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Côte d’Ivoire : les chauffeurs de gbakas créent la surenchère en ces périodes de fête à Abidjan
jeudi, 24 décembre 2020 15:25 Written by Super UserA l’instar des autres populations des quatre coins de la planète, les Ivoiriens s’échinent à assurer les fêtes de Noël et du nouvel an, en dépit des difficultés liées à la crise sanitaire. Mais les chauffeurs de gbaka, évoluant dans le transport en commun, s’approprient cette période pour accroitre leurs recettes journalières, créant ainsi la surenchère générale dans ce secteur.
En ces temps précédents les fêtes, il règne une ambiance particulière sur l’axe Adjamé-Abobo, en passant par le Zoo ou par l’Université Nanguy Abrogoua. Attroupés aux différents points d’embarquement habituels, les usagers des véhicules de transport en commun, communément appelés gbakas, subissent la dicta des chauffeurs et leurs complices, les apprentis.
Les matins et les soirs, les utilisateurs de ces véhicules banalisés doivent débourser entre 250F CFA et 300F CFA, soit pour aller vaquer à leurs occupations, soit pour rallier leurs domiciles respectifs. Aux heures de pointe, 7h-8h et 15h-18h, le coût du transport peut tendre vers 500F CFA en fonction de l’affluence et des humeurs des chauffeurs, affirment certains usagers interrogés à Adjamé.
En temps ordinaire, le coût du transport est de 200F CFA, passant par moments à 250F CFA aux heures de pointe, révèlent d’autres fidèles clients interrogés à l’arrêt Dokui, ce mercredi 23 décembre. Ils précisent qu’aux heures de flottement, 10h-14h, ce coût se négocie même à 100F CFA.
De façon unanime, les usagers des gbakas estiment que cette situation, manifeste chaque année à la même période, les éprouve ostensiblement en matière de déplacement. Le comble, renchérissent-ils, c’est que de fois, après avoir fait leurs encaissements, ces transporteurs les abandonnent à mi-chemin, les obligeant à emprunter un autre véhicule pour arriver finalement à destination.
Du côté des transporteurs, tout le monde est dans la mouvance des fêtes qui riment avec des dépenses de tous genres. Selon eux, ils doivent en tirer au maximum profits, pour assurer les besoins de leurs familles respectives.
Ces scènes sont également observées sur l’itinéraire Yopougon-Adjamé, de l’avis de certains usagers. Vivement, à quand la fin du désordre dans ce secteur du transport à Abidjan ?
AR
Législatives 2021 / Assoa Adou : « nous irons aux élections »
jeudi, 24 décembre 2020 15:13 Written by Super UserLe Secrétaire Général du Front Populaire Ivoirien (FPI), section Gbagbo, a annoncé ce mercredi 23 décembre, la participation de son parti aux prochaines législatives prévues pour le premier trimestre de l’année 2021. Cette position traduit la volonté du FPI d’œuvrer à la décrispation de la situation socio-politique dans le pays.
« Nous irons aux législatives, en prenant toutes les dispositions nécessaires, pour que nos victoires ne nous soient pas volées », a annoncé le SG du FPI, section Gbagbo, Assoa Adou. Il s’exprimait à l’occasion d’un entretien accordé à RFI ce mercredi 23 décembre.
Cette décision intervient à l’issue d’une concertation du comité central du parti tenue ce mardi 22 décembre, a fait savoir M. Assoa Adou. Il a notifié que cette position bénéficie de l’aval du Président Laurent Gbagbo, qui les y « encourage et demande aux militants et militantes de se mobiliser », pour permettre au parti d’avoir « beaucoup d’élus ».
A cet effet, Assoa Adou a appelé tous les partis de l’opposition, y compris « les frères » de l’autre tendance du FPI, à « un grand rassemblement autour de ces législatives ». Il a manifesté qu’en cas d’une participation éventuelle de Laurent Gbagbo à ces élections, il bénéficiera d’une forte mobilisation dans « la circonscription qu’il aura choisie ».
La préoccupation du FPI, au même titre que les autres partis de l’opposition, demeure la réforme de la Commission Electorale Indépendante (CEI), a souligné le leader du FPI pro Gbagbo. Comme autres obstacles, il a souhaité la libération de tous les prisonniers politiques, civils et militaires, incluant le retour des exilés politiques, en vue de la consolidation de la cohésion sociale et la paix dans le pays.
Le FPI s’était inscrit dans une logique de boycott des élections, il y a une décennie, depuis la crise post-électorale de 2010-2011, avec l’arrestation du Président Laurent Gbagbo.
AR
Côte d’Ivoire / Ouverture du dialogue politique sous fond d’espoir
mercredi, 23 décembre 2020 17:40 Written by Super UserLe premier Ministre Hamed Bakayoko a procédé à l’ouverture du dialogue politique, ce lundi 21 décembre à la Primature au Plateau. Ce rendez-vous entre le pouvoir et l’ensemble des partis de l’opposition s’inscrit dans la perspective d’un retour de la paix dans le pays, au lendemain de la présidentielle contestée du 31 octobre.
« Cette rencontre est conforme à la tradition de dialogue politique, qui a toujours caractérisé notre pays, notamment au cours de la décennie écoulée », a situé le premier Ministre Hamed Bakayoko. Il a fait savoir que ce « nécessaire dialogue avec les partis politiques et les organisations de la société civile » s’inscrit dans la dynamique de la recherche de la paix, en vue des législatives sensées se tenir dans le courant du premier trimestre 2021.
En présence des principaux partis de l’opposition dont le FPI, le PDCI, EDS (Ensemble pour la Démocratie et la Souveraineté), l’émissaire du Gouvernement a dit compter sur les différents protagonistes pour des débats ouverts et francs. M. Bakayoko a rassuré au passage l’ensemble de l’opposition que le pouvoir « fera tout, pour faire avancer les choses ».
« Pour l’heure, nous sommes venus pour discuter, nous pensons qu’on va pouvoir régler tous les problèmes », a laissé entendre le Président de la plateforme politique EDS, Georges Armand Ouégnin. M. Ouégnin a souhaité néanmoins que ces discussions se déroulent « dans un environnement apaisé ».
Les préoccupations de l’opposition à ses assises portent notamment sur la libération des détenus et le retour au pays des exilés politiques, la réforme de la CEI. Ces pourparlers se situent au lendemain de la présidentielle contestée du 31 octobre dernier.
AR
Fêtes de fin d’année : une période difficile pour les commerçants du marché de Cocovico
Fêtes de fin d’année : une période difficile pour les commerçants du marché de Cocovico
Fêtes de fin d’année : une période difficile pour les commerçants du marché de Cocovico
mercredi, 23 décembre 2020 17:16 Written by Super UserLes fêtes de fin d’année et du nouvel an pointent à l’horizon. Cependant contrairement aux années précédentes, le marché de Cocovico, Cocody Angré, ne connaît pas l’affluence des grands jours, en cette période ultime de 2020. Ce constat a été fait le vendredi 18 décembre dernier, à l’occasion d’une visite sur les lieux.
Cet après-midi, il est déjà 14h, pourtant une ambiance morose règne sur le marché Cocovico, en cette période réservée aux préparatifs des fêtes de Noël et du nouvel an. Dans les magasins, les clients se font rares, tandis que dans les couloirs du marché, on note une présence moyenne.
A l’instar de bon nombre de vendeurs, Gogoua Diego a souligné que les magasins sont bien achalandés. Selon lui, des vêtements aux jouets, en passant par les accessoires de beauté, toutes les dispositions sont prises. Le problème, ce sont les clients qui viennent à compte-goutte, a-t-il précisé.
Pour lui, ce ralentissement au niveau des affaires est certainement lié au coronavirus avec l’application des mesures barrières, au déplacement des populations hors d’Abidjan, craignant une éventuelle crise post-électorale.
Pour certains vendeurs, c’est la pandémie du coronavirus qui a chamboulé le commerce. En raison des mesures préventives, les frontières demeurent fermées, privant ainsi l’arrivée de nouvelles marchandises.
Les affaires ne se déroulent pas comme prévu pour ces fêtes de fin d’année. Mais les commerçants gardent espoir, quant à une amélioration d’ici peu.
Mahlya Rosa