jeudi 16 mai 2024
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Soro Guillaume, l’ex-président de l’Assemblée nationale s’est rendu chez Pascal  Affi  N’Guessan sis  à Cocody, ce jeudi 28 février 2018.

 Le Député de Ferkessédougou, Soro Guillaume s’est rendu   chez son ainé Pascal Affi N’Guessan, président du Conseil Régional du Moronou et président contesté du Front populaire ivoirien (FPI) à Cocody . 

 Au sortir de leur entretien,  le président du Comité politique  a  souhaité qu’ils se retrouvent  rapidement  afin de   mutualiser leurs efforts  pour les questions relatives à la vie de la nation.

 ‘’ En ma qualité d’ancien  Premier ministre, j’ai souhaité que nous puissions nous retrouver rapidement, les anciens institutionnels, pour essayer de faire le diagnostic et l’état des lieux de la nation(…)’’, a déclaré Soro Guillaume.

 ‘’ J’ai trouvé un homme disposé et disponible, qui a  le souci  de l’intérêt général et je souhaite que nous puissions nous retrouver rapidement étant entendu que cette question a été évoquée avec le Président Bédié ‘’,  ajouté  le président du Comité politique.

 Ce vendredi 01er mars, Soro Guillaume sera  encore aux cotés   de ses ainés Bédié et Affi N’Guessan  au siège  du PDCI-RDA  à Cocody dans le cadre de la signature de la plateforme de l’opposition sur la réforme de la commission électorale indépendante.

 Depuis sa démission de son poste de P.A.N, Soro Guillaume est très actif sur le terrain politique. Cette semaine, il a rendu visite à Bédié, Charles Konan Banny et à Bamba Moriféré . 

Zatté Albert 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Soro Guillaume, l’ex-président de l’Assemblée nationale s’est rendu chez Pascal  Affi  N’Guessan sis  à Cocody, ce jeudi 28 février 2018.

 

 

Le Député de Ferkessédougou, Soro Guillaume s’est rendu   chez son ainé Pascal Affi N’Guessan, président du Conseil Régional du Moronou et président contesté du Front populaire ivoirien (FPI) à Cocody . 

 

Au sortir de leur entretien,  le président du Comité politique  a  souhaité qu’ils se retrouvent  rapidement  afin de   mutualiser leurs efforts  pour les questions relatives à la vie de la nation.

 

‘’ En ma qualité d’ancien  Premier ministre, j’ai souhaité que nous puissions nous retrouver rapidement, les anciens institutionnels, pour essayer de faire le diagnostic et l’état des lieux de la nation(…)’’, a déclaré Soro Guillaume.

 

‘’ J’ai trouvé un homme disposé et disponible, qui a  le souci  de l’intérêt général et je souhaite que nous puissions nous retrouver rapidement étant entendu que cette question a été évoquée avec le Président Bédié ‘’,  ajouté  le président du Comité politique.

 

Ce vendredi 01er mars, Soro Guillaume sera  encore aux cotés   de ses ainés Bédié et Affi N’Guessan  au siège  du PDCI-RDA  à Cocody dans le cadre de la signature de la plateforme de l’opposition sur la réforme de la commission électorale indépendante.

 

Depuis sa démission de son poste de P.A.N, Soro Guillaume est très actif sur le terrain politique. Cette semaine, il a rendu visite à Bédié, Charles Konan Banny et à Bamba Moriféré .

 

Zatté Albert 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Une conférence de presse de l'Inter-Syndicale de l'Enseignement Préscolaire et Primaire de Côte d' Ivoire ( ISEPP-CI ) s'est tenue ce mercredi 27 février à son siège à Cocody.  L' objectif étant de faire le point des négociations avec  les autorités et prendre à témoin l'opinion nationale et internationale sur la tournure que prennent ces négociations.  

A une rencontre tenue au cabinet du ministre de l'Education nationale, de l'Enseignement Technique et de la formation professionnelle, les 5 revendications de l'ISEPP-CI ont été présentées notamment   la suppression  des cours du mercredi, l’organisation des concours exceptionnels de promotion pour les emplois des enseignants du préscolaire et du primaire de grade C3 au grade A4 etc...

 Pour l'ISSEP-CI la pomme de discorde entre eux   et la délégation du ministre est due au fait  que les présumées avancées dont parle le ministère ne sont pas actées. En sus, sur les cinq points  de revendications, aucun accord ferme n'a été trouvé.

 Le syndicat par la voix de son porte parole Bli Blé David  affirme : " la balle est dans  le camp du gouvernement qui a  fait du dilatoire tout au long des négociations et porte l'entière responsabilité de la paralysie du système éducatif "  parce que malgré que les revendications soient remontées à la hiérarchie aucune solution n' a été trouvée.

 Le 25 février alors qu'ils attendaient des réponses de leur tutelle ils sont informés par M. Kouyaté Abdoulaye que sur instruction de la ministre Kandia Camara les négociations sont suspendues jusqu'à ce que les syndicats suspendent leur mot d'ordre de grève. «  Chose inacceptable du fait que la grève est un droit syndicale ». 

L'ISSEP-CI s'insurge contre les agissements dont sont victimes les enseignants de Bouaké et demande aux autorités l'ouverture d'enquête pour identifier les commanditaires et leur faire subir la rigueur de la loi.

 Bien que ne souhaitant pas une année blanche,  le syndicat a décidé que la prise en charge des blessés, la restitution des biens , l'arrêt des poursuites et des menaces de leur camarades sont désormais les conditions préalables pour l'ouverture d'éventuelles discussions.

 Générosa  de Jésus

 

C’est ce jeudi 28 février 2019 que le Tribunal du Plateau va statuer sur  l’affaire des déchets toxiques de 800 victimes membres de l’association (Renadvidet-CI) contre  Koné Cheick Oumar et Claude Gohourou .  Le procès de l’ex -ministre Adama Bictogo   est prévu pour le 04 avril prochain.

 Koffi Hanon Charles, président du Réseau national des  victimes des déchets  toxiques pour la défense de leurs  droits (Renadvidet-CI) a annoncé à la presse que les 800 victimes des déchets toxiques   et les accusés Koné Cheik Oumar et Gohourou Claude François, seront devant le juge ce jeudi 28 février 2019.

 En effet, dira Koffi Charles, le délibéré de cette affaire  prévu pour le 07 février a été différé par le tribunal  civil du plateau au 28 février.

 En fait dans le cadre de cette procédure, Koné Cheick Oumar et Gohourou Claude avait été condamnés à 20 ans de prison ferme, mais sans mandat de dépôt et que la Cour d’Appel n’avait pas tranché parce que les victimes n’avaient pas à  en croire Koffi Charles,  donné  individuellement mandat à leur Avocat.

 Le président Koffi Charles a donc invité toutes les victimes des déchets toxiques à venir  massivement à ce procès ce jeudi 28 février 2018.

 Le président de l’association  a également indiqué  que ces  800 victimes ont intenté une autre  action au Tribunal de première instance du Plateau contre l’ex-ministre  et cadre du Rassemblement  des Républicains (RDR) Adama  Bictogo  en vue ‘’ d’une action  d’indue  en dommages et intérêts ‘’ et que le procès est prévu le 04 avril 2019 .

Dans ses explications,  il précisera que son association le RenadvidetCI a assigné le cabinet anglais Leigh day and Co , la Cndvt et la SgbCI devant le tribunal de 1ere instance du plateau , en vue d’un audit des comptes ouverts  par les victimes dans ces structures .  L’audience  est prévue pour le 25 avril 2019.

 En définitive, il a annoncé des manifestations pacifiques  des victimes devant le domicile de Adama Bictogo , le Tribunal du  plateau et la SgbCI afin d’exiger l’arrestation  de Koné Cheick Oumar , Gohourou Claude et leurs complices qui sont en liberté malgré leur condamnation  .

  Zatté  Albert

 

 

 

 

 

 

 

 

  

 

 

Le Groupe Nsia banque, le premier partenaire financier des banques de Côte d'Ivoire, vient d'inaugurer sa nouvelle agence dédiée aux entreprises. C’est au cours d’une cérémonie qui s'est déroulée, mardi 26 février 2019, à Cocody-Vallons que les responsables de cette entreprise ont apporté un éclairci. À les écouter, l’ouverture de cette 4ème agence consacrée aux petites, grandes, aux entreprises libérables et PME PMI qui peinent à se réaliser, a pour but de leur apporter une aide.

‘’Ce nouvel espace, à la différence des agences Abidjan-Sud, Yopougon, zone Industrielle…, s'adresse aussi bien aux grandes entreprises, aux très petites entreprises et aux professions libérables qui, en raison de la spécificité de leur activité ont besoin d'un accompagnement et d'une écoute plus que nous'', a déclaré, Yao N'Dri, représentant de la direction générale.

Pour M. N'Dri, cette 84ème agence du réseau Nsia, vient pour renforcer les capacités de son personnel tout en apportant l'aide souhaitée à ses différentes entreprises.

‘’L’ouverture de cette agence nécessite donc pour Nsia  banque Côte d’Ivoire, un rapprochement de notre cible implantée dans cette zone'', a fait remarquer,  Mme Myriam Cyrille Kouassi Épouse Coulibaly, directrice clientèle des particuliers et des professionnels de Nsia banque. Non sans remercier les invités de cette rencontre, Mme Coulibaly a promis faire en sorte que cette 84ème agence de cet établissement financier, fera tout pour mériter la confiance de leurs clients.

Abou ZEID

Invité de la RTI reçoit du mardi 26 février sur la 1ere chaîne, le ministre Pascal Kouakou Abinan a éclairé la lanterne des Ivoiriens sur l'intensification,  l'élan de la CMU et les acquis du secteur de l'Emploi et de la Protection sociale. 

Pour lui  " le croisement des fichiers a permis d'enrôler 61 900 bénéficiaires,  même s'il vise 4 millions de personnes''. La phase expérimentale avec les étudiants a permis à la CNAM de tester ses outils. " Des efforts  ont été faits à hauteur de 20 milliards pour réhabiliter les centres de santé.", a-t-il indiqué non sans ajouter que la date de prélèvement des cotisations est prévue pour le 1er Avril. Quant à l'offre des soins, ce sera à partir du 1er juillet 2019 sur tout le territoire national. 

Concernant  la Fonction Publique les prélèvements se feront à la source. Aussi pour les travailleurs indépendants, la CNAM a-t-il mis en place une plateforme pour qu'ils puissent faire leur versement. Par ailleurs, ceux qui sont organisés en faîtière y feront des cotisations.

 Il convient de noter qu’aucune cotisation n’ai demandé aux personnes indigentes car l'état s'engage à les prendre en charge. Il est à noter que la cotisation mensuelle pour le CMU s'élève â 1000 f CFA.

  Générosa de Jésus.

 

Ce mardi 26 février 2019, la fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (FESCI)  a organisé une marche pacifique  de protestation  contre les autorités ivoiriennes en vue de réclamer  la reprise des cours dans les écoles et  les universités.

  Le mot d’ordre du Secrétaire général de la FESCI, Assi Fulgence Assi dit Général Affa, a été respecté. Car  ils étaient des milliers  d’élèves  et étudiants à répondre à l’appel de leur S.G  en  investissant  les rues d’Abidjan et de plusieurs villes du pays notamment Daloa, Yamoussoukro, Bouaké, Bassam …  tous  vêtus en blanc  pour dit-on  ‘’  crier leur colère face au blocage de l’école depuis des semaines’’ .

 Ces élèves et étudiants  réclament   la  reprise des cours suspendus  depuis environ un mois suite à la grève des enseignants. Ils souhaitent que les autorités trouvent une solution urgente aux problèmes des enseignants.

 Plusieurs établissements privés ont fermé  leurs portes  pour venir en soutien à leurs camardes du public.

  Jusque là, le gouvernement n’a pas trouvé une solution  aux revendications des enseignants qui tournent autour de  la valorisation des indemnités de logement, la suspension des cours de mercredi, le reversement de la somme de 500.000 FCFA aux enseignants contractuels.

 Zatté Albert 

 

 

 

Selon  des informations de bonne source, Michel Gbagbo, le fils de l’ex -président Ivoirien, Laurent Gbagbo s’est envolé hier  lundi 25 février 2019 pour Bruxelles (capitale de la Belgique) où réside son géniteur  depuis  le 05 Février 2019 après  sa libération sous conditions par la Cour pénale internationale (CPI)  intervenue  le vendredi 1erfévrier 2019.

 Cette libération sous conditions  avait été  précédée  par son ‘’acquittement avec libération immédiate ‘’  de toutes les  charges de crimes contre l’humanité le 15 janvier 2019.  

Michel Gbagbo  avait rendu visite à son père ainsi qu’à Charles Blé Goudé le 25 septembre 2018   à   la prison de Scheveningen (La Haye).    

 Le fils de l’ex-Chef d’Etat ivoirien , il faut le rappeler est le secrétaire général adjoint chargé de l’administration pénitentiaire et des détenus politiques de la branche du Front populaire ivoirien (FPI) portée  par Laurent Gbagbo, lui-même,  dont le secrétariat général est assuré par le Docteur  Assoa Adou  .

Zatté Albert

 

A Bouaké, centre de la Côte d’Ivoire, des enseignants grévistes ont  été attaqués ce lundi 25 février 2019  dans la matinée  par des personnes non identifiées en cagoule, a-t-on appris  de plusieurs sources concordantes.

Ces enseignants, selon nos sources d’informations  s’apprêtaient à faire une marche lorsqu’ils ont été pris à parti par des inconnus.

 Le bilan de l’assaut perpétré contre les enseignants grévistes de Bouaké  serait drastique en témoignent  les images diffusées sur les réseaux sociaux.

Il  y aurait eu plusieurs  blessés graves et  14 motos incendiées.

‘’ La situation sécuritaire des fonctionnaires de Bouaké reste explosive. Une fois de plus, on assassine nos libertés syndicales, on viole nos droits syndicaux. En attendant, de se réunir en urgence, le bureau de la Plateforme Bouaké que je préside témoigne sa solidarité et ses encouragements aux camarades grévistes(…) ‘’ , a dénoncé dans un communiqué  M. Alger Ekoungoun président de la plate forme régionale du Gbeke .

Zatté Albert

 " On assassine nos libertés syndicales, on viole nos droits syndicaux", a déclaré le président de la plateforme Régionale de Gbêkê pour s'insurger contre le traitement infligé à ses camarades de Bouaké.

« 14 motos brûlées par des individus encagoulés, 5 blessés dont 1 évacué au Chu de Bouaké. Course poursuite des syndicalistes, etc », a-t-il énuméré pour décrier la situation sécuritaire  explosive des fonctionnaires grévistes de Bouaké.

Attendant de se réunir au plus vite, le bureau de la Plateforme Bouaké a témoigné sa solidarité et ses encouragements à leurs camarades grévistes.  Il les a invités à redoubler de vigilance car le mouvement de grève qu'ils observent depuis plus d'un mois est rentré dans sa phase "politique" à partir du moment où le député Bema Fofana  a proféré des menaces à l'encontre des fonctionnaires grévistes et cela se confirme par cette situation qui prévaut en ce moment.

Générosa de Jésus

Interview                                                                                                                             

Secrétaire d’Etat chargé du Budget et du portefeuille de l’Etat, Moussa Sanogo était l'invité du "Magazine du dimanche" du Journal télévisé de 13 heures de RTI 1. Il s’est prononcé entre autres, sur le budget citoyen qui permet désormais à tout citoyen, de lire  le budget, d’en savoir les sources de financement et l’usage que l’Etat fait de ses ressources.

C’est quoi le budget citoyen ?

Le budget citoyen est un document qui permet à tout le monde de lire de façon très simple le budget, de savoir quelles sont les sources de financement du budget de l’Etat, comment est-ce que l’état utilise ses ressources pour la  dépense publique, la construction des routes,  des écoles, le paiement des salaires et toutes les dépenses de l’Etat. Savoir en gros comment est-ce que le document qui est adopté en son nom, comment est-ce que les ressources sont levées et utilisées en son nom.

Qu’est ce qui a conduit le gouvernement a adopté un tel système ?

C’est d’abord la volonté d’améliorer la transparence. La transparence budgétaire exige que les citoyens sachent la façon dont les différentes autorités  utilisent les ressources. La volonté d’être en ligne avec les normes internationales, parce que dans les pays un peu plus avancés économiquement que nous, ce type de documents existe et il importait que nous puissions nous aussi être en ligne avec ces différents Etats.

Le budget citoyen c’est donc différent du budget programme, du budget par objectif ?

Le budget citoyen est une simplification, une synthétisation  du budget mis à la disposition du citoyen. En revanche, le budget programme est une autre façon de présenter et de définir le budget en comparaison avec le budget de moyens. Le budget  de programme est un budget qui va se caractériser par le fait qu’il s’étend sur plusieurs années en général trois ans alors que nous avons aujourd’hui des budgets de moyens qui sont définis pour une année. La seconde chose,  c’est que les ressources sont mises en place pour des programmes. Et donc la supervision de l’utilisation de la ressource affectée  au programme est mieux faite que quand il s’agit d’un budget de moyens. Par exemple, nous mettons 100 milliards à la disposition d’un ministère pour l’entretien routier, en cours de route,  il peut se trouver que certaines difficultés peuvent faire que les ressources peuvent être affectées à une autre situation qu’on considérerait urgente. Avec le budget programme,  cela va être plus difficile parce que lorsque l’Etat a dégagé de la ressource c’est pour un programme donné et il  va falloir faire le nécessaire pour atteindre les objectifs  liés à ces programmes, et le responsable du programme devra en rendre compte pour que l’on s’assure que tous les francs qui ont été dégagés ont été utilisés à bon escient.

De quel mécanisme dispose le citoyen pour connaitre le budget qui est alloué de façon générale et surtout alloué à sa zone et qu’est-ce qui doit être fait chez lui ?

Les mécanismes sont divers et variés. D’abord la représentation nationale. Le citoyen à un député qui le représente à l’Assemblée nationale, il peut à tout moment l’interpeller pour avoir les détails du budget. Vous avez ensuite les services administratifs dont la direction générale du budget et des finances en particulier des unités comme la Celiop où le citoyen peut également avoir des informations sur  le budget.  Mais enfin et surtout le plus important pour moi, c’est que le budget est en ligne. N’importe quel citoyen aujourd’hui, en allant sur le site du ministère du budget à le budget de Côte d’Ivoire, mieux vous avez tous les trois mois la situation de l’exécution du budget qui est disponible auprès de tous les citoyens. Et vous avez encore d’autres informations comme la situation  des passations des marchés publics.

Qu’est ce qu’on peut retenir de l’année 2018 au niveau de votre département?

2018 a été une année  marquée par de nombreux défis. Une année où nous avons respectés le niveau du déficit budgétaire arrêté avec le FMI. Cela peut ne pas  signifier grand-chose à tout le monde mais un état qui est capable de respecter ses engagements en matière budgétaire est un état qui fait la preuve de son sérieux. Et cela  permet ainsi d’avoir de meilleures relations avec des investisseurs internationaux. Nous avons poursuivi les travaux en matière de dématérialisation des opérations de passation des marchés publics, l’institution d’un mécanisme d’évaluation des DAF, c’est une reforme très importante puisque cela  doit nous permettre d’aller plus loin dans la bonne gouvernance. Il y a également   le scanner déployé aux frontières. C’est un programme qui va se poursuivre, nous faisons aujourd’hui une interconnexion  des systèmes douaniers avec des pays voisins comme le Burkina, comme le Ghana, le suivi des entreprises publiques. Sur la question, il y a toute une batterie  d’indicateurs qui ont été définies  pour  qu’on suive au mieux les résultats des entreprises publiques pour  nous assurer que nous pouvons dégager de la ressource,  qui permettrait également de desserrer les contraintes financières de l’Etat.  Nous allons aller plus loin en matière de digitalisation des opérations de l’administration

Parlez-nous de l’évaluation des DAF

Il y a déjà un ensemble de règles qui encadre les activités de l’ensemble des fonctionnaires, en particulier des DAF, on appellera cela « des incitations négatives », mais vous avez aussi des incitations positives qui permettent de créer une saine émulation dans la qualité de la gestion de la  dépense publique.  Quelles sont les dispositions qu’on prend  pour éviter que certaines dettes de l’Etat apparaissent dans le cadre  des relations avec les opérateurs économiques ?    Comment est-ce qu’on prend les dispositions pour que la qualité du service fait soit assurée ? Comment est-ce qu’on s’assure que les procédures budgétaires sont bien respectées et faites de façon diligente. Ce sont autant d’éléments qui vont faire l’objet d’évaluation pour chacun des DAAF de tous les ministères du pays pour qu’on puisse s’assurer que les choses vont dans le sens que nous souhaitons.

Les recettes des impôts ont atteint en 2018, les 2 000 milliards. Quelle a été votre recette pour y arriver ?

C’est d’abord la qualité de notre politique économique. Vous savez qu’on n’excède pas 2 000 milliards par hasard. Nous avons une politique économique de qualité qui permet la création de richesses que l’administration fiscale arrive à lever suffisamment de ressources. Vous devez avoir une administration qui soit également performante en matière de regroupement de ressources et  là-dessus ce sont toutes les diligences que nous avons définies pour nous assurer que l’administration fiscale travaille au mieux, que les contrôles fiscaux se font de la meilleure des façons. Surtout la question de la digitalisation, que nous sortions de plus en plus de tout  ce qui est manipulation humaine pour qu’on aille vers l’électronique de façon à ce que la collecte des impôts se fasse au mieux.

Etes-vous autant  fier des performances des autres régies ?

Oui je suis fier des performances des autres régies. Par exemple, l’administration douanière a eu des difficultés liées à la conjoncture. Le prix du cacao n’est plus ce qu’il était, il y a deux ans. En 2017, il a baissé de 35 % d’une année à l’autre. Je crois que cela permet de saluer la qualité de la gestion de l’économie de notre pays. Il faut se souvenir qu’à la fin des années 80, nous avons connu un choc pareil et cela a entrainé des difficultés économiques fortes. Mais aujourd’hui, nous sommes  capables d’encaisser un choc d’une baisse de 35% d’une année à l’autre des prix de notre matière première d’exportation sans pour autant que le pays ne traverse des difficultés très importantes. Cela mérite d’être salué. C’est pourquoi je suis très satisfait de ce qui s’est passé en matière de résultat au niveau de l’administration douanière  même aussi au niveau des entreprises publiques, les choses se passent extrêmement  bien.

Il y a quelques années,  le budget de la Côte d’Ivoire s’élevait à  3000 milliards, 4 000,  5 000, 6000 ;  7000  et aujourd’hui 7 334,3 milliards. Qu’est ce qui explique cette hausse ?

Si  l’Etat ivoirien est capable d’afficher un budget pareil, cela veut dire que les activités économiques s’accroissent. Au delà des discours, des débats que nous pouvons faire sur la question de la croissance, c’est bien parce que nous avons une croissance forte que nous sommes capables d’avoir un budget important. Autrement ce ne serait pas possible. La seconde chose, c’est la preuve que nous avons une gestion macroéconomique saine, parce que c’est la qualité de notre gestion  macroéconomique  qui est certifiée par la qualité du programme, que nous avons avec le fonds monétaire internationale qui rassure les investisseurs internationaux, les différents pays à nous accompagner dans la levée de ressources pour pouvoir financer notre développement. Ce sont essentiellement ces deux facteurs mis ensemble qui nous permettent d’afficher aujourd’hui un budget de 7334, 3 milliards et je pense que nous allons continuer pour le bonheur des ivoiriens.

La Côte d’Ivoire affiche depuis quelques années un taux de croissance en moyenne de 8 %.  C’est quoi la croissance ?

Pour expliquer les choses simplement, prenez  un seau. Dans le processus de fabrication d’un seau, on va utiliser des matières plastiques, de l’électricité… Ce sont des consommations intermédiaires qui vont nous permettre d’arriver à un produit final. Le seau qui va être valorisé à 100 F. Là où les consommations intermédiaires ont nécessité 75 F par exemple. La différence de 25 F est celle-là qui fait la valeur ajoutée.  Et la croissance dans le pays c’est la somme de toutes les valeurs ajoutées de l’ensemble des produits de notre économie, l’ensemble des branches d’activités et c’est cela qui fait la richesse qui est créée.

Et qui doit être partagée ?

Et qui doit être partagée. Et qui ma foi n’est pas si mal partagée. Même si certains pensent le contraire

Ils sont nombreux, ceux qui pensent que  la croissance ne se ressent pas dans les assiettes.

Il faut regarder les choses avec détachement. Par exemple, au niveau du secteur public, la masse salariale en 2012 était de 935 milliards et aujourd’hui, elle est de 1 720 milliards. Nous avions 170 000 fonctionnaires en 2012 et aujourd’hui nous avons 270 000. Cela veut dire que l’Etat fait de gros effort en termes de partage de richesses créées.  Vous savez quand vous créez de la richesse vous pouvez en faire deux choses.  Vous pouvez en consommer ou vous pouvez l’investir pour pérenniser le processus de création de richesses et c’est ce que le gouvernement fait. Si vous regardez le niveau de l’investissement public en Côte d’Ivoire, il est passé de 640 milliards en 2012 à 1900 milliards aujourd’hui. Quand  on regarde notre cadre de vie,  quand on regarde le parc auto, les façades qui s’embellissent… Tout cela, c’est le résultat de la croissance. Il y a le fait que nous avons connu des années difficiles et il y a un stock de personnes qui s’est accumulé au niveau du marché de l’emploi. La population active en Côte d’Ivoire c’est autour de 10 millions de personnes. Nous créons à peu près 7 mille emplois dans le secteur formel par mois. Ce n’est pas mal mais ca peut être difficile de résorber tout ce stock. En la matière, les citoyens sont interpellés. Ce n’est pas le gouvernement qui crée des emplois mais il crée les conditions de l’emploi. Et il appartient au citoyen de saisir les opportunités. Par exemple, il y a plus de 5 millions d’habitants à Abidjan. Près de 2 millions de personnes en emplois précaires. Dans le même temps, notre pays manque de vivriers, de viandes, manque de poissons, et on peut obtenir tout cela sur n’importe quel centimètre carré de la Côte d’Ivoire. Donc il appartient aux ivoiriens quelque fois de prendre des dispositions pour aller dans les secteurs d’activités où ils peuvent générer des revenus

Donc, il ya trop de monde à Abidjan pour rien ?

Ce n’est pas tant le monde à Abidjan mais Il y a des opportunités qui peuvent se faire ailleurs et qu’il faut savoir saisir.

Le pays est un peu trop macrocéphale?

Oui on peut le penser et je crois que lorsqu’avec le président de la République, il a été défini l’idée des districts, il s’agissait de faire en sorte que le développement du pays soit un peu plus équilibré au niveau territorial

Qu’est ce que vous répondez aujourd’hui à ceux qui parlent de surendettement  de la Côte d’Ivoire?

Ils n’ont peut être pas la bonne information. La dette fait partie  de la vie d’une économie moderne. L’individu s’endette pour bâtir une maison, sécuriser sa famille. L’Etat a le même processus. Lorsqu’il s’endette, c’est pour améliorer l’outil de production. Mais quant un individu va auprès de sa banque, elle va voir sa quotité, est-ce qu’il a la possibilité de pouvoir s’endetter jusqu’à un certain niveau ? C’est le même principe pour les Etats. Là-dessus, il y a ce qu’on appelle  l’analyse de la viabilité  de la dette qui permet de savoir si le pays peut soutenir un certain rythme d’endettement.  La Côte d’Ivoire le fait tous les six mois avec le FMI et les résultats sont là. Nous sommes l’un des pays les moins endettés de l’UEMOA

Mais n’y a-t-il pas un niveau d’endettement qu’il ne faut pas dépasser ?

Oui, il y a un niveau d’endettement qu’il ne faut pas dépasser mais c’est  en lien avec vos capacités. Si vous prenez les grands pays, ils ont quelque fois des taux d’endettement qui oscillent entre 80% et 100%. C’est bien parce qu’ils ont la capacité de soutenir ce niveau d’endettement.

Propos recueillis par Rose K

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