jeudi 28 mars 2024
Côte d’Ivoire-Grève des enseignants :L' ISEPP-CI  tient le gouvernement responsable de la paralysie du système éducatif.

Côte d’Ivoire-Grève des enseignants :L' ISEPP-CI tient le gouvernement responsable de la paralysie du système éducatif.

Une conférence de presse de l'Inter-Syndicale de l'Enseignement Préscolaire et Primaire de Côte d' Ivoire ( ISEPP-CI ) s'est tenue ce mercredi 27 février à son siège à Cocody.  L' objectif étant de faire le point des négociations avec  les autorités et prendre à témoin l'opinion nationale et internationale sur la tournure que prennent ces négociations.  

A une rencontre tenue au cabinet du ministre de l'Education nationale, de l'Enseignement Technique et de la formation professionnelle, les 5 revendications de l'ISEPP-CI ont été présentées notamment   la suppression  des cours du mercredi, l’organisation des concours exceptionnels de promotion pour les emplois des enseignants du préscolaire et du primaire de grade C3 au grade A4 etc...

 Pour l'ISSEP-CI la pomme de discorde entre eux   et la délégation du ministre est due au fait  que les présumées avancées dont parle le ministère ne sont pas actées. En sus, sur les cinq points  de revendications, aucun accord ferme n'a été trouvé.

 Le syndicat par la voix de son porte parole Bli Blé David  affirme : " la balle est dans  le camp du gouvernement qui a  fait du dilatoire tout au long des négociations et porte l'entière responsabilité de la paralysie du système éducatif "  parce que malgré que les revendications soient remontées à la hiérarchie aucune solution n' a été trouvée.

 Le 25 février alors qu'ils attendaient des réponses de leur tutelle ils sont informés par M. Kouyaté Abdoulaye que sur instruction de la ministre Kandia Camara les négociations sont suspendues jusqu'à ce que les syndicats suspendent leur mot d'ordre de grève. «  Chose inacceptable du fait que la grève est un droit syndicale ». 

L'ISSEP-CI s'insurge contre les agissements dont sont victimes les enseignants de Bouaké et demande aux autorités l'ouverture d'enquête pour identifier les commanditaires et leur faire subir la rigueur de la loi.

 Bien que ne souhaitant pas une année blanche,  le syndicat a décidé que la prise en charge des blessés, la restitution des biens , l'arrêt des poursuites et des menaces de leur camarades sont désormais les conditions préalables pour l'ouverture d'éventuelles discussions.

 Générosa  de Jésus

 

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