Le Chef du village de Ahua, M. Nanan Kacou Hillaire (village sis dans la sous -préfecture de Tiassalé) a animé une conférence de presse le vendredi 08 février 2019 à la maison de la presse à Abidjan- Plateau. Il a donné sa version des faits sur le grave litige foncier dans le village qu’il dirige.
‘’ Petit Guiglo un village voisin à Ahua , abritant plus de 64 familles entièrement détruit , y compris l’école. Plusieurs plantations de cacao, d’hévéa, de bois de tecks des deux villages détruits. Des enfants qui ne vont plus à l’école, une population sans abris qui dort désormais à la belle étoile. De nombreux blessés graves suite à un affrontement avec les forces de l’ordre ’’.
C’est le triste et drastique bilan du litige foncier qui oppose deux fils du village, membres de la famille Adjoumani ( originaire d’Ahua) à la communauté villageoise de la localité d’Ahua portant sur une parcelle de terre de 568 hectares , fait par les conférenciers .
Le Chef du village d’Ahua (situé à 07 km de N’Douci) , M. Nanan Kacou Hilaire ainsi que Koffi Kouamé André, secrétaire général de l’association des jeunes de petit Guiglo, et Kouassi Yao Firmin, S.G de la jeunesse d’Ahua ont dit aux journalistes leur part de vérité sur ce litige foncier.
Selon eux, deux fils du village, membre de la famille Adjoumani d’Ahua , revendiquent 580 ha de terres.
Ce que réfutent les autres villageois. L’affaire est donc portée devant le tribunal de première instance. Ces deux personnes perdent le procès en première instance. Mais ils gagneront le procès en appel et devant la Cour suprême.
C’est donc munis de la décision de justice que contestent d’ailleurs les conférenciers , que ces derniers ont décidé de récupérer leur parcelle et donc aidés par les forces de l’ordre , en janvier 2019, ils procèdent au déguerpissement des populations et plantations installées sur leurs terres depuis des décennies.
‘’ Malgré nos cris de détresse à l’endroit des autorités administratives dont le préfet de Tiassalé, rien n’y fi. La destruction de nos plantations et l’annexion de nos terres se poursuivent. C’est pour cela que nous saisissons la presse pour porter nos voix aux plus hautes autorités du pays afin qu’une solution définitive soit trouvée pour que la paix et la quiétude reviennent dans la région » ont affirmé les conférenciers.
Ils ont pour conclure, solliciter l’intervention urgente du chef de l’Etat et son épouse afin de mettre fin à ce conflit qui pourrait selon eux s’intensifier si rien n’est fait.
Zatté Albert