mardi 14 mai 2024
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Senior Reporter @NewsPlus

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Offrir des compétences numériques et une éducation à l’entrepreneuriat mais aussi réduire l’écart numérique entre Abidjan et les autres villes de la Côte d’Ivoire. C’est entre autres, l’objectif que veulent atteindre Vista Group Holding SA, une société holding de services financiers et le Consortium américain Cysbation, à travers un don de 100 millions de Francs CFA au programme DigiFemmes, une initiative sociale à for t impact initiée et financée par le Millennium Challenge Corporation (MCC), l’USAID et Microsoft.

L’annonce du partenariat de DigiFemmes avec Vista Group Holding SA, et Cysbation a été faite le mardi 18 juillet 2023, à la Résidence de l'Ambassadeur des États-Unis, en présence du ministre de la Communication et de l’Economie Numérique, Amadou Coulibaly, le ministre du Commerce, de l'Industrie et de la Promotion des PME, Souleymane Diarrassouba, le ministre du Transport, Amadou Koné, Dr Thierry Wandji, Président et Directeur Général de Cybastion ainsi que de nombreuses autres personnalités.

Ce partenariat démontre l'engagement résolu de Vista Bank et Cybastion à soutenir l'Initiative mondiale pour l'autonomisation économique des femmes, lancée par la vice-présidente Kamala Harris le 29 mars 2023.

Les 100 millions de FCFA vont permettre, selon un communiqué dont copie nous est parvenue le mercredi 19 juillet 2023, la formation de 2 000 femmes dans dix villes de la Côte d'Ivoire de janvier 2024 à décembre 2024, à savoir Abidjan, Korhogo, Yamoussoukro, Bouake, Divo, Gagnoa, Adzopé, San-Pedro, Man et Daloa.

Au nom de son département ministériel, partenaire institutionnel du Programme DigiFemmes, le Ministre de la Communication et de l’Économie Numérique, Amadou Coulibaly a salué ce partenariat et ce don qui s’inscrivent dans le programme national de développement des compétences numériques

« (…) Ce partenariat qui unit le secteur privé, le gouvernement et les partenaires de développement, donne une plus grande envergure à notre mission collective : combler le fossé numérique en Côte d'Ivoire. Ensemble, nous bâtissons un avenir plus inclusif et digitalisé pour les femmes de Côte d'Ivoire, en leur fournissant les outils nécessaires pour s'inscrire pleinement dans la Quatrième Révolution Industrielle », a déclaré Katherine Ntep, Vice-présidente adjointe pour les opérations sectorielles du Département des Opérations de Compact du MCC.

La Directrice du programme DigiFemmes, Nadine Zoro, s’est félicité de ce partenariat transformationnel avec Vista Bank et Cybastion avant de remercier le gouvernement Ivoirien ainsi que ses partenaires institutionnels pour leur engagement continue à contribuer à l’autonomisation et à l’inclusion numérique des femmes en Côte d’Ivoire et à favoriser l'égalité des chances.

RoseKouadio

Depuis le 21 juin 2023, la Société de Limonaderies et brasseries d'Afrique (SOLIBRA) a mis sur le marché un nouveau cocktail alcoolisé dénommé « Racines FORT ».

Ce nouveau produit est un cocktail alcoolisé à base d’extraits et d’arômes naturels africains à la saveur de menthe.

Disponible en format 50cl verre consigné, le goût de cette boisson exquis de 7,5% d’alcool, est à savourer dans tous les maquis habituels au prix de 600F.

Notons que cette entreprise dispose d’un large portefeuille de produits permettant de couvrir les besoins de ses consommateurs

Créée en 1955, SOLIBRA est l'un des leaders africains dans la fabrication de la bière, des boissons gazeuses et autres boissons énergisantes. Cette Société qui entend conserver son leadership en Côte d’Ivoire a pour Directeur Général Cyril Segonds.

RoseKouadio

 

Du 23 au 25 juin, à l'INP-HB s’est tenu le Hacktourisme Can 225.  Lors de cet évènement les Digicodeuses de DigiFemmes ont remporté le deuxième prix.

 Après seulement six mois d'apprentissage à DigiFemmes Academy et malgré une concurrence féroce, les digicodeuses, étudiantes talentueuses du Programme DigiFemmes, ont remporté le deuxième prix du Hacktourisme Can 225. Et cela, en faisant preuve de créativité à travers leur projet Food Ivoire.

Food Ivoire vise à développer une application mobile dédiée à la promotion de la gastronomie ivoirienne ainsi que de certains pays africains pendant la Coupe d'Afrique des Nations (CAN) en Côte d'Ivoire. La plateforme offrira aux visiteurs et aux résidents une expérience culinaire inédite.

Ce projet a été salué pour sa convivialité, son impact potentiel sur l'expérience touristique et son potentiel de transformation du secteur.

Cette bonne nouvelle n’a pas laissé Mme Nadine Zoro epse N’guettia, Directrice du programme DigiFemmes indifférente.  

“C'est avec une grande fierté que DigiFemmes félicite les Digicodeuses pour cette remarquable performance. Cette victoire témoigne de la qualité de l'éducation et de l'encadrement offerts par DigiFemmes Academy. Nous sommes fiers de fournir un environnement inclusif et stimulant qui permet à nos étudiantes de développer leurs compétences en programmation et en entrepreneuriat et de concrétiser leur passion pour la technologie », s’est-elle réjouie avant de remercier les organisateurs du Hacktourisme Can 225 pour cette opportunité et pour la création d'un environnement propice à l'innovation.

« DigiFemmes Academy se réjouit de continuer à soutenir et à encourager les femmes dans leur parcours entrepreneurial et à les préparer pour relever les défis de l'avenir », a confié Mme Nadine Zoro epse N’guettia.

RoseKouadio

 

Après l'étape de Cocody, c'est autour de celle de la commune de Yopougon qui vient d'abriter la semaine dédiée à la découverte des produits dérivés de l'Anacarde. Cette activité dénommée ''La Tabaski en Cajou'' est initiée par le Conseil du Coton et de l’anacarde à travers le Projet de promotion de la compétitivité de la chaîne de valeur de l’anacarde (PPCA).

Débutée le 24 juin 2023, la cérémonie de clôture a eu lieu ce samedi 01 juillet 2023, dans les locaux de Cosmos -Yopougon.

L’espace restaurant de l’hyper marché de la commune la plus peuplée d’Abidjan arborait fièrement les couleurs du conseil du coton et de l’anacarde. Durant cette semaine d’expositions, de dégustations et de découverte des produits dérivés de l’anacarde, les exposants ont vu leurs stands être pris d’assaut par les populations de Yopougon.

A la clôture, ce samedi 1 juillet 2023, le Directeur général du Conseil du coton et de l’anacarde par ailleurs coordonnateur du PPCA, Dr Adama COULIBALY s’est exprimé sur le bien-fondé d’exhorter les populations ivoiriennes à la consommation du cajou.

'' Nous sommes premier producteur mondial, mais nous sommes également dans une dynamique de transformation pour y avoir une valeur ajoutée et nous ne pouvons pas non plus continuer de transformer et d'exporter la majorité de ces produits. En termes de qualité le marché international devient exigent, il convient donc de les vulgariser de sorte que les ivoiriens deviennent de gros consommateurs de cette denrée saine, pleine de valeur nutritionnelle et bonne pour la santé. C'est pourquoi nous sommes depuis une semaine à Yopougon Cosmos et profiter de la Tabaski pour nous installer ici , afin de vulgariser la consommation des produits à base de noix et pomme de cajou . '', a-t-il indiqué.

Selon lui, le bilan de cette activité est largement positif du fait de la grande mobilisation observée sous les stands  autour des produits dérivés de l'anacarde. De même il soutient qu'il y a même des clients qui viennent d'autres communes pour en acheter ce qui fait donc de cette exposition une aubaine pour les populations.

Poursuivant, le Dr Adama COULIBALY a  expliqué qu'avec l'anacarde on peut faire de nombreux produits dérivés. Tels qu'avec la noix de cajou , on peut donc faire du beurre ou de la pâte de cajou, de la pâtisserie, du lait, de l'huile, des gâteaux, des amandes enrobées. En ce qui concerne l'amande de cajou, on peut par ailleurs fabriquer de la liqueur, de la confiture, des jus de fruits, du vin , du vinaigre, du sirop . Pour donc dire toujours, selon son propos, que c'est une énorme chance pour la Côte d'Ivoire d'avoir ce produit qui est une richesse à tout point de vue. C'est donc un fruit qui se compose de deux parties bien distinctes qui sont l'amande et la noix .

Achevant son propos, ''J'invite donc les Ivoiriens à consommer les amandes de cajou. Nous devons consommer ce que nous produisons. J'exhorte donc chaque Ivoirien à faire comme le Président de la République qui  consomme chaque jour au moins 100 grammes d'amandes de cajou . De même, le Premier ministre en consomme tous les jours à son bureau à midi. Alors que les ivoiriens fassent de même que nos autorités pour être en bonne santé '', a conclu le Dr Adama COULIBALY, DG du Conseil du Coton et de l'Anacarde et Coordonnateur du PPCA.

Après cette deuxième étape bouclée, le Projet de Promotion de la Chaîne de Valeur de l'Anacarde, compte mettre le cap sur d’autres communes du district d'Abidjan à moyen terme et également dans tous les départements de l'intérieur du pays à long terme.

Debank

À la veille de la fête de Tabaski, le mardi 27 juin, au siège du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix ( RHDP) à Cocody rue Lepic, la dédicace-présentation de l'oeuvre littéraire du Prof. Lacina Coulibaly intitulée ''Mémoire d'octobre 2020: pour que la Côte d'Ivoire ne vive plus jamais de violence politique !" a eu lieu dans une salle archi-comble. 

Au nombre des invités de marque, une bonne brochette de personnalités dont le représentant du Vice-président de la République et Directeur de cabinet adjoint, M. Koné Siriki, le ministre Ally Coulibaly, conseiller spécial du Président de la République et parrain de la cérémonie, le ministre Roger Adom représentant le ministre Ibrahim Cissé Bacongo, préfacier de l’ouvrage et  patron de l’évènement. ainsi que  bien d’autres illustres personnalités du RHDP. 


Dans sa présentation, le Prof Joseph Kaudjhis a dit de l'ouvrage structuré en six chapitres, qu'il est ''avant tout un essai qu’un scientifique pourrait même qualifier d’étude. S’appuyant sur des faits vérifiables, des documents secondaires et des analyses approfondies, l’auteur, dans un style simple et accessible à toutes et à tous, nous replonge dans les récents soubresauts de la vie politique ivoirienne. Dans une démarche d’homme de science, faite de nombreuses interrogations et de remise en question, il s’attache surtout à mettre en exergue le

leadership éclairé et le courage politique du Président Alassane Ouattara  et les efforts inlassables qu’il entreprend pour réconcilier les Ivoiriens dans un environnement politique fait de mensonges et de haine de l’opposition, de tensions souvent meurtrières, de duplicité voire de trahison de certains acteurs politiques... ». a souligné le Prof.Kaudjhis.

Un panel s'en est suivi et a réuni les Professeurs Soro Moussa David, Yacouba Konaté et le Dr Venance Konan qui,   autour de l'œuvre, ont croisé leurs regards sur les violences, à l'instigation de opposition, qui ont émaillé l'élection présidentielle d’octobre 2020. Les panélistes ont salué « la grandeur d'esprit du Chef de l'État qui a su garder la sérénité et fait montre d'une grande sagesse », pointé du doigt "l'irresponsabilité et l'inconséquence'' de certains  opposants, puis salué la plume sans complaisance de Lacina Coulibaly qui a écrit  une « œuvre aux vertus cathartiques ». 

 À l’issue du panel, le ministre Ally Coulibaly a félicité l’auteur pour son ouvrage. « Le mérite de Lacina Coulibaly, c’est d’avoir réussi le pari de ne pas se laisser emporter par quelque excès que ce soit. Il eut été tellement tentant dans un tel exercice de faire un procès aux ingénieurs du chaos, de ceux qui ont cru que le grand soir était arrivé » a-t-il relevé. 

Pour Lacina Coulibaly, lui-même, les motivations de l’écriture de son ouvrage se trouvent dans son sous-titre: " pour que la Côte d'Ivoire ne vive plus jamais de violence politique !''. '' Nous devons sortir de la spirale de la violence politique et ne pas être anxieux à chaque fois qu'une élection, quelle qu'est soit, doit avoir lieu. Le jeu démocratique, comme son nom l'indique, est un jeu et doit le rester dans le respect des règles et des lois. J'ai été très triste de constater les dérives meurtrières observées et pilotées par des policiens en panne d'idées et de projets pour la société ivoirienne. Il faut que cela ne se reproduise plus jamais. J'en appelle à la loyauté et à la responsabilité dans le jeu politique et surtout je voudrais prôner la paix. C'est pourquoi je voudrais contribuer à la formation des militants par la cession des droits de reproduction, de traduction, de diffusion, de vente de de disposition des bénéfices générés par la vente des exemplaires de 'Mémoire d'octobre 2020'' au RHDP'' a annoncé l'auteur.

Professeur titulaire de Biotechnologie et par ailleurs président de l'université polytechnique de Man, Lacina Coulibaly a publié plusieurs œuvres dont des recueils de poèmes et des ouvrages scientifiques.


La cérémonie a pris fin sur  l'annonce de la cession d'une partie droits de l'auteur à la famille de l'adjudant Seydou Sanogo tué en service.

En faveur de la campagne de  commercialisation de l'anacarde au titre de l'année 2023, le Dr Adama COULIBALY, Directeur Général du Conseil du Coton et de l'Anacarde a initié une conférence de presse ce jeudi 22 juin 2023 au siège annexe de ladite structure  à Cocody-Vallon .

Au cours de cette conférence de presse, le Dr Adama Coulibaly, a fait l'état des lieux et a tenu à rassurer les producteurs et autres acteurs de la filière sur l’engagement de l'organe de régulation, le Conseil du Coton et de l'Anacarde à faire bouger les lignes. C'était en présence de la presse nationale et internationale.

Le Dr Adama Coulibaly, a notamment indiqué qu'à présent à la date du 21 juin 2023, les quantités détenues par les producteurs sont estimées à environ 100 000 tonnes, ce qui porte la production attendue à 1 250 000 tonnes .

Le Directeur Général du Conseil du Coton et de l’anacarde, Dr Adama Coulibaly, mentionnant les difficultés enregistrées lors de la présente campagne de commercialisation 2023, est monté au créneau pour faire la lumière sur la situation. C'est pourquoi, il a tenu à dénoncer l’entrée frauduleuse et illicite des produits des autres pays voisins sur le territoire ivoirien. Ce qu'il a ouvertement déprécié et condamné pendant son intervention car étant l'une des causes majeures des difficultés de la présente campagne.

" Par la faute de certains acteurs indélicats s'adonnent à ces actes d’incivisme, en faisant exploser la production nationale . Ce qui  nous ramène à 200 000 tonnes de plus entre deux campagnes. Et cela n'est pas possible et c'est donc inadmissible. Et des mesures seront prises pour endiguer ce phénomène.'', s'est-il indigné.

Poursuivant son propos, le Directeur Général, a également souligné qu'à ce jour, il y a entre les mains des producteurs environ 1 150 000 tonnes de noix brutes de cajou, soit 100 000 tonnes de plus que la quantité prévisionnelle qui était de 1 050 000 tonnes. Sur ces quantités achetées aux producteurs, 1 102 000 tonnes ont été effectivement déchargées dont 853 000 tonnes dans les magasins portuaires et 249 000 tonnes dans les usines de transformation qui sont à un taux de réalisation de 83% des objectifs de transformation de la campagne 2023. Il a fait remarquer que les quantités commercialisées par l’ensemble des producteurs au début du mois d’avril, avaient déjà atteint 750 000 tonnes, correspondant à 71% de la prévision de la campagne. 

« Face à cette situation, le Conseil du Coton et de l’Anacarde a initié dès le 20 avril 2023, une opération d’achats de régulation avec des prix bord champ plancher de 315 F CFA/kg, à travers l’organisation de ventes groupées dans toutes les régions de production, sous la supervision des comités de veille présidés par les Préfets. Cette opération, toujours en cours, vise à faire remonter les prix bord champ à travers un effet d’entrainement . Ce qui a permis d’acheter à ce jour environ 10 600 tonnes », a signifié le Dr Adama COULIBALY. 

Selon lui, au titre de la même période en 2022, les quantités déchargées étaient de 968 000 tonnes, contre 915 000 tonnes en 2021. Cela représente donc un dépassement de 134 000 tonnes par rapport à 2022 et 187 000 tonnes par rapport à 2021.

Il est bien de rappeler, qu'au titre des exportations, 593 000 tonnes de noix brutes de cajou ont déjà été exportées essentiellement vers le Vietnam avec 80% de part de marché et 19% pour l'Inde. Sur la même période en 2022, 455 315 tonnes ont été exportées contre 497 600 tonnes en 2021, soit 138 000 de plus qu’en 2022 et 96 000 tonnes de plus qu’en 20221. Il a rappelé que la campagne 2023 de commercialisation de la noix de cajou a été ouverte officiellement le 10 février 2023, avec un prix minimum bord champ fixé par le Gouvernement à 315 F CFA/kg. 

Pour mieux faire les choses, le Directeur Général Adama COULIBALY, a donc rassuré les producteurs et les différents acteurs sur l’engagement et la volonté du Conseil du Coton et de l’Anacarde, et le soutien permanent du Gouvernement et sous la conduite du Président ivoirien, Alassane Ouattara, à mettre en œuvre toutes les dispositions nécessaires et adéquates pour la préservation des acquis et des intérêts de toutes les entités de la filière cajou.

Debank


Une réunion d'urgence pour la mise en place d'un système d’alerte, de riposte et de gestion consensuelle des cas d’infections nosocomiales liées aux pathogènes hautement résistants dans les établissements de soins de santé, s'est tenue le mardi 20 juin au Bureau régional de l'OMS à Abidjan. Cette rencontre qui a réuni plusieurs experts dont la présidente du GMC-RAM, prof. Mireille DOSSO.

Le Groupe Multisectoriel de Coordination de la lutte contre la Résistance aux Anti Microbiens (GMC-RAM) veut apporter une riposte au vu de la montée des cas de bactéries hautement résistantes émergentes (BHRe) dans les services sensibles des Centres Hospitaliers et Universitaires de Cocody, de Treichville et du centre des Grands Brûlés du SAMU.

« Ce qui se passe dans nos CHU est une réalité, c’est vous qui mesurez la menace de la résistance aux antimicrobiens sur notre système de santé. C’est une menace pour la sécurité sanitaire mondiale. Imaginez si ce qui se passe dans certains CHU se généralise », a affirmé Dr Zombré Daogo Sosthème, conseiller politique et système de santé ,OMS-CI à l’ouverture de l’atelier.

Selon la présidente du GMC-RAM et directeur de l’Institut Pasteur de Côte d’Ivoire, Prof Mireille DOSSO, la prolifération des bactéries ultrarésistantes nous exposent à une situation catastrophique due au fait de l’inexistence d’outils thérapeutique pour les patients. Elle a informé les experts que cette réunion extraordinaire est la conséquence de la grave situation au niveau de la réanimation du CHU de Cocody qui enregistré le décès de cinq (05) patients, décès consécutif à une infection à bactéries ultrarésistantes.
« Les infections nosocomiales à bactéries ultrarésistants sont un drame. C’est un tueur silencieux dans nos unités de soins et dans nos hôpitaux. Il faut prendre conscience de cette impasse thérapeutique et identifier les pistes à prendre ensemble pour attaquer ce fléau silencieux. C’est le point de départ de la riposte aux bactéries ultrarésistants » a soutenu Prof Mireille Dosso.


Le Directeur médical et scientifique du CHU de Cocody, prof MOH Elo Nicolas, a souligné que le CHU de Cocody est à l’honneur dans cette situation mais il reste déterminer à mettre en œuvre toutes les résolutions avec l’accompagnement de l’Institut Pasteur de Côte d’Ivoire pour améliorer leurs pratiques de soin. Il a également souhaité que les résolutions qui sortiront de cet réunion puissent être mises en œuvre de façon rapide pour colmater un certain nombre de choses, de la gouvernance jusqu’à l’opérationnel.

Quant à Dr ASSA Lynda, réanimateur au CHU de Cocody, les infections nosocomiales sont courantes dans les blocs de réanimation et il faut que cette rencontre puisse produire des résolutions applicables par les décideurs pour freiner ce tueur silencieux.
Notons que les infections nosocomiales sont des infections liées aux soins apparaissant 48 h après une hospitalisation ou plus 72 heures après la sortie voire pour certaines interventions chirurgicales 6 mois.
Les infections nosocomiales les plus courant dans les soins de santé sont dues aux bactéries multirésistantes telles que Staphylococcus aureus , Enterobacter, Pseudomonas aeruginosa et Klebsiella pneumoniae.

S'inscrivant toujours dans l'esprit de promouvoir la chaîne de valeurs de l'Anacarde, l'organe régulateur de la filière, le Conseil du Coton et de l'Anacarde a mis sur pied (initié) une visite guidée en faveur de la presse nationale et internationale, du 14 au 17 juin 2023 dans la ville de Korhogo au nord du pays.

La présente visite a pour objectif majeur de faire découvrir à la presse, les zones agro-industrielles aménagées et dédiées à la transformation de l'Anacarde.

Adama COULIBALY DG du Conseil du Coton et de l'Anacarde, par ailleurs Coordonnateur du PPCA , lors de son intervention a fait savoir que la zone agro-industrielle de Korhogo (ZAIKO),
est achevée et désormais prête à servir.

Il a notamment signifié que l'objectif majeur du projet est d'accroître la productivité, la qualité et la valeur ajoutée de l'anacarde au profit des petit exploitants agricoles et de l'industrie de la transformation du cajou en Côte d'Ivoire.

Se faisant, le Coordonnateur général du PPCA, a exhorté les éventuels opérateurs économiques et investisseurs ivoiriens à s'approprier cette zone agro-industrielle, en investissant le plus rapidement possible sur ce site. Car selon, il serait bien que des ivoiriens soient au coeur des investissements de transformation qui participent du développement de la chaîne de valeur de l'Anacarde en Côte d'Ivoire et dans le monde.

''Il s'agit pour nous à travers toutes ses réalisations de passer du statut de 1er pays producteur de noix brutes à pays exportateurs d'amandes de cajou en transformant au moins 50% de la production nationale à l'horizon 2025.'', a indiqué le Dr Adama COULIBALY , DG du Conseil du Coton et de l'Anacarde .

Quant à Karim Berthé, Coordonnateur adjoint du PPCA , a présenté la zone agro-industrielle aménagée de Korhogo en ces termes, ''La zone agro-industrielle de Korhogo a une envergure de 28 hectares (ha), pouvant accueillir plus de 7 usines , avec une capacité de transformation de 60 à 80 mille tonnes/an. Elle est également dotée de 3 entrepôts aménagés de 2500 m2 chacune, pour un total de 7500 m2 d'espace de stockage supplémentaires pour améliorer la capacité de stockage des différentes usines qui y seront installées. Notamment, il est prévu la mise en place d'un centre de vie comme celle d'une ville moderne, et aussi un centre pilote de valorisation des coques d'une capacité de traitement de plus 80 mille tonnes / an.

Poursuivant, Karim Berthé a fait savoir que c'est également un espace industriel moderne aménagé comme en trouve nulle part ailleurs dans le pays, comportant un château d'eau, un réseau électrique, la connexion à la fibre optique, un réseau souterrain d'eau , d'assainissement, d'électricité et de télécoms, Station d'épuration des eaux usées, des routes d'accès bitumées , voirie intérieure , parking pour poids lourds et véhicules légers.

Ces investissements sont le fruit du Projet de la Compétitivité de la Chaine de valeur de l'Anacarde (PPCA) qui participe de la politique gouvernementale de la transformation structurelle de l'économie ivoirienne. Cette plate-forme a été ponctuellement conçue pour faciliter, d'une part, la communication entre les journalistes participant au programme et, d'autres part, entre ces personnalités des medias et les organisateurs.

Par ailleurs, à l'instar de ces plates-formes agro-industrielles situées à Korhogo entièrement achevées , il y a celles de Yamoussoukro, Bondoukou et Séguela qui sont sur le point d'être achevées. Et toutes ces initiatives sont des réalisations du Conseil du Coton et de l'Anacarde avec le soutien financier de la Banque Mondiale.

Debank

A travers le Festival des Musiques d'Abobo (FEMA) qui aura lieu du 08 au 29 juillet  2023, Keita Allassane, comissaire général de l’évènement veut promouvoir  la cohésion et le dialogue entre les populations de la commune.

Il s’exprimait le samedi 10 juin 2023 à la salle de mariage de la Mairie d'Abobo, face à la presse nationale et les fils et filles de la deuxième commune la plus peuplée du district d'Abidjan.

La première édition du FEMA, a pour thème central  ''La Cohésion Sociale''. Ce festival est le fruit de réflexion d’un amoureux des arts et de la musique, Keita Allassane, opérateur économique, Président de l’union des jeunes et des femmes d’abobo (UJFA), par ailleurs producteur d’artistes et de l’événementiel à travers sa structure    AL-KEIT PRODUCTION.

Le but selon le commissaire Général, Keita Allassane est de faire la promotion de la culture ivoirienne et africaine, de renforcer le tissu social, de sensibiliser aux enjeux sociaux, de promouvoir le dialogue interculturel et de produire de nouveau talent artistique de la commune d’Abobo. En somme, dit-il, le FEMA met en avant la valorisation de l’art et véhicule des messages de paix et de vivre-ensemble en communauté.

« Le FEMA dans sa logique a décidé de promouvoir la cohésion et le dialogue entre tout habitant de la commune d’Abobo dans une ambiance festive, car la musique, en tant que langage universel, a le pouvoir de transcender les barrières culturelles, sociales et ethniques », a indiqué l'opérateur économique Kéita Allassane.

Le FEMA est un festival annuel qui aura lieu chaque année au mois de juillet offrant ainsi une période de festivités étendue, a expliqué le promoteur.

Du samedi 08 juillet au samedi 22 juillet aura lieu un tournoi dénommé « Tournoi CEDEAO ». Cette regroupera des ressortissants de 8 pays de la CEDEAO résidant dans la commune d’Abobo à savoir : la COTE D’IVOIRE, le MALI, le BURKINA FASO, la GUINEE KONAKRY, le NIGERIA, le NIGER et le BENIN. A l’issu des matchs de pools et des demi-finales, la finale aura lieu le samedi 22 juillet 2023.

Cette 1ère édition du FEMA va se refermer par deux (02) jours de concerts, le vendredi 28 juillet et le samedi 29 juillet 2023 de 16h à l’aube au sein de l’école primaire HOUANTOUE non loin de la Mairie d’Abobo, avec de nombreuses prestations des artistiques de tailles.

Debank

Le 1er juin,  dans la commune du Plateau, à la salle MC de la Cgrae Uemoa a eu lieu une restitution des travaux au cours d'un atelier qui a eu pour thème: " Développement local au féminin: contribution économique et socio-culturelle des portières en Côte d'Ivoire''. Cette étude avait eu pour objet la  céramique traditionnelle et a fourni nombre d'informations sur ce secteur  d'activités.

Elles sont environ  4000, dans les régions ivoiriennes où elles s'adonnent à leur art. Elles s'échinent  à perpétuer un savoir-faire traditionnel dont elles leur subsistance. Elles sont conscientes qu'il leur faut changer de paradigme si elles veulent professionnaliser la filière. Elles, ce sont les portières de Côte d'Ivoire

Zanzan, et elles exercent dans les régions des Lacs, de la Vallée du Bandama, des Savanes, du Denguélé, et du Woroba.

Pour venir en aide à ces  braves travailleuses de l'argile et à l'initiative du Prof. Lacina Coulibaly, président de  l'université polytechnique de Man ( UPM) des équipes de chercheurs ont investi les zones de travail des portières pour des études holistiques sur la filière de la céramique traditionnelle. Il en ressort que cette filière est en souffrance et pis, est menacée. Cependant, si les études des chercheurs de l'UPM sont mises en œuvre, la filière de la céramique traditionnelle  sera attrayante  car pourvoyeuse d'emplois et contribuerait efficacement  à l'automisation des femmes. 

L'atelier de restitution a mis en lumière les conditions de travail des potières, leurs techniques de production, les modes de transmission du savoir-faire, les circuits de commercialisation, les traits de ressemblance entre les productions potières à travers la Côte  d'Ivoire en vue d’établir une similitude entre les peuples. 

Le Dr Cissoko Saran coordinatrice du projet a indiqué que l'étude menée par les chercheurs de l'université polytechnique de Man a abouti à plusieurs conclusions et résolutions qui, si elles sont prises en compte, pourront sauvegarder la filière. Il s'agit, entre autres, " de la professionnalisation de l'activité potière. La création d'un produit touristique, la photothèque et la cartographie des potières et carrières en Côte d'Ivoire, l'implication des bailleurs de fonds pour le financement d'un programme de financement d'envergure de sauvegarde, etc".

M.Khalil Konaté, président  du Conseil régional du Hambol et président du Conseil d'administration de la Société pour le développement minier (Sodemi) s'est réjoui de l'etude et a félicité le président de l'université polytechnique de Man pour "son leadership". Il a aussi insisté sur la nécessité de créer un marché ivoirien de la poterie. Lequel, selon lui,  passe par l'organisation des acteurs  en coopérative. Tous les autres intervenants ont abondé dans le même sens. Pour le Prof Lacina Coulibaly, l'étude a révélé tout l'intérêt qu'il y a à sauvegarder l'activité des potières.  "Il y va de l'autonomisation des femmes. Nous avons détecté les difficultés des femmes qui pratiquent cette activité de la poterie notamment la pression sur le foncier, la pénibilité du travail,  etc. Il faut tout faire pour que ce savoir-faire ancestral puisse être perpétuer et cela se fera avec la professionnalisation du secteur. Nous avons un plan opérationnel pour cette professionnalisation de l'activité de la céramique.  C'est pourquoi en plus des ministères concernés, nous avons également convié à cette rencontre les conseils régionaux afin que les pouvoirs publics puissent se saisir de la question" a-t-il souligné. À la fin de la cérémonie, les potières ont exprimé leur joie de voir des chercheurs se pencher sur leurs difficultés. 

Soulignons que, outre les coopératives de potières et leurs adhérentes, et un parterre d'enseignants-chercheurs, l'atelier de restitution a vu la participation de hautes personnalités:  la représentante du ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Dr Goita Insiata, le directeur de cabinet de la ministre de la Femme, de la Famille et de l'Enfant, M. Diarrassouba Moussa,  des représentants des ministères en charge du Tourisme, et de l'Environnemserent ainsi que ceux des Conseils régionaux du Zanzan, des Lacs, de la Vallée du Bandama, des Savanes, du Denguélé, et du Woroba.

Sercom

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