Du 18 au 24 novembre, l’Oms célèbre la 5ème Edition de la semaine mondiale de lutte contre les résistances antimicrobiennes RAM. À cet effet, la cérémonie de lancement de cette activité en Côte d’Ivoire a eu lieu mardi 21 novembre dernier au Palm club de Cocody à Abidjan en présence du ministre des ressources animales et halieutiques, des partenaires privés publics et de la société savante tous venus échanger, éduquer et sensibiliser sur ce fléau qui constitue un véritable problème de santé publique en Afrique.

La Côte d’Ivoire à l’instar de plusieurs pays membres de l’OMS marque depuis 5 ans déjà une pause du 18 au 24 novembre pour sensibiliser le public aux risques associés à l’utilisation inappropriée des antimicrobiens chez l’homme, chez l’animal, et dans les cultures végétales. Cette semaine revêt une importance cruciale, car, elle s’adresse à l’une des plus grandes menaces contemporaines pour la santé mondiale. En effet, depuis quelques années déjà, L’OMS, le Fond des Nations pour l’Agriculture (FAO) et l’Organisation Mondiale de la Santé Animale (OMSA) ont déclenché en synergie une lutte farouche contre la RAM à travers la « stratégie mondiale OMS pour la maitrise de la résistance aux antimicrobiens élaborée en 2001 » et « Le plan d’action mondial pour combattre la résistance aux antimicrobiens » depuis 2015.

« La Ram compromet notre capacité à traiter les infections courantes, augmente le coût du traitement, perturbe les progrès que nous avons accomplis dans la lutte contre les maladies et pose ainsi un problème grave pour nos communauté, nos systèmes de santé et nos économies » A déclaré la représentante de l’OMS en Côte d’Ivoire le Dr Fatim Tall.

Le fardeau de la Ram est alarmant partout dans le monde. Le thème de cette année « Prévenir ensemble la résistance aux antimicrobiens » un thème inclusif qui a nécessité une alliance quadripartite OMS, FAO, OMSA, et le PNUD dans une approche inclusive pour éradiquer cette menace.

En 2019, les infections aux antimicrobiens ont entrainé 1.27 millions de décès dans le monde, surpassant ainsi le nombre de décès causés par le VIH/ sida et le paludisme combinés. Les pays d’Afrique subsaharienne ont enregistré le plus grand nombre de décès liés aux antimicrobiens avec un ratio de 99 décès pour 1000 habitants. Des chiffres qui viennent confirmer une fois de plus que cette résistance est à ce jour, une cause majeure de mortalité

Une menace pressante
La RAM vient ainsi mettre en péril des décennies de progrès dans la lutte contre les maladies telles que le paludisme, la tuberculose, et les IST. Une des plus grandes menaces pour la santé publique mondiale.

Menace d’autant plus pressante qu’elle a conduit l’État ivoirien à mettre sur pied et à institutionnaliser la plateforme « Une seule santé » et le Groupe de Travail Technique (GTT RAM) piloté par la directrice de l’Institut Pasteur de Côte d’Ivoire Prof Mireille Dosso pour l’organisation de cette semaine en vue des objectifs de préventions, de détections et de ripostes aux menaces de santé publiques « Après les quatre dernières éditions , le GTTRAM avec l’appui de ses partenaires techniques a une fois de plus voulu marquer son engagement en organisant la 5ème édition nationale du bon usage du médicament, les activités porteront essentiellement sur la sensibilisation des acteurs selon l’approche « une seule santé dans le secteur animal à Korhogo et à Adzopé, dans le secteur de la médecine humaine, les professionnels de la santé et les journalistes ainsi que la formation de la société civile à la thématique de la résistance aux antimicrobiens » A précisé le Pr. Antoinette Fayé Ketté Représentante de la Directrice de l’institut Pasteur de Côte d’Ivoire empêchée.

Elle a tenu a rappelé que ces acteurs constituent des cibles qui permettent de véhiculer le message auprès des populations, profil le plus touché car, il a pour la plupart recours à l’automédication face aux infections, toutes choses qui occasionnent des résistances aux antimicrobiens.

Quant aux partenaires techniques et financiers comme la FAO, ils demeurent tous engagés auprès du gouvernement ivoiriens pour réduire l’impact de la résistance des microbes aux antimicrobiens qui restent d’intérêt pour les systèmes de santé et de production. Le représentant de la FAO en Côte d’Ivoire M. Attaher Maiga a mentionné dans son discours d’ouverture que la FAO fourni aux pays un soutien intégré pour leur permettre de renforcer leurs capacités et leurs moyens de gestion des risques à la RAM dans le secteur de l’alimentation et de l’agriculture. « Les partenaires techniques et financiers, dont la FAO demeurent engagés au côté du gouvernement ivoirien pour adresser chacun de ces défis. Nous restons convaincus que la maitrise de la RAM permettra de rehausser à la fois le niveau de santé des populations et de productions des secteurs agricoles y compris les ressources animales et halieutiques afin de renforcer la sécurité alimentaire et les moyens thérapeutiques d’interventions des services de santé lors d’éclosion de foyers de maladies affectant les plantes, les animaux ou l’homme. »

Les bonnes pratiques
Cette cérémonie de lancement placée sous la haute supervision du ministre des ressources animales et halieutiques M. TIEMOKO Touré était un choix qui traduisait à suffisance l’opérationnalisation de l’approche « une seule santé. » Tout en rappelant au public présent que la lutte aux antimicrobiens a débuté en Côte d’Ivoire dans les années 1980 et s’est matérialisé en 2002 par la mise en place de l’Observatoire de la Résistance et des Microorganismes aux Anti infectieux en abrégé ORMICI.

Le Ministre des ressources animales et halieutiques a tenu à préciser au public présent que tout le monde est concerné par cette lutte. « Nous avons tous un rôle à jouer pour ralentir la propagation de la résistance aux antimicrobiens. J’aimerais encourager les professionnels de la santé à poser les bons diagnostics, donner des conseils utiles, prescrire les médicaments appropriés, aux éleveurs et aux utilisateurs à utiliser seulement les médicaments prescrits, à respecter les doses prescrites, à éviter les médicaments contrefaits, à éviter l’automédication, et surtout à appliquer le respect des bonnes pratiques de biosécurité dans les élevages. Ces en respectant toutes ces mesures d’hygiènes et bonnes pratiques que nous pouvons stopper la résistance aux antimicrobiens et parvenir à un monde plus sain pour tous »

Au cours de cette journée plusieurs thèmes ont été débattus des capsules micro trottoirs et un film sur un témoignage des survivants à la Ram ont été projetés. Quelles stratégies de lutte contre la RAM en milieu de soins de santé dans les différents secteurs, c’était le thème du débat du jour animé par les experts en santé animale, environnementale, et humaine, et qui a suscité de vifs échanges avec les participants. Le plaidoyer au plus haut niveau, le respect des bonnes pratiques, la sensibilisation des professionnels de santé et des populations avec des témoignages probants pour impulser les changements de comportement pour l’usage rationnel des antimicrobiens sont les mots de fins qui ont clos le débat par les panélistes.

Edithe Valerie Nguekam

La Côte d’Ivoire, sera la capitale de l’Audiovisuel et du Cinéma africain du 20 au 22 novembre 2023. La Cérémonie d’ouverture de la première édition du Salon International du contenu audiovisuel d’Abidjan se tiendra le lundi 20 novembre 2023 au Sofitel hôtel Ivoire d’Abidjan .Ce  rendez-vous international qui vise à promouvoir l’industrie audiovisuelle en tant que moteur de l’emploi à l’ère du numérique, se tiendra  en présence du Ministre de la Communication, Porte-parole du Gouvernement, Amadou Coulibaly, de Madame la Ministre de la Culture et de la Francophonie, Françoise Remarck et d’un parterre de personnalités du monde audiovisuel d’Afrique, d’Europe et d’Amérique.

Le thème de cette édition est :« Pour un écosystème audiovisuel et cinématographique africain, pourvoyeur d’emplois à l’ère du numérique ». Ce salon réunira des institutions gouvernementales, plus de 100 distributeurs et producteurs internationaux, des chaines publiques et privées, des opérateurs du câble, de satellite, de mobile, et des services de vidéo à la demande.  Il a pour objectif la vente, ’achat et la coproduction de contenus audiovisuels multiplateformes.

Le SICA 2023 se veut un cadre de réflexion entre professionnels du contenu audiovisuel et entre le secteur public et le secteur privé, avec pour objectif, d’engager sur la base des recommandations des échanges, des réformes nécessaires à l’épanouissement du secteur.

Ainsi, la cérémonie d’ouverture sera marquée par la conférence inaugurale axée sur la thématique principale avec comme intervenants, des personnalités de renoms, à savoir le Ministre de la Communication, Amadou Coulibaly, Madame la Ministre de la Culture et de la Francophonie, Françoise Remarck, Monsieur Alex Ogou, Producteur, Réalisateur, Plan A,  de la Côte d’Ivoire,  Madame Adja Mariam Mahre Soro, Directrice Générale, Studio KÄ,  de la Côte d’Ivoire, Monsieur Nader Fakhri, Vidéaste, Narrateur, Créateur de Contenu, de la Côte d’Ivoire. La modération sera l’affaire de Monsieur Stéphane Tchriffo, Présentateur TV, Journaliste Économique, RTI, de Côte d’Ivoire.

S’en suivra un panel sur les « opportunités de production et collaboration en Afrique », animé également par des personnalités de renoms. Ce sont Monsieur Anthony Kimble, PDG & Fondateur, Arrested Industries, des USA, Madame Cécile Gérardin, Directrice de la Fiction, Canal+ International, de France, Monsieur Kagiso Lediga, Producteur, Diprente, d’Afrique du Sud. Madame Ijeoma Onah, Fondatrice, Sommet NIFTV, du Nigéria assurera la modération de ce panel.

Durant ces journées de réflexions, de formations et d’opportunités d’affaires, d’importantes communications seront dites à travers des panels et des Masterclass, de conférences, de rencontres B to B. Une bourse de projets sera organisée à l’effet de présenter aux participants de potentiels investisseurs, des espaces de découvertes de métiers de l’audiovisuel.

Les participants pourront prendre part à l’Avant-Première du documentaire « Bernard DADIE : Un homme de Liberté » d’Ana Ballo et Agnès Ribouton ainsi qu’une réflexion autour de la production « Le Futur Est à Nous »

Pour rappel, le SICA S’inscrit dans la vision du président de la République, Alassane Ouattara, qui veut donner à la Côte d’Ivoire une chance de développement intégral qui accorde une place de choix à l’industrie de création.

Le marché de l’audiovisuel sur le continent représente environ trois (3) milliards de F CFA de transactions annuelles. Et les derniers salons organisés en Côte d’Ivoire ont généré, depuis 2005, 65 milliards de transactions annuelles avec en prime, 365 millions de F CFA de recettes fiscales.

Générosa Kouadio

La première édition du Salon international du Contenu audiovisuel et cinématographique (SICA 2023) se tiendra du 20 au 22 novembre au Sofitel Abidjan hôtel Ivoire, sous le thème : "Pour un écosystème audiovisuel et cinématographique africain pourvoyeur d'emplois à l'ère du numérique".

A cet effet, environ 500 professionnels du secteur de l'industrie audiovisuelle et cinématographique dont plus de 100 professionnels venant de l'extérieur sont attendus à Abidjan

 Cette annonce a été faite, le mardi 14 novembre 2023 à Abidjan-Plateau, par la Directrice Générale de la Communication et des Médias, au ministère de la Communication, Gertrude Dammond, qui était l’invitée de la tribune d’échange et d’information hebdomadaire du Centre d’Information et de Communication gouvernementale (CICG) dénommée "Tout Savoir Sur" (TSS).

 Lors de cette conférence retransmise en direct sur les pages officielles du gouvernement et en présence des journalistes, Gertrude Dammond a indiqué que le SICA 2023 réunira 200 étudiants issus des écoles spécialisées en audiovisuel telles que l'Istc polytechnique, l'INSAAC, etc. et fera intervenir 55 speakers dont 27 speakers originaires du monde entier (Afrique du Sud, France, Grande-Bretagne, de l'Angola, etc.) et 28 nationaux.

  Poursuivant, elle a expliqué que « Le SICA traduit la volonté du gouvernement ivoirien de combler le manque d'initiatives centrées sur la promotion du contenu audiovisuel dans notre espace communautaire francophone. Il s'inscrit dans le grand programme du Président Alassane Ouattara qui veut donner à la Côte d'Ivoire, une chance de développement intégral en accordant une place de choix à l'industrie de la création.

 Selon une cartographie complète de l'industrie audiovisuelle et cinématographique réalisée par l'UNESCO dans 54 Etats du continent africain publiée en 2021, les secteurs du cinéma et de l'audiovisuel représentent actuellement 5 milliards de dollars de revenus, soit 3 000 milliards de FCFA et emploieraient 5 millions de personnes. Ce secteur pourrait créer, dans les dix prochaines années, près de 20 millions d'emplois et générer 20 milliards de dollars de revenus par an, a révélé Gertrude Dammond.

 Organisé par le ministère de la Communication en collaboration avec le ministère de la Culture et de la Francophonie, le SICA va permettre une structuration globale du secteur en Côte D’ivoire.

Générosa Kouadio

Dans une déclaration qu’il a faite, ce dimanche 12 novembre 2023, depuis son exil et diffusée sur les réseaux sociaux, Guillaume Kigbafori Soro, l’ancien président de l’Assemblée nationale et ex-Premier ministre de Côte d’ivoire, a annoncé qu’il met fin à son exil. Une situation qui dure depuis 2019 et qu’il juge inadmissible.

 « Je ne suis coupable d’aucun forfait qui mériterait un tel châtiment », a-t-il confié. Il a également affirmé la volonté des autorités ivoiriennes de l’arrêter et de l’extrader en Côte d’Ivoire. Il martèle également avoir échappé récemment à une tentative de kidnapping à l’aéroport international d’Istanbul en Turquie.

 Ci-dessous l’intégralité de son intervention.

Mesdames et Messieurs,
Mes Chers Compatriotes,

Me voici donc devant vous, grâce à la magie de la technologie. Et rassurez-vous, je me porte bien.
Vous l’avez appris. M. Ouattara a tenté de m’arrêter à l’aéroport d’Istanbul et de m’extrader, par la procédure d’urgence, en Côte d’Ivoire, le 03 novembre dernier. Ceci n’est pas discutable.

Depuis ces cinq longues années, son obsession forcenée à me mettre aux arrêts ne s’est jamais flétrie. Pis, elle s’est aggravée.
Après m’avoir fait condamner par une justice émasculée et aux ordres, successivement à 20 ans et à perpétuité, il a entrepris de déclencher contre moi une féroce chasse internationale à l’homme, en dépit des décisions de la Cour Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples, qui a annulé toutes les poursuites contre moi, parce qu’elles étaient, vous le savez bien, politiquement motivées. Sachez-le : dans cette affaire, il ne s’est jamais agi de justice. Mais plutôt de perfidie.

En effet, déjà dans le courant de l’année 2020, précisément au mois de novembre, il a exigé de la France où je résidais, mon arrestation et mon extradition. Paris, comme vous le savez, a décidé de m’interdire son territoire.
Du 14 au 18 février 2022, Alassane Ouattara a effectué une visite officielle en Belgique avec, parmi ses priorités, l’obtention de mon arrestation. Il a expressément exigé que le visa Schengen que je détenais ne soit pas renouvelé. Il a insisté auprès du gouvernement belge pour que ce pays ne me délivre aucun document administratif qui m’aurait permis d’y résider légalement. Ceci aussi est incontestable.

Ceci m’a contraint à emprunter une autre destination pour mon exil. En janvier 2022, je me suis installé à Dubaï. Le 23 décembre de la même année, recevant les lettres de créance de l’ambassadeur des Émirats Arabes Unis, il en a profité pour réclamer mon arrestation et mon extradition en Côte d’Ivoire. Ceci ne se discute pas non plus. Informé, j’ai dû me résoudre, la mort dans l’âme, à nouveau, à prendre le pénible chemin de l’exil, m’enfonçant toujours plus loin dans les confins du continent asiatique.

Chers Compatriotes,

La dernière tentative d’arrestation opérée à Istanbul démontre, si besoin en était, que le seul lieu de repos paisible que me souhaite M. Ouattara est bien le cimetière. Est-ce le lieu auquel on destine son bienfaiteur, celui qu’on affublait du « c’est mon fils »?
Non. Je revendique le droit légitime à la vie.  Et je n’irai pas plus loin dans mon exil. Je refuse d’être un fugitif, d’autant plus que, devant Dieu et les hommes, je ne suis coupable d’aucun forfait qui mériterait un tel châtiment.

C’est pourquoi, ici et maintenant, j’annonce qu’à partir d’aujourd’hui, je mets fin à mon exil. Car il m’est pénible de vivre loin de ma terre ancestrale et natale d’Afrique, Car je veux vivre dans la quiétude avec ma famille, mes proches et ceux que je chérie le plus.
Car je veux pouvoir contribuer à la réconciliation des fils et des filles de mon pays et apporter ma pierre à l’édification de la paix et de la concorde entre les peuples d’Afrique.

Vive la Côte d’Ivoire.
Je vous remercie.

Guillaume Kigbafori Soro
− Ancien Premier ministre (2007-2012)
− Ancien président de l’Assemblée nationale ( 2012-2019) 

Générosa Kouadio

Le samedi 02 décembre, le stade d'Angré sera le lieu d'un spectacle extraordinaire, réunissant deux artistes exceptionnels, John Kyffy et Roseline Layo. Cependant, ce ne sera pas un concert ordinaire. Ces deux musiciens de renom se mobilisent pour une noble cause : la lutte contre le cancer chez les enfants.

Le lancement officiel de cet événement caritatif a eu lieu mardi dernier à Cocody Angré, en présence de nombreux journalistes. La Fondation Cœur d'Amour et de Partage est à l'initiative de ce concert, cherchant à apporter un soutien significatif aux enfants atteints du cancer en Côte d'Ivoire. Mme. Tagro Marchelle, présidente de la fondation, a souligné que les fonds générés lors de ce spectacle seront dédiés aux malades ainsi qu'au personnel soignant des hôpitaux. Un engagement clair dans la lutte contre le cancer dans le pays.

« Un billet acheté est une vie sauvée », a déclaré Mme. Tagro Marchelle, qui souligne l'importance cruciale de la participation du public à cet événement. Les billets, disponibles au prix de 2000f, 5000f et 10 000f CFA, peuvent être achetés dans les lieux de vente habituels ainsi qu'en ligne.

L'agent de John Kyffy, M. Blé Barbey, confiant dans le talent de l'artiste, promet un spectacle Pop Rock de haut niveau. John Kyffy, artiste aux mille talents, partagera la scène avec la talentueuse chanteuse Roseline Layo pendant deux heures, promettant de laisser une marque indélébile dans l'esprit du public.

1. Germain Koutouan, président du comité d'organisation, s'est joint à Mme. Tagro Marchelle pour exhorter la population ivoirienne à contribuer massivement à cet événement. Leur objectif est d'enthousiasmer et de sensibiliser la population à la réalité des personnes souffrant du cancer. Le concert, rappelons-le, débutera à 15h et se poursuivra jusqu'à 20h, promettant une soirée mémorable empreinte de solidarité et de musique. Achetez votre billet, participez à cette cause noble et contribuez à sauver des vies.

CY

Amadou Coulibaly, ministre de la Communication, Porte-parole du Gouvernement ivoirien, a présenté devant les membres de la Commission Affaires Economiques et Financières (CAEF), jeudi 9 novembre 2023, son projet de budget de l’ordre de 37 507 099 582 F CFA . A l’issue de cet exercice il a obtenu le quitus des députés.

Dans son exposé des motifs, le ministre a présenté la nomenclature de son projet de budget pour l’année 2024, qui s’articule autour de trois (03) programmes phares : Administration générale ; Communication et Médias et Comptes spéciaux du Trésor. Au titre du programme1, le budget est de 4 606 292 550 F CFA, soit 12,28% du budget global du Ministère. Le budget du programme2 se chiffre à 10 400 807 032 F CFA, soit 27,73 % du budget global du Ministère. Le dernier programme qui comprend les comptes spéciaux du trésor se chiffrent à 22 500 000 000 F CFA, soit 59,99% du budget global du Ministère.

Parlant de la cartographie des programmes, le ministre a fait savoir que,  le budget alloué à l’administration générale permettra de mener le Projet de système intégré de gestion des statistiques sectorielles (SIGESS) dans le cadre des projets PIP et l’appui au développement du numérique en ce qui concerne les projets hors PIP.

Au titre de Communication et Médias, il y a la réhabilitation des infrastructures de l’ISTC-Polytechnique (phase1) ; la réhabilitation et la remise aux normes des installations informatiques et des bâtiments servant de bureaux régionaux de l’AIP et la conception et le déploiement d’un système de secours de la tête de réseau. Tous ces projets s’inscrivent dans le cadre des projets PIP.

Dans sa présentation, Amadou Coulibaly a rappelé la politique générale du ministère dont les objectifs globaux consistent à améliorer la gouvernance du secteur de la communication et garantir l’accessibilité à une information de qualité pour le bien-être des populations. « L’atteinte des objectifs globaux susmentionnés se fera à travers trois (03) axes stratégiques majeurs », s’est-il exprimé, tout en mettant en relief les principales orientations stratégiques au nombre de trois : améliorer la gouvernance du Ministère ; renforcer la production et la diffusion de l’information et professionnaliser et réguler le secteur de la communication.

Relativement au budget de 2022, le ministre s’est félicité d’un taux d’exécution de 92,66%. « Le bilan dont nous ferons l’économie est relatif aux résultats obtenus par le Ministère de la Communication au cours de l’exercice budgétaire 2022 (…) le taux d’exécution budgétaire est de 92,66% pour un taux prévisionnel de 100%. En effet, la réorganisation administrative du Ministère issue de la fusion des deux ex-Ministères de la Communication et de l’Economie Numérique suite au remaniement intervenu en avril 2022 a quelque peu impacté la situation de l’exécution du budget », a-t-il justifié.

 Il est à noter que, le Ministère de la Communication a pour attribution la mise en œuvre et le suivi de la politique du Gouvernement en matière de communication. Il exerce également les attributions de porte-parole du Gouvernement.

Générosa Kouadio

Le Premier ministre, ministre des sports et du cadre de vie, Robert Beugré Mambé a procédé au lancement de l’atelier sur la CAN 2023 pour passer en revue toutes les étapes de l’organisation à  l’auditorium de la Primature.

« Pas un centime de plus ! On reste dans le budget et on exécute toutes les tâches », a dit le Premier ministre, ministre des sports et du cadre de vie, Robert Beugré Mambé . C’était le 8 novembre 2023 à la Primature, lors du lancement de l’atelier sur la CAN 2023, qui avait pour but de passer en revue toutes les étapes de l’organisation.

 Robert Beugré Mambé a souligné la nécessité de respecter le budget dans le cadre de la réalisation des tâches en vue de relever le défi de la bonne organisation de cette compétition.

 « Nous visons à mettre en évidence tous les segments auxquels nous devons prêter une très grande attention pour ne rien oublier. Nous n’avons pas le droit d’oublier des détails qui feront la différence », a déclaré M. Robert Mambé.

Pour cela, « Que chacun de nous engage sa responsabilité, son image et sa réputation », a martelé le Premier ministre aux différentes commissions du Comité d’organisation de la CAN (COCAN), souhaitant une parfaite organisation pour répondre à l’engouement que suscite l’événement.

Poursuivant, Il a invité le Comité d’organisation de la CAN à faire en sorte que les ingrédients qui composent le séjour de toux ceux qui viennent pour cette grande messe du football africain « soient pris en charge, suivis et réalisés à la perfection ».

Cette rencontre a permis notamment de mettre en exergue tous les détails afférents à l’organisation afin d’offrir à la Côte d’Ivoire et au monde entier, la plus belle CAN, jamais organisée dans l’histoire de cette compétition.

L’équipe du COCAN, avec à sa tête, Albert François Amichia, était également présente à cette rencontre, pour faire l’état d’avancement des chantiers relatifs à la 34ᵉ édition de la CAN.

Le master plan du COCAN, ainsi que le tableau des diligences élaboré à la suite des missions d’inspections et des visites de familiarisation au sein du COCAN, ont été présentés au cours de cet atelier.

Générosa Kouadio

La mosquée Salam d'Abidjan-Plateau est sur le point de devenir un symbole de Mosquée du Plateau : Le roi d'Arabie Saoudite fait don de plus de 1,8 milliard de FCFA pour l'achèvement

l'amitié et de la coopération internationale, grâce à un généreux don de Sa Majesté Salman bin Abdulaziz Al-Saoud, le roi d'Arabie Saoudite.

Le 31 octobre 2023, un chèque d'une valeur de 1,8 milliard de FCFA (équivalent à 2,985 millions de dollars américains) a été remis à Abidjan-Plateau par l'Ambassadeur de l'Arabie Saoudite en Côte d'Ivoire, SEM Saad Bin Bakheat Al Qathami, au ministre ivoirien des Affaires étrangères, de l'Intégration africaine et des Ivoiriens de l'Extérieur, Léon Kacou Adom. Cette contribution financière marque la deuxième tranche du soutien du royaume d'Arabie Saoudite aux travaux visant à rendre totalement opérationnelle la mosquée Salam du Plateau.

Ce geste généreux témoigne de la solidité des relations entre la Côte d'Ivoire et l'Arabie Saoudite, comme l'a souligné le ministre Kacou Adom. Il a exprimé sa gratitude envers les autorités saoudiennes pour l'éligibilité de la Côte d'Ivoire au programme Tariq Makkah, également connu sous le nom de "La route de la Mecque". Grâce à cette initiative, le contingent ivoirien, composé de 9 850 pèlerins, a pu accomplir le pèlerinage à La Mecque. Le ministre a également salué l'Arabie Saoudite pour son soutien multiforme à travers le Fonds saoudien de développement.

Lors de cette rencontre, le ministre Adom a annoncé la participation du Président Alassane Ouattara au 1er sommet saoudo-africain et au 5ème sommet arabo-africain, qui se tiendront à Ryad du 10 au 11 novembre 2023. Cette participation illustre l'engagement de la Côte d'Ivoire à renforcer ses liens avec l'Arabie Saoudite et les nations arabes.

SEM Saad Bin Bakheat Al Qathami a, quant à lui, rappelé les excellentes relations entre les deux pays et a renouvelé les remerciements de Sa Majesté le roi Salman Bin Abdulaziz Al-Saoud à l'État ivoirien pour son soutien à la candidature de l' L'Arabie saoudite pour accueillir l'Expo 2030 à Riyad. Cette coopération témoigne de la volonté de renforcer les relations diplomatiques et économiques entre les deux nations.

Enfin, le président du Conseil supérieur des imams en Côte d'Ivoire, Ousmane Diakité, a exprimé la gratitude de la communauté musulmane envers Sa Majesté le roi Salman Bin Abdulaziz Al-Saoud. Il a été rejoint par le Dr Moussa Fadiga, président du Conseil Suprême des Imams et des Organisations Sunnites en Côte d'Ivoire, ainsi que l'imam de la mosquée Salam, Cissé Djiguiba, pour saluer ce geste généreux et l'importance de la mosquée Salam dans la vie spirituelle de la communauté musulmane ivoirienne.

CY

La ministre de la Femme, de la Famille et de l'Enfant, Mme Nassénéba Touré, ainsi que la Jeunesse féminine professionnelle du RHDP, ont tenu à exprimer leur reconnaissance au président de la République de Côte d'Ivoire, Alassane Ouattara, pour sa politique de promotion du genre. Un exemple concret de cette politique est illustré par la récente élection de Mme Kandia Camara à la tête du Sénat ivoirien, après plus d'une décennie en tant que membre du gouvernement.

Mme Nassénéba Touré a souligné que Kandia Kamissoko Camara n'est pas seulement une militante de premier plan, mais aussi une femme dotée de convictions fortes et d'une foi inébranlable. Elle incarne le témoignage vivant de la persévérance pour des causes importantes. Kandia Camara est également une combattante née, une championne confirmée et une mère complice. Elle représente la preuve que tous les grands destins sont à la portée des femmes, pourvu qu'elles s'en donnent les moyens. Cette déclaration a été faite lors d'une cérémonie d'hommage qui s'est tenue au siège du RHDP à Abidjan, le lundi 30 octobre 2023.

Kandia Camara, prenant la parole à son tour, a exprimé sa satisfaction envers l'initiative de la Jeunesse féminine professionnelle du RHDP. Elle a évoqué les souvenirs de l'époque du Rassemblement des femmes de l'ex-parti RDR, soulignant la fierté qu'elle ressent en voyant la jeunesse féminine professionnelle du RHDP continuer le combat. Elle a encouragé les jeunes femmes à maintenir leur dynamisme, leur détermination et leur travail acharné, tout en insistant sur l'importance de la discipline et de la loyauté.

Kandia Camara a ensuite rappelé aux Ivoiriens en général, et aux femmes en particulier, l'importance de rendre hommage au chef de l'État, Alassane Ouattara, pour sa contribution significative au développement de la Côte d'Ivoire. Sa politique de promotion du genre a ouvert la voie même à l'ascension des femmes talentueuses comme elle et a démontré que l'égalité des sexes est non seulement souhaitable, mais aussi réalisable.

La politique de promotion du genre du président Ouattara a créé des opportunités pour les femmes ivoiriennes dans divers domaines. Grâce à des femmes inspirantes comme Kandia Camara, le pays continue de progresser vers une société plus égalitaire et inclusive, où le talent et le mérite prévalent sur le genre.

Cette reconnaissance et cet hommage témoignent de l'importance de cette avancée dans la société ivoirienne, où les femmes sont encouragées à poursuivre leurs rêves et à atteindre des sommets jusqu'ici inaccessibles.

CY