vendredi 27 septembre 2024
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Senior Reporter @NewsPlus

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« Le Femua a gagné en maturité », a affirmé en substance le Premier ministre, Patrick Achi, dans son message samedi nuit à l’apothéose du Festival des musiques urbaines d’Anoumabo (Femua) à Abidjan. Cette déclaration du chef du gouvernement n’était pas fortuite.

Le concert, samedi, a vu la participation « d’un monde fou » sur le site de l’Institut national de la jeunesse et des sports (Injs) sis à Marcory (Abidjan). Des jeunes, des adultes, des étrangers venus de divers pays européens et sous-régionaux n’ont pas voulu se faire conter l’évènement.

Outre le Premier ministre, l’on pouvait aussi compter au nombre des participants, des membres des gouvernements ivoirien dont la ministre de la Culture et de la Francophonie Française Remarck, et étrangers ainsi que des personnalités du monde diplomatique.

Il a vu aussi déferler sur scène de grosses pointures du monde artistique pour offrir une ambiance électrique aux festivaliers. La Gabonaise Shan’L a ouvert le bal autour de 22 heures. Elle a réussi à donner le meilleur d’elle-même en alignant plusieurs titres pour planter le décor.

Elle a été suivie par le groupe Magic System qui a plongé les spectateurs dans un souvenir de zouglou des années 90 avec des titres comme « Wanyo », « Premier Gaou », « Amoulanga » et « Molo molo ». Ils n’ont pas manqué de puiser aussi dans leurs récents albums pour permettre aux jeunes de « bouger bouger », histoire de leur faire plaisir.

Le village qui a vu naître le quatuor magicien n’a pas été oublié. La chanson « Anoumabo est jolie » dédiée à la localité éponyme, dans l’album dénommée (Envolée zougloutique), faisait partie des titres exécutés pour rendre hommage à son chef qui a effectué le déplacement de l’Injs pour suivre le spectacle. Pendant près d’une heure de prestation, A’Salfo et ses amis ont fait monter le mercure.

Le rap, il y en a eu aussi. Le Français Youssoupha et le Malien Iba One ont réussi à offrir un spectacle à la hauteur de leur renommée internationale, à la grande joie des fans qui ne tardaient pas à reprendre en cœur, avec eux, certains de leurs titres. D’autres ne se sont pas empêchés de braver la sécurité pour se retrouver sur scène, ne serait-ce que pour saluer ou pour de simples accolades à leurs artistes préférés.

Le Tanzanien Diamond Platnumtz, à son tour, en plus de sa belle prestation, s’est rappelé de son « ami et frère » Dj Arafat, arraché à l’affection des siens et en la mémoire de qui, il a demandé une minute de silence.

Les membres du syndicat étaient également heureux d’avoir suivi un beau spectacle. Pour cause, leur président, Suspect 95, était de la fête. Les organisateurs du Femua ont bouclé la boucle, dimanche soir, à San Pedro en compagnie d’autres artistes dont le duo Yodé et Siro.

Source : Fratmat.info

 

Conformément aux dispositions constitutionnelles, notamment en son article 114, qui stipule que chaque année le Président de la République s’adresse à la Nation, au Parlement réuni en Congrès, le Président de la République, SEM, Alassane Ouattara a délivré, le mardi 25 avril 2023, au Sofitel Hôtel Ivoire, un message dont l’essentiel est la proposition de deux projets de lois ; l’instauration de deux sessions parlementaires et la date pour l’élection des députés et des sénateurs.

La constitution doit être dynamique et épouser l'ère du temps, a-t-il dit. Ainsi, a-t-il poursuivi, « je viens vous soumettre, conformément à l'article 177 de la constitution une modification constitutionnelle. Les modifications que je propose visent entre autres, l’instauration de deux sessions ordinaires au parlement : l’une de janvier à juin et l’autre d'octobre à décembre ; Ainsi que les élections des députés et des sénateurs. » L’instauration de deux sessions, a-t-il poursuivi, vise dans un souci d'efficacité, à permettre davantage de célérité dans l'examen et l'adoption des projets de loi en faisant coïncider la période de travail parlementaire et celle du travail gouvernemental, ce que la session unique ne permettait pas. Quant aux élections des députés et sénateurs, le président a fait noter qu’elles auront lieu après la présidentielle, dans le dernier trimestre de l’année.

Conformément à la loi relative au financement des partis et formations politiques, le Président a indiqué qu’il convient d'actualiser cette loi et de la rendre conforme à la constitution par la prise en compte du Sénat. Les ministres de l’Intérieur et des Finances ont été instruits à l’effet de proposer une modification de la loi afin de permettre aux groupes parlementaires au sénat de bénéficier de ce financement.

Le président a mis un point d’honneur sur la part belle que le gouvernement a bien voulu accorder à la jeunesse en lui dédiant cette année 2023. Ainsi, a-t-il dit, cette année, 365 milliards FCFA seront décaissés pour accompagner la jeunesse, soit un 1 milliard FCFA par jour. « Un plan marshal » pour la jeunesse, a-t-il dit en substance.

 

« le taux de croissance est projeté à 7,2% et le taux d'inflation devrait baisser à 3,7% »

Ces efforts reposent sur une économie forte et résiliente, à en croire le Chef de l’Etat qui a souligné que le pays poursuit sa dynamique de croissance après un taux de croissance du PIB de 7,4% en 2021. Pour l'année 2023, le taux de croissance est projeté à 7,2% et le taux d'inflation devrait baisser à 3,7%, à l’en croire. Une économie dont nous pouvons être fière grâce aux efforts de chaque Ivoirien, a-t-il salué cette résilience. « Les grands équilibres macro-économiques sont maintenus malgré notre endettement qui reste modéré à 55% du PIB, alors que certains pays sont au-delà de 100% du PIB », a-t-il rappelé. Les négociations pour un 3è programme avec le FMI, a-t-il indiqué ont été concluantes en mars dernier. Ainsi, le programme économique financier de la Côte d'ivoire pour la période 2023-2025, bénéficiera d'un soutien financier de 3.6 milliards dollars, soit 2100 milliards FCFA sur trois ans, avec un décaissement de 700 milliards par an : cette année, 2024 et 2025.

Plusieurs thématiques ont été abordées avec des satisfécits appuyés aux différents membres du gouvernement. Au titre du programme d'accès à l'électricité, le président a rappelé que ledit programme se poursuit et s'amplifie. Tout en se félicitant des progrès significatifs enregistrés, le Chef de l’Etat a rassuré qu'en 2025, la quasi-totalité de nos villages sera connectée comme il l'avait promis en 2011. « Cela est à saluer, car en 2011, un village sur trois était électrifié contre huit localités sur dix aujourd’hui », a-t-il exprimé sa satisfaction.

 

« Un nouveau champ pétrolier a été découvert par une entreprise italienne » 

Dans son discours, le Président Ouattara a également annoncé qu’un nouveau champ pétrolier a été découvert par une entreprise italienne ; il sera mis en production au cours de cette année 2023, ce qui va renforcer la sécurité énergétique des Ivoriens de façon sera progressivement.

En matière d'eau potable, d’énormes efforts ont été consentis avec plus de 20.000 pompes villageoises réhabilitées, a-t-il rappelé. Quant au réseau routier, il continue d’être renforcé ; nos villes continuent de se rapprocher les unes des autres grâce au bitumage des principaux axes routiers. La côtière sera très bientôt opérationnelle pour rallier Abidjan San-Pedro en si peu de temps.

Relativement au cadre de vie des populations, le Chef de l’Etat a annoncé que le programme des logements sociaux a été relancé, au travers de vigoureuses réformes, pour améliorer le cadre de vie des Ivoriens. « Plus de 30 000 logements ont été construits jusqu'à présent. Un nouveau programme de 25 000 logements sera lancé dans le grand Abidjan, à Bouaké, à Yamoussoukro, à San-Pedro et à Korhogo », a-t-il partagé la bonne nouvelle.

Outre les infrastructures, le président a indiqué que des offres de soins pour le couple mère-enfants ont été améliorées, l'accès aux médicaments aussi, avec des efforts consentis par le gouvernement en vue d'améliorer les conditions de vie de ses concitoyens. « Nous avons également amélioré la gouvernance dans les établissements sanitaires pour un système de santé plus performant et résilient », a-t-il salué les efforts de son gouvernement. Relativement à la pandémie 2019, le Chef de l’Etat a annoncé que la pandémie est largement sous contrôle, avec un taux de guérison à plus de 99% et un taux de vaccination de la population dans le grand Abidjan à plus de 52%. « Le Conseil de sécurité a donc décidé de lever l'état d'urgence sanitaire et d'alléger le dispositif de contrôle à l'aéroport. En conséquence, toutes les mesures prises seront levées à la fin du mois de juin 2023 », a-t-il fait savoir.

Au titre des actions à impact direct sur la population, le Chef de l’Etat a souligné que des efforts sont consentis par son gouvernement en vue de préserver le pouvoir d'achat des Ivoiriens. À titre d'exemple, il a rappelé les mesures prises pour le secteur de la boulangerie avec un appui budgétaire de 62 milliards FCFA, sans oublier le secteur des hydrocarbures avec 725 milliards en 2022, pour atténuer l'impact des la hausse des prix sur les ménages les plus faibles, soit 2% du PIB.

Par ailleurs, le Chef de l’Etat a adressé un réel satisfecit aux Forces de Défense et de Sécurité qui ne ménagent aucun effort à assurer la sécurité des Ivoriens et tous ceux qui  font l’amitié de vivre sur le territoire ivoirien , tout en soulignant que des efforts seront toujours déployés pour voler au secours des Ivoiriens en difficulté, allusion faite aux 46 soldats pris en otage au Mali, et les rapatriés de la Tunisie et du Soudan.

DIRCOM_MICEN

 

 

La Côte d’Ivoire accueille du 14 au 16 Juin prochains à Abidjan, le forum international de l’alliance anti-corruption (International Corruption Hunters Alliance-ICHA). En prélude à cet évènement mondial majeur, le groupe de la Banque Mondiale et le gouvernement ivoirien ont organisé une conférence de presse conjointe le lundi 15 mai 2023, au Cabinet du ministre de la promotion de la Bonne Gouvernance et de la lutte contre la Corruption, à la Tour A de la Cité Administrative.

En présence de la Directrice des opérations de la Banque Mondiale, de l’inspecteur général du Ministère de la Communication et de l’Economie Numérique, M. Anoma Kanié Léandre, représentant le ministre Amadou Coulibaly, le ministre Epiphane Zorro a indiqué que le choix de la Côte d’Ivoire, par le groupe de la Banque Mondiale, pour accueillir cet important évènement, est une reconnaissance internationale de la volonté politique et des efforts consentis ces dix dernières années par le gouvernement en matière de prévention et de lutte contre la corruption.

Rappelant la dernière évaluation de 2022 de Transparency International sur la perception de la corruption, le ministre Epiphane a indiqué que la Côte d’Ivoire a fait un net progrès et surclassée six (06) pays avec un score de 37/100, occupant le 99ème rang sur 180 pays évalués.

Ce résultat est, selon le ministre de la promotion de la Bonne Gouvernance et de la lutte contre la Corruption, le fruit des réformes et des actions menées par le Gouvernement sous le leadership du Président de la République, SEM Alassane Ouattara. Lequel a fait de la promotion de la bonne gouvernance et de la lutte contre la corruption un axe majeur de son programme de société « Une Côte d’Ivoire Solidaire ».

 « L’ICHA fera de la Côte d’Ivoire, la plaque tournante de la lutte contre la corruption dans le monde durant la période du 14 au 16 Juin 2023 », s’est-il réjoui tout en précisant que ce sera l’occasion pour le Gouvernement et les médias de mettre en lumière tous les efforts ainsi que la politique de l’Etat ivoirien en matière de bonnes pratiques anti-corruption.

Au nom du Ministre de la Communication et de l’Economie Numérique, l’Inspecteur général Anoma Kanié a souligné l’impact de ce forum pour la Côte d’Ivoire avant d’indiquer que le Ministère de la Communication et de l’Economie Numérique mettra tout en œuvre avec le soutien de ses partenaires pour que ce rendez-vous à l’échelle mondiale connaisse un réel succès.

Pour rappel, l’ICHA est une plateforme mondiale d’échanges de connaissances et de bonnes pratiques. Cette initiative du groupe de la Banque Mondiale met en relation des participants de plus de 100 pays pour engager un dialogue sur l’évolution rapide de la lutte anticorruption, tels que les flux financiers illicites, la propriété effective et la transparence financière et fiscale pour gérer les risques dans les secteurs économiques critiques.

Marie KOUADIO

Afin de rapprocher la mutuelle de ses adhérents, le Conseil d’Administration s’est engagé à ouvrir plusieurs représentations dans le District d’Abidjan mais surtout à l’intérieur du pays. Le lundi 15 Mai 2023, la représentation MUGEF-CI de la région de la Nawa va être remise officiellement par Monsieur GNOGBO Paul, Président du Conseil d’Administration de la MUGEF-CI.

C'est ce qui ressort du communiqué de Presse de cette Mutuelle dont copie nous est parvenue ce jeudi 12 mai 2023. Située à Soubré, au quartier Gabon en face du nouveau consulat du Burkina Faso, cette représentation est une aubaine pour les mutualistes qui pourront désormais s’informer sur la vie de leur mutuelle ; effectuer le retrait de leur carte de mutuelle. Ils pourront également se faire enrôler pour l’obtention de la Carte MUGEF-CI Santé, effectuer le déblocage des cartes, demander et obtenir des duplicatas et souscrire aux produits complémentaires de la mutuelle.

Par ailleurs après Soubré, le Conseil d’Administration procédéra toujours selon ce communiqué, à la remise de la nouvelle représentation MUGEF-CI de Yamoussoukro aux adhérents de la cité du caïman. Le nouveau bureau MUGEF-CI de Yamoussoukro est quant à lui situé au quartier Dioulabougou, en face de la garde SAMA Transport.  

Marie Kouadio

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L’ordre du jour de cette réunion comportait les points suivants :

A/-Mesures Générales

  • Projets de loi et d’ordonnance
  • Projets de décrets

B/-Mesures Individuelles

C/-Communications

 

A/–  MESURES GENERALES

 

PROJETS DE LOI ET D’ORDONNANCE

 

  • Au titre du Ministère d’Etat, Ministère des Affaires Etrangères, de l’Intégration Africaine et de la Diaspora ;

 

Le Conseil a adopté un projet de loi autorisant le Président de la République à ratifier le Protocole facultatif se rapportant à la Convention relative aux droits des personnes handicapées, adopté le 13 décembre 2006, à New York.

  

La Convention relative aux Droits des personnes handicapées garantit notamment à cette catégorie de personnes vulnérables l’égalité et la non-discrimination devant la loi, l’accessibilité aux services sociaux de base, leur participation et inclusion pleine et effective dans la société. Le protocole facultatif se rapportant à cette convention fixe les compétences et le fonctionnement du Comité des personnes handicapées.

La ratification du protocole permettra à cet organe de veiller à la mise en œuvre effective des droits garantis par la convention dans les Etats parties.

 

  • Au titre du Ministère de l’Intérieur et de la Sécurité, en liaison avec le Ministère de l’Economie et des Finances et le Ministère du Budget et du Portefeuille de l’Etat ;

 

Le Conseil a adopté une ordonnance portant modification des articles 4, 5, 6, 7 et 20 de la loi n° 2004-494 du 10 septembre 2004 relative au financement sur fonds publics des partis et groupements politiques et des candidats à l’élection présidentielle et abrogeant la loi n° 99-694 du 14 décembre 1999 ainsi que son projet de loi de ratification.

 

Cette mesure étend au Sénat, institué par la Constitution du 08 novembre 2016, le financement prévu, depuis 2004, par la loi susvisée, pour les partis et groupements politiques, en fonction de leur représentativité, à l’Assemblée nationale.

Ainsi, les partis et groupements politiques participant aux élections sénatoriales et les groupes parlementaires du Sénat pourront bénéficier, dans les mêmes conditions qu’à l’Assemblée nationale, des subventions de l’Etat.

PROJETS DE DECRETS

 

  • Au titre du Ministère d’Etat, Ministère de l’Agriculture et du Développement Rural;

 

Le Conseil a adopté un décret définissant la procédure de constatation des terres sans maître du domaine foncier rural.

 

Ce décret définit une procédure simplifiée et souple adaptée à la constatation du défaut de maître sur les différents types de terres pouvant être considérées comme sans maître. Il précise à cet effet, la notion de terres sans maitre, à savoir les terres du domaine foncier rural coutumier qui n’ont pas fait l’objet d’un certificat foncier, y compris les terres concédées sur lesquelles les droits n’ont pas été consolidés.

Il détermine, en outre, pour chaque type de terre réputée sans maître, une procédure particulière pour constater le défaut de maître et déclarer la terre concernée sans maître. La procédure est déclenchée à l’initiative de l’Agence Foncière Rurale (AFOR) chargée d’identifier sur l’étendue du territoire national, les terres sans maître du domaine foncier rural coutumier.

 

  • Au titre du Ministère des Mines, du Pétrole et de l’Energie, en liaison avec le Ministère de l’Economie et des Finances, le Ministère du Budget et du Portefeuille de l’Etat et le Ministère de l’Environnement et du Développement Durable ;

 

Le Conseil a adopté deux (02) décrets :

 

  • un décret portant attribution d’un permis de recherche minière, valable pour l’or, à la Société «KENORLAND MINERALS AFRICA-CI SARL» dans les départements de Béoumi, de Bouaflé, de Tiébissou, de Sakassou et de Zuénoula ;

 

  • un décret portant attribution d’un permis de recherche minière, valable pour l’or, à la Société «KENORLAND MINERALS AFRICA-CI SARL» dans les départements de Boundiali et de Kouto.

 

Ces permis de recherche sont délivrés pour une durée de validité de quatre (04) ans, conformément aux conditions techniques et environnementales requises.

 

  • Au titre du Ministère des Ressources Animales et Halieutiques, en liaison avec le Ministère des Eaux et Forêts et le Ministère de l’Environnement et du Développement Durable ;

 

Le Conseil a adopté un décret fixant les conditions de création des exploitations de fermes aquacoles.

 

Pris en application de la loi n° 2016-554 du 26 juillet 2016 relative à la pêche et à l’aquaculture, ce décret vise à améliorer la productivité et la compétitivité de la filière aquacole et à renforcer les investissements privés dans le secteur halieutique, en vue de pallier la régression constante de la production de ressources halieutiques issues de la pêche de capture.

Il détermine les conditions de création des entreprises aquacoles et définit les obligations des exploitants aquicoles de façon à promouvoir le secteur et à préserver durablement l’environnement.

 

  • Au titre du Ministère des Ressources Animales et Halieutiques, en liaison avec le Ministère d’Etat, Ministère de la Défense, le Ministère de la Justice et des Droits de l’Homme et le Ministère de l’Intérieur et de la Sécurité ;

 

Le Conseil a adopté un décret fixant les modalités d’établissement des procès-verbaux de constatation d’infractions en matière de santé publique vétérinaire.

 

Ce décret s’applique aux infractions constatées notamment dans les domaines de la profession vétérinaire, du bien-être animal, de la sécurité sanitaire des denrées animales et d'origine animale, des produits et médicaments vétérinaires. Il détermine, à cet effet, les agents habilités à exercer les fonctions de police sanitaire ainsi que les différents types de procès–verbaux de constat des infractions au Code de la santé publique vétérinaire et précise les modalités de leur élaboration.

 

  • Au titre du Ministère de l’Hydraulique, de l’Assainissement et de la Salubrité, en liaison avec le Ministère de l’Economie et des Finances et le Ministère du Budget et du Portefeuille de l’Etat ;

 

Le Conseil a adopté un décret portant approbation du contrat de partenariat entre l’Etat de Côte d’Ivoire et la Société Ivoirienne des Eaux et de l'Environnement pour l’exploitation et la maintenance de l’usine de production d’eau potable de la Mé.

 

D’une capacité de production journalière de 240 mille mètres cubes, la réalisation de l’usine de production d’eau potable de la Mé vise à répondre durablement à la demande croissante d’eau potable dans le District d’Abidjan, par prélèvement d’eau dans la rivière Mé. A pleine capacité, l’usine fournira environ 25% des besoins journaliers de consommation en eau de la ville d’Abidjan.

La convention, objet du présent décret, permettra d’assurer la pérennité de l’exploitation de l’ouvrage et des équipements associés et de les maintenir dans un état de fonctionnement optimal.

 

B/– MESURES INDIVIDUELLES

 

  • Au titre du Ministère du Budget et du Portefeuille de l’Etat en liaison avec le Ministère du Commerce, de l’industrie et de la Promotion des PME ;

 

Le Conseil a adopté un décret portant nomination des membres du Conseil d’Administration de la Société d’Etat dénommée « Guichet Unique du Commerce Extérieur de Côte d’Ivoire », conformément au décret n°2023-168 du 22 mars 2023 portant transformation de la société à participation financière publique majoritaire GUCE-CI en société d’Etat.

 

Ainsi sont nommés :

 

  • Monsieur FADIKA Issouf, représentant du Président de la République ;

 

  • Monsieur SAMAKE Modibo, représentant du Premier Ministre ;

 

  • Madame le Colonel KOUAKOU Aya Odette Epse COULIBALY, représentant du Ministre des transports ;

 

  • Monsieur KOUAME Guy Martial Alla, représentant du Ministre de l’Economie et des Finances ;

 

  • Monsieur KADIO Louis Albert, représentant du Ministre du Budget et du Portefeuille de l’Etat ;

 

  • Monsieur SYLLA KALILOU, représentant du Ministre du Commerce, de l’Industrie et de la Promotion des PME, au titre du Commerce ;

 

  • Madame KASSI KADIOBRA BERNADETTE, représentant du Ministre du Commerce, de l’Industrie et de la Promotion des PME, au titre du développement du Secteur Privé.

 

  • Au titre du Ministère de l’Emploi et de la Protection Sociale ;

 

Le Conseil a adopté un décret portant nomination des membres du Conseil d’Administration de la Caisse Nationale de Prévoyance Sociale (CNPS), conformément au décret n° 2000-487 du 12 juillet 2000 portant création de l'Institution de Prévoyance Sociale dénommée CNPS.

Ainsi sont nommés :

 

  • Au titre de l’Etat :

 

  • Monsieur DIABY Mamadou, représentant du Président de la République ;

 

  • Monsieur TRAORE Karim, représentant du Premier Ministre ;

 

  • Monsieur TAPE Gnonléba Aubin, représentant du Ministre de l’Emploi et de la Protection Sociale ;

 

  • Madame COULIBALY-KONE Minafou Fanta, représentant du Ministre de l’Economie et des Finances.

 

  • Au titre des Organisations d’Employeurs :

 

  • Monsieur CISSE Ahmed, représentant de la Confédération Générale des Entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI) ;

 

  • Monsieur DIARRASSOUBA Vallassiné, représentant de la Confédération Générale des Entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI) ;

 

  • Monsieur OUATTARA Abou-Bakar, représentant de la Confédération Générale des Entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI) ;

 

  • Monsieur OUSSOU Olivier Charles Koffi, représentant de la Fédération Ivoirienne des Petites et Moyennes Entreprises (FIPME).

 

  • Au titre des Organisations de Travailleurs :

 

  • Monsieur ADOUWETCHI Assémian, représentant de l’Union Générale des Travailleurs de Côte d’Ivoire (UGTCI) ;

 

  • Monsieur AKANZA Koffi Joseph, représentant de l’Union Générale des Travailleurs de Côte d’Ivoire (UGTCI) ;

 

  • Monsieur BLI Blé David, représentant de la Confédération Ivoirienne des Syndicats Libres (CISL DIGNITE) ;

 

  • Monsieur TRAORE Yakouba, représentant de la Fédération des Syndicats Autonomes de Côte d’Ivoire (FESACI-CG).

 

C/–  COMMUNICATIONS

 

  • Au titre du Premier Ministre, Chef du Gouvernement ;

 

Le Conseil a adopté une communication relative aux conclusions  de   la   revue sectorielle 2022 des  projets  du  Contrat  de  Désendettement et de  Développement (C2D).

Cette 9e édition de la Revue Sectorielle s’est déroulée du13 au 16 mars 2023, à Abidjan. Elle relève, au 31 décembre 2022, 1 213,69 milliards de francs CFA décaissés pour l’exécution des projets C2D, sur 1 341,46 milliards de francs CFA remboursés, soit 90,47%.

En 2022, les décaissements effectués se chiffrent à 186,16 milliards de francs CFA, pour un objectif de 198 milliards, soit un taux de décaissement de 94,03%. Des projets de grande envergure ont été livrés dont les cours d’appels de Daloa et de Korhogo, le Pont Houphouët Boigny réhabilité, le Centre de Formation Continue de l’INFJ à Abidjan-Bonoumin, 43 collèges de proximité, les Lycées Professionnels de Daoukro et de Yopougon.

L’année 2023 devrait marquer la fin de la mise en œuvre des projets des deux premiers C2D, avec 120,6 milliards de francs CFA attendus pour le financement de divers projets de développement et la livraison de plusieurs ouvrages structurants dans les secteurs de l’Assainissement, de la Santé et de l’Education.

 

  • Au titre du Ministère d’Etat, Ministère des Affaires Etrangères, de l’Intégration Africaine et de la Diaspora Ministère, en liaison avec le Ministère de l’Emploi et de la Protection Sociale ;

 

Le Conseil a adopté une communication relative à la signature du Protocole à la Charte Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples, relatif aux droits des personnes handicapées en Afrique.

Le Conseil a donné son accord pour la signature de cette convention adoptée en janvier 2018 par l’Union Africaine, en vue de promouvoir davantage les droits des personnes handicapées et d’assurer le respect de leur dignité.

 

  • Au titre du Ministère des Mines, du Pétrole et de l’Energie, en liaison avec le Ministère de l’Economie et des Finances et le Ministère du Budget et du Portefeuille de l’Etat ;

 

Le Conseil a adopté une communication relative aux informations sur les flux physiques et financiers du secteur énergie au 31 décembre 2022.

Du 1er janvier au 31 décembre 2022, les productions de pétrole brut et de gaz naturel sont respectivement estimées à 9,3 millions de barils et à 90,3  millions de BTU correspondant à des débits de 25,5 mille barils par jour de pétrole brut et à 247,5 mille BTU par jour de gaz naturel. La production de pétrole brut enregistre une progression de 6,01% par rapport aux résultats obtenus en 2021 à la même période. Cette performance s’explique principalement par la mise en production de nouveaux puits sur le bloc CI-27, combiné à une plus grande disponibilité des installations du champ Espoir.  Quant à la production de gaz naturel, elle connaît une hausse de 7,76% liée à la croissance des ventes sur le bloc CI-27, à la suite de la mise en production de nouveaux puits et à l’augmentation de la demande en gaz.

La valorisation de la part Etat de pétrole brut et de gaz naturel est de  $US 295,24 millions, environ 185,63 milliards de francs CFA, en hausse de 110% par rapport aux performances obtenues pendant la même période en 2021. Ces tendances résultent des effets combinés de l’augmentation de la production et des prix de valorisation du pétrole brut et du gaz naturel.

A fin décembre 2022, les droits émis sur les produits pétroliers sont de 74,05 milliards de francs CFA contre 449,36 milliards de francs CFA à la même période en 2021, soit une baisse de 83,52% due à niveau de taxation nul sur les principaux produits pétroliers d’avril à décembre 2022, induite par la non-répercussion de la hausse des prix des produits pétroliers constatée sur le marché international sur les prix à la pompe desdits produits appliqués sur le territoire national.

Relativement à l’électricité, la production totale à fin décembre 2022 s’établit à 12 139 GWh dont 76,41% de source thermique et 23,59% au titre de la production hydroélectrique. Cette production enregistre une hausse de 6,25% par rapport à son niveau à fin décembre 2021.

Les achats de combustibles pour la production d’électricité de source thermique évalués à 354,08 milliards de francs CFA dont 309,25 milliards de francs CFA pour l’achat de gaz naturel, sont en hausse de 16,27% par rapport à la même période de 2021.

En termes de trésorerie, le secteur de l’électricité a enregistré un déficit de 33,32 milliards de francs FCFA à fin décembre 2022 contre 57,099 milliards de francs CFA en 2021, en dépit de la subvention de l’Etat et des facilités de trésorerie qui ont été mobilisées.

 

  • Au titre du Ministère de la Construction, du Logement et de l’Urbanisme, en liaison avec le Ministère de l’Intérieur et de la Sécurité, le Ministère du Plan et du Développement, le Ministère de l’Economie et des Finances, le Ministère du Budget et du Portefeuille de l’Etat, le Ministère de la Communication et de l’Economie Numérique et le Ministère de la Culture et de la Francophonie ;

 

Le Conseil a adopté une communication relative à l’adoption des répertoires toponymiques des voies structurantes du District d’Abidjan et des voies des Communes de Koumassi, Marcory, Treichville, Plateau, Adjamé et Attécoubé Est.

L’élaboration des répertoires toponymiques a consisté à identifier l’ensemble des unités d’occupation, notamment les habitations, les commerces, les ouvrages publics et les équipements, à leur donner un numéro et à dénommer essentiellement l’ensemble des voies d’Abidjan. Cette opération a été conduite par le Centre Ivoirien de Recherches Economiques et Sociales (CIRES) avec l’implication active de l’Administration publique, des Collectivités territoriales, des organisations de la société civile et des autorités coutumières et traditionnelles.

A l’issue des travaux, 2 400 noms ont été identifiés et validés par les parties prenantes. Ils seront affectés aux voies structurantes du District d’Abidjan ainsi qu’aux voies des Communes de Koumassi, Marcory, Treichville, Plateau, Adjamé et à celles de la partie Est d’Attécoubé.

Sur l’ensemble des noms validés, 52% se rapportent à des personnalités politiques, religieuses, traditionnelles, culturelles, scientifiques, sportives et artistiques et, 48% portent sur des concepts, des valeurs, des faits historiques et sur des dates importantes de la nation.

Le processus de fabrication, et de pose des plaques de rues est prévu pour être achevé dans les mois à venir.

 

  • Au titre du Ministère de l’Education Nationale et de l’Alphabétisation ;

 

Le Conseil a adopté une communication relative à l’adoption des conclusions des Etats Généraux de l’Education Nationale et de l’Alphabétisation (EGENA).

Lancés en juillet 2021, les EGENA se sont déroulés sur une période d’environ une année, au cours de laquelle, dans un processus participatif, la communauté éducative nationale, les acteurs sociaux et techniques, à l’occasion des commissions thématiques, des concertations régionales et de Districts et des contributions individuelles, ont porté un regard diagnostic sur le système éducatif actuel et la politique d’alphabétisation, en vue d’améliorer la qualité de l’école et de définir les bases d’une entente sociale dans le secteur éducation-formation.

A l’issue des travaux, les EGENA ont dégagé quatre (04) axes prioritaires, à savoir (i) l’amélioration des apprentissages fondamentaux, (ii) la pertinence des programmes et la qualité de l’enseignement, (iii) la réforme de la profession enseignante, l’élargissement et l’encadrement de l’offre d’éducation non formelle et (iv) le développement du numérique dans le secteur éducatif. Ces recommandations ont été traduites en quarante–deux (42) reformes à réaliser dans les dix (10) prochaines années, pour un coût estimé à 866 milliards de francs CFA.

Compte tenu des enjeux socio-économiques d’un système éducatif de qualité notamment pour la jeunesse, le Gouvernement a déjà mobilisé 268 milliards de francs CFA pour le lancement de certaines réformes. Ainsi, pour la rentrée 2022-2023, tel qu’il a été recommandé par les EGENA, une classe du préscolaire a été ouverte dans la grande majorité des écoles primaires publiques, en privilégiant dans un premier temps, les zones rurales, de façon à renforcer la place de la petite enfance dans le système éducatif national. Divers autres projets, notamment le projet pilote de prêts des manuels essentiels aux élèves, dénommé projet BONAMAS, sont en cours d’exécution.

Aussi, le Conseil a instruit le Ministre de l’Education Nationale et de l’Alphabétisation et l’ensemble des Ministres concernés à l’effet de prendre les dispositions diligentes pour la mise en œuvre intégrale des recommandations issues des EGENA.

 

  • Au titre du Ministère de la Communication et de l’Economie Numérique, en liaison avec le Ministère de l’Economie et des Finances et le Ministère du Budget et du Portefeuille de l’Etat ;

 

Le Conseil a adopté une communication relative à l’achèvement de la mise en œuvre du projet de déploiement du réseau de la Télévision Numérique Terrestre (TNT) en Côte d’Ivoire.

L'Union Internationale des Télécommunication (UIT), à laquelle notre pays est partie, a adopté, en 2006, la qualité numérique pour les services de radiodiffusion sonore et télévisuelle de Terre et a fixé la date limite de la migration de la télévision analogique vers la télévision numérique au 17 juin 2020.

Au plan national, la phase active du déploiement de la TNT a commencé par l’élaboration de la stratégie nationale de migration vers la TNT, en septembre 2012, avant le lancement officiel des travaux de construction du réseau de la TNT, en février 2019. La mise en œuvre de cette stratégie a conduit à la réorganisation de l’espace audiovisuel en Côte d’Ivoire à travers la séparation de l’exercice des fonctions d’éditeur de services de télévision et d’opérateur de diffusion et la facilitation de l’acquisition des Kits TNT pour les ménages par une subvention permettant le plafonnement du prix de l’antenne et du décodeur TNT.

Depuis le mois d’octobre 2022, le projet de construction du réseau TNT sur l’ensemble du territoire national est achevé, avec l’extinction totale du signal analogique. A ce jour, le taux de couverture du territoire par la TNT est de 94,6%. Pour les 5,4% de zone blanche en reste, des études sont en cours en vue de les identifier précisément et de procéder à leur couverture par la TNT, dans les meilleurs délais.

Aussi, le Conseil se félicite de la conduite achevée de cette opération, qui consacre l’émergence d’un marché de l’audiovisuel libéralisé et dynamique, source d’opportunités d’emplois et de perspective pour la jeunesse, avec l’arrivée de nouvelles chaînes commerciales dans le paysage de l’audiovisuel national.

D- DIVERS

Le prochain Conseil des Ministres se tiendra le mercredi 31 mai 2023, à Abidjan.

 

                                                                                                                                                                                            

           

                                                                                                                                                                                                                             Fait à Abidjan, le 03 mai 2023


                                                                                                                                                                                                                                 Amadou COULIBALY 

                                                                                                                                                                                                              Ministre de la Communication et de l’Economie Numérique

                                                                                                                                                                                                                                 Porte-parole du Gouvernement     

                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                           Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

                                                                                                                                                                                                                            

 

 

 

La Côte d’Ivoire a célébré la 30ème édition de la journée mondiale de la liberté de la Presse autour du thème « La liberté d’expression comme moteur de tous les autres droits de l’homme », le mercredi 03 mai 2023, au stade de la haute fréquence de la RTI. A cette occasion, le ministre de la Communication et de l’Economie Numérique, Porte-parole du Gouvernement, Amadou COULIBALY, représenté par son Directeur de Cabinet, M. Jean Martial ADOU, a appelé les journalistes à plus de responsabilité.

M. Jean Martial ADOU, Directeur de Cabinet représentant le ministre Amadou COULIBALY a rappelé tous les efforts consentis par le gouvernement qui ont fait gagner des points à la Côte d’Ivoire au plan mondial. En 2021, le pays a été classé 66ème ; en 2022, le pays a occupé la 37ème place sur 180 pays.

En 2023, le pays a perdu quelques points (54ème) dû à certaines contingences. L’Etat entend se donner les moyens pour remonter la pente.

Aussi a-t-il indiqué que la liberté de la presse est un processus qu'il faut observer tout en rappelant que la prise en charge des blogueurs dans le cadre de la loi sur la Communication audiovisuelle confirme la volonté du Gouvernement à garantir la liberté d’expression. « Soyez du bon côté, soyez des professionnels vrais », non sans les inviter au respect du code d’éthique et de la déontologie.

 « Nous avons tous un rôle à jouer, mais les journalistes ont un très grand rôle à jouer », a affirmé pour sa part Mme l’Ambassadrice des Etats-Unis en Côte d’Ivoire, S.E Jessica BA. Par ailleurs, elle a prodigué des conseils aux blogueurs et autres influenceurs. « Nous devons tous être des citoyens numériques responsables (…) ceux qui sont sur les réseaux sociaux, réfléchissez par deux fois avant de publier ou partager des posts », a-t-elle asséné.

Le porte-parole de l’Intersyndicale, Sam WACOUBOUE, après avoir traduit sa reconnaissance et sa gratitude au ministre de tutelle, a dépeint un tableau très sombre du secteur de la presse qui, à l’en croire, est plongée dans une crise profonde depuis des décennies. C’est pourquoi, il a donné des pistes de solutions. Ce sont entre autres, la subvention des impressions, la mise en œuvre d’une subvention de 0,01% du budget de l’Etat au bénéficie des entreprises de presse, l’adoption d’un statut professionnel des médias pour les radios de proximité.

Auparavant le président de l’Union Nationale des Journalistes de Côte d’Ivoire (UNJCI), Jean Claude COULIBALY, a indiqué qu’une liberté n'est jamais définitivement acquise. De ce fait, l’Etat doit accompagner les entreprises de presse afin de garantir cette liberté de la presse. En outre, il a réitéré la volonté des hommes de médias à accompagner l’Etat dans la quête d’un Etat développé. « Nous sommes là, nous voulons aussi participer à la construction de la République. », a-t-il conclu.

Marie Kouadio

 « Les rencontres internationales des Infrastructures Numériques » se tiennent du 11 au 12 mai 2023 à Abidjan, capitale économique de la Côte d’Ivoire.  Cette rencontre à laquelle participeront les entreprises françaises spécialisées et celles de la Sous-régions notamment le Sénégal et le Bénin, sera l’occasion de partager les bonnes pratiques entre les acteurs en vue de tisser des partenariats équitables entre les entreprises.

Favoriser non seulement les échanges mais aussi les partenariats et les opportunités d’affaires dans le domaine des infrastructures Numériques. C’est entre autres, l’objectif que veut atteindre Business France, l’Agence nationale au service de l’internationalisation de l’économie française en organisant en collaboration avec le Ministère de la Communication et de l’Economie Numérique de Côte d’Ivoire « Les rencontres internationales des Infrastructures Numériques » du 11 au 12 mai 2023 à Abidjan.

Une délégation des entreprises françaises spécialisées en infrastructures Numériques, conduite par la Fédération fondatrice du Comité Stratégique de Filière Infrastructures Numériques (INFRANUM), prendra part à cette rencontre. Cet acteur majeur de l'industrie des technologies de l'information et de la communication regroupe 220 membres industriels représentatifs de l’ensemble de la chaine de valeur intervenant au service des territoires connectés ou à connecter.

La rencontre qui réunira des experts, des acteurs du secteur public et privé, ainsi que des investisseurs intéressés par le développement des infrastructures numérique en Côte d’Ivoire, sera une véritable plateforme de partage d’expériences, de solutions innovantes.

La délégation d'entreprises françaises apportera son expertise et ses solutions innovantes dans les domaines des réseaux de télécommunication, des infrastructures cloud, de la gestion des données etc. Les entreprises participantes auront l'occasion de présenter leurs produits et services lors de séances de networking, de tables rondes et de rendez-vous d'affaires programmés tout au long de l'événement.

La Côte d’Ivoire qui a pour ambition de faire de l’Economie Numérique, un levier de croissance et devenir un hub numérique régional, est honorée d’accueillir cet événement sur son sol. Le pays saisira l’opportunité de cette occasion pour mettre en exergue la stratégie nationale de développement du Numérique qui couvre la période 2021-2025 et qui prévoit un investissement de 2 000 milliards de F CFA pour la mise en œuvre de 32 réformes et 96 projets. 

Pour la réalisation de la vision du Chef de l'Etat, Son Excellence Monsieur Alassane OUATTARA, sept (7) piliers stratégiques ont été identifiés dans le cadre de la stratégie nationale de développement du numérique et mise en œuvre par le Comité National de Digitalisation (CNDigit). Il s’agit - Des infrastructures numériques, des services numériques, des services financiers numériques, des compétences numériques, de l’environnement des affaires, de l’innovation et de la cybersécurité.

Le CNDigit, créé par arrêté n° 0910/PM/CAB du 26 septembre 2022 et placé sous l’autorité du Premier ministre, Patrick ACHI, est une entité créée pour assurer la coordination et le suivi-évaluation de l’ensemble des initiatives de digitalisation de l’Etat.

Avec toutes les réformes et projets qui favoriseront un accroissement de la contribution du secteur des télécommunications et du numérique au PIB, la faisant ainsi passer de 3% aujourd’hui, à environ 10%, à l’horizon 2025, la Côte d’Ivoire se positionne comme un marché prometteur pour les entreprises françaises du secteur des infrastructures numériques et pour la sous-région.

 Aussi la coopération entre les deux pays dans ce domaine stratégique contribuera-t-elle à renforcer les liens économiques et technologiques bilatéraux, tout en favorisant le développement de l'économie numérique ivoirienne.

Monsieur Amadou COULIBALY, ministre de la Communication et de l'Économie Numérique et Monsieur Jean-César LAMMERT, Directeur Afrique de l’Ouest de Business France, se félicitent de cette initiative et encouragent les acteurs du secteur public et privé en Côte d'Ivoire à saisir cette opportunité unique de rencontrer et de collaborer avec les entreprises françaises leaders dans le domaine des infrastructures numériques.

Dircom MICEN

L'ambassade de la Corée du Sud a procédé ce jeudi 27 avril 2023, à Cocody Angré à la remise de de matériels scientifiques à l’université polytechnique de Man (UPM).

L'ambassadeur, SEM Saeng Kim, s’est félicité de la qualité des relations entre la Corée du Sud et la Côte d'Ivoire dont il ne doute pas qu'elle devienne dans un avenir proche un pays industrialisé.

En témoignent, a poursuivi le ministre plénipotentiaire, les potentialités d'une université comme celle de Man qui, depuis sa création, fait montre de compétences académiques à travers la formation de qualité d'ingénieurs et de titulaires de Masters. Pour SEM Saeng Kim, ce don est une manière de féliciter l'UPM et de jeter les bases d'un ''partenariat win-win'' à même de consolider la recherche de l'excellence dans cette université.

Le président de l'UPM, le Prof. Lacina Coulibaly, en remerciant le donateur, a souligné le pragmatisme de l'ambassadeur de la Corée du Sud en Côte d'Ivoire en ces termes: " l'intérêt que la Corée du Sud accorde à la science à travers les investissements dans les infrastructures, les bourses d'étude et le financement de la recherche n'est plus à démontrer. L'innovation salvatrice dans le don de ce jour c'est que l'UPM, elle-même, qui a choisi les équipements dont elle a besoin.'' S'adressant au  représentant du ministre Adama Diawara, le directeur de cabinet, Prof Kobéa, le président de l'UPM a souligné la sollicitude de la tutelle vis-à-vis de l'UPM, toute chose qui donne davantage de motivation et de courage aux responsables, personnels enseignants et administratifs, ainsi qu'aux étudiants de cette université pour hisser encore plus haut l'UPM sur les cimes de l'excellence.

Après les allocutions, l'ambassadeur de la Corée du Sud a été fait Ambassadeur de l'université polytechnique de Man et a reçu un présent.

Soulignons que le montant du matériel de pointe reçu avoisine les 200 mille dollars US (environ 120 millions FCFA). Il s'agit, entre autres, de: dispositif de lecture d'optique ( Axiome Axm 980), pluviomètre (Hellman 200cm²), conductimètre (PCE-428), Sonomètre (PCE-428), Gaussmètre ( PCE-EMF 40), véhicule aménagé en labo ( Hyundai), etc.

Plusieurs personnalités du monde académique ont pris part à la cérémonie: la Chef de cabinet du MESRS, Prof Goita, les présidents d'université Prof Ballo Zié, Adama Coulibaly; le DRH Diakité Djimbala, le DESUP Prof. Nindjin, etc.

 

 

Sercom

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