samedi 27 avril 2024
Depuis la Belgique, Gbagbo « pleure » Bernard Dadié

Depuis la Belgique, Gbagbo « pleure » Bernard Dadié

Le samedi 9 mars 2019, a été marqué par la disparition du célèbre écrivain ivoirien, Bernard Dadié (103 ans). Et parmi les hommages venant des personnalités de tous bords, figure celui de l’ancien président ivoirien, Laurent Gbagbo.  

L’auteur de, « Pagne Noir, Climbié, Monsieur Tôgô Gnini » ou en encore, « Un nègre à Paris », pour ne citer que ceux-là, Bernard Binlin Dadié, de son vrai nom, Bernard Abou Koffi Binlin Dadié, a définitivement posé sa plume, samedi 9 mars 2019 à l’âge de 103 ans, des suites d’une longue maladie.

Des hommages appuyés venant des personnalités de tous bords ne se sont pas fait attendre. Et parmi ceux-ci, le Fondateur du Front populaire ivoirien (Fpi), Laurent Gbagbo. Depuis son domicile, en Belgique, l’ancien président ivoirien a traduit toute sa douleur face à cette mauvaise nouvelle.

Dans un communiqué rendu public hier 10 mars, M. Gbagbo a, au nom de son parti, « pleuré » cette icône de la culture ivoirienne et africaine. « En ces moments de grande douleur et d’émotions, le Président Laurent Gbagbo et toute la direction du FPI : S’inclinent et saluent, avec respect et déférence, la mémoire de l’illustre disparu », a déclaré le parti dans un communiqué rendu public, le 10 mars 2019.

Mamadou Koulibaly, Alain Lobognon et plusieurs responsables de partis politiques du pays ont également adressé des messages forts à la famille du disparu.

Pour sa part, Christine Binlin-Dadié, n’a pas manqué de louer « son papa ».  

« …Tu as accompli le destin auquel Dieu t'avait appelé sur terre, tu as semé pour mille générations, tu as été un homme de courage et ta vie n'a été que sacrifice après sacrifice pour ton pays et l'Afrique. Icône tu es et tu resteras, tu as aimé ton pays Papa, tu as aimé ton continent. Papa, je loue ta grandeur et la majesté de tes souffrances, Papa, où tu es maintenant, tu mérites le repos et la paix après ce travail immense que tu as accompli. À jamais tu resteras ma lanterne, je t'aime. Que Dieu te bénisse ». Tels sont, entre autres, les mots de la fille de l’écrivain.

Notons que Bernard Dadié a, au cours de sa longue et prestigieuse carrière, glané plus d’une centaine de prix, dont deux fois le Grand prix littéraire d’Afrique noire avec « Patron de New York », 1965 et « La ville où nul ne meurt, 1968.

Abou ZEID

 

 

 

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