jeudi 25 avril 2024
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A moins d’un an de l’élection présidentielle de 2020, le président du PDCI-RDA, Henri Konan Bédié multiplie les contacts avec Laurent Gbagbo l’ex -Chef de l’Etat ivoirien dont le parti  le FPI pourrait jouer un rôle   important dans la future plateforme politique  de Bédié.

Le président du PDCI-RDA, Henri Konan Bédié  enverra  les jours à venir en mission  le Secrétaire  Exécutif en chef de son parti  auprès de Laurent Gbagbo qui vit à Bruxelles depuis le 05 février 2019.

Laurent Gbagbo avait été libéré par les juges de la CPI  sous conditions en même  temps que Blé Goudé le 01er février 2019.

Cette nouvelle  mission  confiée à Guikahué    succèdera   celle qu’avait  effectuée   Jean- Louis Billon,  Secrétaire   exécutif chargé de la communication et de la propagande du PDCI-RDA auprès du fondateur du FPI  à la Haye, en juillet  2018, puis récemment  à Bruxelles.   C’est une information qui a été confirmée par Guikahué lors de sa tournée   à  Gagnoa.

 Il s’agira pour  l’émissaire de Bédié   d’évoquer  lors de ce tête-tête  avec  Laurent  Gbagbo les sujets de   réconciliation nationale , l’unification du FPI  , puis  le rendez-vous manqué  entre Gbagbo et Affi N’Guessan et  la future    plateforme initiée  par Bédié  dont les bases ont été déjà  jetées par  le regroupement de 24 partis politiques de l’opposition.

Le FPI porté par Affi N’guessan est déjà  membre  de la  plateforme de l’opposition de Bédié ,  mais l’autre camp conduit  par Laurent Gbagbo  lui-même   dont les membres sont nombreux  est  attendu.

Mais   ce dernier  n’a pas encore donné son accord pour  l’adhésion de son camp  dans  la coalition politique  qui affrontera le RHDP  Unifié,   parti au pouvoir aux élections présidentielles de 2020.

Zatté Albert  

 

La cérémonie d’ouverture solennelle de l’unique  session ordinaire  2019  du Senat a eu lieu comme annoncée, le jeudi 11 avril 2019 à Yamoussoukro en présence du Chef de l’Etat Alassane Ouattara.

 Après un périple d’environ 01 an, le SENAT ivoirien est maintenant  fonctionnel  avec tous ses membres  (Ndlr 99 ). L’élection sénatoriale  qui a eu lieu le 24 mars 2018  avait été boycottée   par  l’opposition    jugeant  le Senat non indispensable à la vie de la nation.

 Le Chef de l’Etat dans son allocution a souligné que l’installation  du Senat à Yamoussoukro répond à la matérialisation du transfert effectif de la capitale  du pays à Yamoussoukro.

 Il a rappelé aux populations  que  le rôle de cette Chambre Haute du Parlement est de travailler en collaboration avec le Parlement au contrôle  de l’action gouvernementale.

 Le Senat  en tant que représentant des collectivités territoriales  est un acteur important pour le développement de proximité du pays. Il a invité à une étroite collaboration entre le Parlement et le Senat avant d’exhorter les populations à l’aider dans sa tâche. Le Chef de l’Etat a dit avoir  confiance à  Ahoussou Jeannot  pour  l’atteinte des objectifs assignés  au  Senat. 

 Le Président du Senat  M.Ahoussou Kouadio  cadre  du PDCI-RDA   dont le discours était très  attendu à cette occasion  s’est plus appesanti sur les récentes grèves  dans le système   éducatif  invitant tout le monde, parents d’élèves, gouvernants, enseignants    à  s’impliquer  davantage  afin de trouver une issue définitive à la crise de l’école.

 Zatté Albert

Sur un objectif de recette de 511, 8 milliards F Cfa assigné à la Direction générale des impôts pour le premier trimestre 2019, elle a réalisé 491,1 milliards F Cfa, soit un taux de réalisation de 96%. Cette information a été donnée par Ouattara Abou Sié, directeur général des Impôts, le jeudi 11 avril 2019. C’était, à l’hôtel Radisson Blu sis à Port-Bouët lors de  la cérémonie d’ouverture du séminaire-bilan objectifs premier trimestre 2019 organisé par la DGI.

 En présence du représentant du Secrétaire d’Etat auprès du Premier ministre chargé du Budget et du Portefeuille de l’Etat, Moussa Sanogo,  de l'ensemble des membres du comité de direction, des sous-directeurs et chefs de service, il a indiqué que l’objectif de ce séminaire est  d'analyser les résultats du premier trimestre 2019 et  dégager les perspectives pour le deuxième trimestre 2019.

 « Ce résultat est insuffisant car il est en déça de notre potentialité », a-t-il soutenu non sans inviter ses collaborateurs à faire plus d'efforts pour atteindre les objectifs du deuxième trimestre qui est de 703, 2 milliards de FCFA.

« Ce résultat mitigé ne doit pas conduire au découragement mais permettre de redoubler d’effort pour l’atteinte des objectifs », a indiqué le directeur général des Impôts, précisant que l’objectif de 703,2 milliards de F cfa est à leur portée. C’est pourquoi, il doit constituer une source de motivation. 

 Le représentant du Secrétaire d’Etat auprès du Premier ministre chargé du Budget et du Portefeuille de l’Etat,  Adama Sall,  a pour sa part mis en exergue  l’importance des impôts dans le développement du pays avant d’inviter ses collaborateurs a redoubler d’ardeur dans le travail. « Le ministre attend beaucoup de vos travaux surtout pour les perspectives », a-t-il fait savoir précisant que la DGI se doit de mettre tous les moyens nécessaires pour l’atteinte des objectifs assignés par le gouvernement.

Auparavant, M. Brou Philbert, du comité stratégie a fait savoir que le respect des lois et des règles  est un élément catalyseur du civisme fiscal. Aussi a-t-il invité les agents des impôts à se les approprier pour être efficace.

Générosa de Jésus

 

Le Front populaire ivoirien (Fpi) est actuellement en phase de reconstruction. Divisé en deux depuis plusieurs années, les cadres de ce parti s’activent désormais pour faire ramener les uns et les autres à la raison. L’information a été donnée par le confrère d’Ivoiresoir.net, dans sa parution de ce jour.

 Ce fut le cas, hier mercredi 10 avril 2019, lorsque des cadres issus de la région de la Mé, se sont déportés chez  Pascal Affi N’Guessan, président du Fpi (Reconnu par le pouvoir en place, Ndlr). Objectif, contribuer au retour de la grande famille du Front populaire ivoirien. Et ce, pour les échéances de 2020.

« Nous sommes dépositaires des us et coutumes, nous sommes des conservateurs de la paix et de la cohésion sociale, il est tout à fait indiqué pour notre rôle régalien de faire en sorte que les cœurs soient à l’unisson pour que nous puissions arriver à quelque chose de positif pour la famille politique du FPI et pour la Côte d’Ivoire », a déclaré Didier Agbatou, Porte-parole des chefs traditionnels de cette région. Espérons donc que ces cadres réussiront à réussir cette mission qui, il faut le dire, ne sera pas de tout repos.

AZ 

 

Selon la presse allemande, la marque Nike a offert un million d'euros au jeune Youssoufa Moukoko pour devenir son équipementier. A seulement 14 ans, l'attaquant explose les statistiques chez les U17 du Borussia Dortmund.

Le jeune attaquant s’était déjà fait remarqué l’année dernière, alors qu’il était seulement âgé de 13 ans, il réalisait des performances exceptionnelles chez les U17 du Borussia Dortmund.

Cette saison, ce jeune joueur de 14 ans totalise 36 buts et 7 passes décisives en 21 matchs sous les couleurs du BVB. C'est déjà presque aussi bien que lors de l'exercice précédent (40 buts et 7 passes décisives en 28 matchs). On notera tout de même au passage qu'il a donc inscrit 76 buts en 49 rencontres avec les U17 de Dortmund ! Des statistiques plutôt impressionnantes.

Nike offre un pactole ! Les performances de l'international allemand U16 (4 sélections et 3 buts en 2017) attirent forcément les regards des observateurs et des grands clubs européens. Nike a aussi flairé la bonne affaire. Visiblement convaincue que Moukoko peut devenir l'une des stars de demain, la marque à la virgule aurait payé un million d'euros pour décrocher la signature du natif de Yaoundé, selon Bild.

Et ce n'est pas tout, en fonction des futures performances du joueur, des primes pourraient faire grimper le pactole à 10 millions d'euros ! Le média allemand précise toutefois que ces primes s'activeront lorsqu'il deviendra un joueur professionnel. Pour cela, il faut attendre au moins novembre 2020. En effet, le règlement en Allemagne interdit à un joueur d'évoluer en équipe première en match officiel avant ses 16 ans.

Le jeune camerounais qui affiche déjà de grandes ambitions pour son avenir dit viser la C1 et le Ballon d'Or. «Mon objectif est de devenir un professionnel avec Dortmund, de remporter la Ligue des Champions avec Borussia et de remporter le Ballon d'Or » , a-t-il lâché à SportBild.

Laurenzo Yapi, source Maxifoot

« Le Comité Exécutif de la Fédération Ivoirienne de Football (FIF) lance un appel à candidature pour le poste d'Entraineur/Sélectionneur de l'équipe nationale locale de Côte d'Ivoire », telle est l’information publiée à travers une circulaire sur le site officiel de la maison de verre ce mercredi 10 avril 2019.

A la tête des sélections A et U23, Kamara Ibrahim ne commandera plus la sélection A’ des Eléphants de Côte d’Ivoire, suite à cet appel à candidature lancé par la Fédération Ivoirienne de Football afin de lui trouver un remplaçant à Kamara Ibrahim à la tête de la sélection A’.

Plusieurs conditions ont été retenu pour être candidat au poste de sélectionneur, notamment « être de nationalité ivoirienne ; être titulaire d’un diplôme d’entraineur licence A CAF ; avoir une expérience en tant qu’entraineur d’une équipe de première division ; résider en Côte d’Ivoire durant le contrat… ».

Le nouvel entraineur aura pour mission de mettre en place son dispositif en vue d'une préparation efficiente des éliminatoires du Championnat d’Afrique des Nations (CHAN), comme l’indique le site de la FIF.

Notons que le dernier délai pour le dépôt des candidatures est fixé au Jeudi 18 Avril prochain à 18H GMT.

Laurenzo Yapi

CAN 2019 : Le COCAN 2023 à l’école Egyptienne

Le tirage au sort de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2019 s’est déroulé le vendredi 12 avril 2019 sous le cours de 17h Gmt au Caire, en Egypte. Cet événement qui marque le début de la 32ème édition de la CAN, a été suivi sur place par un parterre de personnalités, au nombre desquels, une délégation du Comité d’Organisation de la CAN (COCAN) 2023 en Côte d’Ivoire.

Cette délégation ivoirienne, partie le 10 avril dernier pour la capitale égyptienne est composée de quatre membres, notamment Kessé Feh Lambert (président du COCAN 2023), Sory Diabaté (1er vice-président), Mahama Coulibaly (président de la commission promotion et marketing) et de Emile Essan Ngoran (secrétaire exécutif adjoint).

Au menu de cette présence en terre Egyptienne, une rencontre d’échanges avec les responsables de la CAF pour présenter le niveau d’avancement des travaux en Côte d’Ivoire qui organisera la CAN 2023 au lieu de celle de 2021.

Notons que la délégation du COCAN 2023, conduite par Feh Kessé Lambert n’est pas la seule représentante de la Côte d’Ivoire à ce tirage au sort. Augustin Sidy Diallo, président de la Fédération Ivoirienne de Football (FIF), Mamadou Kéita, manager général des sélections nationales et son adjoint y sont également au nom de la FIF.

Laurenzo Yapi

Malgré sa mauvaise performance au cours de ses trois dernières sorties, la Société Omnisport des Armées (SOA) demeure le leader du championnat ivoirien. Et ces contre-performances n’entachent en rien la foi du coach Jean -Baptiste Aka, qui croit énormément au titre final.

Leader confirmé du championnat national depuis la deuxième journée, la SOA a concédé un nul (2-2) contre l'Africa Sports, puis une humiliante défaite (3-0) face à l'ASEC Mimosa, avant de concédé un autre match nul devant le WAC (1-1). De quoi à faire douter les supporteurs et les observateurs à seulement 4 journées de la fin des débats.

Cependant, le coach Jean -Baptiste Aka, lui demeure confiant et reste figé sur son objectif final, le sacre. « Tout va bien. Seulement nous avons manqué de réussite devant les buts sur certains matchs. Contre l'ASEC, je vous l'avoue ce fut un jour sans », a-t-il confié, avant d’ajouter « Je suis un bon croyant. Je crois fermement au titre malgré ces écueils ».

Pour lui, rien n’est encore perdu et tout reste possible, même si le fond de jeu proposé par ses ‘’gamins’’, loin de séduire les observateurs fait l’objet d’inquiétude. « Une équipe moribonde mais première. Allez comprendre quelque chose. Il y a un bon moment que nous avons commencé le championnat. Nous écoutons les critiques. Mais qu'on nous laisse un peu. Nous avançons seulement », a répondu le gestionnaire du banc de la SOA, qui si les choses évoluaient dans le même sens aura la lourde charge de représenter la Côte d'Ivoire, en compagnie du deuxième au classement, en ligue africaine des champions la saison prochaine.

Pour le maitre du banc de SOA, chaque période a ses héros, « Chaque chose en son temps. À chaque challenge, ses hommes et ses moyens. Si nous réussissons cette belle saison avec cet effectif, je crois que des efforts seront consentis pour la ligue des champions (…) les autres sont allés en Champion Ligue et ils sont revenus avec des fortunes diverses. Donc laissez-nous aller aussi », conclu-t-il.

Laurenzo Yapi

Le sénat peut-il changer les choses dans le parlement ivoirien ? C’est la question que se pose les ivoiriens en ce jour du 11 avril 2019, date de l’ouverture de la chambre haute du parlement ivoirien. 

L’ouverture solennelle du sénat ivoirien, se tient aujourd’hui dans la capitale politique de la Côte d’ivoire (Yamoussoukro).  Mais cette institution semble poser problème quant à son poids réel dans les affaires du pouvoir d’Abidjan.  L’on se souvient que le chef  de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara, avait, le mardi 8 novembre 2016, officiellement fait rentrer la côte d’ivoire dans la troisième république. 

Une république qui a vu la naissance d’une vice-présidence donnait également la place à un sénat dont les deux tiers des membres (66), avaient été élus l’an dernier. Et le tiers (33) a été nommé, il y a peu par Alassane Ouattara himself. 

La mise en place du sénat intervient au moment où des députés ivoiriens pointent encore du doigt, le régime d’Abidjan pour, dit-on, « ingérence dans les affaires de cette institution ». Le cas des députés jacques Ehouo Gabriel et Alain Lobognon, a fini par convaincre les plus sceptiques que quelque chose ne tourne pas rond puisque ces deux parlementaires, malgré leur immunité, ont été conduits devant la justice.

 
 Ainsi, le sénat dont les fonctions sont assez similaires à celles des députés de la nation, peut-il changer la donne, au niveau des lois et libertés des populations ivoiriennes ? En tout cas les partis politiques d’opposition eux, sont convaincus de « son inutilité et de son caractère dispendieux, mettant en avant l'argument selon lequel « ce sera une autre caisse d'enregistrement ».

 

AZ

Le député de Fresco, Alain Lobognon, n’est pas resté en marge de ce jeudi 11 avril 2019. Une date qui rappelle à tous les Ivoiriens, l’effroyable crise postélectorale de 2010-2011, au cours de laquelle, plusieurs milliers d’innocents y ont perdu la vie.

 Aujourd’hui, huit (8) ans jour pour jour, l’ancien ministre des Sports, Alain Lobognon, a saisi cette occasion, via son compte Facebook, pour inviter  Alassane Ouattara, Laurent Gbagbo, Henri Konan Bédié et Guillaume Kigbafori Soro, au dialogue afin de mettre un terme aux différentes tensions qui existent entre les populations. Mais cela passe d’abord, rapporte le confrère de Afrique sur 7, par la libération effective de tous les exilés politiques et le retour au pays des anciens prisonniers de Scheveningen.

 « … Pour moi, Député de la Nation, huit (8) ans après le 11 avril 2011, il faut appeler à une prise de responsabilité collective, notamment au sommet de l’Etat, afin que triomphent les secrets d’un nouveau dialogue direct entre les Présidents Alassane Ouattara, Gbagbo Laurent, Henri Konan Bédié et l’ex-PAN, Soro Guillaume.

Ce dialogue direct s’impose dès lors que la Justice internationale a rendu son verdict en ordonnant la libération de nos frères Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé dont les destins se conjuguent avec celui de la Côte d’Ivoire.

Le dialogue, en vue de la réconciliation nationale, doit être rendu possible et effectif en Côte d’Ivoire par le retour dans leur pays de Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé », a expliqué  l’ancien ministre avant d’ajouter :

 « Le Président de la République, le gouvernement et toute la classe politique doivent s’engager à faire rentrer chez eux ces deux fils de Côte d’Ivoire et tous les autres Ivoiriens en exil ou encore détenus dans les prisons nationales.

Selon lui, ce sera la meilleure façon d’ouvrir la voie du règlement politique et pacifique de cette crise qui n’a que trop duré. Et cela, malgré leurs divergences d’opinions sur la gestion actuelle des affaires de l’Etat, malgré les bords politiques différents.

«  Nous devons tous, comme les pères fondateurs de la République de Côte d’Ivoire, marquer d’une pierre blanche, le 11 avril. La Côte d’Ivoire en a les moyens. Les Ivoiriens pris dans leurs diversités attendent ce moment. Je me suis exprimé pour le 11 avril 2019 en mémoire de toutes les victimes de nos erreurs, pour lesquelles j’ai demandé Pardon et je ne cesserai de demander Pardon en tant qu’acteur et témoin », a déclaré le député de Fresco.

Abou ZEID

 

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