Le président de l’Union pour la sauvegarde du patrimoine WE (USPWE) a animé ce jeudi 31 janvier 2019, une conférence de presse au baron de Yopougon pour réclamer justice et réparation à l’endroit des victimes du peuple WE.
Docteur Toussea Alphonse a rappelé à cette conférence, que les populations We, lors de la crise post électorale 2010-2011, ont subi les affres de guerre, évaluant le nombre de mort dans cette localité à environ 2.000 personnes, avec la destruction de plusieurs villages et campements.
Il a affirmé qu’il n’est pas exclu que le génocide du peuple WE fasse l’objet d’un procès à la Cour pénale internationale (CPI), précisant que les démarches auprès de la justice internationale sont déjà en cours.
’’ Le massacre de Duekoué devrait déclencher un procès à la CPI ‘’ a affirmé le conférencier.Le président de l’USPWE a ensuite demandé que toutes ces victimes soient prises en compte.
‘’ L’USPWÊ, lance un appel à la communauté nationale et internationale, à l’Etat de Côte d’Ivoire, à la Cour Pénale Internationale (CPI) pour que la douleur génocidaire du peuple wê soit enfin prise en compte’’, a déclaré le président de cette organisation.
‘’ Beaucoup de choses sont faites, se font ici et là par des personnes physiques et morales généreuses, par l’Etat de Côte d’Ivoire. Mais 'tout cela ne comble pas l’ampleur de la douleur.’’, a déploré le conférencier tout en dénonçant l’attitude de la CPI qui selon lui catégorise les victimes en procédant à leur sélection.
‘’ Le peuple WE se sent blâmer par la catégorisation des victimes ‘’ a dénoncé le Dr Toussea Alphonse Oulai qui avait à ses cotés Désiré Douaty, présidente de l’association des épouses des détenus et Docteur Fahé Florentine membre du bureau de l’USPWE.
L’USPWE exige le retour de tous les exilés au pays, la libération du président Gbagbo et Blé Goudé, la libération de tous les prisonniers politiques et un retour définitif de la paix et la réconciliation en Côte d’Ivoire.
Zatté Albert