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jeudi, 13 décembre 2018 00:00

FEMUA

Le Festival des Musiques Urbaines d’Anoumabo,  FEMUA a été crée en 2008 par Monsieur TRAORE Salif dit A’salfo lead vocal du groupe MAGIC SYSTEM et Commissaire Général dudit festival.

Ce festival est né dans le but de permettre aux populations les plus démunies et qui n'ont souvent pas les moyens de s'offrir un ticket de concert, de réaliser leur rêve en recevant sur une même scène, dans leur environnement les plus grosses stars de la planète.

Le FEMUA qui se défini comme un des plus grands festivals de l'Afrique subsaharienne se tient tous les ans dans le mois d’avril dans la commune de Marcory au quartier Anoumabo. C'est également le témoignage de la   reconnaissance des membres du groupe Magic System au quartier qui les a vus naître et une occasion de poser des actions sociales au profit des populations ivoiriennes et africaines.

En définitive, le FEMUA est devenu une institution par la volonté de diverses personnes morales et physiques qui croient que la culture africaine en général et ivoirienne en particulier, a un pouvoir d'échanges émotionnels sans limite. Cet événement est une plateforme d'échanges entre les artistes de divers horizons, les festivaliers et la population.

Tout le monde dit : « Si tu veux cacher quelque chose à un Africain, mets-le dans un livre. L’Afrique est le berceau de la parole. Les Africains ont la culture de l’oralité. » Mais est-ce que c’est vraiment vrai ? Bien sûr, il y a des personnes parmi nous qui renchérissent sans réfléchir. Et pourtant…

Je lis et je sais que les Ivoiriens lisent. Allez à n’importe quel grand carrefour à Abidjan, rentrez dans les marchés ici en Côte d’Ivoire et vous verrez des livres de seconde main être vendus. Vous verrez aussi des gens en plein marchandage pour ces livres. Des oiseaux de mauvais augure vous diront qu’on ne voit les jeunes dans les librairies, par terre [d’occasion] ou autres, que lorsqu’ils doivent acheter un livre au programme. Entendez, scolaire.

J’ai vu du Coelho, du Maryse Condé, du Vieux-Chauvet et j’en passe chez mon libraire par terre, et ces livres étaient là avant que j’entre dans sa vie. Je parle de sa vie de vendeur de livres de seconde main ; n’allons pas trop loin dans nos réflexions. Non, je pense plutôt que ce qu’on veut, ce sont des romans ou des nouvelles qui se contentent de nous raconter une histoire, et non de ceux qui nous font la morale.

Abidjan Lit

Un autre jour, on parlera de l’industrie du livre en Côte d’Ivoire. Je suis cofondatrice d’Abidjan Lit, un mouvement activiste littéraire, et, lors des rencontres que nous organisons, nous accueillons des jeunes personnes comme nous qui lisent, qui se démènent comme nous chez les libraires par terre, dans les « vraies » librairies, mais aussi en ligne.

Nous avons aussi de l’affluence, et ce ne sont pas les nombreux événements littéraires qui se tiennent à Abidjan qui diront avoir du mal à trouver des intéressés. Si les jeunes ne lisaient pas, viendraient-ils en grand nombre à ces manifestations ? On lit, donc, mais autrement.

 
 

Accessibilité au livre

Face au problème de l’accessibilité au livre et vu qu’on est tous sur nos smartphones, tablettes et consorts, pourquoi ne pas joindre l’utile à l’agréable ? Le problème, c’est qu’on veut nous voir en librairie, alors que nous, on va plutôt sur nos Kindle et on télécharge ce dont on a besoin. On parcourt les blogs littéraires et on lit les quelques lignes de recommandation des autres. Si ça nous plaît, on télécharge.

Quand on fréquente les librairies par terre, c’est qu’on est à la recherche des classiques. Quant aux vraies librairies, on les préfère indépendantes. Les chaînes, c’est l’époque révolue de nos parents.

ON LIT, MAIS EN 2.0 : LISEUSE AU LIEU DE LIVRE PAPIER, FESTIVAL LITTÉRAIRE AU LIEU DE SALON LITTÉRAIRE

L’approche intimiste est celle qui nous convient le plus. Les coffee bars qui proposent des livres et des magazines et où on peut lire le temps d’une pause-café. Des programmes d’échanges de livres entre amis ou collègues.

Du chemin à faire, oui, mais on lit. Ce n’est pas pour rien non plus que la littérature produite par les écrivains africains est aussi vibrante depuis ces dernières années et que les festivals littéraires sur le continent pullulent et se créent. On lit, mais en 2.0, différemment. Liseuse au lieu de livre papier. Festival littéraire au lieu de salon littéraire. Recommandations des blogs au lieu de celles des institutions. Abidjan lit, l’Afrique lit !

Le lancement de la 5e édition du Prix Ivoire pour la littérature d’expression francophone a eu lieu mercredi à Abidjan à l\'Institut Français. Ce prix africain de la littérature récompense chaque année un auteur du continent africain. Le ministre de la Culture et de la Francophonie était présent à cette cérémonie.


Du 29 février au 31 juillet 2012, les écrivains africains ont la possibilité de soumettre leurs œuvres dans le but d\'espérer remporter le Prix Ivoire pour la littérature d’expression francophone au titre de l\'édition 2012. 
Ce Prix décerné annuellement à Abidjan a pour but de favoriser et d\'encourager la création et l\'expression littéraire en Afrique. Il est soutenu par l\'Ambassade de France en Côte d\'Ivoire à travers le Service de la Coopération de l\'Action Culturelle, le Ministère de la Culture et de la Francophonie et des organisations privées. 

Selon Isabelle Kassy Fofana, Présidente de l\'Association Akwaba Culture, pour cette édition, il s\'agit de consolider les acquis. La littérature occupe une importante place dans la vie et le développement d’une nation, c\'est pour quoi cette initiative vise aussi à développer le goût de la lecture chez les plus jeunes à travers un concours dans les écoles, a-t-elle précisé.

Le Prix sera décerné le 10 novembre et est doté d\'un montant d\'une valeur de 2 millions de F CFA. Peuvent y participer les écrivains africains et les éditeurs installés sur le continent ou non dont les œuvres ont été publiées ou traduites en Français. Les différents genres notamment le roman, la poésie, le théâtre et la nouvelle peuvent concourir.

Maurice Kouakou Bandama, Ministre de la culture et de la Francophonie a salué les 5 années d\'existence du Prix. Pour lui, cela témoigne du dynamisme des responsables de l\'Association Akwaba Culture. La culture a besoin d\'être soutenu en Afrique et en Côte d\'Ivoire, a-t-il mentionné. C\'est dans cette optique que le gouvernement envisage le Prix du Président de la République pour la promotion des Arts.

jeudi, 13 décembre 2018 00:00

La Littérature ivoirienne en un clin d'oeil

Deux jeunes Assiniens envoyés à Paris en 1687 par le roi Zéna et protégés par Louis XIV, ou encore l'école ouverte en 1882 par l'épouse du gérant de la première plantation de café accordée à un Français par le roi Amatifou, pourraient être associés aux débuts du français en Côte d'Ivoire. Mais au-delà de l'anecdote, ce qu'il faut souligner d'emblée, c'est la richesse et la diversité des langues voltaïques, mandé, krou, akan ... qui ont dominé (et dominent encore) la vie de la région. En oubliant que la langue française est une importation récente, on risque aussi d'oublier que les littératures africaines ont été orales avant d'être écrites. Les recueils de contes, de légendes et de proverbes de Côte d'Ivoire recueillis et traduits en français par 

 

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