Super User
Rentrée scolaire 2019-2020 : SOLIBRA par sa marque Youki, s’engage à une « Jeunesse responsable »
Le mardi 3 septembre 2019, a eu lieu la cérémonie de remise de kits scolaires aux enfants les plus méritants du quartier Divo de la commune de Marcory. Et ce, en présence d’un parterre de personnalités notamment l’ex- footballeur international, Zoro Marc, Guy Abley, représentant la Fondation Magic système ainsi que Sanogo Brahima, représentant le maire de koumassi, Ibrahim Cissé Bacongo.
Sanogo Brahima a au nom du maire adressé ses sincères félicitations à Solibra. Evoquant la thématique : ‘’Une jeunesse responsable ‘’, il a salué cette initiative qui est d’une importance capitale en ce sens que la jeunesse ne saurait rester en marge de l’émergence tant souhaitée par le président de la république. La jeunesse est l’avenir du pays, dira-t-il. C’est pourquoi, il a invité les jeunes à la responsabilité et à s’amuser tout en ayant à l’esprit l’intérêt de leur commune.
‘’Solibra offre chaque année des kits scolaires aux élèves excellents. Cette année, elle s’engage en outre à sensibiliser les enfants sur diverses thématiques notamment la drogue, l’alcool et surtout promeut l’excellence en attribuant des kits scolaires à une cinquantaine d’élèves’’, a expliqué Danielle Ogou, chef de division communication à Solibra non sans mentionner l’importance que cette brasserie accorde à la sensibilisation des jeunes dont l’objectif est de promouvoir une jeunesse responsable.
Prenant la parole, le président des Jeunes du quartier, N’Guessan Kouassi Jacques a remercié Solibra pour le choix de leur quartier et la motivation qu’elle apporte à ces enfants à travers ces dons.
Générosa Kouadio
Côte d’Ivoire : Profanation de la tombe de DJ Arafat, 10 personnes déférées à la Maca
Le procureur de la république, Adou Richard a annoncé lors d’une conférence de presse ce mercredi au Plateau, que 10 personnes interpellées dans le cadre de l’affaire de profanation de la tombe de l’artiste DJ Arafat, ont été déférées à la MACA ce jour.
10 sur 12 personnes interpellées dans le cadre de l’affaire de profanation de la tombe de l’artiste Dj Arafat ont été déférées ce mercredi 04 aout 2019 à la Maca , a annoncé le Procureur Adou Richard Christophe, précisant qu’une information judiciaire a été ouverte contre eux.
Adou Richard a fait savoir que l’appel à témoins lancé par la police donne déjà satisfaction car de nouvelles personnes ont été arrêtées.
Le Procureur Adou Richard a indiqué que désormais la loi sera appliquée dans toute sa rigueur concernant le phénomène de cyber criminalité.
Il a tenu une séance de travail avec les administrateurs de forums facebook à qui il a porté cette information de l’application de la loi de 2013 sur la cyber criminalité qui prévoit une peine sévère allant jusqu’à 20 ans de prison et une amende de 20 millions FCfa .
« La commission des nombreuses infractions à la loi pénale à travers les publications incendiaires et les incitations à le faire, ne peuvent rester impunies, tant en ce qui concerne les auteurs desdites publications que les administrateurs des sites qui fournissent les moyens de commettre les infractions déplorées », a averti le conférencier.
Albert Zatté
Hommage à Boni Pascal, Ahoua N’Doli Théophile : « C’était notre Arafat à nous »
Boni Tchirioua Pascal alias ‘’Le Cantador de la capitale’’ a déposé le micro à jamais. En prélude aux obsèques les 6 et 7 septembre 2019, le commissariat général du Festival des Arts et de la Culture Agni (FESTAGNI) a organisé une veillée d’hommage en mémoire de l’illustre disparu. C’était le mardi 3 septembre à la salle Bitty Moro de l’Insaac.
Dénommée ‘’Les Larmes pour Boni’’, cette veillée artistique a vu la présence de l’Inspecteur général d’Etat, Ahoua N’Doli Théophile, par ailleurs président de cette soirée d’hommage à Boni. Pour lui, Boni Pascal était le ‘’Arafat Dj’’ de son époque, pour faire allusion au talent et à l’influence de l’artiste Coupé-Décalé sur sa génération.
« Que ceux qui ont connu Tchirioua et même ceux qui ne l’ont pas connu, sachent que c’est un artiste qui va marquer le peuple Agni. Il a été le porte-parole de la musique Agni en musique, à côté de certaines gloires comme N’Douba Denis, Eba Aka Jerôme, Appiah Moro qui ont aussi marqué leur temps. C’était notre Arafat à nous. Il n’a pas traversé son temps, il a marqué son temps », a soutenu Ahoua N’Doli Théophile. Avant de poursuivre en appelant chacun à lui rendre un « plus bel hommage, c’est de continuer à faire entendre ses mélodies, de continuer à jouer ses œuvres. Il s’en va en nous laissant de belles œuvres. Les œuvres qu’elles soient littéraires ou musicales vivent après leurs auteurs ».
Pour sa part, le commissaire général du Festagni, Eric Ané a rappelé quelques moments forts passés en compagnie de l’artiste dans le cadre dudit festival. Sur sa lancée, il a exprimé ses remerciements à l’Inspecteur général Ahoua N’Doli et au ministre Abinan Pascal pour leur implication à la réussite des obsèques du doyen.
Plusieurs articulations ont meublé cette soirée d’hommage, notamment des témoignages, des prestations artistiques (Kiniankpli, Ahoussi de Kangandi, Froto Mougou), la présentation de l’artiste (par N’Doumi Djabo Steck) et une projection de film sur le parcours de Boni.
Notons que la vedette de la musique Agni, Boni Pascal a déposé le micro le 08 juin 2019 dans sa 80ème année (1939-2019). Les obsèques sont prévues pour les 6 et 7 septembre avec la levée de corps à IVOSEP-Bongouanou le vendredi 06 septembre, suivie du transfert à Abongoua et de l’inhumation le samedi 07 septembre.
Raphael Okaingni
Diamond League : Marie Josée Ta Lou, la grosse incertitude
Blessée à l’issue de la finale du 200m féminin aux Jeux Africains à Rabat, la participation de Marie Josée Ta Lou à la seconde finale de la Diamond League, prévue le 6 septembre prochain à Bruxelles reste une grosse incertitude.
Marie-Josée Ta Lou, la sprinteuse ivoirienne, double médaillée à Rabat n’est pas au mieux de sa forme physique. Blessée au terme de la finale du 200m féminin, elle a été très vite prise en charge par le service médical.
24 heures plus tard, l’IRM de la double championne d'Afrique du 100 et 200m a révélé une élongation et une crampe musculaire. Plus de peur que de mal, la sprinteuse ivoirienne est rentrée à Paris où elle prendra quelques jours de repos en vue de retrouver la plénitude de ses moyens.
Toutefois, la grosse incertitude reste sa participation à la seconde finale de la Diamond League prévue le vendredi 6 septembre prochain à Bruxelles. Ta Lou était déjà absente à la première finale disputée vendredi dernier à Zürich.
La médaillée d'or du 100m aux 12è Jeux Africains de Rabat au Maroc, se prépare pour les mondiaux de Doha (Qatar), où elle rêve d'un double Or au 100 et 200m. Bien avant, elle aura besoin du soutien et de la prière de tous les ivoiriens pour vite affronter les pistes de courses.
Laurenzo Yapi
Amical CI-Bénin : Les Eléphants comptent 4 forfaits
Les Eléphants footballeurs affrontent le Bénin en match amical ce vendredi 6 septembre 2019. Pour leur première sortie officielle après la CAN 2019, la troupe à Kamara Ibrahim est ‘’amputée’’ de 4 membres.
Le duel avec les Ecureuils du Bénin, privés de leur capitaine Adenon Khaled blessé, est prévu pour le vendredi 6 septembre sous le coup de 19h à Caen, en France.
Pour ce choc amical, la Côte d'Ivoire compte 4 forfaits que sont Bamba Abdoulaye, Meité Yakou, Maxwell Cornet et Aholou Jean-Eudes. Tous victimes de blessure en club, ils sont absents au regroupement qui a démarré ce lundi 2 septembre à Dauville en France.
Pour pallier ces absences, le sélectionneur Kamara Ibrahim a fait appel à quelques renforts, notamment Digbo Maïga, Yohann Boli et Britto Dagou (ex-capitaine de l'AS Tanda qui évoluera cette saison au FC Zurich, en Suisse). De leur côté, Max Gradel, Serge Aurier, Togui Mel, Ghislain Konan, Sayouba Mandé, Séko Fofana, Bekanty Angban, Sangaré Badra, Franck Kessié, Roger Assalé et Ismaël Traoré ont déjà entamé le travail.
Laurenzo Yapi
Côte d’Ivoire- Adjamé : Le PDCI-RDA galvanise ses militants pour les élections présidentielles de 2020.
A un an des élections présidentielles, le PDCI-RDA a décidé d’invertir le terrain politique en vue de reconquérir le pouvoir d’Etat. C’est le sens de la cérémonie d’investiture du bureau de la délégation communale d'Adjamé 02 du parti septuagénaire qui a eu lieu le dimanche 01er septembre 2019 à la représentation du parti à Adjamé.
« Nous devons gagner les élections de 2020 pour les ivoiriens… Nous sommes à 13 mois des élections présidentielles et nous n’allons plus nous arrêter jusqu’à la victoire finale », dira Dosso Aboubakari, délégué communal du PDCI-RDA d’Adjamé 02.
Il s’est fixé comme priorités « la mise en place des infrastructures politiques. », notamment les sections, les structures spécialisées. D’où les tournées qu’il a entamées dans les 05 sections que comptent sa délégation.
Le délégué PDCI d’Adjamé 02 a demandé aux militants de se mettre au travail afin de redonner le pouvoir d’Etat au PDCI .
A cette cérémonie d’investiture, le député d’Attiegouakro l’honorable Marius Konan a animé une conférence publique sur le thème« Le rôle des secrétaires de sections et des structures spécialisées dans la reconquête du pouvoir d’Etat en 2020. ».
Dans son exposé, le député a montré que les secrétaires de sections et les structures spécialisées jouent un rôle capital au sein du parti notamment pour la reconquête du pouvoir d’Etat. La cérémonie d’investiture était sous le patronage du vice –président du PDCI-RDA, Dembélé Lancina, ex-maire d’Adjamé qui a appelé à la mobilisation massive des miitants pour les élections présidentielles de 2020.
Zatté Albert
Dossier / Côte d’Ivoire –projet 4e pont : L’indemnisation des populations, un vrai casse-tête pour les autorités
Le processus d’indemnisation des personnes vivants sur l’emprise du 4è pont est confronté à de nombreuses difficultés qui provoquent constamment des grincements de dents chez les populations impactées par le projet. Cette opération qui parait fastidieuse pourrait occasionner un vrai drame social si l’on ne gère pas ce dossier avec la plus grande attention. De nombreuses victimes pourraient quitter le site sans avoir perçu leur argent.
Les travaux de construction du 4è pont devant relier la commune de Yopougon à celle du Plateau en passant par Attécoubé et Adjamé se poursuivent. Plusieurs piliers du pont sont déjà bien visibles sur la lagune Ebrié.
Les ouvriers en charge des travaux du pont sont à la tâche mais ils sont freinés dans leur élan par la présence des populations sur l’emprise du pont.
Au quartier Boribana dans la commune d’Attécoubé, un nombre considérable de locataires sont déjà passés à la caisse et le minimum de leur indemnité est d’environ 230.000 FCFA. Le paiement des propriétaires de maison est également en cours.
Le processus d’indemnisation démarré en septembre 2018 se poursuit même si nombreuses sont les personnes qui ne sont pas encore passées à la caisse.
Le président de l’Ong Colombe Ivoire, Sekou Sylla dont la structure défend les droits des personnes impactées par le projet a dénoncé début juillet le fait que 400 personnes du quartier Boribana n’aient pas encore perçu leurs indemnités.
Les personnes non encore indemnisées sont généralement confrontées à certainement difficultés liées à des erreurs sur leurs noms, les cas d’omissions lors des recensements, les reçus perdus , ou ceux qui refusent de signer les certificats de compensations parce qu’ils contestent l’indemnité que les responsables du Projet du Train Urbain ( PTUA ) proposent.
De nombreux locataires ayant déjà perçu leurs indemnités continuent de vivre sur l’emprise du pont estimant que la somme de 230.000 FCFA octroyée aux locataires est insuffisante pour se reloger. Et ce, à cause non seulement du coût élevé des cautions de maisons, mais aussi des loyers et des difficultés d’accès à un logement à Abidjan, capitale économique de la Côte d’Ivoire.
De nombreuses personnes rencontrées évoquent des problèmes comme le non-respect du barème de la Banque Africaine de Développement (BAD) , la lenteur du processus d’indemnisation, et surtout l’insuffisance des guichets de paiement pour les détenteurs de chèques .
M. T. M. habitant du sous quartier Boribana dans la commune d’Attécoubé dit avoir perdu son reçu et aurait fait un certificat de perte qu’il a présenté aux responsables du PTUA. Mais il est toujours en attente de son argent.
Le président de l’Ong Colombe Ivoire pour sa part affirme que 14 propriétaires résidant du sous quartier Boribana refusent de signer leurs certificats de compensations sous prétexte que la valeur de leurs logements a été sous-estimée par les responsables du PTUA.
En définitive, les 14 propriétaires de maison ont signé les documents après une réunion houleuse faite de menaces voilées et de chantage avec les responsables du Plan d’action et de réinstallation (PAR).
Un autre habitant de Boribana a fait savoir que la maison de son frère a été évaluée à 38 millions FCFA, alors que le PTUA lui propose une indemnité de 5 millions FCFA.
S.K dénonce pour sa part le fait que le PTUA lui propose une indemnisation de 6, 3 millions FCFA à la première négociation, puis 7, 3 millions et 09 millions CFA respectivement à la 2è et 3è négociation alors que le coût de la maison de sa sœur est de 23.733.000 FCFA.
A Yopougon au sous quartier Yaosehi qui est aussi situé sur l’emprise du pont, un habitant ne cache pas son amertume face à la lenteur de l’opération d’indemnisation et le faible taux de personnes indemnisées dans son quartier.
Ce dernier souhaite l’affichage de la liste définitive de toutes les personnes à indemniser, et déplore aussi la lenteur dans la gestion des réclamations.
Cet habitant de Yahosehi déplore également l’intimidation des bénéficiaires par des agents du PTUA dans les bureaux de négociation.
Le chef du quartier de Yahosehi, Adou affiche un optimisme quant à l’indemnisation des habitants du quartier qu’il dirige.
Il souligne qu’il suit avec la plus grande attention le dossier d’indemnisation, les réclamations afin que toutes les victimes de son quartier perçoivent effectivement leur argent avant le déguerpissement dont la date ne lui a pas été notifiée.
Le chef Adou soutient qu’il a plaidé auprès des responsables du projet afin que le déguerpissement des populations se fasse (03) trois mois après la fin des indemnisations, mais sa proposition est rejetée.
Il précise que dans son quartier les personnes à indemniser sont au nombre de 1350 personnes à savoir 1100 locataires, 200 propriétaires non-résidents et 50 propriétaires résidents.
Les centres de négociations que nous avons visitées dans les quartiers de Yopougon et d’Attécoubé ne désemplissent pas. Les réclamations et les négociations continuent toujours et sont encore nombreuses.
Les raisons de la lenteur de l’opération d’indemnisation, mystère sur la date du déguerpissement
Un responsable du projet qui a en charge le recensement des populations explique que la lenteur constatée dans le paiement des indemnités n’est pas dû à un manque d’argent, mais plutôt au fait que les dossiers d’indemnisation sont soumis à un contrôle rigoureux afin d’éviter les cas de fraude.
Il soutient aussi que cette lenteur est due à une nouvelle disposition financière selon laquelle tout décaissement d’argent des caisses de l’Etat doit être précédé d’un arrêté du ministre de l’Economie et des Finances.
« Il y’a de l’argent pour indemnisation des populations vivant sur l’emprise du 4è pont, mais le ministre doit signer d’abord un arrêté avant l’émission d’un chèque. C’est une nouvelle mesure de gestion financière imposée à la Côte d’Ivoire qui fait que le pays est éligible à tous les financements », explique l’agent du PTUA.
Ce dernier promet que des dispositions seront prises par le PTUA afin d’amplifier désormais les paiements. Il souligne que les erreurs passées seront corrigées et tous les cas litigieux (les omissions, tickets de recensement perdus, ceux qui sont recensés et qui ont leurs reçus mais dont les noms ne figurent pas la liste …), rassure-t-il, seront traités de sorte que toutes les personnes vivant sur l’emprise du projet du 4è pont soient indemnisées avant le déguerpissement.
Aux personnes qui n’ont pas voulu signer les certificats de compensations, il promet qu’il y aura d’autres rencontres. En cas de mésentente, le dossier sera transmis à la justice où le juge va commettre un expert indépendant. Ce sont les montants qu’il indiquera qui seront pris en compte lors du paiement.
Les propriétaires résidents, souligne-t-il seront relogés temporairement. Le projet se chargera de payer leur loyer jusqu’à la construction de leur nouvelle maison sur un nouveau site de recasement de 41 hectares à Anyama et à Sogon, rassure-t-il .
Les populations inquiètes malgré l’assurance des autorités
Pour un souci d’équilibre de l’information, le mardi 30 juillet 2019 nous avons rencontré le service de communication du ministère de l’Equipement et de l’Entretien routier pour avoir leur version sur le sujet d’indemnisation des personnes impactées par le projet du 4è pont. Ils ont promis nous rappeler, mais jusqu’au moment où nous mettions sous presse nous n’avons eu de retour.
Cependant il convient de noter, qu’en mai 2019 déjà, Dimba Pierre, directeur général de l’Agence de Gestion des Routes (AGEROUTE) une structure du ministère de l’équipement et de l’entretien routier affirmait que ce sont 13.178 personnes qui sont installées sur l’emprise du projet qui seront indemnisées.
9,922 personnes soient 75 % ont déjà signé leur certificat de compensation et que 7216 personnes ont fait l’objet d’autorisation de paiement dont 3,385 personnes soient 47 % ont été payées.
En dépit des assurances données par les autorités, les populations en général, notamment les propriétaires résidents qui ont opté pour une indemnisation en nature c’est-à- dire pour l’acquisition d’un nouveau logement, souhaitent avoir une garantie claire, un titre foncier de leur site de recasement.
Même si un délai de déguerpissement n’a pas été encore signifié aux populations, n’empêchent qu’elles s’inquiètent, tout en redoutant un déguerpissement précipité du site sans que l’Etat n’honore entièrement ses engagements vis-à-vis des personnes vivants sur les zones impactées .
Pour l’instant les populations ne savent pas encore combien de temps durera le processus d’indemnisation qui a débuté en septembre 2018, mais les responsables du projet rassurent que toutes les personnes impactées seront indemnisées avant leur départ du site. Raison pour laquelle, les populations doivent se tenir prêtes pour quitter le site.
Certaines personnes affirment qu’elles sont constamment menacées de déguerpissement pourtant le processus d’indemnisation est loin de finir avec les cas de réclamations qui foisonnent.
Ils sont nombreux ceux qui n’espèrent plus toucher leur indemnité, et qui abandonnent leur dossier avant de quitter le site.
Si l’on n’y prend garde ce projet au-delà de son objectif premier qui est de favoriser une fluidité routière à Abidjan, pourrait occasionner un vrai drame social chez les populations impactées par le projet car certaines personnes pourraient voir leurs maisons détruites sans recevoir de compensation financière.
Dans le cadre de la réalisation du projet du 4è pont d’Abidjan, c’est un montant global de 41 milliards FCFA qui a été alloué à l’indemnisation des populations vivants sur l’emprise du pont, à travers un accord de prêt signé entre la Côte d’Ivoire et la Banque Africaine de Développement (BAD).
L’Ageroute (Agence des gestions des routes) est chargée de l’exécution du projet à travers sa structure le PTUA (Projet du Train Urbain d’Abidjan) dont le coordonnateur est
Issa Ouattara. Les zones situées sur l’emprise du pont sont Yopougon (Yaosehi , Doukouré nouveau quartier ) , Attécoubé ( Fromager , Jean-Paul 02 , Santé , Boribana ) Adjamé (Bramakoté , Adjamé village ) .
Dossier réalisé par Zatté Albert
Côte d’Ivoire : Un gendarme tué à Yopougon, la police assiège le lieu du crime
Yopougon –Sicogi , gare de transport en commun communément appelé ‘’ Lavage ‘’ C’est sur ce site que le MDL Sony Tiecou Sous- officier de la Gendarmerie a été atrocement tué le dimanche 25 août 2019 à l’aide d’une arme après avoir reçu plusieurs coups de couteaux de ses bourreaux.
Le mardi dernier à notre passage sur le lieu du crime, deux cargos de policiers, ainsi qu’un nombre impressionnant de policiers étaient présents sur le site.
Toutes les étals de commerçants qui exerçaient sur le site étaient sens dessus-dessous, magasins et baraques endommagés.
Ce lieu qui grouillait jadis de monde a pris l’allure d’un cimetière depuis ce drame.
Les auteurs de ce crime odieux ont été clairement identifiés, et des présumés coupables seraient mis aux arrêts. Le Préfet d’Abidjan M. Toh Bi Irié sur le lieu du crime odieux lundi, a annoncé ‘’ la fermeture systématique de toutes les gares anarchiques à Abidjan ‘’.
Zatté Albert
Forfait pour la suite des jeux africains, Arthur Cissé rassure : « Il n'y a aucune inquiétude à se faire pour les mondiaux »
Le sprinteur ivoirien, Arthur Cissé Gué qui a décroché la médaille d'argent à la finale du 100m masculin mardi dernier au Maroc, souffre d'une douleur au bas de la jambe. Mal en point, il a manqué le relais 4x100m des Jeux Africains et il ne disputera pas le 200m ce jeudi 29 août 2019. Toutefois, le sprinteur ivoirien a tenu à rassurer les ivoiriens sur sa participation aux championnats du monde, prévue du 27 septembre au 6 octobre prochain, à Doha au Qatar.
Arthur Cissé, vous êtes forfait pour la suite des Jeux Africains pour cause de blessure, a-t-on appris. Quelle en est la nature ?
D'abord il faut rétablir la vérité. Il ne s'agit pas d'une blessure. Mais plutôt d'un pépin physique. C'est en fait une douleur que je ressens sous la jambe. Cette forte douleur m'empêche de poser le pied au sol. Je ne peux pas courir avec, vu que je ne suis pas à 100%. Voici la justification de mon absence au relais 4x100 m. J'ai été remplacé par un coéquipier triple sauteur. Malheureusement, la Côte d'Ivoire a fini 8e.
Vous confirmez donc votre absence pour l’épreuve du 200m prévue ce jeudi ?
Je suis malheureusement forfait. Je le confirme. Je viens à peine d'échanger avec le médecin. Il m'a dit que ce n'est pas possible pour moi de faire l'épreuve. J'aurais voulu tout donné pour y être. Hélas, je suis obligé de me plier au destin. C'est également cela la triste réalité du sport.
Doit-on craindre pour votre participation aux prochains mondiaux ?
Mais non ! Il n'y a aucune inquiétude à se faire. Je vais prendre trois jours de repos. Ça sera suffisant pour me rétablir et reprendre la saison. Je rassure tout le monde. Soyez sans crainte. Je serai aux championnats du monde de Doha. Il me faut juste me reposer pour retrouver toute la plénitude de mes moyens.
LY avec Sportivoire
Côte d’Ivoire : Plus de 6000 cas de fraude au Bac 2019 découverts.
Ibrahima Kourouma coordonnateur général de l’inspection générale de l’éducation nationale a annoncé 2,3 % (6254) cas de fraude au Baccalauréat session 2019 ce mercredi 28 aout 2019 lors d’une conférence de presse.
6254 cas de fraude sur un total de 273.342 candidats soit un taux 2, 3 % au Bac 2019 contre 1516 en 2018 pour 256.456 candidats.
Le taux de fraude est passé de 0, 1 % à 2, 3 % indique le conférencier.
« Cette année la fraude a pris une ampleur singulière avec l’usage massive de Smartphones … » dira M. Kourouma qui a indexé des groupes bien organisés sur les réseaux sociaux qui sont dotés de moyens de technologies bien adaptés, tels que les Smartphones.
Pour les sanctions contre les fraudeurs, M. Kourouma dira que la structure en charge de prendre les sanctions, la commission nationale de discipline (CND) n’a pas encore siégé. Mais les candidats qui sont impliqués dans la fraude seront interdits de passer un examen sur une période de 01 à 05 ans ou bien ils seront traduits devant les tribunaux.
Pour les acteurs de l’éducation nationale, la sanction concerne le retrait de l’autorisation d’enseigner ou de diriger ou de prendre part à l’organisation des examens, ils peuvent aussi passer devant le conseil de discipline pour les fonctionnaires.
Kourouma a invité tous les acteurs du système éducatif à se mobiliser pour combattre la fraude aux examens scolaires. A cette conférence étaient également présents Kouyaté Aboulaye, chef de cabinet de la ministre de l’Education, ainsi que Dosso Nimaga Mariam, directrice des examens et Concours de l’enseignement secondaire.
Zatté Albert