Sauf changement, c’est ce mardi 16 juillet 2019 que le projet de loi sur la recomposition de la CEI sera examiné par les députés en vue de son adoption.
Le projet de loi portant réforme de la Commission électorale indépendante (CEI) avait été adopté en Conseil des ministres le mercredi dernier, alors qu’il continue de diviser la classe politique et la société civile.
Mais en dépit de la contestation, sans surprise ce projet de loi passera comme une lettre à la poste à l’Assemblée Nationale.
Il sera adopté ce mardi dans la mesure où les députés membres de la coalition au pouvoir sont majoritaires à l’Hémicycle.
En plus il est évident que les députés de l’opposition ne prendront pas part aux travaux.
De fait, 24 partis politiques de l’opposition, dont le PDCI-RDA, et la coalition Ensemble pour la Souveraineté et la Démocratie (EDS) avaient boycotté les discussions avec le gouvernement.
Plusieurs organisations de la société civile contestent également ce projet de loi sur la CEI adopté en Conseil des ministres, estimant que la nouvelle monture de la future CEI viole l’arrêt de la Cour africaine des droits et des peuples.
L’organisation de Samba David (Coalition des indignés de Côte d’Ivoire) a appelé à un rassemblement de protestation devant le siège de la CEI le 23 juillet prochain.
Il a reçu le soutien du PDCI-RDA, et de plusieurs autres organisations de la société dont l’Alternative Citoyenne (ACI) dirigée par Pulchérie Edith Gbalet .
Zatté Albert