35 personnes ont été interpellées pour violation du couvre-feu dans la nuit du dimanche 3 mai 2020,  36 assistées et 8 corps ont été enlevés.

Le couvre-feu instauré de 21 heures à 5 heures du matin pour briser la propagation du Covid-19 en Côte d’Ivoire n’est pas respecté par certains riverains. 35 personnes ont été interpellées dans la nuit du dimanche 3 mai 2020 pour violation  du couvre-feu  soit  quatre à Abidjan et 21 à l’intérieur du pays.

La police nationale explique qu’en dehors les interpellations, 36 personnes ont été assistées  à savoir 23 pour assistance médicale, trois pour dépannage de véhicules, huit personnes pour assistance à entreprise de pompes funèbres, deux autres personnes pour assistance à  société de BTP (12 à Abidjan et 24 à l’intérieur du pays)

Cette même nuit, cinq motos ont été mis en fourrière à l’intérieur du pays et huit corps ont été enlevés suite à un décès naturel à domicile soit quatre à Abidjan et quatre à l’intérieur du pays.

Il faut le rappeler, le Chef de l’Etat a pris une série de mesures  notamment l’instauration d’un couvre-feu, pour éviter la propagation de la maladie à coronavirus en Côte d’Ivoire où 1398 cas d’infection à Covid-19 ont été enregistrés au dimanche 3 mai 2020.

 Linda Dion

Les commerçantes du marché d’Attécoubé ont pris d’assaut ce lundi 4 avril la Mairie de cette commune, suite à une fausse information

Les commerçantes de la commune d’Attécoubé ont bruyamment protesté contre la Mairie d’Attécoubé ce lundi 4 mars suite à l’information divulguée par un griot selon laquelle la taxe journalière passe de 150 F Cfa à 200 F Cfa.

Elles estiment que cette augmentation est de trop  vu que le maire  Danho Paulin avait promios lors de la campagne municipale que les places au marché seraient gratuites.

Le secrétaire générale de la mairie d’Attécoubé,  Oulaï Désiré Loa, a confirmé ce lundi 4 mai 2020, au téléphone,  à echodabidjan.com, que c’est un griot qui a donné l’information aux commerçantes selon laquelle la taxe journalière qui est de 150 F Cfa passe désormais  à 200 F Cfa.  N’ayant donc pas vérifié l’information, les commerçantes ont pris d’assaut la mairie.

Par ailleurs a-t-il révélé qu’au-delà de cette fausse information, les bouchers seraient à la base de cette situation. « Les  bouchers se sont installés sur les étals destinés aux commerçantes en lieu et place de leurs box », a-t-il fait savoir tout en précisant que le coût d’un étal est de 300 000 F Cfa contre 400 000 F Cfa fixé par le promoteur du marché.

La mairie d’Attécoubé, aux dires de son Secrétaire général a échangé avec les représentants des commerçants et il leur a demandé de recenser toutes leurs préoccupations et de les soumettre à la Mairie. L’objectif étant de trouver une solution à ces préoccupations.

Linda Dion