Charles Konan Banny a invité les journalistes Ivoiriens à utiliser le bon ton dans leurs écrits. C’était lors de son déplacement, cette semaine, dans la capitale politique ivoirienne.

Le vice-président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire-Rassemblement démocratique africain (Pdci-Rda), Charles Konan Banny, appelle les hommes des médias ivoiriens à utiliser le « bon ton » dans leurs différents écrits. Car outre les acteurs politiques les journalistes ont également leur part de responsabilité dans les crises sociopolitiques qui ont frappé la Côte d’Ivoire dans la mesure où des écrits incitent à la révolte et à la haine.

Pour lui, « les journalistes ne sont pas obligés de tout écrire ». Certes, le droit du public à l’information est l’une des responsabilités majeures des journalistes, mais la situation actuelle de la Côte d’Ivoire leur permet d’avoir « quand même un peu de réserve », selon l’ancien gouverneur de la Bceao.

Pour une nouvelle Côte d’Ivoire, sans violence, sans haine… M. Banny estime que les hommes des médias ne doivent forcément entrer dans le jeu des politiciens au détriment de la vie du peuple. « Vous qui écrivez, je vous demande de trouver le ton pour que vos écrits ne soient pas trop méchants… Vous n’êtes pas obligés de rapporter tout ce qui fait mal, tout ce qui divise, tout ce qui remue le couteau dans la plaie qui rappelle le passé douloureux… », a insisté Charles Konan Banny. 

Abou ZEID