dimanche 28 avril 2024
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Le ministre des Ressources Animales et Halieutiques, M. Sidi Tiémoko Touré, a fait son bilan 2022 avant de décliner les perspectives 2023 de son département ministériel. C’était ce jeudi 2 février au cours du Déjeuner de presse organisé par l’Union Nationale des Journalistes de Côte d’Ivoire (UNJCI), à la Maison de la Presse à Abidjan-Plateau.

Devant la presse nationale et internationale, le ministre des Ressources Animales et Halieutiques, M. Sidi Tiémoko Touré a mis en exergue 10 des 29 projets d’investissements majeurs et trois (3) réformes les plus importantes à réaliser au titre de l’année 2023. Il en ressort, entre autres, qu’au titre de l’appui au développement de l’élevage, il sera question de construire et d’équiper les infrastructures d’appui au développement des filières animales notamment les Centres d’Applications et de Spécialisations.

Dans cette optique, le Projet de Développement de la Filière Porcine permettra de Construire et équiper le Centre d’Application et de spécialisation dans les métiers du porc, achever la réhabilitation de l’abattoir de Yopougon, construire et équiper 3 infrastructures d’abattage régionaux de porcs et Installer 40 éleveurs et 120 rôtisseurs.

Le Projet d’Amélioration de l’Alimentation du Bétail adressera quant à lui, la problématique importante de l’alimentation animale qui est la charge de fonctionnement la plus élevée en élevage.

Par ailleurs, la jeunesse n’a pas été oubliés par le ministre Sidi Tiémoko Touré. Cette année leur étant dédiée, il a fait savoir que des reformes seront engagées par son département ministériel en vue de leur autonomisation. Bien sûr « au regard de la volonté et des ambitions d’insertion des jeunes ».

Avant les perspectives 2023, il a présenté son bilan 2022. L’on note que malgré les actions réalisées dans le but d’atteindre la souveraineté alimentaires en produits animaux et halieutique, la Côte d’Ivoire est tributaire des importations massives de denrées animales et d’origine animale en dépit de son potentiel. « Les productions nationales en viande et abats, celles en Halieutiques ne couvrent respectivement que 44,6%  et 13, 44% des besoins nationaux en Côte d'Ivoire »,a-t-il  souligné.

Marie Kouadio

 

Le mercredi 1er février 2023, un Conseil des Ministres s’est tenu de 11h00 à 13h30, au Palais de la Présidence de la République à Abidjan, sous la présidence de Son Excellence Monsieur Alassane Ouattara, président de la République, Chef de l’Etat.

 

L’ordre du jour de cette réunion comportait les points suivants : 

 

A/-Mesures Générales

Projet de loi

Projets de décrets

 

B/-Mesure Individuelle

 

C/-Communications

 

D/-Divers

 

 

A/ – MESURES GENERALES

 

PROJET DE LOI 

 

Au titre du Ministère de la Justice et des Droits de l’Homme ;

Le Conseil a adopté un projet de loi modifiant la loi n° 2018-975 du 27 décembre 2018 portant Code de procédure pénale.

Ce projet de loi réduit, de deux (2) à un mois, le délai minimum de l’avis préalable requis auprès du Ministre de la Justice et du Bâtonnier de l’Ordre des avocats, par le Procureur de la République, pour la fixation de la date de l’ouverture de chaque session de jugement, ordinaire ou complémentaire, devant les tribunaux criminels institués par la loi susmentionnée, à l’effet d’accélérer le jugement des infractions les plus graves que constituent les crimes.

Cette mesure vise ainsi à assurer un meilleur déroulé des sessions des tribunaux criminels sur l’ensemble du territoire national, avec davantage de célérité dans la programmation des sessions et le traitement des affaires en attente.

 

PROJETS DE DECRETS

1- Au titre du Ministère d’Etat, Ministère des Affaires Etrangères, de l’Intégration Africaine et de la Diaspora, en liaison avec le Ministère des Mines, du Pétrole et de l’Energie, le Ministère de l’Economie et des Finances et le Ministère du Budget et du Portefeuille de l’Etat;  

Le Conseil a adopté un décret portant ratification de l’Accord de prêt N°2100150043194, d’un montant total de six millions cent vingt mille (6 120 000) Unités de Compte, soit environ cinq milliards cent trois millions (5 103 000 000) Francs CFA, conclu le 17 novembre 2022, entre le Fonds Africain de Développement (FAD) et la République de Côte d’Ivoire, en vue du financement du Projet Electricité Pour Tous (PEPT).

Le financement objet de cet accord, permettra d’accroître la production d’énergie électrique moins polluante et d’améliorer l’accès à coût réduit des populations en milieu rural à l’électricité. Il permettra plus spécifiquement de favoriser le raccordement au réseau électrique national d’environ 72 000 ménages et d’un nombre équivalent de centres professionnels.

 

2- Au titre du Ministère de la Justice et des Droits de l’Homme, en liaison avec le Ministère du Budget et du Portefeuille de l’Etat ;

Le Conseil a adopté un décret déterminant les attributions, l’organisation et le fonctionnement de l’Institut National de Formation Judicaire, en abrégé INFJ.

Ce décret met en cohérence l’organisation et les modalités de fonctionnement de l’INFJ avec la nouvelle législation nationale sur les EPN, à savoir la loi n° 2020-627 du 14 août 2020 fixant les règles générales relatives aux EPN et portant création de catégories d’établissements publics.

 

3- Au titre du Ministère de la Construction, du Logement et de l’Urbanisme, en liaison avec le Ministère de l’Intérieur et de la Sécurité, le Ministère des Transports, le Ministère de l’Economie et des Finances, le Ministère du Budget et du Portefeuille de l’Etat et le Ministère de l’Equipement et de l’Entretien Routier ;

Le Conseil a adopté un décret portant approbation et déclaration d’utilité publique du périmètre du projet de construction de la ligne de Bus Rapid Transit (BRT) entre Yopougon et Bingerville.

Cette mesure s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du Projet de Mobilité Urbaine d’Abidjan (PMUA) initié par le Gouvernement, pour renforcer le système de transport collectif de masse dans le District d’Abidjan.

Les emprises du projet ainsi reversées au domaine public de l’Etat abriteront les voies, les stations et les dépôts de la ligne de BRT entre Yopougon et Bingerville, dont l’achèvement des travaux est globalement prévu à la fin de l’année 2025. 

Les détenteurs de droits coutumiers, de titres définitifs de propriété sur les emprises du projet, les locataires ou leurs ayants droit percevront une indemnisation conformément à la réglementation en vigueur. Aussi, toute transaction, toute construction nouvelle, même précaire, tous types de travaux de nature à modifier l’état du sol, portant sur cette zone, sont interdits.

 

4- Au titre du Ministère des Ressources Animales et Halieutiques, en liaison avec le Ministère d’Etat, Ministère de l’Agriculture et du Développement Rural ;

Le Conseil a adopté un décret portant règlementation des tandems agropastoraux.

Institués par la loi n° 2016-413 du 15 juin 2016 relative à la transhumance et aux déplacements de bétails, les tandems agropastoraux sont des conventions entre agriculteurs et éleveurs conclues dans le but de faire paître du bétail sur une parcelle de culture. Ils visent plus spécifiquement à favoriser le rapprochement et le développement d’échanges complémentaires entre les deux groupes professionnels en vue de réduire les conflits liés à l’exploitation de l’espace agropastoral.

Ce décret précise les règles applicables à la formation, à l’exécution et à la fin du contrat de tandem agropastoral.

 

5- Au titre du Ministère de la Santé, de l’Hygiène Publique et de la Couverture Maladie Universelle, en liaison avec le Ministère de l’Economie et des Finances et le Ministère du Budget et du Portefeuille de l’Etat ;

Le Conseil a adopté un décret portant modification de l’annexe du décret n° 2022-752 du 28 septembre 2022 portant création des Etablissements Publics Hospitaliers départementaux de Côte d’Ivoire.

Ce décret incorpore à l’annexe ainsi modifiée de nouvelles structures hospitalières satisfaisant aux normes de qualification d’Etablissement Public Hospitalier Départemental (EPHD) tel que prévu par la loi n° 2019-678 du 23 juillet 2019 portant réforme hospitalière. 

Ainsi sont incorporés au nombre des EPHD, l’Hôpital Spécialisé de Soins Ambulatoires et de Conseils du District Sanitaire de Treichville-Marcory, l’Hôpital Général de Djekanou du District Sanitaire de Toumodi, l’Hôpital Général de Taabo du District Sanitaire de Tiassalé et l’Hôpital Psychiatrique de Bouaké du District Sanitaire de Bouaké-Nord.

 

B/– MESURE INDIVIDUELLE

Au titre du Ministère d’Etat, Ministère des Affaires Etrangères, de l’Intégration Africaine et de la Diaspora ;

Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Monsieur CISSE Yacouba, Ambassadeur, 2e échelon, Matricule 361 307-P, en qualité d’Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République de Côte d'Ivoire près la République d’Autriche, avec résidence à Vienne.

 

C/– COMMUNICATIONS

1- Au titre du Ministère d’Etat, Ministère de l’Agriculture et du Développement Rural, en liaison avec le Ministère de l’Economie et des Finances, le Ministère du Budget et du Portefeuille de l’Etat ;

Le Conseil a adopté une communication relative à la collecte et à l’utilisation des redevances prélevées sur la filière Café-Cacao au 30 septembre 2022.

La production de cacao, du 1er janvier au 30 septembre 2022, s'établit à 1 133 278 tonnes contre 1 188 171 tonnes au troisième trimestre 2021, soit une baisse de 4,62%. Sur la même période, les exportations se situent à 1 448 478 tonnes.

Le revenu brut cumulé perçu par les producteurs de cacao de janvier à septembre 2022 est estimé à 934,95 milliards de FCFA, pour un prix garanti bord champ moyen de 825 FCFA/Kg sur la campagne 2021-2022.

La production de café sur la période du 1er janvier au 30 septembre 2022 se chiffre à 92 259 tonnes contre 47 391 tonnes en 2021. Cette performance est en lien avec les bonnes conditions climatiques et agronomiques observées en 2021. Sur la même période, les exportations de café s’élèvent à 62 854 tonnes.

Le revenu brut cumulé perçu par les producteurs de café sur la période de janvier à septembre 2022 est estimé à 64,82 milliards de FCFA, pour un prix garanti bord champ moyen de 700 FCFA/Kg sur la campagne 2021-2022, soit une hausse de 148,67% en rapport avec la hausse de la production et du prix bord champ.

Les investissements réalisés de janvier au 30 septembre 2022 s’établissent à 28,45 milliards de FCFA. Ces investissements concernent les décaissements essentiellement effectués pour les activités d’appui à l’amélioration des conditions de vie des producteurs, les achats de sacs brousse pour la collecte du café et du cacao, les activités de diversification agricole et celles relatives au programme quantité-qualité-croissance (2QC).

A fin septembre 2022, la situation des comptes bancaires relatifs aux fonds d’investissement affiche un solde positif de 23,68 milliards de FCFA, indiquant une baisse de 2,07 milliards de FCFA par rapport à son niveau de fin septembre 2021.

Il ressort toutefois, globalement, à fin septembre 2022, d’une part, la consolidation du revenu du paysan avec un prix garanti bord champ rémunérateur et, d’autre part, une amélioration des conditions de travail des producteurs à travers les projets financés par les fonds d’investissement, en lien avec la mise en œuvre de la réforme de la filière café-cacao entreprise par le Gouvernement à travers le programme de vente anticipée.

 

2- Au titre du Ministère du Budget et du Portefeuille de l’Etat, en liaison avec le Ministère d’Etat, Ministère des Affaires Etrangères, de l’Intégration Africaine et de la Diaspora ; 

Le Conseil a adopté une communication relative à l’engagement de la procédure visant à signer la Convention multilatérale concernant l’assistance administrative mutuelle en matière fiscale (la MAAC).

Cette convention établit entre les Etats signataires une plateforme d’échanges de renseignements d’ordre fiscal et financier, en vue de lutter efficacement contre les pertes de recettes fiscales induites par les pratiques liées à l’érosion des bases imposables et les transferts illicites de bénéfices. Ces pratiques, qui consistent pour certaines entreprises, à transférer artificiellement leurs bénéfices vers des Etats où elles sont peu imposées ou totalement exonérées d’impôts, induisent un manque à gagner pour les recettes publiques des Etats de l’ordre de 4 à 10%.

Aussi, le Conseil a donné son accord pour l’adhésion de notre pays au traité MAAC, en vue de permettre à notre administration fiscale d’améliorer la qualité du contrôle des transactions transfrontalières effectuées par les contribuables et de renforcer la lutte contre la fraude fiscale internationale.

 

3- Au titre du Ministère de la Santé, de l’Hygiène Publique et de la Couverture Maladie Universelle, en liaison avec le Ministère d’Etat, Ministère de l’Agriculture et du Développement Rural, le Ministère du Plan et du Développement, le Ministère de l’Economie et des Finances, le Ministère de l’Education Nationale et de l’Alphabétisation et le Ministère des Ressources Animales et Halieutiques ; 

Le Conseil a adopté une communication relative à la présentation des résultats de l’incidence sociale et économique de la sous-nutrition chez l’enfant en Côte d’Ivoire en 2022.

L’étude sur le coût de la sous-nutrition et de la faim en Afrique (COHA) est une initiative africaine dirigée par la Commission de l'Union africaine et soutenue par la Commission Économique des Nations Unies pour l'Afrique. Elle est mise en œuvre par les États membres de l’UA pour aider les pays à améliorer la vie des enfants en Afrique. Cette étude a été conduite dans notre pays, sur la période 2021 à 2022, sous la supervision du Comité Technique du Conseil National pour la Nutrition, l’Alimentation et le développement de la Petite Enfance (CONNAPE) et la coordination du Cabinet du Vice-Président de la République.

L’étude a évalué précisément l’incidence sociale et économique de la sous nutrition chez l’enfant en Côte d’Ivoire en 2022, à savoir les pertes économiques subies par l’État de Côte d’Ivoire dans les domaines de la santé, de l’éducation et de l’emploi pouvant être directement attribués au fait qu’un individu a souffert de sous-nutrition avant l’âge de cinq ans. 

Suivant les résultants principaux de cette étude, 34,9% de la population adulte en Côte d’Ivoire a souffert de retard de croissance pendant son enfance, 32,3% des cas de redoublement de classe au niveau scolaire sont dus aux difficultés plus élevées que connaissent les enfants atteints de retard de croissance, 27,3% des cas de mortalité infantile en Côte d’Ivoire sont associés à la sous-nutrition, et la mortalité infantile associée à la sous-nutrition des enfants a réduit de 2,4% la population active de la Côte d’Ivoire. Il en ressort que le coût annuel engendré par la sous-nutrition des enfants est estimé à 590,9 milliards de FCFA, soit 2,08% du Produit Intérieur Brut. Les effets cumulés du retard de croissance sur la productivité font perdre à la Côte d’Ivoire 2,00% de son PIB.

En réponse aux conclusions de cette étude, le Conseil a arrêté diverses mesures, comprenant notamment le renforcement de la souveraineté alimentaire avec la mise en place de systèmes alimentaires nutritifs et résilients, le renforcement du cadre législatif de la nutrition et de la protection de la petite enfance avec un focus sur la pratique de l’allaitement et un financement continu pour investir dans la nutrition des enfants et même au-delà afin de répondre à toutes les formes de malnutrition.

 

D- DIVERS

- Suicides et tentative de suicide en milieux universitaires : 

Le Chef de l’Etat est fortement préoccupé par cette situation alarmante sur les campus universitaires. En attendant les conclusions des enquêtes en cours, des dispositions ont été prises pour assurer aux étudiants et aux personnels d’encadrement un accompagnement psychologique sur les espaces universitaires. 

Concernant la tentative de suicide d’un étudiant à l’Université Alassane Ouattara de Bouaké, elle fait suite à la détresse intense que lui a causée le décès de son père. Cet étudiant a été pris en charge par l’Etat, et son état est jugé stable.  

 

- Salubrité et assainissement : 

Le Président de la République a instruit le Ministre de l’Environnement et du Développement Durable et l’ensemble des Ministres concernés à l’effet de prendre des mesures urgentes pour garantir un cadre de vie sain aux populations, en attendant la fin de la mise en œuvre des grands projets d’assainissement et de salubrité actuellement en cours.

- Organisation de  la cérémonie de remise du Prix Félix Houphouët-Boigny :

La cérémonie aura effectivement lieu le 8 février 2023 à Yamoussoukro, en présence de la lauréate, Mme Angela MERKEL, ancienne chancelière d’Allemagne, de SEM. Macky SALL, Président du Sénégal, représentant le parrain du Prix. D’autres personnalités ont également confirmé leur présence. Il s’agit notamment des Présidents du Ghana, de la Guinée Bissau et du Liberia, des anciens Chefs d’Etat Henri Konan BEDIE, protecteur du Prix, et Laurent GBAGBO, ainsi que de l’ancienne Première Dame, Mme Thérèse HOUPHOUËT-BOIGNY.

- Le prochain conseil se tiendra le mercredi 15 février 2023, à Abidjan 

 

Fait à Abidjan, le 1er février 2023 

M. Amadou COULIBALY

Ministre de la Communication et de l’Economie Numérique,

Porte-parole du Gouvernement

 

Dans le cadre du projet « eau et assainissement », la multinationale, Bolloré Transport &Logistics Côte d’Ivoire, en partenariat avec l’ONG SEV-CI, a construit un bloc de latrines dans le centre de santé du village de Diarabana, situé à 27 km de la ville de Séguéla, au centre-ouest de la Côte d’Ivoire.

Cette initiative dans ce village s’inscrit dans une volonté d’améliorer le confort, le bien-être et surtout la santé des patients des hôpitaux publics. « Nous avons constaté qu’en dehors des hôpitaux de référence, plusieurs centres de santé ne disposent pas de latrines adéquates et d’un accès à l’eau potable. Il nous paraissait donc impératif, de s’investir pour la promotion de la santé et du bien-être des populations à travers des actions simples et concrètes. C’est tout l’objet de la mise en place de ce projet « Eau et Assainissement », a déclaré Joël Hounsinou, Directeur Général de Bolloré Transport & Logistics Côte d’Ivoire, selon un communiqué de la multinationale dont copie nous est parvenue ce mercredi 1er février 2023.

Dr Allé Abbé, Directeur Exécutif de l’ONG SEV-CI, a au nom des récipiendaires, traduit sa joie de bénéficier de l’accompagnement de cette multinationale pour l’installation de latrines modernes et de forages au profit des populations de Diarabana. « Nous sommes heureux de collaborer avec des partenaires engagés et soucieux des problématiques des populations de cette localité », a-t-il soutenu.

Pour rappel, cette action solidaire vient s’ajouter à plusieurs autres initiatives de l’entreprise en faveur du secteur de la santé en Côte d’Ivoire.  Ce sont entre autres, un don de conteneurs aménagés et frigorifiques à l’institut Pasteur de Côte d’Ivoire, l’octroi de 1 000 combinaisons d’intervention et de gants destinés au personnel médical du centre des opérations d’urgence, ainsi que le don de produits d’hygiène et de matériels sanitaires aux populations de plusieurs communes de la ville d’Abidjan.

Marie Kouadio

Le prix du litre de l’essence super sans plomb à la pompe passe de 715 à 815 F CFA du 1er au 28 février 2023 sur l’ensemble du territoire national. Celui du gasoil demeure à 655 F CFA. Cette information émane d’une note datée du 31 janvier 2023, du Ministère des Mines, du Pétrole et de l’Energie.

Conformément aux dispositions du mécanisme automatique des prix des hydrocarbures sur le marché international, l’ajustement des prix à la pompe du carburant en Côte d’Ivoire et du gaz butane se fait chaque mois.

Ainsi, le prix du litre de l’essence super sans plomb à la pompe passe de 715 à 815 F CFA, soit une hausse de 40 FCFA et celui du gasoil demeure à 655 F CFA, du 1er au 28 février 2023 sur l’ensemble du territoire national.

Les prix de la bonbonne de gaz butane de 6kg et celle de 12,5 kg restent inchangés, respectivement à 2000 F CFA et à 5200 F CFA.

Cette hausse du prix du carburant agissant directement sur l’augmentation générale des prix, va certainement contraindre les ménages à débourser plus de ressources financières dans un contexte de grogne contre la vie chère. Car, selon les investigations menées par echodabidjan.com, des chauffeurs de transports en commun qui utilisent le gasoil dont le prix reste inchangé, affirment rouler au « Super sans plomb » pour réaliser plus de profit.

Pour rappel, le gouvernement pour préserver le pouvoir d’achat des Ivoiriens a toujours pris des mesures. Notamment une subvention du prix des produits pétroliers, de 55 milliards F CFA de janvier à mars 2022 et une subvention additionnelle de 64 milliards FCFA pour le mois d’avril 2022.

Marie Kouadio

Vendredi 20 janvier 2023 - La Délégation permanente de la Côte d'Ivoire auprès de l'UNESCO dirigée par SEMme Bakayoko-Ly Ramata, a organisé, à la Maison de l'UNESCO la cérémonie de présentation et de dédicace de l'ouvrage du Dr Jean-Jacques Konadjé intitulé '' Attentat de Bassam. Dans le feu de l'action".

Devant un parterre d'intellectuels de renom, d'autorités militaires et un public intéressé d'en savoir plus sur le tragique événement qui a endeuillé la Côte d'Ivoire et fait couler le sang dans la ville historique de Grand-Bassam, Dr Konadjé a donné la mesure de son expertise et de sa grande connaissance du triste phénomène du terrorisme.

''J'ai écrit ce livre par patriotisme intellectuel pour que la mémoire collective n'oublie jamais cet événement douloureux. Six années après l'attentat,  il était important de le consigner par écrit et aussi de mettre en relief les dispositions sécuritaires prises par l'armée ivoirienne pour dérouter les tueurs'' a dit l'auteur au cours de son exposé, avant de faire un large tour d'horizon sur les origines, les causes et les spécificités du terrorisme à travers le monde et particulièrement en Afrique.

À l'entame de la cérémonie, SEM Firmin Edouard Matoko, sous-directeur général en charge de la Priorité Afrique et des relations internationales de l'Unesco représentant la directrice générale Audrey Azoulay, a tenu à rassurer la Délégation permanente ivoirienne et l'écrivain Konadjé sur la disponibilité de l'UNESCO à promouvoir les œuvres de l'esprit et surtout celles qui proposent des solutions pour la paix dans le monde.

Prenant la parole, l'ambassadeur Bakayoko-Ly Ramata a souligné l'importance que la Côte d'Ivoire accorde à la question sécuritaire notamment la lutte contre le terrorisme. Les dispositions sécuritaires prises ont permis à la Core d'Ivoire d'être classée ( selon un cabinet américain) comme première puissance militaire de l'espace UEMOA et deuxième de la CEDEAO après le Nigeria. Sur l'auteur, la Déléguée permanente de Côte d'Ivoire a dit que '' par une approche scientifique alliant recherche documentaire et enquêtes de terrain, le Dr Kodjané a su retracer l'attentat de Grand-Bassam, événement douloureux du reste, en restituant les faits dans leur contexte. '' Puis de poursuivre: " grâce à ce livre, la menace terroriste n'est plus une image diffuse, lointaine et étrangère à nos réalités africaines. L'ouvrage retrace la bravoure, le courage, la détermination et le professionnalisme des forces spéciales ivoiriennes dont l'efficacité de l'intervention a permis de neutraliser les terroristes et limiter les pertes en vies humaines '' a-t-elle indiqué.

Le Général Soumaila Bakayoko, ancien Chef d'État-Major Général des Armées, a également apporté son expertise au cours de la cérémonie. Postfacier de l'œuvre et patron des armées au moment des faits, il a expliqué que la promptitude des forces spéciales ivoiriennes a permis de circonscrire l'action meurtrière des terroristes.

La dédicace proprement dite a eu lieu autour d'un pot de l'amitié dans la salle des cocktails, et Robert Brazza a donné la mesure de son talent par une maîtrise de cérémonie dépouillée et agréable.

sercom avec echo

En prélude à la 4e édition du Salon International des Équipements et des Technologies de Transformation de l'Anacarde (SIETTA), le Ministre d'Etat Adjoumani KOBENAN, a procédé à la cérémonie officielle de lancement ce jeudi 12 janvier au Noom Hôtel Abidjan_Plateau.

Depuis la 3e édition de 2018, la tenue de cette 4e édition avait été reportée jusqu'à ce jour, soit 4 années de trève de l'événement en raison de la crise du COVID19, c'est pourquoi celle-ci se positionne donc comme l'édition du renouveau et de la redynamisation économiques de l'Afrique par le SIETTA, d'où le thème, '' Contribution de l'industrie du cajou à la résilience des économies africaines face aux défis économiques mondiaux ''.

Adjoumani KOBENAN, Ministre d'Etat, ministre de l'Agriculture et du Développement Rural , par ailleurs Président de cette 4e édition, tout en saluant les importants progrès enregistrés au niveau de la transformation locale , il a également indiqué que la Côte d'Ivoire se positionne aujourd’hui comme le 3e pays transformateur et fournisseur mondial d’amandes de cajou. Il souligne également que la dynamique insufflée au Sietta lors de la dernière édition et l’interruption survenue en raison de la pandémie de la Covid-19, nécessite de prendre toutes les dispositions pour offrir au monde du cajou et à la Côte d’Ivoire, une organisation parfaite de ce grand retour du Sietta.

Poursuivant son propos, « Pour notre pays, il s’agit de devenir le pionnier de la transformation structurelle de  la filière anacarde en Afrique et l’acteur majeur de ce secteur dans le monde. L’objectif étant de créer des emplois et de la richesse permettant d’améliorer les conditions de vie de nos populations », a indiqué le Ministre d’Etat.

Bien après, Dr Adama COULIBALY Directeur Général du Conseil du Coton et de l'Anacarde (CCA), par ailleurs Commissaire Général du SIETTA , a souligné que cette 4e édition vise notamment à accroître la valeur ajoutée locale de l'Anacarde par la création des conditions d'accessibilité des investisseurs aux équipements et technologies de transformation. Selon lui également, le SIETTA est une véritable plateforme d'exposition, de démonstration , d'innovations en matière de transformation et d'échanges entre les professionnels du secteur.

Le Dr Adama COULIBALY a également rappelé que ce salon est né suite à la mise en oeuvre de la réforme engagée en 2023 dans le secteur agricole, et singulièrement dans la filière anacarde par le Président de la République, SEM Alassane Ouattara. Ce qui a permis à la Côte d'Ivoire de faire un bond qualitatif afin d'occuper le rang de premier producteur mondial d'anacarde , avec une production qui a doublé en 11 années, passant ainsi de 400 mille tonnes en 2011 à 1million 20 mille tonnes en 2023.

Poursuivant son propos, '' Une prouesse qui permet aussi à ce pays de devenir depuis 2017 , le premier exportateur de noix brutes de cajou , avec plus de 800.000 tonnes , soit plus de 40% de l'offre mondiale. Grâce à cette réforme , l'état ivoirien est aujourd'hui le 3e exportateur mondial d'amande de cajou.Le secteur de l'Anacarde réalise un chiffre d'affaires de plus de 600 milliards de Frcfa par an . La réforme permet à la filière de générer un revenu de plus de 300 milliards de frs aux 400.000 producteurs ivoiriens '' , a conclu le Commissaire Général du SIETTA Dr Adama COULIBALY.

A cette 4e édition du SIETTA qui se tiendra du 30 Mars au 1er Avril 2023 prochain à Heden Golf Club à Abidjan-Cocody , ce sont plus de 15 000 visiteurs attendus par jour contre 7500 visiteurs par jour à l'édition précédente de 2018 et plus de 500 exposants et équipementiers qui seront mis à l'honneur pour le plaisir des producteurs et du grand public.

Debank

S’informer

Qu'est-ce que la Déclaration universelle des droits de l'Homme (ou DUDH) ?
 
Pourquoi ce débat ?
 

Numéro 2

Se positionner

Le principe du Drenche est de présenter l’actualité sous forme de débats. Le but est qu’en lisant un argumentaire qui défend le « pour » et les arguments du camp du « contre », vous puissiez vous forger une opinion ; votre opinion.

 
LE « POUR »

Les droits de l'homme, une aspiration universelle

Billet rédigé par :

Mahmoud Hussein

Mahmoud Hussein est le pseudonyme commun de Bahgat Elnadi et Adel Rifaat, écrivains

 
 

La philosophie des droits de l’homme, qui a historiquement traduit la vision politique libérale de l’Europe des Lumières, ne reflèterait-elle que les exigences juridiques propres aux sociétés occidentales ? C’est là la thèse relativiste, qui considère que les sociétés non occidentales se reconnaissent dans d’autres philosophies juridiques – où les droits de la communauté, de la religion, de la coutume, de l’ethnie, prévalent sur les droits de l’individu – et qu’il n’y a, dès lors, aucune raison d’ériger la première en exigence universelle, applicable à toutes les sociétés.

Ce procès a pu être légitimement fait aux puissances occidentales, durant la plus grande partie du siècle dernier, par les défenseurs du droit à l’autodétermination des peuples colonisés. Dans ce contexte, en effet, les valeurs universelles ont été dévoyées et utilisées pour justifier la prétendue « mission civilisatrice » des métropoles coloniales. À l’encontre d’un tel dévoiement, les valeurs traditionnelles propres aux sociétés colonisées ont été mobilisées pour rassembler les énergies populaires, arracher les indépendances, et protéger la souveraineté des nouveaux États nationaux. La notion d’autodétermination collective a alors pris le pas sur la notion d’autodétermination individuelle.

Une période aujourd’hui dépassée

Mais cette période est aujourd’hui dépassée. Dans leur immense majorité, les pays anciennement colonisés ont changé de physionomie politique, sociale et juridique. Ils ne sont plus gouvernés par des nations étrangères, mais par des bureaucraties locales. Leurs sociétés ne reposent plus seulement sur les figures de l’économie traditionnelle, mais aussi sur des classes modernes en expansion constante. Les solidarités communautaires, religieuses, ethniques, y conservent un poids plus ou moins important. Mais ce n’est plus dans le cadre de ces solidarités, que ces sociétés peuvent puiser le dynamisme nécessaire pour se défendre, se renouveler  et s’épanouir, dans le monde globalisé du XXIe siècle.

Elles ne peuvent le faire qu’en s’appuyant sur les classes modernes, intellectuelles et laborieuses, qui se sont développées depuis les indépendances. Ce sont l’étudiant, l’écrivain, l’artiste, l’ouvrier, le fonctionnaire, l’avocat, le médecin, l’ingénieur – dont chacun assume la responsabilité individuelle de ses actes, dans la sphère économique comme dans l’espace politique – qui composent les forces vives, porteuses de l’avenir de ces nations.

Or, dans la plupart des cas, ces forces vives sont désormais en butte aux persécutions de leurs propres gouvernants. Ces derniers ont constitué de nouvelles castes, dotées de pouvoirs et de privilèges inconnus des sociétés traditionnelles. Ils s’appuient sur des régimes autocratiques, qui se perpétuent en s’appuyant sur des moyens de répression éminemment modernes, tout en faisant appel aux valeurs religieuses, tribales, coutumières, pour maintenir la division de leurs peuples et bloquer le développement de formes nouvelles d’expression démocratique.

Les valeurs fondamentales sont celles qui fondent l’égalité en droit

Dès lors, pour les forces vives de ces peuples, les valeurs fondamentales à défendre, désormais, sont celles qui fondent l’égalité en droit de tous les individus ; qui protègent leur aspiration à une vraie citoyenneté en délégitimant l’arbitraire politique ; qui unissent les peuples en transcendant les séculaires discriminations entre les hommes et les femmes, entre les diverses ethnies et tribus, entre les différentes appartenances religieuses. En bref, plus que jamais aujourd’hui, ce sont les valeurs des droits de l’homme, qui sont à l’ordre du jour. Tout simplement parce qu’elles sont devenues universelles dans les faits. Elles ne sont plus seulement proclamées par les instances internationales comme un horizon théorique de l’humanité, elles sont effectivement revendiquées par les peuples du monde entier comme une aspiration concrète immédiate.

Article publié dans le supplément numérique du Courrier de l’UNESCO, le 10 décembre 2018, le jour du 70e anniversaire de l’adoption de la Déclaration universelle des droits de l’homme (DUDH).

 
 
LE « CONTRE »

Droits de l’homme et perspectives culturelles

Billet rédigé par :

Lionel Veer et Annemarie Dezentje

Ambassadeur des Pays-Bas pour les droits de l'homme, et spécialiste des droits de l'homme et de politique internationale

 
 

De nos jours, la Déclaration universelle des droits de l’homme (DUDH) est largement acceptée par la plupart des États et fait partie intégrante du droit international. Néanmoins, il faut reconnaître que la scène internationale a changé depuis son adoption en 1948. Non seulement la composition de l’Assemblée générale des Nations Unies est plus diversifiée, mais les États ne sont plus les seuls acteurs politiques : ils doivent composer avec les acteurs supranationaux, transnationaux et locaux qui génèrent, reconstruisent ou contestent les postulats normatifs en vigueur.

Pas le seul ordre normatif

En outre, le droit international des droits de l’homme n’est pas le seul ordre normatif. Il existe d’autres options non juridiques, comme les normes coutumières, religieuses, sociales et culturelles, que l’on fait valoir pour faire respecter les droits fondamentaux des êtres humains.

Dans de nombreuses sociétés africaines et dans certains pays d’Asie, les droits et les devoirs des êtres humains sont observés en relation avec la communauté plutôt qu’en relation avec l’individu. Alors que le libéralisme insiste sur les droits inviolables de l’individu, le confucianisme en Chine, par exemple, se préoccupe davantage des devoirs communaux. En Afrique la philosophie ubuntu, fondée sur les notions d’humanité et de fraternité, a inspiré la Commission vérité et réconciliation en Afrique du Sud. Les tribunaux gacaca, qui se sont associés au processus de réconciliation nationale, à la suite du génocide de 1994 au Rwanda, sont un autre exemple très connu de recours à des mécanismes traditionnels. Mais il y en a bien d’autres. […]

Les initiatives venant des communautés culturelles elles-mêmes sont susceptibles d’être plus durables et plus efficaces que les changements imposés par des acteurs extérieurs ou par l’État. Ces systèmes de protection communautaires méritent d’être pris en compte. Il y a soixante-dix ans, l’UNESCO ne disait pas autre chose quand elle affirmait que « le succès d’une déclaration [internationale des droits de l’homme] implique non seulement qu’il existe une autorité capable de protéger les droits et de les réaliser, mais aussi que tous les hommes puissent la comprendre, ce qui est nécessaire et pour la proclamation de cette foi et pour sa mise en pratique ».

Lors de l’élaboration de la DUDH, les traditions et philosophies asiatiques ou africaines n’ont pas été retenues. Bien que les différences culturelles aient figuré à l’ordre du jour, c’est la perception occidentale des droits de l’homme qui a finalement prévalu. Elle repose sur la philosophie politique du libéralisme et se focalise sur les droits naturels de l’individu bien plus que sur la société et la culture. De plus, la procédure de revendication et de mise en œuvre de ces droits est ancrée dans la culture juridique occidentale, dans laquelle les États et les législateurs jouent les rôles principaux.

Un malaise ressenti par une partie de la population mondiale

Au cours des soixante-dix dernières années, la diversité culturelle, l’influence des acteurs non étatiques et la pluralité juridique se sont fortement développées. Cette évolution doit être prise au sérieux, afin que la philosophie de la DUDH puisse être transmise aux communautés locales et être effective dans leur contexte et leur culture.

Les débats actuels sur la quasi-absence d’idées non occidentales dans les normes relatives aux droits de l’homme, qui dénoncent un malaise ressenti par une partie de la population mondiale, montrent que ce dossier ouvert par l’UNESCO en 1947 a été prématurément fermé et qu’il mérite d’être rouvert aujourd’hui.

Extrait de l’article publié dans « Droits de l’homme : retour vers le futur  », Le Courrier de l’UNESCO, octobre-décembre 2018. Pour lire l’intégralité de l’article,cliquez ici.

S’informer

Qu'est-ce que le cannabis thérapeutique ?
 
Quels sont les pays qui l'autorisent ?

  

Pourquoi on en parle en ce moment?
 

Numéro 2

Se positionner

Le principe du Drenche est de présenter l’actualité sous forme de débats. Le but est qu’en lisant un argumentaire qui défend le « pour » et les arguments du camp du « contre », vous puissiez vous forger une opinion ; votre opinion.

Quelle est votre opinion avant de lire l'article ?
 
LE « POUR »

La France viole les Droits fondamentaux en restreignant l’accès au Cannabis thérapeutique

Billet rédigé par :

Kenzi RIBOULET ZEMOULI

Responsable pôle recherche, FAAAT think & do tank (Favoriser des Approches Alternatives en matière d’Addiction, Think & do tank)
http://faaat.net/
 
 

La France se définit à l’international comme LE pays des droits humains. Or, lorsque l’on interroge la question de l’accès au Cannabis pour des fins médicales sous l’angle international, et à la lumière des droits humains, le tableau est moins reluisant.

Bien que le droit international sur les drogues impose un régime de prohibition du Cannabis à des fins « récréatives », les mêmes Conventions anti-drogues le décrivent comme “indispensable” pour la médecine et pour la recherche scientifique[1]. Par ailleurs, l’accès aux médicaments est un élément central du droit à la Santé, droit humain fondamental.

Cette dualité est cruciale : certains des outils de soins jugés les plus dangereux sont à la base de la médecine moderne, qui considère ressenti, santé mentale et bien-être comme les fondations d’une prise en charge qui cherche (en plus de l’objectif de guérison) à faire atteindre au patient « le meilleur état de santé physique et mentale possible »[2]. La gestion de la douleur, entre autres, est un élément clef dans cette approche moderne de la thérapie.

Oui, les stupéfiants sont essentiels dans la boîte à outils des professionnels de santé. La morphine par exemple est massivement utilisée en médecine en France. Personne ne le remet en question. Et la morphine est un stupéfiant, directement issu du pavot (ou Papaver), utilisé pendant des siècles en médecine traditionnelle sans que de jamais problème de santé publique n’ait été généré – CQFD cette autre plante : le chanvre (ou Cannabis), autre outil pour aborder d’autres maladies.

Est-ce par folie qu’une vingtaine de pays (dont la France) ont inscrit le Cannabisdans leur pharmacopée ? Est-ce par hasard que l’OMS[3] est en train de rédiger plusieurs rapports poussés sur le sujet ? Avant même la publication de ceux-ci, pas de doute sur leurs conclusions étant donné la masse de recherche allant dans le même sens – en particulier pour les douleurs neuropathiques, l’épilepsie, ou comme complément des traitements SIDA ou cancer.

Peur que le circuit médical soit dévié pour l’usage récréatif ? Alors régulons aussi, séparément, le marché du Cannabis non-médical, pour y couper court.

Peur que les patients deviennent dépendants du Cannabis ? Formons les médecins aux posologies et voies d’administrations adéquates.

Mais cessons de violer les droits fondamentaux des concitoyen.ne.s les plus fragiles. Assurons l’accès aux médicaments – et aux droits – pour les malades.

[1] Préambule de la Convention Unique sur les Stupéfiants de 1961 : « Les Parties [signataires], Soucieuses de la santé physique et morale de l’humanité, reconnaissant que l’usage médical des stupéfiants demeure indispensable pour soulager la douleur et que les mesures voulues doivent être prises pour assurer que des stupéfiants soient disponibles à cette fin »

[2] Les Nations Unies se réfèrent au droit à la Santé comme au « droit qu’a toute personne de jouir du meilleur état de santé physique et mentale et de bien-être possible »

[3] OMS : Organisation Mondiale de la Santé. Pour plus d’informations sur le processus d’étude du Cannabis entrepris par l’OMS, voir www.faaat.net/cannabis

 
 
LE « CONTRE »

Le cannabis ou l’un quelconque de ses constituants ne peut être élevé à la dignité de médicament

Billet rédigé par :

Jean Costentin

Docteur en médecine, pharmacien, docteur ès Sciences, professeur émérite de la faculté de Médecine & Pharmacie de Rouen

 
 

« Le cannabis : un faux médicament, une vraie drogue » (Académie de Médecine, 2010)
D’abord, ne soyons pas dupes de la confusion entretenue qui, pour amoindrir les dangers du cannabis, le travestissent en médicament ; ainsi ont fait tous les Etats qui l’ont légalisé à des fins « récréatives ».
Impensable son administration sous forme de « joints » ou de « pétards », qui sont plus cancérigènes (goudrons) et plus producteurs d’oxyde de carbone que le tabac (responsable de 79.000 morts par an en France) ; les cigarettes thérapeutiques sont bannies en France depuis 40 ans.

Le principe actif majeur du cannabis, le THC, a de multiples méfaits, désormais bien connus, que certains essaient d’occulter pour valoriser ses modestes effets à prétentions thérapeutiques.
Dans les nombreuses indications qu’ils revendiquent, la pharmacopée dispose d’authentiques médicaments, plus puissants et plus spécifiques.

Le rapport bénéfices/risques, qui fonde la dignité de médicament, met en balance les avantages que pourrait en retirer la pathologie à traiter avec les inconvénients et surtout les risques que comporterait son usage. Les effets du THC sont modestes, variés et donc sans spécificité d’action ; ce dont on ne se satisfait plus (exit les thériaques et autres panacées). Les risques sont multiples et, pour certains, très graves : ivresse, perturbations sensorielles (incompatibles avec la conduite des véhicules et l’exercice de diverses professions), troubles de l’équilibre, de la coordination des mouvements, des réflexes, de la mémoire à court terme, de la cognition ; désinhibition avec prise de risques ; déclenchement de troubles anxieux, dépressifs, décompensation, aggravation d’une schizophrénie ; installation d’une addiction ; troubles cardio-vasculaires : artérite, angine de poitrine, 3 ième cause de déclenchement d’infarctus du myocarde, accidents vasculaires cérébraux ; effets épigénétiques transmis à la descendance…

Devant cette dévalorisation du « THC médicament », ceux qui avaient investi sur lui, recyclent en urgence le concept thérapeutique sur un autre constituant du cannabis, le cannabidiol / CBD, présenté comme diminuant les mauvais effets du THC et magnifiant ses effets recherchés (miracle de la phytothérapie !). Pour le démarquer du THC, ils le disent dénué d’effets psychotropes, lui décrivant néanmoins des effets anxiolytiques, antidépresseurs, antipsychotiques (comprenne qui pourra !). Enfin, à partir de données très préliminaires, il lui est imparti des effets antiépileptiques dans des formes graves d’épilepsies. Cet emballement médiatique très suspect, précède les indispensables études pharmacologiques, toxicologiques, cliniques et préjuge de leurs
résultats.

Une association de THC et de CBD (Sativex ® ) avait obtenu du ministère de la Santé, dans la hâte et l’enthousiasme, l’autorisation de mise sur le marché ; 5 ans plus tard, elle n’est toujours pas disponible dans les officines. Les commissions spécialisées ayant jugé depuis que son service médical rendu était insignifiant.
Dans la liste des « manipes » grossières jalonnant l’histoire du cannabis, gardons nous, pour la santé humaine, de ruiner le sérieux qui doit continuer de présider au développement de vrais médicaments innovants.

 

S’informer

Qu'est-ce qu'est la transition énergétique ?
 
Qu'est-ce que cela implique en termes de changement ?
 
Pourquoi on en parle en ce moment ?
 
Que se passe t-il le 19 juillet ?

 

  

Numéro 2

Se positionner

Le principe du Drenche est de présenter l’actualité sous forme de débats. Le but est qu’en lisant un argumentaire qui défend le « pour » et les arguments du camp du « contre », vous puissiez vous forger une opinion ; votre opinion.

Quelle est votre opinion à priori ?
 

Voici les arguments récoltés pendant le Débathon sur la Terrasse des Canaux ! Un grand merci à tous les participants et aux passants interceptés qui ont bien voulu nous donner un ou deux arguments ;)

LE « POUR »

La transition énergétique peut se faire sans les politiques

 

 
 

« Le boycott permet de sanctionner de façon directe les entreprises non-durables et de favoriser celles qui le sont. »

« Il faut se faire entendre en tant que citoyen et en tant que consommateur pour développer les initiatives dans le bon sens. »

« Les coopératives (ou autres modèles) permettent l’indépendance des actions. »

« L’autoconsommation a le vent en poupe, elle mobilise les citoyens »

« On a plus de facilité à adopter les écogestes pour faire des économies. »

« Je peux choisir un fournisseur d’électricité verte. »

« Soit le changement que tu veux voir dans le monde. On se doit d’agir au sein de son entreprise, être acteur et non spectateur. »

« Le portefeuille est le premier bulletin de vote. »

« Nous avons des organisations citoyennes pour aller plus loin. On a pas besoin des politiques et des lois pour agir. »

« Les particuliers doivent à titre personnel mobiliser et sensibiliser leur entreprise. »

« Les citoyens sont garants de la continuité de la transition face aux changements politiques (mandats etc…). »

« Intégrer l’apprentissage des ecogestes dans les programmes scolaires dès le bas âge. »

« Je peux vivre en ermite dans une grotte sans énergie et sans état. »

« Pas besoin des politiques pour me déplacer sans pétrole ! (vélo, bus, électricité..etc). »

« Le temps législatif peut être long, d’où l’importance de développer des actions en amont. »

« On ne peut pas se soumettre au choix de la majorité. Les enjeux dépassent le temps de vie d’une personne. Il faut prendre des décisions sur la base scientifique. »

« Il faut une production énergétique en réseau décentralisée et une « centrale » personnalisée. »

« Il faut décentraliser la problématique de la transition énergétique, en associant la société et en rendant le sujet plus accessible. »

« On est le centre d’impulsion pour changer les comportements. »

« L’action du gouvernement est bonne pour entamer la transition énergétique mais pas suffisante pour être rapidement impactante. »

 
 
LE « CONTRE »

La transition énergétique ne peut se faire sans les politiques

 

 
 

« Les lois donnent aussi des moyens d’agir, elles permettent la diffusion des pratiques. »

« Le tri, par exemple, n’est pas possible sans l’infrastructure qui va avec et donc sans les lois qui vont avec. »

« Les coopératives ne permettent pas le changement d’échelle. »

« On peut inscrire l’écologie (etc) dans les programmes scolaires. »

« Les lois permettent d’imposer le changement aux plus refractaires (entreprises). »

« C’est impossible de changer la production électrique sans les politiques. »

« Les citoyens ont des préoccupations de court-terme (emploi, santé..) et il faut que les politiques montrent que la transition écologique est un enjeu de court-terme et même lié aux enjeux classiques. »

« Les entreprises ont besoin de règles et sanctions pour agir. Sinon le coût n’est pas valorisable. »

« Nicolas Hulot va nous sauver »

« Je ne peux pas mettre de panneau solaire chez moi, il n’y a pas de soleil. »

« Aurons-nous besoin d’une dictature écologique pour assurer une transition réelle et durable ? »

« Les lois ouvrent à de nouveaux usages, à la concurrence.. et donc à de nouveaux services (énergies vertes). »

« La politique est un atout ! Un bon politicien trouve les arguments et les bons arguments font réagir les peuples ! »

« La société civile donne les idées et les politiques font passer à grande échelle. »

« On pourrait les aider en leur soumettant nos idées. Il faut ouvrir le débat avec les citoyens. »

« Le secteur énergétique est un atout stratégique pour l’Etat, c’est donc difficile de faire sans. »

« On peut contraindre juridiquement les récalcitrants à agir en faveur de la transition énergétique. On peut intégrer l’apprentissage des écogestes dans les programmes scolaires dès le bas âge. »

« La ville recycle mes poubelles pour faire du chauffage. »

« Les politiques jouent un rôle très important par rapport au marché énergétique ».

« Les subventions de l’Etat ne sont pas suffisamment incitatives. La politique a du pouvoir sur les prix de l’énergie. »

« Par cette mobilisation vous démontrez que notre parti restera debout, et que le pays est en paix et stable. Vous avez retrouvé la fierté d’être Ivoirien. Votre acte témoigne de la confiance que vous avez en Alassane Ouattara notre Président. Cette mobilisation permet d’apporter une réponse définitive à tous ceux qui avaient été atteint par le doute, ainsi qu’à ceux qui effectuaient de petits calculs. Ce rassemblement est un message très fort. Le doute n’est plus permis », a dit entre autre le Premier ministre ivoirien Amadou Gon Coulibaly (AGC) au cours d'un meeting organisé en hommage, dimanche 3 septembre 2017,  au Président ivoirien, Alassane Ouattara.

 

Le rassemblement s’inscrivait également dans le cadre de meeting de mobilisation pour le 3ème congrès ordinaire du parti, les 9 et 10 septembre 2010. Il a eu lieu à la mairie d’Abobo et a réuni les communes ‘’sœurs’’ des 3A (Abobo, Anyama, Adjamé, 3A), à l’initiative du maire d' Abobo Adama Toungara.

Amadou Gon  Coulibaly a fait savoir que le rôle déjà joué par les militants, et qu’ils continuent  de jouer dans le parti, est important et crucial :  « C’est sur vous que repose le parti. Un congrès est une occasion  de faire un bilan et de se projeter dans l’avenir. Venir à Abobo, était un symbole pour moi. Personne ne peut oublier Abobo. Le RDR n’a pas oublié Abobo, ne peut pas oublier Adjamé ni Anyama. Nous sommes fondamentalement et par essence reconnaissant. Le RDR doit être un RDR qui va au congrès dans l’union ». Le Premier ministre a appelé à l'avènement du parti unifié. Il a offert 5 millions de FCFA aux délégations des différentes communes.

Hilaire G

News Letter

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