dimanche 5 mai 2024
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La nation Ivoirienne a rendu un  dernier hommage à Mgr Antoine Koné, évêque du diocèse d’Odienné, le lundi 27 mai  lors de sa messe de requiem à la cathédrale saint Paul d’Abidjan –plateau.

Décédé le 8 mai dernier, des suites d’une longue maladie, c’est  la Côte d’ivoire dans toute sa diversité qui a rendu un vibrant hommage à ce fils émérite du clergé Ivoirien puisque l’on a dénombré  huit Archevêques et évêques ,plus de 350 prêtres, une centaine de religieuses, des séminaristes, ainsi que le président du Forum des confessions religieuses de Côte d’Ivoire, le révérend Ediemou Blin Jacob.

De nombreuses personnalités n’ont pas  voulus se faire compter  ce dernier hommage rendu  à  l’évêques d’Odienné notamment, le vice – président de la République de Côte d’Ivoire , Kablan Duncan Daniel, représentant le chef de l’Etat , Alassane Ouattara, Hamed Bakayoko, ministre d’Etat, ministre de la Défense, Sidiki Diakité ministre de l’Intérieur , les ministres Bruno Nabagné Koné ,Mariatou Koné, François Albert Amichia, Gilbert Koné Kafana , Anne Désirée Ouloto.

Des partis politique ont répondu présents notamment le PDCI-  RDA représenté par le GAL Gaston Ouassenan Koné, Edjampan Thiémélé , des membres du Bureau politique du RDR Et du FPI.

La gendarmerie nationale n’est pas restée en marge avec à sa tête des officiers supérieurs et plus de 300 sous-officiers venus rendre un dernier hommage à l’un des leurs parce qu’ayant fait ses armes à l’école de gendarmerie comme spécialiste chevronné de Motard a déclaré Mgr Ahoua.

Il a expliqué que son ambition était  d’être au service de l’Etat et maintenir l’ordre et la sécurité publique.

 Il convient de noter que la messe de requiem  a été présidée par l’Archevêque d’Abidjan, le cardinal Jean pierre Kutwa et dite par Mgr Ahoua évêque du diocèse de Grand-Bassam et promotionnaire du défunt.

Après la messe, le corbillard a quitté la cathédrale saint-Paul du Plateau pour la ville de Ferkessédougou,  dans la douleur et l’émotion.

Générosa Kouadio

 

Les membres de l’Union des journalistes et communicateurs chrétiens de Côte d’Ivoire (UJCOMCCI) ne décolèrent  pas depuis l’assassinat tragique du chantre Sylvio Kangah dans la nuit du jeudi 23 mai 2019. Dans une déclaration transmise à echodabidjan.com,  ils invitent les autorités à traiter  avec ‘’fermeté ‘’ et ‘’ transparence ‘’ cette affaire.  Ils invitent  à plus de vigilance   la communauté  Chrétienne.

  Ci-dessous le communiqué paraphé par M.  Aké  Laurent   Okoué , président du bureau exécutif de  L’UJCOMCCI.  

 

 COMMUNIQUE DE L’UJCOMCCI RELATIF A L’ASSASSINAT DU CHANTRE SYLVIO EMMANUEL

LES FAITS
Dans la matinée du jeudi 23 mai 2019, un corps sans vie a été découvert à l’Eglise Evangélique La Cité du Salut au sous-quartier CETAO de la commune de Marcory à Abidjan. La victime, Kanga Tanoh S. Constant plus connu sous le pseudonyme de Chantre Sylvio Emmanuel est maitre de chœur et chantre au sein de cette communauté. Il a été tué dans son sommeil, décapité et la tête emportée. Les enquêtes aussitôt ouvertes par les forces de l’ordre ont permis d’identifier l’auteur qui s’est rendu à la police et de découvrir le lieu où il cachait la tête de sa victime. 
L’organe emporté a été retrouvé dans la commune voisine de Koumassi, dans une autre église dénommée Méga Eglise dont le fondateur, Prophète Jean Niava et l’un de ses fidèles ont été mis aux arrêts pour nécessité d’enquêtes. 
En attendant les conclusions de ces enquêtes, les soupçons s’orientent légitimement vers l’un des pasteurs en second de l’Eglise Evangélique La Cité du Salut désigné comme commanditaire par le suspect, et aussi vers le Prophète Jean Niava, dans le bureau duquel a été retrouvée la tête du défunt chantre. 

L’Union des Journalistes et Communicateurs Chrétiens de Côte d'Ivoire (UJCOMCCI) s’incline respectueusement devant la mémoire du chantre lâchement assassiné et exprime ses sincères condoléances à ses familles biologique et spirituelle ainsi qu’à la grande famille des chantres de Côte d’Ivoire.
Condamne ce crime odieux dépassant l’entendement humain commis dans des lieux de cultes, lieux d’expression de l’amour du prochain. 
Note que des allégations de crimes ou de pratiques occultes ont souvent visé certains « hommes de Dieu » sans être prouvées.  Les circonstances de l’assassinat du chantre Sylvio Emmanuel jette du discrédit sur l’église dont il entache profondément l’image. 
C’est pourquoi l’UJCOMCCI appelle les autorités compétentes à traiter cette affaire avec la plus grande fermeté dans une transparence totale, pour l’éclatement total de la vérité et le démantèlement de tout probable réseau de criminels qui pourrait se cacher derrière cet acte ignoble. 
L’UJCOMCCI demande aux organisations et fédérations chrétiennes de Côte d’Ivoire de prendre des mesures qui s’imposent pour réglementer davantage l’ouverture d’église et l’attribution des titres théologiques.
Par ailleurs, l’UJCOMCCI appelle l’ensemble des chrétiens de Côte d’Ivoire à la vigilance face à cette nouvelle horde de loups qui ont investi l’église à la recherche du gain facile. A s’attacher davantage à la parole de Dieu que de courir derrière les miracles retentissants dont se servent les « criminels à la soutane » pour les appâter.  
Enfin l’UJCOMCCI invite la communauté chrétienne de Côte d’Ivoire à demeurer dans la prière afin que l’Eternel qui connait les cœurs et sonde les reins, dévoile tous les agents de Satan infiltrés dans l’église avec pour mission de disperser le troupeau de Dieu.
Pour L'UJCOMCCI 
Le président du bureau exécutif 
Aké Laurent Okoué

 

Les meilleurs acteurs du football ivoirien pour cette année 2019 sont connus depuis ce samedi 25 mai 2019. L’Asec Mimosas est reparti avec le trophée du meilleur jour de la saison.

Auteur d'une saison satisfaisante, Coulibaly Wonlo de l'ASEC Mimosas a été élu meilleur joueur de la saison, à la faveur des Oscars du football ivoirien. Ce trophée récompense la constante progression du joueur, ancien pensionnaire de l'AS Tanda, au niveau du football local. Une distinction qui arrive à point nommé pour ce joueur local qui a connu sa première sélection en équipe nationale face au Rwanda. Ce, à quelques jours de la publication de la liste des Eléphants sélectionnés pour la première phase de préparation de la CAN 2019.

A côté de ce trophée de ballon d’or ivoirien, le club jaune et noir a récolté le trophée du meilleur gardien de but avec Cissé Abdoul Karim. Le Soulier d'or est revenu à Sylla Mohamed du Sporting Club de Gagnoa, quand Ouattara Brahima, ancien lillois revenu au bercail a été distingué meilleur espoir.

Dans les autres configurations, Jean-Baptiste Kouadio Aka, vainqueur de la Coupe nationale avec la SOA a été désigné meilleur entraîneur de la saison avec un mois de stage en France. Jean Gnoan Ahoua a arraché la palme du meilleur sifflet. Enfin, un prix spécial a été décerné à Ange Koko, attaquante de la sélection féminine.

Laurenzo Yapi

Le Secrétaire général du Front populaire ivoirien (FPI)  pro- Laurent Gbagbo a animé une conférence de presse ce lundi 27 mai 2019  à Cocody rivera 2  à l’hôtel Gestone. La question de la réconciliation nationale était le principal sujet abordé par le conférencier.

Assoa Adou a d’entrée dépeint le triste tableau de la situation socio- politique et économique du pays depuis l’arrivée d’Alassane Ouattara au pouvoir.

‘’ La Côte d’Ivoire est dans le coma, sauvons notre pays ‘’ a  t-il déclaré avant de  préciser ‘’ Face à ce tableau sombre et inquiétant le seul remède c’est la réconciliation nationale sans faux fuyant entre tous les fils du pays ‘’ a poursuivi  M. Assoa Adou.

D’où son appel  pressant à toutes les couches sociales du pays  à s’approprier la réconciliation nationale, un vœu  très  cher selon lui  au président Laurent Gbagbo.

’ L’urgence ce n’est plus de parler de la reforme  de la commission électorale indépendante, mais de la réconciliation  nationale…‘’ a expliqué   M. Assoa Adou.

‘’ Nous sommes prêts à discuter avec le RHDP sur tous les sujets concernant  la vie de la nation ‘’, a-t-il soutenu.  

  1. Assoa Adou a annoncé des tournées de sensibilisation dans tout le pays les jours à venir pour parler aux populations des  enjeux de la réconciliation nationale.

A cette conférence de presse, il y a eu la présence  remarquable d’une  forte délégation du PDCI-RDA conduite par le l’ex -ministre Jean Louis Billon,   des députés membres du groupe parlementaire  vox populi, Anaki Kobena ,  Georges Armand Ouegnin président  Eds.

Zatté Albert

 

        Déclaration liminaire du S.G Assoa Adou

 

Mesdames et Messieurs les journalistes,

Mesdames et Messieurs les professionnels de la communication,

Je voudrais, au nom de la Direction du FPI, vous remercier pour avoir répondu si nombreux à notre invitation. Je voudrais surtout vous réitérer toute la gratitude de la grande famille FPI pour le soutien incommensurable que vous apportez, chaque jour, aux forces du changement pour l’encrage de la démocratie dans notre pays.

Mesdames et Messieurs les journalistes,

Je vous ai appelés ce matin pour vous entretenir de la situation sociopolitique qui prévaut en Côte d’Ivoire et pour vous indiquer la vision, clairement exprimée, du FPI et de son président, son Excellence Laurent GBAGBO, relativement à la réconciliation nationale.

Je rappelle que déjà le 07 janvier 2019, au cours d’un point de presse, j’informais  la Nation des instructions données par le président Laurent Gbagbo à son parti afin qu’il se mobilise autour de la problématique de la réconciliation nationale.

Les rencontres de Bruxelles, le 07 mai 2019 et de Daoukro, le 23 mai 2019 s’inscrivent parfaitement dans ce cadre.

Mesdames et messieurs les journalistes,

La Côte d’ivoire va mal, elle va même très mal. Ce pays naguère pacifique, où il faisait bon vivre, a connu son premier coup d’Etat en 1999, puis une rébellion meurtrière en 2002 qui a divisé son territoire, son armée et sa population.

En 2011, le pays a connu une crise électorale qui a entrainé une guerre sans précédent ayant occasionné des dizaines de milliers de morts, l’arrestation et la déportation du président Laurent GBAGBO à la HAYE, l’exil de milliers d’ivoiriens, l’arrestation de plusieurs centaines de militants, de sympathisants et des éléments de forces de défense et de sécurité. Cette situation s’est davantage détériorée sous la gouvernance de M. Ouattara avec l’organisation d’élections dans des conditions antidémocratiques, marquées par l’exclusion de l’opposition et qui ont enregistré  un taux de participation constamment inférieur à 15%.

Sous le régime Ouattara, les ivoiriens vivent au quotidien dans un environnement d’insécurité, caractérisé par des agressions répétées menées par des enfants,  des délinquants de la rue appelés « microbes », des bandits et autres coupeurs de route qui opèrent avec des armes de guerre. C’est le lieu de noter que, contrairement à la propagande du pourvoir, les ex-rebelles n’ont jamais désarmé et les armes circulent de manière incontrôlée sur toute l’étendue du territoire.

Les récents affrontements intercommunautaires à Béoumi qui se sont soldés par une dizaine de morts, plus d’une centaine de blessés et d’importants dégâts matériels, constituent une source de grandes inquiétudes, dans la mesure où ces événements de Béoumi ne sont pas un cas isolé. Pour rappel on peut citer les cas suivant :

  • Bouna, en avril 2016
  • Kanakoro, en décembre 2017
  • Zouan-Hounien, en novembre 2018
  • Bangolo, en juin 2018
  • Facobly, en juillet 2018
  • Issia, en octobre 2018
  • Duékoué, en novembre 2018
  • Bin Houyé, en avril 2019
  • Marabadiassa, en février 2019
  • Abengourou en mai 2019
  • Kocoumbo, en mai 2019

La récurrence de ces conflits achève de convaincre non seulement de la profondeur de la fracture sociale mais surtout de l’échec patent de la réconciliation nationale qui expose notre pays à une situation sociale potentiellement explosive.

Dans le domaine de l’éducation, la décrépitude de l’école est le résultat d’une politique délibérée pour l’anéantissement de la formation de la future élite ivoirienne en hypothéquant à la base l’éducation et la formation de la jeunesse. Cette politique caractérisée par la démission de l’Etat en matière de construction d’infrastructures scolaires et universitaires a pour objectif, la privatisation du système éducatif.

 Cette situation a fortement contribué à la dégradation des conditions de vie et de travail des enseignants, des élèves et  étudiants ; d’où les grèves à répétition mal gérées par le pouvoir qui refuse obstinément  de discuter avec les syndicats du secteur. L’école ivoirienne est véritablement en danger.

 

Dans le domaine de la santé, la déliquescence du système marquée par la vétusté des centres hospitaliers, le non renouvellement des plateaux techniques, le manque de personnel qualifié au profit d’un recrutement à base ethnique ; et plus récemment la tendance à la privatisation des établissements sanitaires, sont autant de facteurs qui ont transformé nos hôpitaux en véritables mouroirs ;

Au plan environnemental, la préservation de notre écosystème ne semble pas préoccuper les gouvernants, tant les réserves forestières destinées à prévenir la désertification, à sauvegarder l’équilibre écologique et à protéger la faune, ont été impunément violées et détruites à plus de 75% depuis 2011. A cela s’ajoute, malheureusement, le phénomène d’orpaillage clandestin, entretenu par les autorités, qui défigure profondément le peu qui reste du couvert végétal et pollue dangereusement les fleuves, les rivières et les nappes phréatiques à l’intérieur du pays.

Sur le plan économique la Côte d’Ivoire connait une situation délétère malgré un taux de croissance flatteur brandi à chaque occasion par le régime. En réalité notre pays croupit sous le poids d’une dette publique excessive. En 2000 à l’avènement de Laurent GBAGBO au pouvoir  la  dette  publique totale  (dette  extérieure  et  intérieure)  était  de  7 182  milliards  de  FCFA. En  2012,  suite   à   l’allègement   obtenu au terme de l’Initiative PPTE cette dette  est tombée à 4 680 milliards de FCFA.

En 2016, après quatre années de pouvoir Ouattara, cette  dette  est passée à   8959  milliards  de  FCFA, soit une hausse vertigineuse de 91%. En  2018, selon le Fonds Monétaire International (FMI), la dette a atteint 11 039 milliards F CFA et elle est estimée à  15 781 milliards de  F CFA pour la fin de l’année 2019.

Les institutions financières internationales ne cachent plus leurs inquiétudes sur la viabilité de la dette et les risques de solvabilité de notre pays, comme l’a notifié le FMI dans son rapport  (18/367) de décembre 2018.

Par ailleurs, on assiste depuis quelques années à la mévente des principaux produits agricoles d’exportation, notamment le cacao, l’hévéa, l’anacarde et le palmier à huile. Cette situation entraine une paupérisation préoccupante des producteurs, de plus en plus étouffés financièrement par des exportateurs véreux.

 

Mesdames et messieurs les journalistes,

Il convient de noter avec regret et consternation que sous la gouvernance Ouattara, la démocratie est en net recul. Cela se manifeste par l’immixtion du pouvoir exécutif dans le fonctionnement des partis politiques.

L’ascension sociale repose non plus sur le mérité et l‘équité, mais sur le concept du «  rattrapage ethnique », véritable cancer qui détruit la nation ivoirienne.

Les acquis de la lutte menée par le président Laurent GBAGBO et les démocrates, notamment la liberté d’opinion et de manifestation, l’exercice effectif du multipartisme, l’organisation d’élections libres et crédibles par une commission électorale véritablement indépendante et la sécurisation des opérations électorales sont aujourd’hui remis en cause par les nouveaux gouvernants. Les récentes élections municipales et régionales avec les violences qui les ont émaillées, constituent la parfaite illustration de ce rétropédalage dans l’exercice démocratique en Côte d’Ivoire.  

 

Mesdames et messieurs les journalistes,

Vous conviendrez avec moi que devant un tableau aussi sombre qu’inquiétant que présente l’état de la Nation, il n’y a qu’un seul remède qui convienne aujourd’hui pour redresser la situation et préserver les ivoiriens du gouffre certain dans lequel le pouvoir Ouattara veut les conduire : C’est la Réconciliation Nationale. La vraie réconciliation, sans faux fuyant, entre les fils et les filles de ce pays, qui passe par un dialogue constructif entre tous les acteurs de la scène sociopolitique. C’est à cette réconciliation que le Front Populaire Ivoirien appelle instamment les gouvernants, les partis politiques, les organisations de la société civile, les responsables religieux et coutumiers, bref, toutes les composantes de la société ivoirienne sans exclusive.

Les rencontres de Bruxelles, le 07 mai 2019 et de Daoukro, le 23 mai 2019 entre le FPI et le PDCI s’inscrivent parfaitement dans cette recherche  de la réconciliation et de la paix durable en Côte d’Ivoire, avant l’échéance capitale de la présidentielle de 2020. Je voudrais profiter de cette occasion pour renouveler nos sincères remerciements au président Henri Konan Bédié et à la direction du PDCI-RDA qui ont clairement exprimé leur ferme détermination à engager avec le FPI et le président Laurent Gbagbo ce processus de réconciliation nationale qui doit devenir une préoccupation nationale de premier ordre.

Pour leur part, le FPI et le président Laurent Gbagbo entendent jouer, sans faiblesse ni complexe, leur partition pour l’aboutissement, à travers des actes concrets sur le terrain, de ce processus vital pour notre pays qui a besoin de sérénité et de paix pour l’encrage de la démocratie dans notre société. Pour ce faire, nous allons bientôt :

1- Partir à la rencontre des formations et groupements politiques y compris le RHDP au pouvoir, des organisations de la société civile, des syndicats, etc.

2- Entreprendre des tournées de sensibilisation dans les régions sur les enjeux de la réconciliation afin qu’ils soient partagés et adoptés par tous les fils et filles de ce pays.

Nous lançons, à cet effet, un vibrant appel à toutes les forces politiques et sociales à nous rejoindre dans cette bataille salvatrice pour la Côte d’Ivoire, notre patrimoine commun.

Mesdames et messieurs les journalistes, je sais pouvoir compter sur votre habituelle diligence pour relayer, à suffisance, ce message de paix et de réconciliation du président Laurent Gbagbo afin que tous les ivoiriens y adhèrent sans crainte, sans calcul politicien, mais avec amour pour notre pays que nous devons sauver ensemble avant les joutes électorales de 2020.

 

Je vous remercie

 

 

Affoussiata Bamba Lamine, était aux côtés des femmes de la commune d’Attécoubé, le samedi 25 mai 2019.

Invitée en vue de célébrer la fête des mères, Me Bamba-Lamine, en a profité pour « Battre campagne pour son patron, Guillaume Kigbafori Soro ». Et, selon les informations livrées par le confrère de, Lepanafricain24, sa mission a été plus que réussie. Mme Lamine avait donc à cœur d’apporter à ces femmes, « le vrai changement ».

« En vérité, c’est nous (Ndlr: Les Femmes) qui avons le pouvoir…Nous allons lui (Ndlr: Guillaume Soro) donner le pouvoir en 2020. Vous savez pourquoi ? Parce que c’est la jeunesse qui incarne le changement. Partout où il y a des ivoiriens qui souffrent, partout où il y a des ivoiriens qui pleurent, il est là au côté des ivoiriens. Aujourd’hui, vous voyez, il est aux côtés des veuves… Chers parents, nous femmes de Côte d’Ivoire, femmes vaillantes, nous devons nous donner la main pour accompagner nos enfants, pour accompagner nos hommes, pour nous lever pour libérer la Côte d’Ivoire », a déclaré l’ancienne ministre de la Communication. A en croire l’avocate, « l’heure du changement est arrivée » avec les prochaines élections présidentielles de 2020. Et c’est aux mères et à la jeunesse d’apporter ce changement-là, en soutenant, dira-t-elle, le leader Guillaume Soro, président du Comité politique.  

« Toutes les femmes de Côte d’Ivoire construites, rassemblées, réconciliées avec tous ses enfants, nous devons aller chercher ce changement-là en 2020.

Donc il faut qu’on puisse se réconcilier entre nous. Je demande à nos parents de rester déterminés quelles que soient les difficultés, quelle que soit la dureté, quel que soit l’adversité, seuls les durs avancent. Et nous, sous faisons partie de ces durs et nous avançons sereinement, soroïquement vers un objectif qui est 2020. Qu’il pleuve, qu’il vente, 2020, on va prendre. Et ça ne fait même pas l’ombre d’un seul doute », a indiqué la proche de l’ancien président de l’Assemblée nationale.

 Abou Z

 

 

Le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci), Henri Konan Bédié, a interpellé son adversaire politique, Alassane Ouattara, samedi 25 mai 2019.

Recevant des populations venues de la région du N’Zi Comoé, Henri Konan Bédié, a profité de l’occasion pour se prononcer sur les événements tragiques qui se déroulés à Béoumi, il y a quelques jours. On le sait, dans la région de la Vallée du Bandama, des affrontements intercommunautaires avaient causés, selon le bilan livré par Jeune Afrique, la mort de 11 personnes et plus de 80 autres blessés graves. Une situation que le chef du parti septuagénaire de Côte d’Ivoire, trouve inacceptable. Ainsi donc pour Bédié, ‘’pas question d’aller aux élections, en 2020, avec des individus encore armés’’.

« Au nom de la recherche et de l’obtention d’une paix définitive et durable en Côte d’Ivoire, je ne peux clore mon intervention, sans en appeler à la responsabilité des pouvoirs publics d’entamer et de réussir, avant l’élection présidentielle d’octobre 2020, l’opération de désarmement », a-t-il lancé à l’endroit du numéro un ivoirien. A en croire le confrère de, Afrique sur 7 qui donne cette information, le Sphinx de Daoukro estime que le pouvoir en place aurait échoué dans le processus de désarmement des populations. Et qu’il doit plus y retravailler avant 2020.

 « Oui cette autorité, si elle est exercée de façon impartiale, doit faire de l’Etat le seul et unique détenteur des armes à feu. La puissance publique doit veiller à ce que force demeure à la loi et non à ceux qui détiennent illégalement des armes à feu et qui en imposent aux libres citoyens, respectueux des lois de la République », a dénoncé le N’Zueba. Non sans déplorer les différentes pertes enregistrées du côté de Béoumi. « Le bilan de ces heurts, en termes de préjudices matériels et de pertes en vies humaines n’honore pas notre nation, en quête d’une tranquillité de vie et d’un exercice sain de la démocratie ».

Le président du Pdci-Rda, exige du régime d’Alassane Ouattara, la création des conditions propices au sein des différentes populations, afin d’en arriver à des élections libres et apaisées. 

Abou ZEID

 

La centrale plateforme nationale des organisations professionnelles du Secteur public dont le président est Théodore Gnagna Zadi, a organisé une conférence le mercredi 22 mai 2019 à son siège au 2 plateaux. Objectif, interpeller le gouvernement sur cette énième omission de leur centrale syndicale à des rendez- vous importants. Notamment la fête du travail célébrée le 1er mai dernier, la célébration du centenaire de l’OIT (Organisation International du Travail) qui s’est tenue à  Abidjan.

« La Centrale plateforme n’a pas été pris en compte dans la constitution de la délégation devant participer à la 108ème session de la conférence internationale du travail (CIT) prévue du 10 au 21 Juin 2019», a dénoncé Théodore Gnagna Zadi

Il a indiqué qu’après toutes les rencontres, il ressort de la réponse du ministre de l’Emploi et  de la Protection sociale, que « la centrale n’a pas été prise en compte du fait que les élections professionnelles aient été suspendues. C’est pourquoi le gouvernement ne prend en compte que les 5 centrales syndicales. Il ne s’agit en aucune manière d’exclure la plateforme mais de poursuivre la mise en œuvre du mécanisme.’’

 Pour Théodore Gnagna Zadi , il y a une volonté manifeste de nuire à sa centrale dans la mesure où un arrêté a été pris pour mettre en place les centrales syndicales, les identifier et donner la liste des organisations retenues. Liste à laquelle fait partie la centrale plateforme.

 ‘’ On veut nous affaiblir mais nous continuons de chercher l’origine du complot’’ a confié Gnagna Zadi non sans révéler avoir saisi l’Internationale de service public (ISP)  qui à son tour compte récuser tout participant venant de la Côte d’Ivoire, s’il est avéré que la centrale plateforme est victime d’injustice et est marginalisé. Et ce,  conformément à leur statut et règlement. Aussi  a-t-il interpellé le Premier ministre car a-t-il dit ‘’ l’Etat ayant remis en cause sa signature, on se réserve aussi le droit de remettre en cause notre signature sur certains dossiers importants notamment la trêve sociale , la retraite dans le secteur privé, indices référentiels, et autres grandes revendication sociales.’’

Générosa Kouadio

Sam l’Africain va-t-il prendre ses distances du camp FPI-pro Gbagbo  et rejoindre le RHDP ? Contre une alliance FPI pro –Gbagbo et PDCI-RDA, le président de la NACIP milite  pour un rapprochement Gbagbo- Ouattara.   

‘’ Si Gbagbo veut aller faire une plateforme avec  Bédié, moi je vais aller au Rhdp pour le combattre(…) ’’. C’est ce qu’affirmait  M. Sam Jichi  alias Sam l’Africain  le vendredi 03 mai 2019,  lors d’une conférence de presse animée au siège de son parti la Nouvelle alliance pour la Cote d’Ivoire et la patrie (NACIP) sis Abidjan-plateau.

‘’ (… ) Ceux qui ont envoyé Gbagbo à La Haye, ce n’est pas Alassane. Gbagbo même le sait bien, il sait de quoi je parle j’ai été quand même maitre de la situation,  je sais beaucoup de choses ‘’ avait expliqué  Sam l’Africain aux journalistes. 

 Ce que redoutait le président de la NACIP est devenu depuis le jeudi 23 mai  2019  une réalité à Daoukro .  Le président Laurent Gbagbo n’a pas eu la même vision que  Sam l’Africain.

Le président Gbagbo    a donné son accord pour une alliance de la branche du   FPI qu’il dirige avec le PDCI-RDA.  

 A  Daoukro les deux partis  ont signé un accord qui consacrera leur alliance  qui débouchera ensuite  sur la mise en place d’une nouvelle plateforme qui affrontera le parti au pouvoir Rhdp  aux élections présidentielles de 2020.

 Il reste à savoir si  Sam l’Africain qui milite plutôt pour un dialogue direct et une alliance  Laurent Gbagbo -Alassane Ouattara tiendra sa parole en prenant ses distances du camp des ‘’ Gbagbo ou rien ‘’ pour  rejoindre le  Rhdp.

Zatté Albert 

‘’Contribuer à la valorisation du patrimoine culturel Atchan’’, telle est l’ambition du Blockhauss Festival, lancé le jeudi 23 mai 2019 à la chefferie du village à Abidjan-Cocody.

Piloté par Cham’S Ong, Blockhauss Festival entend rassembler les communautés Atchan du 6 au 8 juin 2019 dans le village de Blockhauss-Cocody. Pour l’initiatrice, Reine Fadiga, présidente de l’Ong, le festival vise plusieurs objectifs notamment la mise en lumière du potentiel traditionnel Atchan, la création d’un cadre de rencontre et d’échange entre professionnels de l’art et de la culture, l’identification et la conservation de la mémoire culturelle Atchan.

Selon elle, Blockhauss Festival qui sera ouvert à tous les villages Atchan tournera autour de plusieurs activités dont : exposition d’objets patrimoniaux et artisanaux, présentation des différents mets Atchan (Bito, Cokotcha, Untro, Agbodjama…), foire commerciale, exhibitions de danse traditionnelle…

Blockhauss Festival sera marqué par une conférence publique sur le thème « L’Importance de la culture et de l’art dans l’intégration des peuples » et également par des dons en produits de première nécessité pour les nouveaux nés et en numéraire à l’hôpital Henriette Konan Bédié de Blockhauss.

Intervenant au nom du chef de la génération Tchagba et de la génération Blessoué, Nanan Abotcha Roger a fait l’historique du village et expliqué le choix de Blockhauss pour abriter ce festival Atchan, avant de préciser qu’il aura des activités éclatées dans les autres villages lors des prochaines éditions. Selon lui, la chefferie veut faire de ce festival une institution et elle mettra tout en œuvre pour faire de cette première édition un coup de maître.

Notons que le festival se déroulera sur deux principaux sites à savoir la place du festival (anciennement l’arbre à palabre), le jeudi 6 et le village du festival au grand terrain du village, les 7 et 8 juin 2019.

Laurenzo Yapi

Le président du Comité national de soutien aux Eléphants (Cnse), Julien Adonis, a lancé la mobilisation pour la Coupe d’Afrique des Nations (Can) Egypte et le mondial de basketball Chine 2019, le jeudi 23 Mai 2019, au Palais des Sports de Treichville à Abidjan.

La Côte d’Ivoire participera à la Can de football et au Mondial de Basketball en Egypte juin-juillet et aout-septembre en Chine. En vue de soutenir les ‘’ambassadeurs’’ ivoiriens à ces différentes confrontations, le Cnse a lancé la campagne de mobilisation autour des pachydermes ivoiriens.

« Nous serons auprès de toutes les sélections nationales, sans distinctions de discipline. La campagne de mobilisation est lancée aujourd’hui. Mais cette campagne est celle de tous les Ivoiriens. Ils doivent s’approprier la campagne afin de créer le cratère orange qui va permettre aux Eléphants de hisser haut le drapeau national à ces deux grands rendez-vous, que sont la Can 2019 de football et le mondial 2019 de basketball », a déclaré le président du comité Ad-hoc du Cnse, Julien Adonis.

Quant au ministre des Sports, Danho Paulin Claude, il a réaffirmé la volonté de l’Etat à accompagner l’action du Cnse : « Aujourd’hui est un grand jour. Cette initiative est un élément fédérateur de toutes les énergies autour de nos sélections nationales. L’Etat de Côte d’Ivoire va jouer sa partition à travers le gouvernement. Et je puis vous assurer que les Eléphants ne seront pas orphelins ». Poursuivant, il a informé de la mise sur pied d’une ligne directe entre Abidjan et le Caire pour permettre aux supporters ivoiriens de rallier facilement l’Egypte pour soutenir les Eléphants.

Laurenzo Yapi

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