lundi 29 avril 2024
Côte d'Ivoire : les professionnels du secteur financier exhortés à financer la commercialisation de l'anacarde

Côte d'Ivoire : les professionnels du secteur financier exhortés à financer la commercialisation de l'anacarde

En tant qu'organe de régulation, de suivi et de développement des filières Coton et Anacarde, le Conseil du Coton et de l'Anacarde a initié un atelier d'échanges avec les représentants ivoiriens du secteur financier sur le financement de la commercialisation de l'Anacarde, ce mardi 12 décembre 2023, à Abidjan- Plateau. 

L'objectif de cet atelier est d'informer le secteur financier ivoirien sur le schéma de commercialisation de l'Anacarde et les mesures de sûreté mises en place pour le suivi et le contrôle des activités.

Présentant les atouts de la filière cajou aux professionnels des banques, le Dr Adama COULIBALY, Directeur général du Conseil du Coton et de l'Anacarde, a souligné que ladite filière cajou est désormais devenue une filière stratégique et importante pour la Côte d'Ivoire. D'où pour la préparation de la campagne 2024 , il était plus que nécessaire de communiquer le maximum d'informations et donner les rudiments aux structures susceptibles de financer les projets de ladite filière  qui est certes jeune et en pleine évolution et développement.

Poursuivant son propos, le Dr Adama COULIBALY, a fait étalage des réformes mises en place pour la structuration efficiente de la filière cajou, que sont notamment, l'obtention d'un agrément de l'organe de régulation pour être acheteur, l'identification de tous les producteurs de l'anacarde afin que chacun puisse être doté d'une carte et un numéro d'identification de professionnels du secteur et ce sont entre 120 et 140 exportateurs de cajoux qui sont agréés par /an . Des réformes importantes, qui, selon lui, devraient convaincre les acteurs du milieu bancaire à octroyer leur financement à la filière cajou.

'' La production mondiale est de 4 millions de tonnes/an et la Côte d'Ivoire en tant que leader mondial produit un million de tonnes/ an soit 25%, mais ne transforme que 260 mille tonnes de sa production soit 25,1% de taux de transformation. Par ailleurs le Vietnam, qui produit 500 mille tonnes/an, transforme la quasi-totalité de sa production de noix de cajou. C'est donc la somme de 400frs CFA de bénéfice par kilogramme d'amandes transformées. Et ces 400 frs nous permettent de combler la gap de compétitivité '', a énuméré le DG Adama COULIBALY.

Quant à BEKE Daniel, représentant du Président de l'Association Professionnel des Banques et Établissements Financiers de Côte d'Ivoire (APBEF-CI), il a notamment indiqué qu'au cours de ces 10 dernières années les banques ce sont intéressées à plusieurs secteurs d'activités dont celui de l'anacarde qui connait un boom de la chaîne des valeurs, des exportateurs et les transformateurs .

" C'est un secteur d'intérêt au vu des chiffres que nous voyons pour toutes les banques. Et si le secteur des banques et celui du cajou sont tous deux en plein essor , il n'y a pas de raison que ces deux secteurs ne se rencontrent pas. C'est pourquoi j'estime que cette rencontre soit le lieu d'établir à travers des échanges et consensus les conditions d'une collaboration entre nos domaines respectifs.'', a signifié le représentant de l'APBEF, BEKE Daniel.

Le présent atelier à porter sur trois points essentiels que sont notamment, en premier lieu, la présentation du dispositif institutionnel et réglementaire de la commercialisation suivie d'échanges, ensuite la présentation de partage d'expériences des acteurs sur le financement de la commercialisation suivie d'échanges et enfin la présentation de partage d'expériences des banques sur le dispositif de financement de la commercialisation de l'Anacarde.

 

Debank

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