samedi 27 avril 2024

Mabo Alain, cadre du Pdci-rda à Guiberoua s'est exprimé sur le congrès et l'élection du président Tidjane Thiam à la tête du Pdci-rda ; Ainsi que sur les défis à venir du parti sexagénaire dans cet entretien.Comment avez-vous appréhendé le 8ème congrès du Pdci-rda ?Le congrès s'est très bien déroulé. Les gens ont voulu qu'on enterre d'abord le président Bédié avant d'aller aux assises. Nous leur avons simplement dit qu'on va organiser les obsèques du président Bédié avec notre nouveau président du parti. Cowppli Bony est déjà trop fatigué pour lui mettre à dos un tel fardeau. Au moment où on partait au congrès, la justice s'est invitée dans le débat. Après les choses sont rentrées dans l'ordre. Au congrès nous avons voté Tidjane Thiam comme président du Pdci-rda.

 Pensez-vous que Tidjane Thiam est le meilleur choix pour le Pdci-rda ?

 Tidjane Thiam aide plusieurs pays lorsqu'ils ont des difficultés. Au Pdci-rda nous avons besoin de quelqu'un qui peut redynamiser le parti. Quelqu'un qui peut donner de la valeur au Pdci-rda. Actuellement, il faut reconnaître que le Rhdp est en pleine pompe. Il faut quelqu'un qui a des relations extérieures, un carnet d'adresse bien fourni pour un PDCI plus fort.

 Vous pensez que le président Tidjane Thiam pourra relever les défis qui attendent le PDCI ?

 Pour l'heure lorsqu'on regarde les joutes à venir, c'est le seul qui est capable de relever ces grands défis. Je ne dis pas qu'il va le faire facilement. Parce que rien n'est facile. Mais quand on regarde dans le paysage politique du parti, il est le seul. Aujourd'hui, c'est Tidjane Thiam qui est capable de nous conduire à la victoire au soir de l'élection présidentielle de 2025. Le PDCI doit reprendre le pouvoir d'Etat. Parce qu'il a le coffre.

 Il a même abandonné ses hautes fonctions à l'international pour venir se consacrer au Pdci-rda. Il faut aimer son pays pour faire ce qu'il fait. Tidjane Thiam est une chance pour les ivoiriens. On attend qu'il réorganise les choses. Il doit faire en sorte que ceux qui ne seront pas nommés ne soient pas froissés. Je pense aux cinq candidats qui étaient face à lui. Ils n'ont pas démérité. C'est parce qu'à une compétition y'a toujours un choix. Et le choix de plus de 80% s'est porté sur Tidjane Thiam.

 Vous qui étiez très proche de Maurice Kacou Guikahuié, pensez-vous qu'il est prêt à s'unir à la nouvelle vision ?

 Maurice Kacou Guikahuié, c'est mon papa. Ça, je ne peux le renier. Il sait que je l'aime beaucoup. C'est quelqu'un qui est très intelligent. C'est notre mentor. Le train est lancé. Et lui-même nous a dit de nous rapprocher du train. Lui-même qui nous dit de nous rapprocher, ne va pas être loin du train. Guikahuié, il a le Pdci-rda dans le sang.

Il ne va pas faire des crocs en jambe à Tidjane Thiam. Puisqu'il sait que le PDCI doit avancer. Tidjane Thiam doit faire en sorte que les anciens ne soient pas laissés pour compte. Il faut travailler avec eux. Parce qu'ils ont l'expérience. Il doit apprendre la vie du parti avec eux. En ce moment-là, Dieu nous a envoyé quelqu'un. Qui est Tidjane Thiam et tout le Pdci-rda doit le soutenir.

 Le Pdci-rda pourra reprendre le pouvoir d'Etat en 2025 ?

 En tout cas tout est réuni pour cela. Nous sommes la meilleure force politique en ce moment. Le Président Tidjane Thiam est très intelligent. Il faut maintenant les moyens.

 

Entretien réalisé par Parfait ZIO

 

 

 

C

 

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Comme les catholiques attendent impatiemment la fumée blanche lors de la désignation du Pape ainsi les Ivoiriens tendent les oreilles  vers le palais présidentiel pour des informations de taille après la rencontre des  3 grands éléphants de la Côte d’Ivoire à savoir le Président Alassane Ouattara, les ex-Présidents Laurent Gbagbo et Henry Konan Bédié.

Ce jour du 14 juillet 2022, date importante pour la Côte d’Ivoire est celle choisie par la Fédération internationale pour les Droits humains (FIDH) pour animer une conférence de presse  à l’occasion de la publication d’un rapport conjoint FIDH –MIDH-LIDHO  sur le thème : « Côte d’Ivoire : de la justice sacrifiée au nom de la « réconciliation  à la justice instrumentalisée par la politique ».

Selon Me Alexis Deswaef , Vice-président de la FIDH, président d’honneur de la ligue des Droits humains en  Belgique et chef de mission , ce rapport est accablant car toutes les victimes des crises de 2010 et 2011 « n’ont pas toutes été indemnisées ».  Aussi depuis 2015, le constat est « qu’on a assisté à une volonté de ne pas aller au bout des procédures ».

Il a par ailleurs, soutenu que la loi d’amnistie a noyé les procès. « Les victimes sont les sacrifiées de la réconciliation. Et les procès Ivoiriens sont des procès de façades », a-t-il affirmé avant d’ajouter que « la justice nationale est instrumentalisée »

Avant ce rapport, le gouvernement ivoirien ne cessait de dire qu’il n’y a pas de prisonniers politiques en Côte d’Ivoire et que le pays a opté pour la séparation des pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire.

Face à toutes ces récriminations du Vice-président du FIDH , on peut dire sans risque de se tromper que les Ivoiriens attendent bien plus que des photos qui illustrent  bien une réconciliation des trois grands au niveau politique et qui partant a le mérite de décrisper l’environnement socio-politique. Toute chose qui est bien pour une paix véritable.

Cependant, les victimes de la crise post-électorale doivent continuer à être indemnisées,  la justice gagnerait à être impartiale pour tous. Mieux, les prisonniers politiques, s’il en existe toujours  doivent être jugés ou libérés etc…

Ce sont  ces actions  qu’attendent impatiemment les Ivoiriens et ils n’hésitent pas à le faire savoir dans les médias.

GK

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