 2020, dans le cadre du programme national de développement routier 2016-2020.

Par ailleurs, pour faciliter l’évacuation des produits agricoles et les déplacements des populations, le gouvernement a lancé en 2016, la stratégie Nationale d’Entretien et de Développement de routes rurales (SNEDRR) dotée de 100 milliards de f cfa par an.

Rose K

" La Côte d'Ivoire devient pour nous un marché stratégique de l'Afrique subsaharienne " a déclaré Fabrice Cambolive, Senior vice-président et chairman du groupe Renault, le jeudi 31 Janvier à la primature à Abidjan- Plateau, à sa sortie d'audience avec  le premier ministre Ivoirien, Amadou Gon Coulibaly.

  Il était accompagné d'une forte délégation ainsi que du ministre du commerce, M Diarassouba Souleymane. Il s'est dit heureux de constater   que le marché automobile Ivoirien se developpe chaque année de plus en  plus car en  quelques années il est passé de  5000 à plus de 10 000 véhicules cette année.   

"Je me réjouis de la position de Renault sur le marché avec 1000 véhicules vendus l’année dernière et le lancement du nouveau Duster " a-t-il révélé précisant que ce  sont des signes encourageants qui font que  la Côte d'Ivoire devient pour eux un marché stratégique de l'Afrique Subsaharienne et sur lequel des études seront  fait dans les prochains mois  sur toutes les opportunités de développement.  

Prenant la parole, le ministre du commerce Ivoirien a indiqué que c’est dans le plan d’action prioritaire du gouvernement qu’ils ont  envisagé la diversification  au niveau de l’industrialisation de la Côte  d’Ivoire. Raison pour laquelle des études ont été menées pour voir dans quelle mesure il est possible de mettre en place une unité d’assemblage de véhicules.

Des réflexions seront également menées sur toutes les opportunités qu'offre le marché Ivoirien,  afin qu'à court terme, un business plan qui convient aux 2 parties soit élaboré. L’objectif étant afin d’envisager une  unité d’assemblage de Renaud en Côte d’Ivoire dans les années avenir.

  Générosa de Jésus

 Le président de l’Union pour la sauvegarde du patrimoine WE (USPWE) a animé ce jeudi 31 janvier  2019, une conférence de presse au baron de Yopougon pour réclamer justice et réparation  à l’endroit des victimes du peuple  WE.   

 Docteur Toussea Alphonse a rappelé à cette conférence, que les populations We, lors de la crise post électorale 2010-2011, ont subi les affres de guerre, évaluant le nombre de mort dans cette localité à environ 2.000 personnes,  avec la destruction de plusieurs villages et campements. 

 Il a affirmé qu’il n’est pas exclu que le  génocide du peuple WE  fasse l’objet d’un procès à la Cour pénale internationale (CPI), précisant que les démarches  auprès  de la justice internationale sont déjà en cours.

 ’’ Le massacre de Duekoué devrait déclencher un procès à la CPI ‘’  a affirmé le conférencier.Le président de l’USPWE  a ensuite  demandé  que toutes ces victimes soient prises en compte.  

 ‘’ L’USPWÊ, lance un appel à la communauté nationale et internationale, à l’Etat de Côte d’Ivoire, à la Cour Pénale Internationale (CPI) pour que la douleur génocidaire du peuple wê soit enfin  prise en compte’’, a déclaré le  président de cette organisation.

‘’ Beaucoup de choses sont faites, se font ici et là par des personnes physiques et morales généreuses, par l’Etat de Côte d’Ivoire. Mais 'tout cela ne comble pas l’ampleur de la douleur.’’, a déploré le conférencier tout en dénonçant l’attitude  de la CPI qui selon lui  catégorise  les victimes  en procédant  à leur sélection.

‘’ Le peuple WE se sent blâmer par la catégorisation des victimes ‘’ a dénoncé  le Dr Toussea  Alphonse Oulai  qui avait à ses cotés Désiré Douaty, présidente de l’association des épouses des détenus et Docteur Fahé Florentine membre du bureau de l’USPWE.

 L’USPWE exige le  retour de tous les exilés au pays, la libération du président Gbagbo et Blé Goudé,  la libération de tous les prisonniers politiques et un retour définitif de la paix et la réconciliation en Côte d’Ivoire.  

 Zatté Albert

Les femmes du PDCI-RDA Urbaine  dans une déclaration faite ce jeudi 30 janvier 2019 ont donné une réponse à la sortie de la  présidente des femmes du RHDP, Mme Odette Ehui Agnero.

  Dans sa déclaration, Mme Sita Coulibaly fera savoir que c’est  lors d’un colloque organisé  par  les femmes du parti  au pouvoir  RHDP, le 28 janvier 2019,  au palais de la culture  que  Mme Odette Agnero Ehui, présidente des femmes du parti au pouvoir (RHDP)  aurait  lancé des piques au président Bédié revenant sur  sa  ‘’mauvaise gestion des affaires de l’Etat ‘’ .

 Mme Agnero Ehui, ex-présidente de l’UFPDCI Urbaine  aurait même  à cette occasion  évoquée  une action en justice contre le président du PDCI-RDA pour ses propos tenus contre ses anciens alliés.

 En tout cas il n’en fallait pas plus pour que les femmes du PDCI-RDA apportent une réplique  à ces attaques contre leur président.  

‘’ Mme Odette Éhui Agnéro, (…)à ce colloque, est allée jusqu’à oser faire état d’une action en justice contre le Président Aimé Henri Konan Bédié. Quelle outrecuidance ! Est-elle sûre d’être dans son rôle en ayant la prétention d’interpeler un homme de ce statut, alors que les personnes normalement qualifiées pour le faire brillent par leur silence ?’’, a affirmé  Mme Sita Coulibaly, présidente de l’UFPDCI Urbaine  dans sa déclaration. Poursuivant ses explications elle affirme que ‘’ Si nous avons décidé de prendre la parole aujourd’hui, c’est essentiellement pour faire comprendre à notre ancienne camarade de route, qu’au PDCI-RDA, les femmes sont bien élevées et entendent le demeurer’’ .

Elle a emboité  le pas au président de leur  parti  Bédié qui a toujours soutenu que c’est seul au PDCI-RDA que se trouvent les vrais héritiers d’Houphouët et nulle  part ailleurs.   

«  À la suite du Président Aimé Henri Konan Bédié, nous affirmons nous aussi que les héritiers de Félix Houphouët-Boigny ne sont qu’au PDCI-RDA et nulle part ailleurs ». A tranché plus loin  Mme Sita Coulibaly.

Zatté Albert

Selon un communiqué signé par  le Dr. Assoa Adou, secrétaire général d’une branche du  Front populaire ivoirien  communément appelée  GOR (Gbagbo ou rien)  et transmis à la presse, ce sont plus de 60 exilés politiques ivoiriens vivant à Accra, capitale du Ghana qui regagneront  leur pays la Côte d’Ivoire le jeudi 31 janvier 2019.

 Ce sont des cadres, des ex -ministres du dernier gouvernement de Gbagbo,  des militants et sympathisants du FPI, des responsables d’associations  qui mettrons fin à leur long exil qui a duré  08 années.

On pourrait  citer entre autres Emilie Guirieoulou ,  Koffi Lazarre,  Kouamé Sekré Richard ,  Lia Bi Douayoua Theodule  ,  Angèle Gnonsoa  , Thoma Yao N’Guessan … Ceux-ci  seront dans ce premier contingent de retour au bercail . 

Ils seront accueillis et célébrés le  même   jeudi  31 janvier  au domicile du président  Gbagbo.

‘’Le Font populaire ivoirien (FPI) informe ses militants, les démocrates de Côte d’Ivoire et les populations ivoiriennes dans leur ensemble, qu’un premier contingent d’Ivoiriens exilés depuis avril 2011 au Ghana regagnera son pays natal, le jeudi 31 janvier 2019’’,précise  le  communiqué paraphé par  le Dr Assoa Adou . 

 Zatté Albert

Me Affoussiata Bamba Lamine a tenu le chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara pour responsable de la condamnation du député Alain Lobognon, le mercredi 29 janvier 2019. Tenue de défendre le député de Fresco, placé sous mandat de dépôt, le 15 janvier dernier, l’avocate s’est insurgée contre la tournure qu’a prise le procès. 

« C’est un procès politique tout simplement parce que M. Alain Lobognon est un proche de Soro Guillaume. Parce qu’Alain Lobognon s’est prononcé contre la tentative de vouloir faire un 3e mandat du Président de la République. Ce que nous réfutons absolument parce que la Constitution de la République de Côte d’Ivoire ne lui donne pas la possibilité de faire un 3e mandat. Pour nous les choses sont claires, le débat est clos », a accusé, l’ancienne cadre du Rassemblement Des Républicains (RDR), visiblement déçue. Non sans marteler que, c’est dans sa volonté de garder le pouvoir que le numéro un ivoirien veut « écarter du chemin de 2020, tous les adversaires sérieux ».

 « C’était une parodie d’audience. Tout était pipé, tout était joué d’avance », a-t-elle précisé. Et Me Bamba Affoussiata d’ajouter : « La situation politique, même si elle était extraordinaire, ne peut pas vous autoriser à faire un 3e mandat parce que nous avons une Constitution ».

 A noter que le député de Fresco a été condamné à 12 mois de prison et une amende de 300 000 F Cfa.

 Abou ZEID

Le député de Fresco,  Alain Lobognon a été condamné, le 29 janvier 2019, à un an de prison assorti de 300 000 F Cfa d’amende.

 Placé sous mandat de dépôt depuis le 15 janvier dernier, le parlementaire était accusé d’avoir diffusé de fausses informations, incriminant le procureur de la République, Adou Richard. Des informations qui, on s’en souvient, étaient en lien avec le député-maire du Plateau, Jacques Gabriel Ehouo alors, accusé de détournement de fonds.

 Pour rappel, avant le début du procès du proche de Soro Guillaume, plusieurs députés ont pris d’assaut le Palais de la justice afin d’apporter leur soutien à leur collègue. Mais, ils  avaient tous été refoulés à l’entrée de la salle d’audience. Ces parlementaires, visiblement remontés, étaient montés au créneau pour exprimer leur indignation.

« Les députés ont été empêchés d’entrer dans la salle alors que ce procès est dit public. Nous voudrions exprimer notre consternation, notre colère, notre indignation des députés de la nation, sansdistinction de partis politiques. C’est la démocratie qui est assassinée. C’est la démocratie qui est bafouée. Il faut apprendre à respecter l’immunité parlementaire qui est inscrite dans la constitution ivoirienne. Trop c’est trop. Il faut arrêter d’effrayer les députés, d’embastiller les députés. Il faut éviter d’enfreindre à la démocratie. Nous ne voulons pas que la République recule. Ce procès de la honte est la preuve que notre démocratie recule ». Tels sont lespropos de l’ensemble des parlementaires qui ont effectué le déplacement, représentés par Gnangadjomon Koné, député de Dianra.

 Abou ZEID

Le ministre  Adjoumani Kouassi  a animé une conférence de presse ce mardi 29 janvier 2019  au quartier général du parti au pouvoir, le  Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP) à Cocody. Il a donné une réplique aux propos tenus par  le président Bédié, samedi dernier à Daoukro .

Cette conférence de presse du ministre Adjoumani, porte-parole principal du RHDP avait pour seul objectif d’apporter une réplique aux propos tenus  par le président du PDCI-RDA Aimé Henri Konan, samedi à Daoukro, à l’occasion d’un meeting  organisé par la jeunesse en son honneur .

Le sphinx de Daoukro, avait tenu des propos jugés durs à l’encontre de ses ex-alliés du RHDP qui organisaient son premier congrès  ordinaire au stade Félix Houphouët Boigny .

« L’esprit de Félix Houphouët-Boigny se trouve ici et nulle part ailleurs .Les membres du RHDP sont des fils adultérins de l’houphouétisme. Le RHDP est le rassemblement des détourneurs de deniers publics » Avait déclaré Bédié depuis Daoukro .

Le conférencier a protesté contre ces propos qu’il  a qualifiés ‘’ d’attaques et accusations gratuites ‘’.   Avant d’appeler à la ‘responsabilité ‘’ du président de son ex-parti.

 Il a indiqué que son parti n’engagera  aucune  poursuite  judiciaire contre l’auteur de ces propos malgré leurs  gravités.  

‘’ Quand on aspire à reconquérir le pouvoir d’Etat, on prend de la hauteur. Quand on s’autoproclame dépositaire authentique de l’Houphouétisme, on ne tient pas des propos qui ne sont pas dignes du Président Houphouët-Boigny et de sa philosophie politique’’,  a réagi le principal porte-parole du RHDP.

 Soulignant que de tels propos sont extrêmement  dangereux pour la  paix et la cohésion sociale du pays.

  ‘’ Une telle façon de faire de la part du Président Bédié en parlant « d’héritiers légitimes » et de « fils adultérins »  est révélatrice de sa volonté de réveiller encore les vieux démons de la division en catégorisant les Ivoiriens’’,a déploré le conférencier.

Pointant du doigt l’entourage du président Bédié et principalement le  secrétaire exécutif en chef du parti septuagénaire,Maurice Kakou, d’être le  mauvais conseiller  de Bédié. ‘

’ Bédié était peu bavard s’il est devenu prolixe c’est à cause de son entourage. Guikahué  a assez fait de mal à Bédié qu’il arrête ‘’  a déploré Adjoumani.

Zatté Albert 

’’Les femmes par leur leadership peuvent contribuer à l'émergence du pays’’, a déclaré Chantal Fanny, ambassadeur, sénateur et maire de kaniasso, invitée des rendez vous de la Maison de la Presse le lundi 28 Janvier 2019, au cours de son exposé sur le thème :" Émergence et leadership féminin".

Elle a indiqué que le genre reste un obstacle raison pour laquelle, il est important de poursuivre le travail de sensibilisation afin de faire évoluer les mentalités. Même si elle reconnait que les mentalités ont évoluées et que le leadership féminin s'est étendu à tous les secteurs d'activités.

Pour elle, il convient d’encourager et d’aider les femmes. C’est pourquoi  la présidente mondiale des réseaux des femmes leaders a fait de la scolarisation des jeunes filles son cheval de bataille. " Le leadership féminin est devenu un engagement incontournable en Afrique" poursuivra-t-elle

.Nommée ambassadeur, le Maire de Kaniasso, Chantal Fanny  a gravi tous les échelons au ministère des affaires étrangères, De ce fait sa nomination en tant qu'ambassadeur n’est que le couronnement de plusieurs années de dur labeur contrairement à la pensée populaire. Diplômée en sciences politiques, en communication  et femme politique, Chantal Fanny est une passionnée  de travail qui a été découverte à travers l'émission ‘’saveurs et délices  de shanny’’ qu’elle animait à la télévision nationale.

Pour conclure, elle a invité les femmes à persévérer et malgré les obstacles à vivre leurs rêves et leurs passions.

     Générosa de Jésus