Pour une résolution durable de la crise qui mine la Fédération ivoirienne de Taekwondo (FITKD), le collectif des 175 membres statutaires représenté par Dr Ali Diomandé a appelé une résolution durable de la crise. Selon Me Ali Diomandé le « Comité de pilotage » tel que créé le 20 janvier 2025, ne répond pas aux recommandations fortes de la World Taekwondo (WT). Alors qu’en date du 1er décembre 2024 dans un communiqué, dit-il, le Ministère Délégué, chargé des sports et du cadre de vie annonçait la création d’un « Comité de veille ».
Il s’exprimait le samedi 8 février 2025, à Abidjan, Cocody au cours d’une conférence de presse afin d’évoquer trois faits majeurs.
Par cette démarche à l’en croire, la tutelle rejette la décision de reconnaissance par la WT de deux parties en conflits qu’il faut régler. En effet, le comité mis sur pieds présidé par Jean Marc Yacé et d’un représentant du Ministère de tutelle et du (Comité National Olympique de Côte d’Ivoire (CNO-CI). Cette entreprise vise selon le président du Comité directeur de transition de la FITKD, Me Ali Diomandé « à écarter de ce comité de pilotage dont on ne connait pas la mission, une partie au conflit. Les 175 clubs sont ignorés ». Ce faisant, la FITKD est actuellement déséquilibrée et la remise sur pieds de son organisation et la création d’une dynamique vont prendre du temps.
Poursuivant, il a signifié que le Secrétaire Général de l’Union Africaine de Taekwondo (AFTU), Balla Dieye, malgré les multiples demandes et interpellations « ne nous a jamais donné la décision motivée de l’AFTU invalidant notre AGE. Les 2 missions du SG de l’AFTU sont un échec total, car elles n’ont fait qu’empirer la crise », déplore Me Diomandé.
« Nous sommes sidérés par la non perception par la tutelle et par Monsieur Jean Marc Yacé et son équipe des enjeux géopolitiques et des conséquences de cette crise pour l’image de la Côte d’Ivoire en général et pour le Taekwondo ivoirien en particulier dans le monde », a-t-il insisté.
L’un des deuxièmes faits marquants évoqués par Me Diomandé est relatif à l'Assemblée générale ordinaire tenue le 2 février dernier. Le bilan moral est famélique, le problème d'harcèlement a été passé sous silence alors que l'entraîneur national et un entraîneur adjoint sont devant les tribunaux. La gestion financière calamiteuse est marquée par des dépenses non justifiées ayant donné lieu à l'invalidation des comptes des exercices 2022 et 2023. Mieux, il a également été constaté, par tous les participants et à travers les déclarations du Commissaire aux comptes la grave et maladroite intrusion du SG de l’AFTU lors des travaux en suppliant le CAC de passer sous silence les graves manquements dans la gestion financière du bureau conduit par Jean Marc Yacé.
Par ailleurs, le collectif a rencontré respectivement du 22 au 26 décembre 2024, les maîtres salles et des pratiquants d’Abidjan ; du 25 au 27 janvier 2025, ceux de Korhogo, Odiénné et Boundiali ; et du 1 au 2 février de cette année ceux de Bouaké. Ces échanges ont été l’occasion de donner des les informations relatives à la crise au sein de la fédération, tout en remettant à chaque taekwondo ins un kit documentaire sur ce problème à la FITKD. Me Ali Diomandé s’est voulu rassurant. « Je peux vous affirmer ici et maintenant que la légitimité au sein de la famille du taekwondo ivoirien est de notre côté ». Tel est la teneur du troisième fait évoqué par le conférencier.
CT