dimanche 29 septembre 2024
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Le Président Henri Konan Bédié a appelé, ce mercredi 09 décembre à Abidjan, à l’organisation d’un dialogue national, en accord avec les autres partis de l’opposition. Cet appel s’inscrit dans la perspective de la consolidation de la paix en Côte d’Ivoire.

«J’appelle, en accord avec toute l’opposition, l’organisation d’un dialogue national, en lieu et place d’une tête à tête Bédié / Ouattara », a déclaré le Présidant du PDCI, Henri Konan Bédié, par ailleurs leader actuel de l’opposition en Côte d’Ivoire.

Pour le mentor du plus vieux parti de Côte d’Ivoire, ces assises doivent être élargies à l’ensemble de toutes les couches sociales. « Ce nouveau cadre de dialogue, qui verra la participation de toutes les forces vives de la nation, sera encadré, sur le territoire ivoirien, par des organisations internationales crédibles, spécialisées en la matière dont l’ONU. Ou tout simplement, par des personnalités indépendantes choisies parmi nous », a-t-il souligné.

Ce cadre vient se substituer au Conseil national de transition auparavant mis en place par l’opposition. Au nom de la paix, « la lutte privilégiera désormais des marches et toutes les autres formes démocratiques de la résistance et de la contestation, a-t-il fait avoir.

                     AR

Selon l’OMS la contrefaçon des médicaments  tue chaque année plus de 700 000 personnes dans le monde. Les produits les plus touchées par les actes de contrefaçon en Côte d’Ivoire, selon les chiffres du Comité Nationale de Lutte contre la Contrefaçon (CNLC) sont les médicaments, les boissons alcoolisées, les cartouches d’encre, les matériaux de construction, les pagnes, les accessoires de téléphones, les produits cosmétiques, les livres etc.  

Face à une telle menace, une campagne de sensibilisation et de communication des populations d’Abidjan sur la commercialisation et la consommation des produits de la contrefaçon est initiée par le Comité Nationale de Lutte contre la Contrefaçon (CNLC).

C’est pourquoi, le Colonel Dakouri  Jacques, Coordonnateur de la cellule de prévention et d’investigation du CNLC a exhorté ce mardi 08 décembre 2020, les populations dans la commune populaire d’Abobo à redoubler d’effort dans la lutte.

Cette journée de sensibilisation dénommée « Stop contrefaçon Abobo » a pour objectif principal la sensibilisation du grand public contre les conséquences désastreuses de la contrefaçon.

« En cette période de fin d’année où les produits de tous genres pullulent les marchés, il faut redoubler dans la lutte, en conjuguant les énergies de tous les acteurs, l’administration, le secteur privé et les consommateurs », a insisté le Colonel Dakouri.

Selon le coordonnateur du CNLC, la contrefaçon affecte toutes les couches de la société d’une manière directe  ou indirecte. C’est pourquoi la lutte contre ce fléau doit être l’affaire de tous.

Pour ce faire, il faut toujours exiger le produit original et refuser celui de la contrefaçon qui tue, a martelé M. Dakouri, résolument engagé à mettre  fin à ce phénomène.  

Cette activité s’est faite en présence du représentant du ministre du commerce et de l’industrie (haut patron de cette journée), le représentant du maire d’Abobo, les responsables des organisations des commerçants, les représentants des organisations de jeunesses et de femmes. La prochaine étape de cette tournée se tiendra dans la commune de Koumassi.

CT

Selon les données publiées par l'ICCO, (l'organisation internationale du cacao.), au terme de la campagne 2019/2020  La production mondiale de cacao s'est établie à 4,697 millions de tonnes , soit  une baissé de 1,8% comparée aux 4,784 millions de fèves produits lors de la précédente saison 2018/2019.

La campagne 2019/2020 qui s'étend sur la période du 1er octobre 2019 au 30 septembre 2020 chez les deux principaux producteurs mondiaux, la Côte d'Ivoire et le Ghana , a permis aux négociants de reconstituer le niveau de leur stock qui a légèrement augmenté. L'on dénombrait 1,760 millions de fèves en stock en fin de campagne, soit 1,1% de plus que celui enregistré un an plus tôt.

En tenant compte de la mise en place de la prime de 400 $ sur la tonne de fève imposée (sur la campagne 2020/2021 en cours) par ces pays, il ressort donc ces stocks devraient revenir à un prix plus abordable (que le cacao ivoirien et ghanéen). Mais les deux pays veillent à s'assurer que les grands chocolatiers ne changent pas leurs habitudes d'approvisionnement au risque d'être la cible de représailles comme ce fut récemment le cas avec l'américain Hershey.

Sally Koné

 

L’amour est un sentiment d’attachement profond qu’éprouve une personne pour une autre. Dans le cadre des relations entre l’homme et la femme, la consolidation et le raffermissement de cette relation, avec le temps, poussent souvent les deux âmes éprises à légaliser leur union. Le couple Félix Kouamé n’a pas pu échapper à ce destin. Il a convolé en justes noces le samedi 05 décembre dernier à Adiapoto, dans la commune de Songo, mettant ainsi un parterre d’invités dans l’hystérie générale.

Il est 10h 05, monsieur Félix Kouamé et madame Angéline Kouamé, superbement habillés, les visages radieux (sourire aux lèvres), viennent d’officialiser leur union à la mairie de Songon. Pour la circonstance, ils bénéficient du soutien des leurs venus depuis la veille du village natal, Akrébi, sous-préfecture de Bettié, des amis et connaissances provenant d’horizons divers. Partout à la ronde, dans la cour de la mairie, tout le monde scande : « ton nom est écrit », c’est la liesse générale.

Après les exigences administratives et des poses pour immortaliser l’évènement, le cortège s’ébranle vers l’Eglise catholique d’Adiapoto, village où réside le couple, au son de la fanfare. La foule immense, formant deux haies de chaque côté de la voie, chante à cœur joie en dansant, obligeant le cortège à marquer une pause de temps à autre.

Sous le coup de 10h30, débute l’office religieux avec l’entrée des mariés et du célébrant. Les quelques soucis techniques des premiers instants furent très vite résolus. La chorale du jour, une fusion de "Saint Sauveur" et "Notre Dame de toute grâce", associée à la fanfare, entretiennent une atmosphère rocambolesque dans la cour de l’Eglise, cadre choisi pour la célébration vu la multitude.

Des chants de joie alternent avec des chants d’action de grâces, suscitant l’assentiment de l’officiant : « aujourd’hui, chantons la vie, chantons l’amour ! Heureux êtes-vous ! », exhorta le père Marcel Bieffo. Puis, pour l’occasion, s’appuyant sur l’union de Tobie et Sarah et des noces de Cana, le prêtre invite les nouveaux mariés à vivre dans le respect et la complicité, en assumant leurs devoirs quotidiens dans la stabilité.

A 11h15, vient un moment tant attendu : l’échange de consentement, le port des alliances fraîchement bénies et le baiser. A chacune de ces étapes, un tonnerre d’applaudissements et des cris de joie, accompagnés de notes mélodieuses savamment orchestrées créent une situation d’osmose.

L’hystérie est alors à son comble. Enchanté par cette situation endiablée, assis ou debout, tout le monde danse. C’est vraiment la fête au village.

Aux alentours de 13h20, après la messe et le remplissage des registres de mariage, les invités furent conviés à Fohn’Dy Beach, un espace gastronomique parsemé de cocotiers, au bord d’une lagune, féeriquement décoré pour la circonstance. Dans ce cadre enchanteur, des prestations artistiques marquées par le passage surprise de Pat Sacko du groupe Espoir 2000 tiennent tout le monde en haleine. Les nouveaux époux, une fois bien installés et les plats bénis, chacun peut demander à être servi selon ses goûts et la capacité de son ventre, le tout rythmé par des airs langoureux.

Du tchep, de l’attiéké, du foutou, du ragoût, du placali, du foufou au poulet, au poisson ou à la viande de bœuf, etc., accompagnés de sauces variées ; de la liqueur, du vin blanc, du vin de table, du koutoukou, des jus de fruits, bref, toutes les dispositions sont prises, pour satisfaire toutes les envies. De la boisson et de la nourriture, il y en avait à profusion.

« Cette union intervient après 20 ans de vie commune. Il est donc temps de mettre plus de sécurité dans le foyer, pour assurer surtout l’avenir des enfants,», confie, au terme de la cérémonie, l’époux Félix Kouamé, cadre d’une société opérant dans le domaine de l’hévéaculture à Songon, soutenu par  son épouse.

Quant aux témoins, monsieur et madame Edmond Aka, à l’instar des parents, amis et connaissances venus soutenir les convolés, ils ont formulé des vœux de bonheur à l’endroit des nouveaux mariés. Ils ont signifié que ce fut un réel honneur pour eux d’avoir été sollicités pour introduire les époux dans le cercle des mariés.

Pour cette journée de samedi 05 décembre, ce sont au total sept couples qui ont convolé en justes noces à Adiapoto.

                                                                                                            Aman Roger

La confrérie de chasseurs traditionnels  " Dozo " a annoncé ce samedi 5 décembre à Abidjan-Plateau, face à la presse une action de sensibilisation sur toute l’étendue du territoire ivoirien. C’était en présence des chefs traditionnelles et des chefs de communautés.

Cette rencontre placée sous le signe de la paix avait pour thème centrale : « Paix et Cohésion Sociale en Côte d'Ivoire », marquant ainsi d’une pierre blanche leur engagement pour la paix en Côte d’Ivoire.

« Le thème choisi cadre bien avec le contexte sociopolitique que connaît le pays. La paix a toujours été la boussole pour le peuple ivoirien riche dans sa diversité. Et le père Fondateur Félix H. Boigny, disait que " la paix n'est pas un vain mot mais, c'est un comportement" en a fait le principal levier du développement, la paix un religion en CI », a insisté Dosso Sory, président de  la Fédération Nationale des Confréries Dozos de Côte d'Ivoire (FENACODOCI).

Il a également  salué la main tendue du Président Alassane Ouattara et son aîné Henri Konan Bédié et à l'ensemble de l'opposition, dont il espère aboutir à restaurer une paix définitive.

Le président de la FENACODOCI a sollicité un appui financier et matériel de l'Etat de Côte d’ivoire pour la réalisation de leurs actions en faveur de la paix.

En Côte d'Ivoire, la corporation culturelle qui rassemble les confréries " dozos ", sont au nombre de 39 157 " dozos " sur une estimation totale de 141 100 identifiés sur toute l'étendue du territoire ivoirien. Ils sont unis au sein d'une organisation non gouvernementale dénommée FENACODOCI (Fédération Nationale des Confréries Dozos de Côte d'Ivoire ) crée en 2011.

CT

Le ministère de l’Emploi et de la Protection sociale (MEPS), à travers la Direction de la Promotion des Personnes Handicapées (DPPH), a offert, ce vendredi, un lot de matériels à des personnes en situation de handicap. Cette cérémonie, qui a eu pour cadre le siège de la DPPH au Plateau, a vu la présence des récipiendaires.

Ce lot de matériel offert, en marge de la 28ème édition de la  Journée internationale des personnes handicapées, est constitué de 10 fauteuils roulants, 38 cannes anglaises, 25 cannes blanches, 08 tricycles, 20 béquilles et 40 cannes ordinaires, d’une valeur totale de 5.070.000 F CFA.

Le porte-parole des récipiendaires, Jean Fleur Kouakou N’goran, au nom de ses camarades, a traduit leur joie de « recevoir ces dons ». Il a fait savoir que ces équipements vont aider à faciliter leurs déplacements quotidiens, exprimant leur gratitude à l’endroit de leurs bienfaiteurs.

« C’est grâce au ministre Pascal Abinan que nous sommes là. Il est beaucoup sensible à tout ce que nous lui disons », a confié le DPPH, M. Victorien Koné, représentant la tutelle. Il a notifié qu’il s’agit d’un geste de haute portée sociale qui va soulager « ces héros pour qui chaque jour est un défi ».

Selon le Recensement général de la population et de l’Habitat de 2014, le nombre de personnes handicapées dans le pays est estimé à 453.453. L’édition 2020 de ladite Journée a été célébrée jeudi. Elle a porté sur le thème : « Reconstruire mieux vers un monde post Covid-19 accessible, inclusif et durable ».

                                                     Aman Roger

 

Une  rencontre d’échanges et de partages d’expériences s’est tenu ce samedi 28 novembre 2020, au siège de la Fondation Friedrich Ebert Stiftung (FES), Cocody-Abidjan, autour du thème  « Les jeunes professionnels et engagement syndical ».

Cette rencontre initié Friedrich Ebert Stiftung avait pour objectif d’améliorer le leadership syndical des jeunes.

Prenant la parole, tout en saluant la présence massive des jeunes du programme « Génération à venir », le Représentant Résident de la FES en Côte d’Ivoire, Thilo Schöne a souligné qu’il  est important pour les jeunes qui entre dans la vie active de se syndiquer afin de s’engager pour l’amélioration de leur condition de travail. Le changement n’est possible qu’avec l’engagement.

Cette rencontre vise aussi à briser la glace entre les deux organisations, a ajouté le premier responsable de la FES en Côte d’Ivoire.

Ouvrant la série des interventions lors des discussions,  Mme Coulibaly Mariatou, présidente du Réseau nationale des femmes syndicalistes de Côte d’Ivoire (REFSY-CI), a indiqué l’engagement est d’abord individuel et ensuite collectif. Ainsi, il faut que le jeunes syndicaliste soit impliqué dans le processus de développement de leur entreprise pour pouvoir bénéficier de leur retomber.

Pour sa part, Marie Thérèse Tapé, membre du Réseau des jeunes Syndicalistes de Côte d’ivoire s’est voulu rassurante. « Le syndicalisme se s’apparente pas à la violence, c’est un instrument de revendication du travailleur. Il faut se mettre ensemble, il faut accepter de s’engager pour soit même, mais parce qu’on souhaite apporter un plus à notre entreprise, à nous même travailleur. Etre syndicaliste, c’est d’accepter d’être leader », a souligné la jeune syndicaliste.

Le Président des jeunes syndicalistes de Côte d’Ivoire, Yomi Jean Roch a quant à lui invité les jeunes à prendre conscience de leur potentiel  afin  de s’intéresser d’avantages de la vie syndicale pour améliorer leur condition de travail et impacter positivement leur société.

Une série d’échange entre les différentes organisations syndicales ont refermé cette belle rencontre. Le programme Génération A Venir existe depuis 2005 et a formé à peu près 500 jeunes issus des partis politiques, de la société et des syndicats sur le leadership politique.

DBK

Abidjan, 23 novembre  2020 – Au ministère de la Femme, de la Famille, et de l’Enfant, le parlement des enfants a exprimé, lundi 23 novembre 2020, sa gratitude au chef de l’Etat et à son gouvernement pour les actions menées en leur faveur notamment au niveau de l’éducation, de la santé et de la nutrition.

« Le président de la République et son gouvernement pensent beaucoup à nous et à notre protection, notamment à notre éducation, à notre santé, notre nutrition. Il a fait de la lutte contre ceux qui nous exploitent une priorité car nous sommes encore des enfants qui avons besoin de grandir et d’éviter des travaux qui ne nous conviennent pas », a dit la porte-parole du Parlement des enfants, Mlle Kouakou Ange Marie-Grâce, dans la déclaration qu’elle a lu devant le Prof. Bakayoko-Ly Ramata, ministre de la Femme, de la Famille et de l’Enfant.

En effet, dans le prolongement de la Journée internationale des droits de l’enfant, l’honorable Kouakou Ange Marie-Grâce, âgée de 15 ans et élève en classe de 2nde C, a tenu, en compagnie de ses pairs, à témoigner à « Pépé ADO » leur reconnaissance pour les efforts fournis en matière de protection de l’enfant.  Au nombre des actions, elle a relevé la déclaration des naissances, la mise à disposition d’un numéro vert (116) pour dénoncer les violences faites aux enfants, la lutte contre la traite et le travail des enfants.

« Papa ADO, Pépé ADO, nous ne cesserons de vous solliciter pour tout besoin en matière de protection des enfants de Côte d’Ivoire, car nous ne voulons plus que des violences soient exercées sur nous et aussi parce que nous savons que vous êtes prêt pour nous. Merci Papa ADO, merci cher Pépé », a-t-elle ajouté.

La parlementaire  a aussi remercié la Première dame, Dominique Ouattara, pour son engagement total dans la lutte contre la traite des enfants, notamment dans la cacaoculture et ses nombreuses actions pour améliorer leur quotidien. Pour son ministre de tutelle, elle a eu ces mots : « Aujourd’hui, avec le Chef de l’État et la Première Dame, vous et votre équipe offrez aux enfants, un avenir prometteur, une Côte d’Ivoire où il fait bon vivre pour l’enfant. Et votre engagement a permis l’aboutissement de plaidoyer en notre faveur », a déclaré Mlle Kouakou Ange.

Pour sa part, le Prof. Bakayoko-Ly a dit sa joie de recevoir ces enfants dans leur maison qui est le ministère de la Femme, de la Famille et de l’Enfant et les a rassurés du soutien indéfectible du gouvernement. « Le gouvernement est toujours là pour vous, et sera toujours présent pour assurer votre protection. Toute l’œuvre gigantesque de votre Papa ADO, toutes ses actions, tout ce qu’il construit dans ce pays, il le fait pour vous, car vous êtes l’avenir de la Côte d’Ivoire et il vous aime. Je remettrai en mains propres au destinataire, c’est-à-dire au Président de la République,  votre déclaration. Soyez rassurés, Papa ADO et Maman Dominique, comme vous les appelez si affectueusement, vous aiment. Nous vous aimons et comptons sur vous pour une relève qui aime la Côte d’Ivoire »   a-t-elle déclaré.

 

La Côte d’Ivoire, rappelons-le, à l’instar des autres pays, a célébré vendredi 20 novembre la Journée internationale des droits de l’enfant autour du thème « Ensemble, réinventons une Côte d’Ivoire sans violences faites aux enfants ».

Une cérémonie  d'hommage est prévue la semaine prochaine  au siège de la Fédération ivoirienne de football ( FIF) sis à Treichville  en mémoire de feu Augustin Sidy Diallo,  président de cette Fédération décédé samedi dernier à Abidjan, a appris echodabidjan.com le  lundi de source officielle .

 « Le Comité exécutif de la FIF a décidé de rendre un hommage mérité au président Augustin Sidy Diallo, le jeudi 26 novembre 2020, à l'occasion d'une cérémonie publique au siège de la fédération ivoirienne de football », a indiqué la FIF, dans un communiqué,   au terme d'une réunion de son comité exécutif.

Le président de la Fédération ivoirienne de football (FIF), Augustin Sidy Diallo, récemment atteint de la maladie à Coronavirus (Covid-19),  est décédé samedi à l'âge de 61 ans dans une clinique d'Abidjan.

Il était également  un homme d'Affaires et Président directeur général d’ Ivosep, la principale société de pompes funèbres en Côte d'Ivoire.

Sally Konaté

 

Pour la jeunesse Burkinabè, le professeur Abdoulaye SOMA, candidat du parti ''Soleil d'avenir' se dit résolument engagé  pour le renouveau du Burkina Faso, a-t-il  déclaré hier au cours d’une émission télévisée.

« Concitoyens, Concitoyennes, je suis un homme politique qui veut fonder une nouvelle orientation de la gouvernance étatique du Burkina Faso », a affirmé  lors de l’émission un '’1 candidat, un programme'’. Devant des journalistes acerbes, le candidat n'a pas été ébranlé, mieux il a démontré par la force des arguments que son programme répond aux aspirations du peuple. Un programme de gouvernement fondé sur un objectif stratégique, faire de la gouvernance « par tous et pour tous ».

Le candidat du parti '’Soleil d’avenir’’ qui aspire aux fonctions suprêmes du Burkina Faso a un parcours atypique. En effet, Abdoulaye Soma est né le 6 mai 1979 à Banfora au Burkina Faso, Professeur Titulaire en droit public du CAMES et homme politique burkinabè, il fait ses premiers armes en politique en occupant les fonctions de Conseiller spécial du Premier Ministre du gouvernement de transition burkinabè entre décembre 2014 et janvier 2016. Par la suite, il occupe les fonctions de Directeur de cabinet du Médiateur de 2017 à 2018. Fort de ces expériences au plus haut sommet de l’État, il est investi par le mouvement politique qu’il a fondé (Soleil d’avenir) comme candidat à l’élection présidentielle de 2020 en mai 2019.

Selon le Magazine Jeune Afrique, Abdoulaye Soma n’a jamais caché son ambition présidentielle. Un projet qu’il dit mûrir depuis une dizaine d’années, période durant laquelle il a soigneusement étudié la composition du corps électoral et créé son parti, Soleil d’avenir, financé sur fonds propres. À la fin de décembre 2019, il était à Paris pour développer son réseau dans les milieux politiques et diplomatiques français en début d’année.

Pour lui, sa candidature à l’élection présidentielle répond aux aspirations du peuple. Des aspirations qui n'ont pas eu écho après la révolution populaire qui a renversé le pouvoir de l'ancien homme fort du Faso, Blaise Compaoré. « L’insurrection populaire de 2014 ne s’est pas faite uniquement contre la personne de Blaise Compaoré. Elle était également dirigée contre un système de gouvernement, estime-t-il. Cette insurrection était porteuse d’un nouveau projet, et, pour l’exécuter, le peuple a fait confiance à des hommes politiques anciens. Nous avons choisi l’option de faire du neuf avec du vieux, mais aujourd’hui nous sommes quasi unanimes à constater que cela ne fonctionne pas. », Affirme-t-il dans les colonnes de l'hebdomadaire panafricain de Jeune Afrique.

Le candidat qui a pour slogan « Jusqu’au bout du rêve », est convaincu qu’il peut être la clé de la réconciliation nationale et du renouveau du Burkina Faso et ce à travers un programme faste et fastidieux. Pour lui, le pays a besoin de sang neuf et d'une nouvel forme de gouvernance. « Le Burkina Faso a une gouvernance déséquilibrée au niveau du genre, de l’âge, des régions et des religions. C’est la cause de tous nos problèmes. Nous devons faire en sorte que tout le monde se sente pris en compte », insiste le professeur. Il propose un gouvernement de treize ministres issus de chacune des régions. Il promet également de respecter la parité entre hommes et femmes, ainsi qu’entre jeunes et moins jeunes, dans la composition des organes de l’État. « En ce qui concerne l’alimentation, la santé, la sécurité, l’eau et l’éducation, l’État garantira un minimum aux citoyens pour assurer un filet de sécurité anti pauvreté. Pour le reste, l’industrie et les mines par exemple, nous appliquerons le libéralisme. », clame Abdoulaye SOMA au site DW Africa.

Le Pr Abdoulaye Soma a pour lui son jeune âge, sa relative virginité politique et une audace qui veut bousculer. Son projet de société vend aussi du rêve. Il promet notamment d’offrir une bourse à tous les étudiants et élèves burkinabè, 10.000 emplois dans le secteur informel et le doublement des salaires des fonctionnaires. Cependant, cette jeunesse et cette audace peuvent aussi se transformer en boulets, d’autant plus que son parti politique est âgé d’à peine un an. En dépit de cela, le candidat du ''Soleil d'avenir'’, affirme avoir toutes les chances pour remporter la présidentielle et pourquoi pas être le nouveau '’Thomas Sankara'’.

Le candidat du parti ''Soleil d'avenir'’ symbolise une ère nouvelle de la politique au pays des hommes intègres. Dynamique, éloquent et charismatique, cet homme politique attire à lui des partisans bien au-delà des mouvances  de son propre parti et des clivages religieux ou ethniques.

Le professeur Abdoulaye SOMA, candidat du parti ''Soleil d'avenir'’ pourrait devenir l'un des présidents les plus jeunes du Burkina Faso, lors de l’élection présidentielle.

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