« La gouvernance de Ouattara crée plus de problèmes aux populations qu’elle n’en résout…Ils ont chassé Gbagbo avec les armes, nous allons chasser Ouattara avec les bulletins de vote », a lancé Koua Justin, premier Secrétaire général adjoint du Front populaire ivoirien (FPI), le week-end dernier, au cours d’un meeting qu’il a animé dans la commune de Yopougon. 

 

Lors de cette rencontre, le porte-parole du parti de Laurent Gbagbo, accompagné d’une forte délégation, s’est surtout fait fort d’étaler les objectifs de son parti qu’il a décliné à trois niveaux.  Le premier objectif, selon lui, concerne la libération de Laurent Gbagbo, détenu depuis plus de sept ans, à la prison de Scheveningen au Pays-Bas. Pour Koua, « plus jamais Gbagbo ne doit être considéré comme un  criminel ». Non sans reconnaître, par ailleurs que cet objectif semble déjà atteint au vue de la tournure que prend le procès de Laurent Gbagbo et de Charles Blé Goudé. 

 

La chute du régime d’Alassane Ouattara par le biais des élections présidentielles prochaines et le retour aux affaires du président Laurent Gbagbo, sont respectivement les deuxièmes et troisièmes objectifs que s’est fixé le FPI, aux dires de son porte-parole.

« Quand un pays est à genou comme l’est en ce moment la Côte d’Ivoire, on fait appel à un expert comme le président Laurent Gbagbo pour le remettre sur pied. Additionnons nos énergies, rassemblons nos forces pour qu’en 2020, le président Gbagbo revienne au pouvoir car c’est avec lui que la Côte d’Ivoire va renaître de nouveau. C’est avec lui que nous allons mener le combat de la souveraineté nationale que nous menons depuis », a-t-il déclaré, sous le regard convaincu des membres du parti et des nombreux militants.

 

Faut-il le souligner, le Secrétaire général adjoint et porte-parole du FPI a également salué le travail considérable accompli par l’Union nationale des Agoras et parlements de Côte d'Ivoire.