Deux adjoints au maire de la commune de Ouaninou (Nord-Ouest de la Côte d’Ivoire), auraient été démis de leurs fonctions pour leur accointance  avec Soro Guillaume. 

 La guerre entre l’ancien président de l’Assemblée nationale et le Rassemblement des houphouetistes pour la démocratie et la paix (RHDP), a atteint son point de non-retour. Et pour cause, Adama Diomandé et Daouba Bamba, respectivement 1er et 2ème adjoint au maire de la commune de Ouaninou, ont été démis de leurs fonctions par le maire, Youssouf Dosso.

 Cette information a été donnée par Soro Kanigui Mamadou, président du Rassemblement de Côte d’Ivoire (RACI), sur son compte Facebook. « Leur seul tort, c’est d’avoir fait partie de la délégation de la population du Bafing qui a rendue  visite au président du Comité politique (CP), Guillaume Soro le jeudi 14 mars sans l’accord du premier magistrat de la commune », tels sont  les propos livrés par ce proche de Guillaume Soro.

 Selon le confrère de Ivoisoir.net, le maire Youssouf aurait rappelé les uns et les autres que son Conseil municipal est RHDP. 

 AZ

Mme Geneviève Bro Grégbé et le président du mouvement Eds se sont rencontrés, hier jeudi 21 mars 2019 et ont affiché leur volonté d’unir leur force pour la libération de la Côte d’Ivoire.

Dans le cadre de son Mouvement citoyen pour une nouvelle Côte d’Ivoire (MCNCI), qui  a pour but de promouvoir la paix et la réconciliation entre les Ivoiriens, Mme Bro Grégbé, s’est lancée à la conquête du pays en vue de récolter les appuis de toutes les forces vives du pays. 

Pour l’ex-leader des Femmes patriotiques de Côte d’Ivoire, l’heure est plus que grave. La situation sociopolitique actuelle ne rassure pas les Ivoiriens, dit-elle. Et pour cela, sa délégation de femmes fortes et elle, se sont données pour mission de sensibiliser les Ivoiriens pour qu’ils changent de mentalité.

Un projet qui, visiblement semble aller dans la même vision de la coalition, Ensemble pour la démocratie et la souveraineté (Eds), dirigé par le professeur Georges-Armand Ouégnin qui a rassuré Mme Bro Grégbé.

« Je dois dire que nous nous inscrivons dans la même logique puisque nous sommes pour le dialogue depuis la naissance de EDS. Nous sommes fidèles à la philosophie de notre référent politique, le président Laurent Gbagbo " le, asseyons-nous et discutons...".  En gros, nous sommes favorables à votre initiative et nous espérons que beaucoup d'Ivoiriens comprendront le bien fondé de votre démarche qui pour nous est très noble. Pour EDS, il faut penser aux générations futures en mettant de côté nos rancœurs et autres haines pour favoriser un climat de confiance qui pourrait a terme deboucher sur une paix durable pour notre pays. je vous felicite pour votre engagement et sachez que nous sommes en phase », a-t-il indique. 

ABOU ZEID

Cette semaine, un cadre du Pdci, Jean Kouassi Abonouan, a posé ses valises au Rhdp.

Quelques jours seulement après les cas, Lenissongui et Zié Daouda, anciennement cadres du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci), qui ont virés au Rassemblement des houphouetistes pour la démocratie et la paix (Rhdp), c’est autour de l’ex-président du Conseil régional du Gbêkê, Jean Kouassi Abonouan, de virer au RHDP unifié par le biais du mouvement, « Pdci-Renaissance » dirigé par le Vice-président de Côte d’Ivoire, Daniel Kablan Duncan.

« Ce jeudi 21 mars, M. Jean Kouassi Abonouan, ancien Président du Conseil régional du Gbêkê et délégué départemental PDCI-RDA du Gbêkê, marque son adhésion à PDCI Renaissance », selon une source proche du Vice-président dudit mouvement, Ahoua N’Doli Théophile.

A noter que Pdci-Renaissance, a décidé de recruter le plus de monde possible pour le compte du Rhdp unifié.

AZ 

Cette semaine, un cadre du Pdci a viré au RHDP et depuis des mois, des semaines ne passent sans que des cadres de partis politiques ne rejoignent d’autres partis.

Le Rassemblement des houphouetistes pour la démocratie et la paix (Rhdp) et le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci) ne sont plus sur la même longueur d’onde. Et cette crise politique s’est officiellement déclenchée, en août 2018, lorsque le président du vieux parti de Côte d’Ivoire, Henri Konan Bédié, a décidé de mettre un terme à son alliance d’avec le parti dirigé par Alassane Ouattara, le chef d’Etat ivoirien.

Et depuis ce temps, il ne passe plus de temps sans que les Ivoiriens aient droit à des scènes de « ménage » entre le Pdci et le Rhdp.

Les anciens cadres du parti septuagénaire de Côte d’Ivoire qui font partie du Rhdp unifié, se sont, eux aussi, lancés à la chasse de nouvelles recrues. Le Vice-Président ivoirien, Daniel Kablan Duncan avec son mouvement, « Pdci-Renaissance » et le ministre des Ressources animales et Halieutiques, Kobenan Kouassi Adjoumani avec « Sur les traces d’Houphouët-Boigny ».

DU PDCI AU RHDP ET VICE-VERSA…

2020 approche à grand pas. Les acteurs politiques du pays s’activent à définir clairement leurs priorités.

 Pendant que certains quittent un parti pour un autre, d’autres essaient de s’assurer une place au soleil. Au sein du Rhdp, ce sont entre autres, Mme Tazéré, André Tia, Koné Tehfour, Affoussiata Bamba Lamine et même Guillaume Soro, qui ont déposés leurs tabliers pour d’autres ambitions… de l’autre côté, au Pdci, la situation est quasi similaire.

La semaine dernière, c’était le député de Yopougon, Zié Daouda Coulibaly et le nouveau Pca de la Lonaci, Lenissongui Coulibaly. Avec le tout dernier connu à la liste, l’ex-président du Conseil régional du Gbêkê, Jean Kouassi Abonouan.

 Si ce constat semble reluisant pour les dirigeants de ces partis politiques, on ne peut en dire autant pour ce peuple qui, on le sait, a subi les affres de la précédente crise survenue dans le pays qui a fait plus de 3 000 morts. Il est certes vrai que les élections présidentielles de 2020, approchent à grand pas, mais les politiciens devraient à notre avis, penser d’abord à la quiétude de la population avant de mener toute action.

ABOU ZEID 

Cissé Cheick et Ruth Gbagbi, les porte-étendards du Taekwondo ivoirien, respectivement 1^er et 3^ème dans leurs différentes catégories moins de 80 kg hommes et moins de 67 kg dames, ont pris une bonne option sur la qualification pour les Jeux Olympiques de Tokyo 2020.

Partis représenter le drapeau ivoirien à l’Open de Belgique qualificatif de Tokyo 2020, Cissé Cheick et Ruth Gbagbi ont terminé sur le podium les 16 et 17 mars derniers. Revenue de blessure, Ruth Gbagbi a réussi à franchir toutes les étapes avant de tomber en demi-finale. Elle a tout de même arraché le bronze derrière la Chinoise Mengyu Zhang (argent) et la Croate Matea Jelic (Or).

Quant à son compatriote, Cheick Cissé, il a franchi une marche de plus en arrachant l’argent en finale, où il s’est incliné 13-15 devant l’Azerbaïdjanais Milad Beigi Harchegani.

Notons que l’Open International de Belgique, classé G2 rapporte respectivement 20, 14 et 10 points aux médaillés d’or, d’argent et de bronze par catégorie, dans le Ranking de la World Taekwondo (WT) relativement aux JO de Tokyo 2020.

Cette performance des ivoiriens démontre de la bonne santé physique et technique de nos taekwondo’ins.    

Laurenzo Yapi  

La  Coalition de la  Jeunesse  Ivoirienne pour la Démocratie (COJID)  a été présentée   lors  d’une conférence  de  presse  qui a eue lieu  ce jeudi 21 mars 2019  au siège du PDCI-RDA à Cocody .

  Les  jeunes militants  issus de   24 partis  politiques de l’opposition ivoirienne et des organisations de la société civile  ont décidé de marcher à  l’ombre de leurs  ainés   présidents de   partis  d’opposition.  Ces derniers avaient   déjà  un projet d’une plateforme  qui n’a pas encore pris forme mais ils  ont  co-signé   récemment un document commun comportant leurs propositions pour la réforme de la Commission électorale indépendante.

 Ces jeunes  militants   du  PDCI-RDA , du FPI , du MFA , du PIT , du RPP , de l’UPCI  …  , des espaces de libre expression et des organisations de la société civile  ont décidé d’aller plus vite que   leurs  ainés en  s’unissant  dans une coalition afin de les accompagner  dans le  combat  pour la restauration de la démocratie en Côte d’Ivoire  et pour la reconquête du pouvoir d’Etat en 2020.

Cette nouvelle  organisation est  présidée   par M. Valentin Kouassi qui est le président de la jeunesse du PDCI- RDA  Rurale.  Il a été élu par ses pairs pour un mandat d’un anValentin Kouassi le principal conférencier,  donnant  les raisons de la création de cette nouvelle coalition  a souligné que c’est pour ‘’ lutter pour l’avènement de la démocratie et pour un Etat de droit  en Côte d'ivoire  sous l'impulsion  de la future plateforme des partis politiques  de l'opposition.’’ a précisé le Président  Valentin Kouassi .

Concernant les actions futures  à mener  il a souligné que cette coalition ne sera une organisation de trop, car elle se propose d’utiliser les moyens démocratiques tels que les marches, les meetings, et les sit-in afin d’interpeller le pouvoir en place sur certaines dérives.

‘’ Nous ferons  tout pour que les choses changent, et pour l’avancée de la démocratie  en Côte d’Ivoire  ‘’ a-t-il  ajouté.  Avant d’annoncer  l’organisation prochaine  d’un atelier  de réflexion  sur la situation socio-politique de la Côte d’Ivoire.

‘’ Grace à cette jeunesse  consciente  les choses changeront en 2020 ‘’ dira   le président de la  COJID,  M.  Valentin   Kouassi .Toutefois il  n’a pas manqué d’évoquer la triste situation de l’école ivoirienne marquée par  la grève des enseignants depuis 03 mois.Valentin Kouassi a accusé  les dirigeants du pays  d’être les responsables de cette crise que connait  l’école ivoirienne.

. ‘’ Le gouvernement  s’en  fout  de ce qui se passe dans les écoles. Ce sujet a été inscrit  en  divers au  conseil des ministres de mercredi. Nous appelons le gouvernement à privilégier le problème  de l’école ‘’  A-t-il déclaré.Konaté Navigué, responsable de la jeunesse FPI proche de Pascal Affi N’Guessan , au sujet de l’école ivoirienne dira   que son parti propose ‘’ des états généraux de l’école qui réunira tous  les acteurs du système éducatif et  permettra de  faire le diagnostic de l’école et trouver des solutions  . Et que ces solutions soient érigées en lois ». 

Zatté Albert

L’ancien international ivoirien, Didier Drogba, est désormais sur tous les fronts. Une entreprise dont il est actionnaire vient de réaliser son premier lingot d’or.

 Didier Drogba, l’ancien footballeur mondialement reconnu, s’est désormais lancé dans le monde des affaires. Et ce, dans tous les pays du monde. Dans son pays, la Côte d’Ivoire, en plus de plusieurs actions qu’il a ici et là, Didier Drogba est également actionnaire dans le projet, CIL d’ITY. Ledit projet spécialisé dans la production et la transformation de l’or.

 Avec au moins 5% d’actions dans cette entreprise, Endeavour vient de réaliser sa première coulée d’or. « Cette première coulée d’or est transformationnelle pour Endeavour, spécialement parce que le projet CIL d’Ity contribuera rapidement au potentiel de génération de trésorerie du groupe », a commenté le Pdg, Sébastien de Montessus.

 L’entrée en phase de production commerciale est prévue pour le second trimestre de cette année. La société a lancé des travaux d’optimisation et de réglage sur l’usine de traitement. Lesdits travaux devraient faire passer de 4 à 5 millions de tonnes par an, la capacité de l’installation. A noter que la mine Ity située dans l’ouest de la Côte-d’Ivoire, devrait produire cette année, entre 160 000 et 200 000 onces d’or.

AZ

Après Marie-Josée Ta Lou, Didier Drogba s’est  adressé aux autorités ivoiriennes le jeudi 21 mars sur la crise qui sécoue l’école ivoirienne. 

Cela fait plus de deux mois, qu’une crise secoue l’école ivoirienne, malgré les discussions qui se poursuivent entre les leaders syndicaux et les représentants du gouvernement. 

Pour mettre fin à cette situation qui peut conduire à une année blanche si rien n’est fait, l’ancien international ivoirien, Didier Drogba, a adressé ce jour, 21 mars 2019, un message aux dirigeants ivoiriens. 

« Ne négligeons pas notre avenir. La place d’un enfant est à l’école, pas dans la rue. Priver une jeunesse d’éducation, c’est la condamner », a-t-il indiqué. 

 On se souvient que face à cette situation, les élèves eux-mêmes ont fini par entrer dans la danse pour réclamer la reprise des cours après des affrontements constatés entre élèves et forces de l’ordre qui ont conduits  à des arrestations d’élèves.

 C’est dans ce contexte que la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (Fesci), a initié une marche pour demander aux autorités de trouver une solution à la crise qui secoue l’école pour la reprise des cours.

 Abou ZEID

La production de la fève cacao semble menacée en Côte d’Ivoire. Juste de par son caractère à faire disparaître la forêt du pays. Voici la solution que propose un responsable du « Plan cacao», d’une firme agro-industrielle. 


Elles sont essentielles au maintien de la biodiversité et à la lutte contre le changement climatique. En même temps, les forêts souffrent depuis l'invention de la charrue, car les êtres humains abattent les arbres pour les besoins de leurs cultures vivrières et commerciales. Le bulldozer n’a fait qu’aggraver la situation.
Plus de 70 % de la production mondiale du cacao provient de la Côte d'Ivoire et du Ghana, et la déforestation a fait des ravages. Il ne reste que 17 % de forêts primaires en Côte d'Ivoire, alors qu’il ne reste que des fragments de la magnifique forêt guinéenne de l’Ouest africain.

Qu’est-ce qui explique cette situation ?
Le cacao qui provient des forêts protégées n'a pas sa place dans notre chaîne d'approvisionnement. Nous travaillons à mettre un terme à la déforestation et à la destruction d'autres ressources naturelles ayant des liens avec le cacao, tout le long de notre chaîne d'approvisionnement. Nous nous sommes engagés à atteindre l’objectif de 100 % de production à base de matières premières sans déforestation, d’ici 2020.

La culture de cacao, et d'autres matières premières agricoles, ainsi que l'exploitation forestière, ont provoqué la déforestation. Cependant, avec les liens qui peuvent être établis avec un produit emblématique comme le chocolat, la déforestation liée au cacao attire beaucoup d'attentions. 
  
Restaurer les zones forestières

J’apprécie le fait que les médias mettent l’accent sur le cacao, parce qu’ils mettent en évidence un problème alarmant pour ce secteur, mais aussi pour l'Afrique de l'Ouest dans son ensemble. Nous devons travailler à freiner l’expansion des plantations de cacao dans les forêts, et nous devons protéger celles-ci de tous les empiètements agricoles.

La lutte contre la déforestation est complexe, et étant donné que le cacao est principalement une culture de dimension familiale en Afrique de l'Ouest, nous devons tenir compte des moyens de subsistance des agriculteurs. C'est la responsabilité partagée de toutes les parties prenantes, de l’industrie du cacao et du chocolat, des gouvernements des pays producteurs, des coopératives, des agriculteurs et des collectivités rurales.

Trente-trois grandes sociétés productrices de cacao et de chocolat (membres de la Fondation Mondiale du Cacao), se sont réunies avec les gouvernements de la Côte d'Ivoire et du Ghana pour signer l'Initiative Cacao et Forêts (ICF), un cadre de collaboration pour mettre fin à la déforestation et restaurer les zones forestières. Toutes nos félicitations à tous ceux qui ont uni leurs efforts pour atteindre cet objectif. Un remerciement spécial au Prince de Galles pour cette initiative et à l’ONG Mighty Earth qui a œuvré à faire de cela une réalité.

Passer à l'action n'est facile. En Côte d'Ivoire et au Ghana, les gens ont vécu et travaillé dans les forêts pendant des décennies, et ne peuvent pas être déplacés aussi facilement. Nous devons protéger les forêts tout en accompagnant les producteurs à avoir des moyens de subsistance durables, en cultivant « plus de cacao sur moins de terres ».

Que fait Nestlé ?

Que fera Nestlé, au travers de ce cadre de collaboration qu’est l’ICF? Nous concentrerons nos actions sur notre chaîne d'approvisionnement dans le cadre du Plan Cacao Nestlé, à travers laquelle nous avons forgé des relations avec les petits exploitants pour garantir un approvisionnement responsable en cacao, suivant trois piliers : de meilleures cultures, une meilleure vie, un meilleur cacao. 
  
Premièrement, nous sommes en train de cartographier les contours des champs pour tous les agriculteurs - environ 85 000 à travers la Côte d'Ivoire et le Ghana. Nous estimons que cela signifie parcourir 102 000 km – cela fait beaucoup de marches !

Deuxièmement, nous distribuerons plus de 2,6 millions de plants d'arbres forestiers aux agriculteurs, au cours des quatre prochaines années, et nous les encouragerons à cultiver ces arbres forestiers à proximité du cacao.
Troisièmement, nous allons collaborer avec une ONG pour tenter des expériences agro-forestières autour de la culture du cacao, dans des zones où le gouvernement veut reboiser des zones dégradées.

Enfin, nous travaillons avec l'un de nos fournisseurs pour mettre à la disposition des agriculteurs 5 000 fourneaux à bois améliorés. Ils sont plus efficaces, utilisent moins de bois et produisent moins de fumée. Cela réduit la pression sur la forêt, améliore la santé et réduit le travail des enfants - étant donné que les familles de producteurs envoient souvent les enfants pour chercher le bois pour le feu. Cela a l’air d’un jeu d’enfant, n’est-ce pas ? Le succès de l’initiative dépendra de l'acceptation et de l'adoption de cette nouvelle technologie.

Le monde a besoin de forêts, et le cacao fait partie de la riche biodiversité. Des centaines de milliers de personnes vivent de la culture du cacao.

L’Initiative Cacao et Forêts a permis à toutes les parties prenantes de définir une vision partagée, dans laquelle la production durable du cacao concilie la nécessité de protéger l'environnement et le développement socio-économique des cacaoculteurs du Ghana et de la Côte d'Ivoire.

Je crois sincèrement que nous pouvons trouver le juste équilibre entre la protection des forêts, la culture durable du cacao et l’aide aux agriculteurs. Nous avons publié notre plan et nous nous efforcerons de le réaliser. Nous continuerons à travailler ensemble avec nos collaborateurs, les ONG, les gouvernements et la société civile pour atteindre cet objectif et notre engagement de zéro déforestation.
Nous serons ravis d’en reparler très prochainement !

Darrell High, Responsable du Plan Cacao.

Le coordonnateur de la plateforme des parents d’élèves  pour une école de qualité, M. Césaire Kouassi,  a organisé ce mercredi 20 mars 2019 à la librairie carrefour à  Cocody , une rencontre d’échanges sur la grève des enseignants. Il a menacé de saisir l’UNESCO, l’instance  internationale en charge de l’éducation si rien n’est fait pour la réouverture des écoles.

‘’ Nous sommes optimistes quand à la reprise des cours d’ici la fin de la semaine, mais nous restons en alerte.  Si les cours ne reprennent pas nous aviserons.  Nous engagerons des actions auprès  de l’Unesco et de certains bailleurs de fonds.  Nous n’accepterons pas l’année blanche.   03 mois de grève c’est trop, nous avons atteint la limite ‘’,a dénoncé   M. Césaire Kouassi  Coordonnateur de la plateforme des parents d’élèves pour une école de qualité  lors de cette rencontre de concertation à laquelle ont participé plusieurs acteurs du système éducatif ivoirien  notamment  parents d’élèves, syndicats d’enseignants et  d’élèves,   des organisations de la société civile afin de faire le diagnostic de la crise à l’école et  apporter des solutions.

‘. M.  Césaire Kouassi a précisé que son action n’a aucunement pas de  coloration  politique mais plutôt de  sonner la mobilisation des parents d’élèves  autour de la question de l’école. Le  coordonateur de la plateforme des parents d‘élèves  a marqué son indignation  face à la fermeture des écoles depuis 03 mois,   la répression des manifestations d’élèves  et étudiants  qui ne réclament que la reprise des cours, puis  le mépris du gouvernement face aux revendications des enseignants  avec à la clé la suspension,  la ponction  sur les salaires des grévistes ,ainsi que le gel de leurs comptes .

 Il  a demandé aux enseignants grévistes ‘’ de privilégier l’intérêt  de la nation lors des négociations afin de donner une chance au règlement  amiable de la crise ‘’

 Face à l’impossibilité du  ministère  de l’éducation nationale  à trouver depuis 03 mois  une solution au problème des enseignants, M.  Césaire Kouassi  a souhaité que ce sujet soit pris en main par le Premier ministre et le Chef de l’Etat.

M Akpo Nomel porte-parole adjoint du COSEF-CI a souligné que les enseignants s’inscriront dans  le nouveau cadre de concertation initié par le ministre Mabri Toikeusse et le Gouvernement, à condition que ce ne soit  pas du dilatoire.

Le secrétaire général  de la FESCI  M. Assi Fulgence Assi a déploré la répression de la manifestation des élèves  et étudiants le  mardi   demandant la libération de ceux qui ont été arrêtés, avant d’inviter le gouvernement  à  faire table rase du passé pour engager des  véritables  négociations avec les enseignants.

Samba David  coordonnateur de la coalition des Indignés de Côte d’Ivoire a mis en garde le gouvernement  contre la non reprise des cours.  ‘’   Si d’ici la fin de la semaine prochaine  les écoles  restent  toujours fermer  nous inviterons   tous les fonctionnaires  du pays à  observer  un  arrêt de travail.’’     

Zatté  Albert