dimanche 5 mai 2024
Ado, Dominique Ouattara Ado, Dominique Ouattara

Côte d’Ivoire–conflit foncier à Tiassalé :Le Chef du village de Ahua demande l’intervention urgente du Chef de l’Etat.

Le Chef du village de   Ahua,  M. Nanan Kacou  Hillaire  (village sis dans la sous -préfecture de Tiassalé)   a animé une conférence de presse le vendredi 08 février 2019 à la maison de la presse à Abidjan- Plateau.  Il a donné sa version  des faits sur le grave  litige foncier dans le village  qu’il dirige.

‘’ Petit Guiglo un  village voisin à Ahua ,  abritant plus de 64 familles entièrement  détruit , y compris l’école.  Plusieurs plantations de cacao, d’hévéa, de bois de tecks  des deux villages détruits.  Des enfants qui ne vont plus à l’école, une population sans abris qui dort   désormais à la belle étoile. De nombreux blessés  graves suite à un affrontement avec les forces de l’ordre ’’.

    C’est le triste et drastique  bilan du  litige foncier qui oppose deux   fils du village, membres de la famille  Adjoumani  ( originaire d’Ahua)   à la communauté villageoise  de la localité  d’Ahua  portant sur une  parcelle de terre  de  568 hectares  , fait par les conférenciers . 

   Le Chef du village d’Ahua  (situé à 07 km de N’Douci) , M. Nanan Kacou Hilaire  ainsi que Koffi Kouamé André, secrétaire général de l’association des jeunes de petit Guiglo, et Kouassi Yao Firmin, S.G de la jeunesse d’Ahua  ont  dit aux journalistes  leur part de vérité sur ce litige foncier.

Selon eux,   deux  fils  du village, membre de la famille   Adjoumani  d’Ahua   , revendiquent   580  ha de terres.

 Ce que  réfutent  les autres villageois.  L’affaire est  donc  portée devant le tribunal de première instance. Ces deux personnes perdent  le procès en première instance.  Mais ils gagneront   le procès  en appel et devant la Cour suprême.

C’est donc  munis  de la décision de justice  que contestent  d’ailleurs  les conférenciers , que ces derniers  ont décidé de récupérer  leur parcelle  et donc  aidés   par les  forces de l’ordre , en janvier 2019, ils  procèdent  au déguerpissement des populations et plantations installées sur leurs  terres depuis des décennies. 

‘’ Malgré  nos cris de détresse à l’endroit des autorités administratives dont le préfet de Tiassalé, rien n’y fi. La destruction de nos plantations et l’annexion de nos terres se poursuivent. C’est pour cela que nous saisissons la presse pour porter nos voix aux plus hautes autorités du pays afin qu’une solution définitive soit trouvée pour que la paix et la quiétude reviennent dans la région »  ont affirmé les conférenciers. 

Ils ont pour conclure, solliciter l’intervention  urgente du chef  de l’Etat et  son épouse afin de mettre fin à ce conflit qui pourrait  selon eux  s’intensifier si rien n’est fait.

Zatté Albert

 

 

 

 

 

 

News Letter

Abonnez-vous à notre newsletter pour obtenir l'actualité à tout moment.

logo-echodabidjan.com