En quête de précieux points avec l'immense espoir de valider son ticket pour Paris 2024, Zouleiha Dabonné Abzetta prépare activement les championnats d'Afrique 2024 Au sein du Judo Club Pays de Château Gontier et Disciplines Associées à Château-Gontier- sur-Mayenne située dans la région du Pays de la Loire et le département de Mayenne (France).
Selon sport-ivoire.ci, la judokate ivoirienne a partagé son expérience des Jeux Olympiques avec les sportifs et enfants de cette ville ce mercredi 27 mars 2024. Présente en 2016 à Rio de Janeiro au Brésil pour sa grande première aux JO, Zouleiha Dabonné a enchaîné une participation à Tokyo au Japon en 2021. Et Paris sera sa troisième présence d'affilée aux JO si elle parvenait à se qualifier.
C'est donc à juste titre que l'ivoirienne a été choisie comme ambassadrice pour les JO de Château-Gontier-sur- Mayenne. Un arrondissement qui fait partie des villes où passera la flamme olympique. Et la matinée de ce mercredi fut très spéciale pour « Zoul » qui a partagé son expérience des Jeux Olympiques avec des sportifs et enfants à l’établissement Jacques Prévert. « J’ai partagé mon expérience sur ma vie d'athlète olympique, de haut niveau, mon parcours et les médailles remportées dans ma carrière. On a également parlé du quotidien des athlètes avant les jeux olympiques », a-t-elle dit avant d'expliquer.
« En tant qu'athlète ayant participé à deux reprises aux Jeux olympiques, j'ai répondu à toutes questions sur les qualifications, le déroulement des jeux, l'ambiance et ce que ça représente d'y participer.
Je leur ai expliqué le processus de qualification pour y arriver. Je leur ai dit qu'actuellement je suis focus sur mes prochaines compétitions qui me permettront de me qualifier pour Paris 2024 ».
Revenue des jeux africains d'Accra 2023 avec la médaille d'argent à son cou, Zouleiha Dabonné Abzetta vise la médaille d’or à la 45e édition des Championnats d'Afrique prévue au Caire, en Égypte, du 25 au 28 avril 2024. Cette joute continentale tient une place de choix dans le circuit mondial de la FIJ et est qualificative pour les Jeux olympiques d'été de 2024.
Parfait ZIO
Fondatrice de HTS Pateners et commissaire général de l'EWLC, Hafou Touré a, dans son discours inaugural, donné les raisons du choix d'accompagner les femmes.
" Nous avons choisi de nous accentuer sur les femmes, parce que nous voyons que les femmes jouent un rôle prépondérant dans le développement de toute nation, en particulier la Côte d'Ivoire. Ce projet depuis sa création en 2015, a permis à des cheffes d'entreprises, de faire grandir leurs entreprises et à d'autres de bénéficier de subvention et de prêt allant jusqu'à 50 millions de francs CFA" a-t-elle indiqué avant de remercier l’ambassade du Royaume-Uni en CI, dont le soutien financier a permis de former trente (30) jeunes femmes".
Les participants ont eu droit à deux panels. Le premier portant sur "Les femmes au service de la nation", qui a vu l'intervention de l'Ambassadrice du Royaume-Uni Catherine Brooker, de l'Ambassadrice des Etats-unis Jessica Davis Bah et de l'Ambassadrice représentante pays de la CEDEAO, Fanta Cissé. Leurs interventions ont permis de retracer non seulement leurs différents parcours, mais aussi de mettre en lumière le rôle important des femmes dans le développement social, économique et politique de leur pays.
Jessica Davis Bah, ambassadrice des États-Unis en CI, a souligné dans sa prise de parole l'importance pour les femmes d'être " Audacieuses et de savoir demander de l'aide lorsqu'elles en ont besoin pour pouvoir avancer". Parce que, dit-elle, "nul ne peut avancer seul dans la vie ".
Le second panel, modéré par Aïssata Sidibé N'dia, directrice générale d’Afrique Femme, par ailleurs présidente de l'ONG Yelemba WIA, a porté sur le thème "Financement et développement des entreprises", Abordant les enjeux et les défis auxquels font face les entrepreneures dans l'accès aux financements et dans la croissance de leurs entreprises. On pouvait compter parmi les panélistes, Regis Bamba, cofondateur de Djamo, Joelle Kouassi, directrice générale de la Société des Garanties et Aude Juglard, directrice financière de M-Studio.
Le "pitch des entreprises”, a été le clou de cette cérémonie au cours duquel six (6) entrepreneures ont présenté leurs projets devant un jury d'experts, dont Fabrice Sawegnon, directeur de Life TV était le Président. Parmi les entrepreneures en lice, un projet a particulièrement retenu l'attention du jury en remportant la somme de 3 millions de francs CFA, qui servira à soutenir le développement de l'entreprise. Il s'agit du projet "Azale Orthopédie" porté par Gabrielle Cibreulus.
Venus nombreux assister à cette 5 ème édition d’Emerging Women Leaders, les participants, ont pu bénéficier de précieux conseils et nouer des contacts stratégiques pour le renforcement de leurs compétences en matière de leadership et d'entrepreneuriat.
Générosa Kouadio
A l'occasion de la journée mondiale de la trisomie 21, l'ONG Noema a organisé une conférence sur la maladie au centre de santé communautaire de Yopougon Ouasskara. L'activité s'est déroulée le jeudi 21 mars 2024 devant plus d'une cinquantaine de femmes venues de tous les quartiers de Ouasskara.
Sabine N'gandi, présidente de l'organisation non gouvernementale a exhorté les femmes à éviter d'écouter les préjugés sur les enfants malades. "Les préjugés font que les femmes cachent les enfants et les envoient pas à l'hôpital. Parce qu'elle a peur du regard des autres. Si vous avez des enfants atteints de cette maladie ne les rejetez pas. Encouragez-les. Un enfant c'est un don de Dieu. L'hôpital doit aussi bien accueillir ces enfants.", a-t-elle conseillé.
La présidente de l'ONG a profité pour faire des plaidoyers à l'endroit des décideurs. Pour elle, le gouvernement doit favoriser l'inclusion sociale, scolaire et professionnelle des personnes ayant la trisomie 21 ou dans une autre situation de handicap. Favoriser l'accès financier et géographique des soins. Contribuer à la croissance intellectuelle et l'équilibre émotionnelle des enfants et jeunes.
La sœur Monica, directrice de l'école le petit Baobab d'Angré a partagé son expérience avec les femmes. " Nous avons 29 enfants atteints de cette maladie dans notre école. Aujourd'hui ils sont intégrés dans toutes les classes. Cette démarche contribue à habituer les enfants normaux de se frotter aux enfants malades. Cela apprend la diversité aux enfants. Nous sommes égaux. Ce sont ces mêmes enfants qui deviendront demain des cadres de ce pays. Ils pourront défendre aisément le cas de leurs amis atteints de la trisomie 21. Il faut intégrer les enfants malades dans le système scolaire normal. C'est ça l'inclusion.", a-t-elle déclaré.
l'ONG Noema a pour objectif de promouvoir et contribuer à l'amélioration de la connaissance et l'évolution des conditions de vie des personnes ayant la trisomie 21. Contribuer au plein épanouissement scolaire, social et psychologique.