Le président du Parti de l’intégration africaine (PIA), M. Coulibaly Mamadou dénonce le non respect par les autorités ivoiriennes des traités internationaux que la Côte d’Ivoire a paraphé.
Pour M. Coulibaly, le non respect des traités internationaux par la Côte d’Ivoire est un frein aux valeurs de l’intégration africaine. Prenant pour exemple ‘’ le boycott’’ de l’arrêt de la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples (CADHP) qui enjoint la Côte d’Ivoire à réformer sa Commission électorale indépendante.
‘’ Le non respect par les autorités ivoiriennes de la mise en application de l’arrêt de la Cour Africaine des droits de l’homme et des peuples démontre l’une des faiblesses de l’union africaine. Aujourd’hui on veut aller à l’intégration africaine mais nous sommes incapables de respecter les décisions issues des organisations internationales …’’, a expliqué M. Coulibaly Mamadou président du Parti de l’intégration africaine (PIA). C’était le lundi 20 mai 2019 à Cocody lors d’un café –débat organisé par le Club panafricain ivoirien dans le cadre de la célébration des journées du panafricanisme.
Ce café-débat avait pour thème ‘’ partis politiques et intégration africaine ‘’.
‘’ La Côte d’Ivoire a besoin d’un développement démocratique qui doit commencer par la réforme de la CEI. Tant que la CEI n’est pas réformée on n’aura pas de développement démocratique ‘’, a ajouté M. Coulibaly.
Rappelons que la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples dans un arrêt a enjoint la Côte d’Ivoire à réformer sa Commission élection indépendante avant les élections de 2020. . Ce sujet fait débat entre l’opposition et les tenants du pouvoir. Les concertations entre les deux camps ont été entamées. Mais contre toute attente, le gouvernement a dévoilé la mouture de la future CEI, qui est déjà contestée par l’opposition.
Zatté Albert