dimanche 29 septembre 2024
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Le mardi 3 septembre 2019, a eu lieu la cérémonie de remise de kits scolaires aux enfants les plus méritants du quartier Divo de la commune de Marcory. Et ce, en présence d’un parterre de personnalités notamment l’ex- footballeur international, Zoro Marc, Guy Abley, représentant la Fondation Magic système ainsi que Sanogo Brahima, représentant le maire de koumassi, Ibrahim Cissé Bacongo.  

Sanogo Brahima a au nom du maire adressé ses sincères félicitations à Solibra. Evoquant la thématique : ‘’Une jeunesse responsable ‘’, il a salué cette initiative qui est d’une importance capitale en ce sens que la jeunesse ne saurait rester en marge de l’émergence tant souhaitée par le président de la république. La jeunesse est l’avenir du pays, dira-t-il. C’est pourquoi, il a invité les jeunes à la responsabilité et à s’amuser tout en ayant à l’esprit l’intérêt de leur commune.

 ‘’Solibra offre chaque année des kits scolaires aux élèves excellents. Cette année, elle s’engage en outre à sensibiliser les enfants sur diverses thématiques notamment la drogue, l’alcool et surtout promeut l’excellence en attribuant des kits scolaires à une cinquantaine d’élèves’’, a expliqué Danielle Ogou, chef de division communication à Solibra non sans mentionner l’importance que cette brasserie accorde à la sensibilisation des jeunes dont l’objectif est de promouvoir une jeunesse responsable.

Prenant la parole, le président des Jeunes du quartier, N’Guessan Kouassi Jacques a remercié Solibra pour le choix de leur quartier et   la motivation qu’elle apporte à ces enfants à travers ces dons.

Générosa Kouadio

Le procureur de la république,  Adou Richard a annoncé lors d’une conférence de presse  ce mercredi au Plateau, que 10 personnes  interpellées dans le cadre de l’affaire de  profanation de la tombe de l’artiste DJ Arafat, ont été déférées à la MACA ce jour.

 10 sur 12 personnes interpellées dans le cadre de l’affaire de profanation de la tombe de l’artiste Dj Arafat ont été déférées ce mercredi 04 aout 2019 à la Maca , a annoncé le Procureur Adou Richard Christophe, précisant  qu’une information judiciaire a été ouverte contre eux. 

 Adou Richard  a fait savoir que  l’appel à témoins lancé  par la police  donne déjà satisfaction  car  de nouvelles personnes ont été arrêtées.

 Le Procureur  Adou Richard  a indiqué que désormais  la loi sera appliquée dans toute sa rigueur concernant  le phénomène  de  cyber criminalité.

 Il a tenu une séance de travail avec  les  administrateurs  de forums  facebook à qui  il a  porté cette information de l’application de la loi de 2013  sur la cyber criminalité  qui prévoit une peine sévère allant jusqu’à 20 ans de prison  et une amende de 20 millions FCfa . 

 « La commission des nombreuses infractions  à la loi pénale à travers les publications incendiaires et les  incitations à le faire, ne peuvent rester impunies, tant en ce qui concerne les auteurs desdites publications que les administrateurs  des sites qui fournissent les moyens de commettre les infractions déplorées », a averti le conférencier.

 Albert Zatté

      

 

 

Boni Tchirioua Pascal alias ‘’Le Cantador de la capitale’’ a déposé le micro à jamais. En prélude aux obsèques les 6 et 7 septembre 2019, le commissariat général du Festival des Arts et de la Culture Agni (FESTAGNI) a organisé une veillée d’hommage en mémoire de l’illustre disparu. C’était le mardi 3 septembre à la salle Bitty Moro de l’Insaac.

 Dénommée ‘’Les Larmes pour Boni’’, cette veillée artistique a vu la présence de l’Inspecteur général d’Etat, Ahoua N’Doli Théophile, par ailleurs président de cette soirée d’hommage à Boni. Pour lui, Boni Pascal était le ‘’Arafat Dj’’ de son époque, pour faire allusion au talent et à l’influence de l’artiste Coupé-Décalé sur sa génération.

« Que ceux qui ont connu Tchirioua et même ceux qui ne l’ont pas connu, sachent que c’est un artiste qui va marquer le peuple Agni. Il a été le porte-parole de la musique Agni en musique, à côté de certaines gloires comme N’Douba Denis, Eba Aka Jerôme, Appiah Moro qui ont aussi marqué leur temps. C’était notre Arafat à nous. Il n’a pas traversé son temps, il a marqué son temps », a soutenu Ahoua N’Doli Théophile. Avant de poursuivre en appelant chacun à lui rendre un « plus bel hommage, c’est de continuer à faire entendre ses mélodies, de continuer à jouer ses œuvres. Il s’en va en nous laissant de belles œuvres. Les œuvres qu’elles soient littéraires ou musicales vivent après leurs auteurs ».

Pour sa part, le commissaire général du Festagni, Eric Ané a rappelé quelques moments forts passés en compagnie de l’artiste dans le cadre dudit festival. Sur sa lancée, il a exprimé ses remerciements à l’Inspecteur général Ahoua N’Doli et au ministre Abinan Pascal pour leur implication à la réussite des obsèques du doyen.

Plusieurs articulations ont meublé cette soirée d’hommage, notamment des témoignages, des prestations artistiques (Kiniankpli, Ahoussi de Kangandi, Froto Mougou), la présentation de l’artiste (par N’Doumi Djabo Steck) et une projection de film sur le parcours de Boni.

Notons que la vedette de la musique Agni, Boni Pascal a déposé le micro le 08 juin 2019 dans sa 80ème année (1939-2019). Les obsèques sont prévues pour les 6 et 7 septembre avec la levée de corps à IVOSEP-Bongouanou le vendredi 06 septembre, suivie du transfert à Abongoua et de l’inhumation le samedi 07 septembre.

Raphael Okaingni

Blessée à l’issue de la finale du 200m féminin aux Jeux Africains à Rabat, la participation de Marie Josée Ta Lou à la seconde finale de la Diamond League, prévue le 6 septembre prochain à Bruxelles reste une grosse incertitude.

Marie-Josée Ta Lou, la sprinteuse ivoirienne, double médaillée à Rabat n’est pas au mieux de sa forme physique. Blessée au terme de la finale du 200m féminin, elle a été très vite prise en charge par le service médical.

24 heures plus tard, l’IRM de la double championne d'Afrique du 100 et 200m a révélé une élongation et une crampe musculaire. Plus de peur que de mal, la sprinteuse ivoirienne est rentrée à Paris où elle prendra quelques jours de repos en vue de retrouver la plénitude de ses moyens.

Toutefois, la grosse incertitude reste sa participation à la seconde finale de la Diamond League prévue le vendredi 6 septembre prochain à Bruxelles. Ta Lou était déjà absente à la première finale disputée vendredi dernier à Zürich.

La médaillée d'or du 100m aux 12è Jeux Africains de Rabat au Maroc, se prépare pour les mondiaux de Doha (Qatar), où elle rêve d'un double Or au 100 et 200m. Bien avant, elle aura besoin du soutien et de la prière de tous les ivoiriens pour vite affronter les pistes de courses.

Laurenzo Yapi

Les Eléphants footballeurs affrontent le Bénin en match amical ce vendredi 6 septembre 2019. Pour leur première sortie officielle après la CAN 2019, la troupe à Kamara Ibrahim est ‘’amputée’’ de 4 membres.

Le duel avec les Ecureuils du Bénin, privés de leur capitaine Adenon Khaled blessé, est prévu pour le vendredi 6 septembre sous le coup de 19h à Caen, en France.

Pour ce choc amical, la Côte d'Ivoire compte 4 forfaits que sont Bamba Abdoulaye, Meité Yakou, Maxwell Cornet et Aholou Jean-Eudes. Tous victimes de blessure en club, ils sont absents au regroupement qui a démarré ce lundi 2 septembre à Dauville en France.

Pour pallier ces absences, le sélectionneur Kamara Ibrahim a fait appel à quelques renforts, notamment Digbo Maïga, Yohann Boli et Britto Dagou (ex-capitaine de l'AS Tanda qui évoluera cette saison au FC Zurich, en Suisse). De leur côté, Max Gradel, Serge Aurier, Togui Mel, Ghislain Konan, Sayouba Mandé, Séko Fofana, Bekanty Angban, Sangaré Badra, Franck Kessié, Roger Assalé et Ismaël Traoré ont déjà entamé le travail.

Laurenzo Yapi

A un an des élections présidentielles, le PDCI-RDA a décidé d’invertir le terrain politique en vue de reconquérir  le pouvoir d’Etat. C’est le sens de la cérémonie d’investiture  du bureau de la délégation  communale  d'Adjamé 02  du parti septuagénaire qui a eu  lieu  le dimanche 01er septembre 2019 à la représentation du parti à Adjamé.

 «    Nous devons  gagner les élections de 2020 pour les ivoiriens… Nous sommes à 13 mois des élections présidentielles   et nous n’allons plus nous arrêter  jusqu’à la victoire finale », dira Dosso Aboubakari,  délégué communal du PDCI-RDA  d’Adjamé 02.

  Il s’est fixé comme  priorités «   la mise en place des  infrastructures politiques. », notamment les sections, les structures spécialisées. D’où  les  tournées qu’il a entamées   dans les 05 sections que comptent sa délégation.

 Le délégué PDCI d’Adjamé 02  a demandé aux militants de se mettre au travail  afin de redonner  le pouvoir d’Etat  au  PDCI .

A cette cérémonie d’investiture, le député d’Attiegouakro l’honorable Marius Konan a animé une conférence publique sur le thème«  Le rôle des secrétaires de sections et des structures spécialisées dans la reconquête  du pouvoir d’Etat en 2020. ».  

 Dans son exposé,  le député   a montré que les secrétaires de  sections et les structures spécialisées jouent  un rôle capital au sein du parti notamment pour  la reconquête du pouvoir d’Etat. La cérémonie d’investiture  était sous le patronage du vice –président du PDCI-RDA, Dembélé Lancina, ex-maire d’Adjamé  qui a  appelé  à la mobilisation massive des miitants pour les élections présidentielles de 2020.

Zatté Albert

 

Le processus d’indemnisation des personnes vivants sur l’emprise du  4è pont est confronté à de nombreuses difficultés  qui provoquent constamment des  grincements de dents chez les  populations impactées par le projet. Cette  opération qui parait  fastidieuse pourrait occasionner un vrai drame social  si l’on ne gère pas ce dossier avec la plus grande attention. De nombreuses victimes pourraient quitter le site sans avoir perçu leur argent.

 Les travaux de construction du  4è pont devant relier la  commune  de Yopougon  à celle du Plateau en passant par Attécoubé  et Adjamé se poursuivent. Plusieurs  piliers  du pont  sont déjà  bien  visibles sur la lagune Ebrié.  

Les ouvriers en charge des travaux  du pont sont à la tâche mais  ils sont  freinés dans leur élan par la présence des populations sur l’emprise du pont.

Au quartier  Boribana  dans la commune  d’Attécoubé,  un    nombre considérable de  locataires sont déjà passés à la caisse et le minimum de leur indemnité est d’environ 230.000 FCFA.  Le paiement des propriétaires de maison est également en cours.

Le processus d’indemnisation démarré en  septembre 2018 se poursuit même si nombreuses sont les personnes qui ne sont pas encore passées  à la caisse.

Le président de l’Ong Colombe Ivoire, Sekou Sylla dont la structure défend les droits des personnes impactées par le projet a dénoncé  début  juillet   le fait que  400 personnes du quartier Boribana n’aient pas encore perçu leurs indemnités.

Les personnes non encore  indemnisées  sont  généralement confrontées  à  certainement difficultés  liées à  des erreurs  sur leurs noms, les cas d’omissions  lors des recensements, les  reçus perdus , ou  ceux qui  refusent  de signer les certificats  de compensations  parce qu’ils  contestent  l’indemnité que les responsables du  Projet du Train Urbain ( PTUA )  proposent.

De nombreux  locataires  ayant  déjà perçu leurs indemnités  continuent de vivre  sur l’emprise du pont estimant  que la somme de 230.000 FCFA  octroyée aux locataires est insuffisante  pour  se reloger. Et ce, à cause non seulement du coût élevé des cautions de maisons, mais aussi  des loyers et des difficultés d’accès à un logement à Abidjan, capitale économique de la Côte d’Ivoire.  

De nombreuses  personnes  rencontrées  évoquent des problèmes comme le non-respect du barème de la Banque Africaine de Développement (BAD) ,  la  lenteur du processus  d’indemnisation,  et surtout  l’insuffisance des guichets  de paiement pour les détenteurs de chèques .

 M. T.  M. habitant du sous quartier Boribana dans la commune d’Attécoubé  dit avoir perdu son reçu et aurait fait un certificat de perte qu’il a présenté  aux responsables du PTUA. Mais il est toujours en attente de son argent.

Le président de l’Ong Colombe Ivoire pour sa part affirme que 14 propriétaires résidant du sous quartier Boribana  refusent de signer leurs certificats de compensations sous prétexte que la valeur de leurs  logements  a été sous-estimée par les responsables  du  PTUA. 

En définitive, les 14 propriétaires de maison ont signé les documents après une réunion houleuse  faite  de menaces  voilées et de chantage  avec les responsables du Plan d’action et de réinstallation (PAR).  

Un autre  habitant de  Boribana  a  fait savoir  que la maison de son frère a été évaluée  à 38 millions FCFA, alors que le PTUA lui propose une indemnité de 5  millions FCFA.

S.K  dénonce pour sa part le fait que le PTUA  lui propose une indemnisation de 6, 3 millions  FCFA  à la première négociation,  puis 7, 3 millions  et 09 millions CFA    respectivement à la 2è et 3è négociation alors que le coût de la maison de sa  sœur est de   23.733.000 FCFA.

  A  Yopougon  au  sous quartier Yaosehi qui est aussi situé sur l’emprise du pont, un habitant  ne cache  pas son amertume face à  la lenteur de l’opération d’indemnisation et le  faible taux de personnes  indemnisées dans son quartier.

Ce dernier souhaite l’affichage de  la liste définitive de toutes les personnes à indemniser,  et  déplore aussi  la lenteur  dans la gestion  des réclamations. 

Cet habitant de Yahosehi déplore également l’intimidation des bénéficiaires  par des agents du PTUA dans les bureaux de négociation. 

Le chef  du quartier de  Yahosehi, Adou  affiche  un optimisme quant à l’indemnisation des habitants du  quartier qu’il dirige. 

Il souligne qu’il  suit avec la plus grande attention le dossier d’indemnisation, les réclamations  afin  que toutes les victimes de son quartier  perçoivent effectivement  leur argent  avant le  déguerpissement dont la date ne lui a pas été  notifiée.  

Le chef  Adou soutient  qu’il a  plaidé  auprès des responsables du projet afin que  le déguerpissement des populations se fasse  (03) trois mois après la fin des indemnisations, mais sa proposition est rejetée. 

Il  précise  que dans son quartier  les personnes à  indemniser sont au nombre de 1350 personnes à savoir 1100 locataires, 200 propriétaires  non-résidents  et 50 propriétaires résidents. 

Les centres de négociations que nous avons visitées dans les quartiers de  Yopougon et d’Attécoubé ne désemplissent pas.  Les  réclamations et les négociations continuent toujours  et sont encore nombreuses.

Les raisons de la lenteur de l’opération d’indemnisation, mystère sur la date du  déguerpissement

Un responsable  du projet qui a en charge le recensement des populations  explique que  la lenteur  constatée dans le paiement des indemnités  n’est pas dû  à un  manque d’argent, mais  plutôt au fait que les dossiers  d’indemnisation  sont  soumis  à un contrôle  rigoureux  afin d’éviter  les cas de fraude. 

Il soutient aussi  que cette lenteur est due à une  nouvelle disposition financière selon laquelle  tout décaissement d’argent des caisses de l’Etat doit être précédé d’un arrêté  du ministre de l’Economie et des Finances.

« Il y’a de l’argent pour indemnisation  des  populations vivant sur l’emprise du 4è pont, mais le ministre doit signer d’abord un arrêté avant l’émission d’un  chèque. C’est une nouvelle mesure de gestion financière  imposée à la Côte d’Ivoire  qui fait que le pays est éligible à tous  les financements »,  explique l’agent du PTUA.

Ce dernier  promet que des dispositions seront prises par le PTUA  afin d’amplifier désormais les paiements. Il souligne que les erreurs passées  seront corrigées et  tous les cas litigieux (les omissions,  tickets de recensement  perdus, ceux qui  sont recensés et qui ont leurs reçus  mais dont  les  noms ne figurent pas la liste …), rassure-t-il,  seront traités  de sorte  que toutes les personnes vivant sur l’emprise du projet du 4è pont soient indemnisées avant le déguerpissement.

Aux personnes qui n’ont pas voulu signer les certificats de compensations, il  promet qu’il y aura  d’autres rencontres. En cas de mésentente,  le dossier sera transmis  à la justice où le juge va commettre un expert indépendant. Ce sont les montants qu’il indiquera  qui seront  pris  en compte lors du paiement.

Les propriétaires résidents, souligne-t-il seront relogés  temporairement.  Le projet se chargera de payer leur loyer jusqu’à la construction de leur nouvelle maison sur un nouveau site de recasement  de 41 hectares à Anyama  et à Sogon, rassure-t-il  .

Les populations inquiètes malgré l’assurance des autorités

 Pour un souci d’équilibre de l’information, le mardi 30 juillet 2019 nous  avons rencontré le service de communication du ministère de l’Equipement et de l’Entretien routier  pour avoir leur version sur le sujet d’indemnisation des personnes impactées par le  projet du 4è pont. Ils ont promis  nous rappeler, mais jusqu’au moment où nous mettions sous presse nous n’avons eu de  retour.

Cependant il convient de noter, qu’en mai  2019 déjà,  Dimba Pierre, directeur général de l’Agence de Gestion des Routes (AGEROUTE)  une structure du ministère de l’équipement et de l’entretien routier  affirmait que ce sont 13.178 personnes  qui sont installées sur  l’emprise du projet  qui seront  indemnisées.

  9,922 personnes soient 75 % ont déjà  signé leur certificat de compensation  et que 7216 personnes ont fait l’objet d’autorisation de paiement dont 3,385  personnes soient 47 % ont été payées. 

En dépit  des  assurances données par les  autorités,  les populations  en général, notamment les propriétaires résidents qui ont opté pour une indemnisation en nature c’est-à- dire pour l’acquisition d’un nouveau  logement,  souhaitent  avoir une garantie claire, un  titre foncier de leur  site de recasement.

 Même si  un délai de déguerpissement n’a pas  été  encore signifié aux populations,  n’empêchent qu’elles  s’inquiètent, tout en  redoutant  un déguerpissement précipité du site  sans que l’Etat n’honore  entièrement ses engagements vis-à-vis des personnes vivants sur les zones impactées .

Pour l’instant  les populations  ne savent pas  encore  combien de temps durera le processus  d’indemnisation  qui a débuté en septembre 2018, mais les responsables du projet rassurent  que toutes les personnes impactées seront indemnisées avant leur départ du site. Raison pour laquelle, les populations doivent se tenir prêtes  pour quitter le site.

Certaines  personnes affirment qu’elles sont constamment  menacées de déguerpissement pourtant le processus d’indemnisation est loin de finir  avec  les cas  de  réclamations qui foisonnent.  

Ils sont nombreux ceux qui n’espèrent plus toucher leur indemnité, et  qui abandonnent  leur dossier avant de quitter le site.

Si l’on n’y prend garde ce projet au-delà de son objectif premier qui est  de favoriser  une fluidité routière à Abidjan,  pourrait occasionner un  vrai  drame social  chez les populations impactées par le projet  car certaines personnes  pourraient voir leurs  maisons détruites  sans recevoir de  compensation financière.

Dans le cadre de la réalisation du  projet du 4è pont d’Abidjan,  c’est un montant global  de 41 milliards FCFA  qui a été  alloué à l’indemnisation  des populations vivants  sur l’emprise du pont, à travers un accord de prêt signé  entre la Côte d’Ivoire et la Banque Africaine de Développement (BAD).

L’Ageroute (Agence des gestions  des routes)  est chargée de l’exécution du projet à travers sa structure le PTUA (Projet du Train Urbain d’Abidjan) dont le coordonnateur est

Issa Ouattara.  Les zones situées sur l’emprise du pont  sont Yopougon (Yaosehi , Doukouré nouveau quartier ) , Attécoubé ( Fromager , Jean-Paul 02 , Santé , Boribana )  Adjamé (Bramakoté , Adjamé village ) . 

  Dossier réalisé par Zatté Albert

 

 

 

 

Yopougon –Sicogi ,  gare de transport en commun communément  appelé  ‘’ Lavage ‘’ C’est sur ce site que  le MDL Sony  Tiecou Sous- officier de la Gendarmerie  a été  atrocement  tué le dimanche 25 août  2019  à l’aide d’une  arme  après  avoir reçu plusieurs coups  de couteaux  de ses bourreaux.

 Le mardi dernier  à notre passage  sur le lieu du crime,  deux cargos de policiers, ainsi qu’un nombre impressionnant  de policiers  étaient  présents  sur le site.

 Toutes les étals de commerçants qui exerçaient sur le site étaient sens dessus-dessous,  magasins  et  baraques  endommagés.

 Ce lieu qui grouillait jadis  de monde a pris  l’allure d’un cimetière depuis ce drame. 

Les auteurs de ce crime odieux ont été clairement identifiés, et des présumés coupables seraient mis aux arrêts.  Le Préfet d’Abidjan  M. Toh Bi Irié  sur le lieu du crime odieux    lundi,  a annoncé  ‘’ la fermeture systématique de toutes les gares anarchiques  à Abidjan ‘’.  

 Zatté Albert 

Le sprinteur ivoirien, Arthur Cissé Gué qui a décroché la médaille d'argent à la finale du 100m masculin mardi dernier au Maroc, souffre d'une douleur au bas de la jambe. Mal en point, il a manqué le relais 4x100m des Jeux Africains et il ne disputera pas le 200m ce jeudi 29 août 2019. Toutefois, le sprinteur ivoirien a tenu à rassurer les ivoiriens sur sa participation aux championnats du monde, prévue du 27 septembre au 6 octobre prochain, à Doha au Qatar.

Arthur Cissé, vous êtes forfait pour la suite des Jeux Africains pour cause de blessure, a-t-on appris. Quelle en est la nature ?

D'abord il faut rétablir la vérité. Il ne s'agit pas d'une blessure. Mais plutôt d'un pépin physique. C'est en fait une douleur que je ressens sous la jambe. Cette forte douleur m'empêche de poser le pied au sol. Je ne peux pas courir avec, vu que je ne suis pas à 100%. Voici la justification de mon absence au relais 4x100 m. J'ai été remplacé par un coéquipier triple sauteur. Malheureusement, la Côte d'Ivoire a fini 8e.

Vous confirmez donc votre absence pour l’épreuve du 200m prévue ce jeudi ?

Je suis malheureusement forfait. Je le confirme. Je viens à peine d'échanger avec le médecin. Il m'a dit que ce n'est pas possible pour moi de faire l'épreuve. J'aurais voulu tout donné pour y être. Hélas, je suis obligé de me plier au destin. C'est également cela la triste réalité du sport.

Doit-on craindre pour votre participation aux prochains mondiaux ?

Mais non ! Il n'y a aucune inquiétude à se faire. Je vais prendre trois jours de repos. Ça sera suffisant pour me rétablir et reprendre la saison. Je rassure tout le monde. Soyez sans crainte. Je serai aux championnats du monde de Doha. Il me faut juste me reposer pour retrouver toute la plénitude de mes moyens.

LY avec Sportivoire

Ibrahima  Kourouma  coordonnateur général de l’inspection générale de l’éducation  nationale  a annoncé  2,3 %  (6254)  cas de  fraude au Baccalauréat  session 2019  ce mercredi  28 aout 2019  lors d’une conférence de presse.  

 6254 cas de fraude sur un total de 273.342 candidats  soit un taux 2, 3 % au Bac 2019   contre 1516  en 2018  pour 256.456 candidats.

Le  taux  de fraude  est  passé de 0, 1 % à 2, 3 % indique le conférencier.  

 «  Cette année la fraude a pris  une ampleur singulière  avec l’usage massive de Smartphones  … »  dira M. Kourouma  qui a indexé des groupes bien organisés sur les réseaux sociaux  qui sont dotés de moyens de technologies bien adaptés, tels que  les Smartphones. 

Pour  les sanctions contre les fraudeurs, M. Kourouma  dira que la structure en charge de prendre les sanctions,  la commission nationale de discipline (CND)  n’a pas encore  siégé.  Mais  les candidats qui sont  impliqués  dans la fraude  seront  interdits de  passer un  examen sur une période de  01 à 05 ans  ou bien  ils seront traduits devant  les tribunaux.

 Pour  les acteurs de l’éducation  nationale,  la sanction concerne  le  retrait de l’autorisation d’enseigner ou de diriger  ou de prendre part  à l’organisation des examens, ils peuvent aussi passer devant le conseil de discipline pour les fonctionnaires.

 Kourouma a invité tous les acteurs du système éducatif  à se mobiliser    pour  combattre  la fraude aux examens scolaires.  A cette conférence étaient également présents  Kouyaté Aboulaye, chef  de cabinet de la ministre de l’Education, ainsi que Dosso Nimaga Mariam, directrice des examens et Concours de l’enseignement secondaire. 

 Zatté Albert

 

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