mardi 30 avril 2024
admin

admin

Senior Reporter @NewsPlus

Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipisicing elit, sed do eiusmod tempor incididunt ut labore et dolore magna aliqua. Ut enim ad minim veniam.

Website URL: http://joomshaper.com

Abidjan, le 06 juin 2018- A la faveur de l’exposition “Côte d’Ivoire: identité et vitalité de l’art contemporain", une initiative de l’Ambassade de la République de Côte d’Ivoire en Italie, une centaine d’œuvres de 13 artistes ivoiriens de renommée internationale seront exposées, du 06 juin au 22 juillet 2018 au Mattatoio de Rome. La cérémonie inaugurale est prévue, le 06 juin 2018, à 18h30.

Ces œuvres représentatives de l’identité et d’une réalité vive et dynamique de la Côte d’Ivoire, sont entre autres, celles des peintres Frédéric Bruly Bouabré, Joana Choumali, Ananias Leki Dago, Ernest Dükü, Jacobleu, Mohamed Keita, Jems Koko Bi, Mathilde Moreau, Kra N’Guessan, Virginia Ryan, Jacques Samir Stenka, Joachim K. Silué, et Ouattara Watts.

Galeristes, curateurs, grands collectionneurs ou amateurs… Tous se croisent à Abidjan, devenue l'une des plus dynamiques places du marché de l'art contemporain en Afrique francophone.

Place boursière majeure en Afrique de l’Ouest, métropole cosmopolite, foisonnante et créative, Abidjan est aussi, depuis les années 1980, l’un des phares de la scène artistique de la sous-région. Elle devient l’un des principaux marchés d’art contemporain en Afrique francophone. Depuis 2011, avec le retour de la croissance, des golden boys et des expatriés, ce marché explose, se diversifie et n’est plus réservé à un petit cercle de mécènes ou aux membres des puissantes familles liées aux grandes monocultures locales.

Parmi les amateurs, Janine Diagou, directrice générale du pôle banque du groupe NSIA, fait figure de précurseur. Elle possède la plus importante collection privée de peintures et de sculptures signées par les principaux maîtres ivoiriens, de Michel Kodjo à Ouattara Watts. « Plus qu’un placement, c’est une passion, confie-t-elle. Toute ma famille est ainsi. Et puis il y a toujours eu à Abidjan un goût pour l’art, c’est une tradition. »

ABIDJAN S’EST IMPOSÉE COMME LA CAPITALE DE L’ART PLASTIQUE OUEST-AFRICAIN DANS L’ESPACE FRANCOPHONE, CAR IL Y A DU POUVOIR D’ACHAT, AFFIRME THIERRY DIA BROU.

Cette femme d’affaires est une habituée de la galerie Houkami Guyzagn, qui, depuis sa création, en 2001, tient le haut du pavé dans le petit milieu de l’art contemporain abidjanais. Pendant longtemps, crise politico-militaire oblige, le maître des lieux, l’affable Thierry Dia Brou, a d’abord soutenu les artistes locaux, sur un marché tout aussi local. Il a notamment contribué à révéler des peintres comme Aboudia ou Pascal Konan, désormais mondialement connus.

 

Mais avec le retour de la paix, la galerie a pris une tout autre dimension. « Abidjan s’est imposée comme la capitale de l’art plastique ouest-africain dans l’espace francophone, car il y a du pouvoir d’achat, soutient Thierry Dia Brou. Nous voyons désormais passer beaucoup de collectionneurs à la recherche de perles rares. Ils n’hésitent pas à payer dans les 300 euros pour un jeune artiste et jusqu’à 2 000 ou 3 000 euros pour d’autres plus reconnus. »

Conscient de la demande croissante et de la place prépondérante qu’occupe la capitale économique ivoirienne dans la sous-région, le galeriste a lancé le concours national des arts plastiques Houkami Guyzagn, qui expose et récompense chaque année les meilleurs artistes ouest-africains et dont la sixième édition s’est tenue du 7 au 29 janvier.

Corentin Fohlen / JA

Corentin Fohlen / JA

Les galeries d’art au cœur d’un business épanouissant

Après avoir déménagé à Riviera-Bonoumin, la plus ancienne galerie abidjanaise accueille des artistes en résidence, venus des quatre coins du continent. « Autrefois, ce que je ne trouvais pas à Abidjan, je l’achetais durant mes voyages, raconte Nahim Suti, financier, collectionneur et ami de Thierry Dia. Aujourd’hui, l’offre est considérable à Abidjan, et j’y ai déjà acquis des œuvres d’une cinquantaine d’artistes reconnus, comme le Ghanéen Ablade Glover et l’Ivoirien Monne Bou. Ce sont des valeurs montantes, et j’envisage de me concentrer sur une collection ouest-africaine. »

Avec une Côte d’Ivoire de plus en plus tournée vers l’extérieur, les galeries d’art rivalisent d’originalité pour attirer les collectionneurs et les artistes étrangers à Abidjan. Inaugurée en septembre 2012, la galerie Cécile Fakhoury s’est imposée sur un segment élitiste. À raison d’une seule grande exposition tous les deux mois, la maison ouvre ses portes à des artistes locaux, ouest-africains, mais aussi européens ou américains, pour la plupart de renom.

Et la galerie affiche des prix assez proches de ceux de Londres ou de Paris, avec une fourchette moyenne allant de 2 000 à 70 000 euros pour les pièces les plus exceptionnelles. « J’expose des œuvres qui ne sont pas forcément décoratives, j’ai fait le choix de prendre des risques, reconnaît Cécile Fakhoury. Je ne suis pas un dépôt-vente. Les collectionneurs viennent, achètent, mais ils ne repartent pas tout de suite avec l’œuvre. »

Le célèbre sculpteur ivoirien Jems Robert Koko Bi comme le plasticien sénégalais Cheikh Ndiaye y ont exposé. Et cela a été un tremplin pour eux. « Mon marché est à 70 % tourné vers l’étranger, avec principalement des collectionneurs ouest-africains, précise Cécile Fakhoury. Cependant, de plus en plus de grands galeristes américains, français et anglais s’intéressent à nos artistes. »

ABIDJAN EST UNE VÉRITABLE FENÊTRE SUR LE MONDE ! AFFIRME SADIKOU OUKPEDJO

En quête d’émulation, de reconnaissance, de sécurité ou de liberté d’expression, beaucoup d’artistes ouest-africains se sont installés à Abidjan. C’est le cas de Sadikou Oukpedjo, qui vit dans un modeste atelier de Riviera 2. Ce plasticien togolais au look rasta expose depuis la mi-avril et jusqu’au 11 juin à la galerie Cécile Fakhoury. Il a quitté son Lomé natal il y a six ans pour se faire connaître à l’étranger.

« Chez moi, c’était très dur d’exister. Le pays était tellement refermé sur lui-même que personne ne venait jamais voir ce qui s’y passait, se souvient-il. Je ne cherche pas à vendre à tout prix, mais à montrer ce que je fais. Et Abidjan est une véritable fenêtre sur le monde ! »

Dans cette logique, à défaut de disposer d’un musée d’art contemporain, la ville accueille l’une des plus importantes fondations d’Afrique de l’Ouest. C’est en revenant de la biennale de Dakar de 2007 qu’Illa Donwahi, économiste et productrice de caoutchouc, a eu l’idée de créer un grand espace d’art contemporain. L’année suivante naissait la Fondation Donwahi, dans la grande maison familiale des Deux Plateaux, dans le centre d’Abidjan.

Entrée libre à la Fondation Donwali car l’objectif est d’attirer le public

Après deux années de fermeture liée à la crise postélectorale, la fondation a rouvert en 2013 et joue désormais un véritable rôle de ruche artistique, grâce aux conseils avisés du célèbre commissaire d’expositions Simon Njami. Le photographe camerounais Samuel Fosso y a présenté une partie de son travail fin 2014, lors de l’exposition, très remarquée, « African Spirits ».

Avec ses salles d’exposition, un bar-lounge, un cybercafé, une bibliothèque, une salle de projection et, bien sûr, une boutique d’art, la villa contemporaine (construite dans les années 1970) de 1 500 m2 et son vaste jardin voient se croiser artistes, producteurs de télévision, écrivains, éditeurs et simples visiteurs. « L’entrée est libre car notre objectif est d’attirer le public. Dans notre espace, on peut travailler et discuter en découvrant des œuvres, explique Illa Donwahi. »

Le marché de l’art se professionnalise, il se démocratise aussi, comme on peut le voir en déambulant dans les nouvelles petites galeries qui pullulent dans de nombreux quartiers de la capitale économique (lire portrait ci-contre). La plupart des acteurs du secteur espèrent que l’État soutiendra cette dynamique et participera au marché, notamment à travers la création d’un fonds d’acquisition d’œuvres.


CÉLESTIN KOFFI YAO, GALERISTE LOW COST

Il fait les cent pas dans le jardin de la deuxième galerie qu’il compte ouvrir à Cocody (à la Riviera-Allabra). « Nous pourrions y organiser des débats et des expositions en plein air », murmure Célestin Koffi Yao dans un grand sourire. Auteur de plusieurs essais sur l’art contemporain et d’un pamphlet contre la politique migratoire de la France (Le bateau est plein, je débarque, L’Harmattan, 2013), ce grand gaillard à la poignée de main chaleureuse est devenu une sorte de mécène low cost.

François-Xavier Freland / J.A.

François-Xavier Freland / J.A.

Dans les 10 m2 de la galerie qu’il a ouverte en 2013 près de l’université Félix-Houphouët-Boigny (UFHB), à la Riviera 2, il expose des artistes locaux et ouest-africains prometteurs comme Camara Demba, Désiré N’Guessan et Sadikou Oukpedjo, devenus depuis ses amis. « C’est presque du bénévolat, fait-il remarquer. Les œuvres sont volontairement à des prix accessibles, à partir de 300 ou 500 euros. Et je ne prends qu’une marge de 20 %, ce qui ne me fait pas vivre. Mais, heureusement, j’ai mon salaire d’enseignant-chercheur [en art] à l’UFHB. »

À 45 ans, Célestin Koffi Yao n’est décidément pas un galeriste comme les autres. Il est d’abord un artiste. Diplômé des Beaux-Arts de Paris en 2000, il a vécu longtemps en Europe, de son art, avant de revenir au pays pour promouvoir celui des autres. « En France, il y a des barbelés partout, râle-t-il. On ne peut rien faire. Trop de règles tuent la créativité.

Ce que j’aime à Abidjan, c’est que la liberté y est totale. » Pas étonnant que ce quadra, ouvert et sans frontières, mélange tous les genres pour réaliser ce qu’il appelle des « œuvres aux techniques mixtes ».

APA-Abidjan-(Côte d’Ivoire)

Près de 20 000 objets d’art, d’origine ivoirienne estimés à 6000 milliards FCFA sont détenus à l’extérieur du pays, a appris APA, mercredi de source officielle, dans la capitale économique ivoirienne.

Ce bilan a été dressé dans le  cadre du plan d’identification de  promotion et de restitution des biens culturels ivoiriens à l’étranger à l’instar d’autres pays africains.
 

Selon le ministre ivoirien de la communication et des médias,  Sidi Touré,  « notre pays compte des milliers d’œuvres d’art irrégulièrement détenus à l’extérieur,  notamment en occident ».

« Au moins 50 musées en Europe et en Amérique en dehors des collections privées  détiennent dans leurs collections respectives,  environ 20 000 objets d’art d’origine ivoirienne  estimés à 6000 milliards FCFA », a-t-il révélé.

« Dans le cadre du processus de retour de ces biens culturels mis en place avec  l’UNESCO et  la branche africaine du conseil international des musées (AFRICOM) , la Côte d’Ivoire a désigné deux médiateurs et conciliateurs auprès de ces organisations et une première liste  de 148 objets d’arts à  restituer  a été  transmise », a poursuivi le ministre Sidi Touré , porte-parole du gouvernent. 

 Ainsi, M. Touré a rappelé que « le musée des civilisations de Côte d’Ivoire  a été réhabilité ».

« Le gouvernement a engagé  diverses  actions en vue de construire un nouveau  musée de  stature internationale et 12 musées  régionaux  afin de créer un cadre favorable à  la conservation ,à la gestion et à la sécurisation  des œuvres d’arts qui seront restituées », a conclu le porte-parole du gouvernement ivoirien , face à la presse .

 Un rapport prônant un changement de la loi pour restituer des œuvres d’arts africaines a été remis récemment au président français, Emmanuel Macron. La France a décidé de restituer une vingtaine d’œuvres d’art au Bénin. Le Sénégal a dans la même veine réclamé ses objets d’art.

SY/hs/ls/APA

Appelé aussi Festiglaces, ce festival est un événement qui vient réunir tous les acteurs des domaines de la glace, de la confiserie et de la chocolaterie ouvert à toute la population. Une belle tribune pour valoriser le secteur de la pâtisserie et un créneau de développement de marché pour les investisseurs locaux.

L’idée en quelque sorte est de satisfaire les envies gourmandes de tout le monde. Car on le constate les glaces, chocolats et pâtisseries font partie intégrante des événements importants au quotidien. C’est en fait la rencontre de tous les goûts. Présent il y a déjà 4 ans à abidjan, le Festiglaces fait déjà des heureux du côté des enfants comme des adultes. La 4ème édition a eu lieu du 19 au 21 mai 2017 sur la route de l’aéroport dans la commune de Port Bouët.

jeudi, 13 décembre 2018 00:00

Le Festival des grillades

Le  festival des grillades  qui se tient tous les ans dans le mois de septembre a été créé en 2008 par l’Agence ADVANTAGE. C’est un événement qui réunit sur un même espace, les meilleurs restaurateurs et les meilleurs artistes du pays. Le Festival des grillades d’Abidjan est une excellente plate-forme de retrouvailles.

jeudi, 13 décembre 2018 00:00

FEMUA

Le Festival des Musiques Urbaines d’Anoumabo,  FEMUA a été crée en 2008 par Monsieur TRAORE Salif dit A’salfo lead vocal du groupe MAGIC SYSTEM et Commissaire Général dudit festival.

Ce festival est né dans le but de permettre aux populations les plus démunies et qui n'ont souvent pas les moyens de s'offrir un ticket de concert, de réaliser leur rêve en recevant sur une même scène, dans leur environnement les plus grosses stars de la planète.

Le FEMUA qui se défini comme un des plus grands festivals de l'Afrique subsaharienne se tient tous les ans dans le mois d’avril dans la commune de Marcory au quartier Anoumabo. C'est également le témoignage de la   reconnaissance des membres du groupe Magic System au quartier qui les a vus naître et une occasion de poser des actions sociales au profit des populations ivoiriennes et africaines.

En définitive, le FEMUA est devenu une institution par la volonté de diverses personnes morales et physiques qui croient que la culture africaine en général et ivoirienne en particulier, a un pouvoir d'échanges émotionnels sans limite. Cet événement est une plateforme d'échanges entre les artistes de divers horizons, les festivaliers et la population.

Tout le monde dit : « Si tu veux cacher quelque chose à un Africain, mets-le dans un livre. L’Afrique est le berceau de la parole. Les Africains ont la culture de l’oralité. » Mais est-ce que c’est vraiment vrai ? Bien sûr, il y a des personnes parmi nous qui renchérissent sans réfléchir. Et pourtant…

Je lis et je sais que les Ivoiriens lisent. Allez à n’importe quel grand carrefour à Abidjan, rentrez dans les marchés ici en Côte d’Ivoire et vous verrez des livres de seconde main être vendus. Vous verrez aussi des gens en plein marchandage pour ces livres. Des oiseaux de mauvais augure vous diront qu’on ne voit les jeunes dans les librairies, par terre [d’occasion] ou autres, que lorsqu’ils doivent acheter un livre au programme. Entendez, scolaire.

J’ai vu du Coelho, du Maryse Condé, du Vieux-Chauvet et j’en passe chez mon libraire par terre, et ces livres étaient là avant que j’entre dans sa vie. Je parle de sa vie de vendeur de livres de seconde main ; n’allons pas trop loin dans nos réflexions. Non, je pense plutôt que ce qu’on veut, ce sont des romans ou des nouvelles qui se contentent de nous raconter une histoire, et non de ceux qui nous font la morale.

Abidjan Lit

Un autre jour, on parlera de l’industrie du livre en Côte d’Ivoire. Je suis cofondatrice d’Abidjan Lit, un mouvement activiste littéraire, et, lors des rencontres que nous organisons, nous accueillons des jeunes personnes comme nous qui lisent, qui se démènent comme nous chez les libraires par terre, dans les « vraies » librairies, mais aussi en ligne.

Nous avons aussi de l’affluence, et ce ne sont pas les nombreux événements littéraires qui se tiennent à Abidjan qui diront avoir du mal à trouver des intéressés. Si les jeunes ne lisaient pas, viendraient-ils en grand nombre à ces manifestations ? On lit, donc, mais autrement.

 
 

Accessibilité au livre

Face au problème de l’accessibilité au livre et vu qu’on est tous sur nos smartphones, tablettes et consorts, pourquoi ne pas joindre l’utile à l’agréable ? Le problème, c’est qu’on veut nous voir en librairie, alors que nous, on va plutôt sur nos Kindle et on télécharge ce dont on a besoin. On parcourt les blogs littéraires et on lit les quelques lignes de recommandation des autres. Si ça nous plaît, on télécharge.

Quand on fréquente les librairies par terre, c’est qu’on est à la recherche des classiques. Quant aux vraies librairies, on les préfère indépendantes. Les chaînes, c’est l’époque révolue de nos parents.

ON LIT, MAIS EN 2.0 : LISEUSE AU LIEU DE LIVRE PAPIER, FESTIVAL LITTÉRAIRE AU LIEU DE SALON LITTÉRAIRE

L’approche intimiste est celle qui nous convient le plus. Les coffee bars qui proposent des livres et des magazines et où on peut lire le temps d’une pause-café. Des programmes d’échanges de livres entre amis ou collègues.

Du chemin à faire, oui, mais on lit. Ce n’est pas pour rien non plus que la littérature produite par les écrivains africains est aussi vibrante depuis ces dernières années et que les festivals littéraires sur le continent pullulent et se créent. On lit, mais en 2.0, différemment. Liseuse au lieu de livre papier. Festival littéraire au lieu de salon littéraire. Recommandations des blogs au lieu de celles des institutions. Abidjan lit, l’Afrique lit !

Le lancement de la 5e édition du Prix Ivoire pour la littérature d’expression francophone a eu lieu mercredi à Abidjan à l\'Institut Français. Ce prix africain de la littérature récompense chaque année un auteur du continent africain. Le ministre de la Culture et de la Francophonie était présent à cette cérémonie.


Du 29 février au 31 juillet 2012, les écrivains africains ont la possibilité de soumettre leurs œuvres dans le but d\'espérer remporter le Prix Ivoire pour la littérature d’expression francophone au titre de l\'édition 2012. 
Ce Prix décerné annuellement à Abidjan a pour but de favoriser et d\'encourager la création et l\'expression littéraire en Afrique. Il est soutenu par l\'Ambassade de France en Côte d\'Ivoire à travers le Service de la Coopération de l\'Action Culturelle, le Ministère de la Culture et de la Francophonie et des organisations privées. 

Selon Isabelle Kassy Fofana, Présidente de l\'Association Akwaba Culture, pour cette édition, il s\'agit de consolider les acquis. La littérature occupe une importante place dans la vie et le développement d’une nation, c\'est pour quoi cette initiative vise aussi à développer le goût de la lecture chez les plus jeunes à travers un concours dans les écoles, a-t-elle précisé.

Le Prix sera décerné le 10 novembre et est doté d\'un montant d\'une valeur de 2 millions de F CFA. Peuvent y participer les écrivains africains et les éditeurs installés sur le continent ou non dont les œuvres ont été publiées ou traduites en Français. Les différents genres notamment le roman, la poésie, le théâtre et la nouvelle peuvent concourir.

Maurice Kouakou Bandama, Ministre de la culture et de la Francophonie a salué les 5 années d\'existence du Prix. Pour lui, cela témoigne du dynamisme des responsables de l\'Association Akwaba Culture. La culture a besoin d\'être soutenu en Afrique et en Côte d\'Ivoire, a-t-il mentionné. C\'est dans cette optique que le gouvernement envisage le Prix du Président de la République pour la promotion des Arts.

jeudi, 13 décembre 2018 00:00

La Littérature ivoirienne en un clin d'oeil

Deux jeunes Assiniens envoyés à Paris en 1687 par le roi Zéna et protégés par Louis XIV, ou encore l'école ouverte en 1882 par l'épouse du gérant de la première plantation de café accordée à un Français par le roi Amatifou, pourraient être associés aux débuts du français en Côte d'Ivoire. Mais au-delà de l'anecdote, ce qu'il faut souligner d'emblée, c'est la richesse et la diversité des langues voltaïques, mandé, krou, akan ... qui ont dominé (et dominent encore) la vie de la région. En oubliant que la langue française est une importation récente, on risque aussi d'oublier que les littératures africaines ont été orales avant d'être écrites. Les recueils de contes, de légendes et de proverbes de Côte d'Ivoire recueillis et traduits en français par 

 

News Letter

Abonnez-vous à notre newsletter pour obtenir l'actualité à tout moment.

logo-echodabidjan.com