samedi 4 mai 2024

La campagne principale de récolte du cacao s'est clôturée le 31 mars 2024 et le début de la campagne intermédiaire est prévu d'avril à fin septembre. Le prix du kilogramme de cette campagne intermédiaire de commercialisation a été rendu public ce 2 avril 2024. Il est en hausse de 500 FCFA par rapport au prix de la campagne principale.

 Le gouvernement de Côte d’Ivoire , par la voix du  ministre d'Etat, ministre de l’Agriculture, du développement rurale et des productions vivrières ; Kobenan Kouassi Adjoumani , a annoncé que le prix garanti  pour la campagne intermédiaire a été fixé 1500 FCFA./kg . C’étaient  en présence des représentants des producteurs, du PCA du Conseil de Café cacao et du Directeur général, Koné Brahima Yves.au 23 étage de la CAISTAB à Abidjan Plateau.

« C'est un niveau de prix jamais réalisé. C'est la première fois que le prix de la campagne intermédiaire est élevé que le prix de la campagne principale », a-t-il martelé.

Poursuivant le ministre d’état Kobenan Kouassi Adjoumani  a expliqué que ce montant a été fixé sur la base du prix Caf de 2326 FCfa. « Nous vous informons que pour la campagne intermédiaire, le résultat des ventes par anticipation de la récolte de la période d’avril à septembre 2024 a permis de réaliser un prix Caf moyen de 2326 FCfa le kilogramme.

 Sur cette base, l’État de Côte d’Ivoire a décidé de servir le prix au producteur à 1500 FCfa le kilogramme, soit 64% du prix Caf de réalisation. C’est donc une majoration de 500 FCfa par rapport aux 1000 FCfa fixés en octobre 2023 sur la base d’un prix Caf de 1635 FCfa.

« Le 1er octobre 2023, nous avons annoncé un prix minimum garanti de 1000 FCfa le kilogramme pour le cacao au titre de la campagne principale 2023-2024. Ce prix résulte du prix Caf moyen de 1635 FCfa le kilogramme issu des ventes par anticipation de la récolte principale 2023-2024 sur la période d’octobre 2023 à mars 2024 », a fait savoir le ministre d’État.

Concernant  la présente campagne, Kobenan Kouassi Adjoumani a aussi expliqué qu’il « a fallu que l’on observe une hausse des prix sur les marchés boursiers, depuis le premier trimestre de l’année 2024, pour que de nombreuses langues se mettent à critiquer le système stabilisé, au profit du système libéralisé, parce que, dit-on, le système stabilisé ne répercute pas systématiquement la hausse des prix internationaux sur le prix payé aux producteurs .Ceux qui soutiennent cette thèse oublient que notre pays a déjà expérimenté le système libéralisé dont les résultats n’ont pas été à la hauteur des attentes »,
Le ministre d’État a rappelé « que les douze années de stabilisation (2011-2023) ont permis d’obtenir, avec les ventes anticipées, un prix Caf moyen/kg de 1428 FCfa contre 1076 FCfa servi lors des campagnes où régnait le système libéralisé, avec les ventes spots de 2000 à 2011. Nous nous souvenons tous des prix dérisoires qui étaient payés aux producteurs lorsque les prix mondiaux venaient à chuter, tant soit peu. Souvent le cacao était payé à moins de 500 FCFA », a souligné Kobenan Kouassi Adjoumani tout en précisant

« Il faut retenir que dans le système stabilisé,  la hausse quotidienne des cours mondiaux n’est pas répercutée immédiatement mais elle profite aux producteurs avec un décalage dans le temps, puisque les ventes de la récolte future s’effectuent au moment même de cette hausse ».

Les représentants des producteurs de cacao se réjouissent de la hausse du prix du cacao et félicitent le chef de l’état son excellence Alassane Ouattara pour ses actions en faveur des producteurs de Côte d’Ivoire.

Pour rappel, la production de fèves de cacao est en baisse de 23 à 24 % par rapport à l’année dernière.

 Générosa Kouadio

 

 

 

 

 

Published in Economie

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