vendredi 29 mars 2024
Côte d’Ivoire : les chauffeurs de gbakas créent la surenchère en ces périodes de fête à Abidjan

Côte d’Ivoire : les chauffeurs de gbakas créent la surenchère en ces périodes de fête à Abidjan Featured

A l’instar des autres populations des quatre coins de la planète, les Ivoiriens s’échinent à assurer les fêtes de Noël et du nouvel an, en dépit des difficultés liées à la crise sanitaire. Mais les chauffeurs de gbaka, évoluant dans le transport en commun, s’approprient cette période pour accroitre leurs recettes journalières, créant ainsi la surenchère générale dans ce secteur. 

En ces temps précédents les fêtes, il règne une ambiance particulière sur l’axe Adjamé-Abobo, en passant par le Zoo ou par l’Université Nanguy Abrogoua. Attroupés aux différents points d’embarquement habituels, les usagers des véhicules de transport en commun, communément appelés gbakas, subissent la dicta des chauffeurs et leurs complices, les apprentis.

Les matins et les soirs, les utilisateurs de ces véhicules banalisés doivent débourser entre 250F CFA et 300F CFA, soit pour aller vaquer à leurs occupations, soit pour rallier leurs domiciles respectifs. Aux heures de pointe, 7h-8h et 15h-18h, le coût du transport peut tendre vers 500F CFA en fonction de l’affluence et des humeurs des chauffeurs, affirment certains usagers interrogés à Adjamé.

En temps ordinaire, le coût du transport est de 200F CFA, passant par moments à 250F CFA aux heures de pointe, révèlent d’autres fidèles clients interrogés à l’arrêt Dokui, ce mercredi 23 décembre. Ils précisent qu’aux heures de flottement, 10h-14h, ce coût se négocie même à 100F CFA.

De façon unanime, les usagers des gbakas estiment que cette situation, manifeste chaque année à la même période, les éprouve ostensiblement en matière de déplacement. Le comble, renchérissent-ils, c’est que de fois, après avoir fait leurs encaissements, ces transporteurs les abandonnent à mi-chemin, les obligeant à emprunter un autre véhicule pour arriver finalement à destination.

Du côté des transporteurs, tout le monde est dans la mouvance des fêtes qui riment avec des dépenses de tous genres. Selon eux, ils doivent en tirer au maximum profits, pour assurer les besoins de leurs familles respectives. 

Ces scènes sont également observées sur l’itinéraire Yopougon-Adjamé, de l’avis de certains usagers. Vivement, à quand la fin du désordre dans ce secteur du transport à Abidjan ?

AR

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