vendredi 27 septembre 2024
Korhogo/Orpaillage Clandestin : le Président de la mutuelle de Kombolokoro crain pour sa vie et ses proches victimes de menaces et d'attaques permanentes

Korhogo/Orpaillage Clandestin : le Président de la mutuelle de Kombolokoro crain pour sa vie et ses proches victimes de menaces et d'attaques permanentes

Victime d'intimidation et d’une tentative d'assassinat, Soro Zié Samuel Président de la MIDEK (Mutuelle pour le Développement de Kombolokoro) n'arrive plus à vaquer à ses occupations. Pour cause, son village refuse l’installation des orpailleurs clandestin sur leur terre. Ce vendredi 20 septembre 2024, à Korhogo dans le nord du pays, jeune cadre de Kombolokoro dit craindre pour sa vie et celle de ses proches.

Accompagné de son vice-président et du Trésorier de la mutuelle dudit village, Soro Zié Samuel Président de la MIDEK (Mutuelle pour le Développement de Kombolokoro) , a relaté ses mésaventures et celles de ses proches en ces termes.

« Depuis un certain moment nous faisons face aux menaces des orpailleurs illégaux qui veulent exploiter de force nos terres. Opposant un refus C’est à ce titre j'ai moi-même échappé à plusieurs reprises à des assassinats. En effet, le 29 août 2024, j'ai été pris en poursuite à Korhogo comme dans un film western, jusqu'à ce qu'on se retrouve dans le commissariat de police. Ils ont expliqué qu'ils veulent faire l'orpaillage et jouissent de la caution de plusieurs autorités et que nous nous y opposons et que nous serions tous assassinés. A la suite de ces déclarations ils ont été arrêtés et ensuite libérés sans mon avis. Ayant donc échappé à cet assassinat le 29 Août ils ont dit ouvertement avec la complicité de certaines personnes du village que j'ai échoué et ils vont commencer à mettre fin à la vie de tous ceux qui s'opposent à l'exploitation de l'or dans notre localité et surtout mes petits-frères », a-t-il expliqué 

Ensuite dit-t-il  s'en est suivi « le meurtre de mon frère cadet de façon atroce par balle. Ils ont ainsi pris sa dépouille en otage jusqu'à l'arrivée de la gendarmerie. Nous avons donc porté plainte auprès des autorités compétentes pour la confiance que nous plaçons en eux. (…) Nous sommes un peu déçu du fait que les coupables vaquent en toute quiétude à leurs occupations dans le village et mes neveux, qui sont de jeunes élèves innocents et sans aucun antécédent sont mis aux arrêts sans raison. Ils sont respectivement en classe de terminale pour l'un , et deux en classe de 3e et le dernier est un apprenti en maçonnerie. Après l'assassinat de mon frère qui est resté sans suite, mes neveux se sont faits prendre par la gendarmerie sous dénonciation de tierce personne pour nous dissuader dans notre lutte », précise M. Soro Zié.

Selon lui, ces actes visent peut-être, à faire en sorte que nous retirions notre plainte , la plainte déposée par le chef de terre contre les orpailleurs clandestins. Nous pensons que nous sommes dans un état de droit où l'on ne peut assassiner des personnes innocentes sans justice et impunément.

Après ce triste constat, le président de la MIDEK dit s’en remettre à la justice tout en espérant qu’elle fera le nécessaire pour rétablir l'ordre et faire appliquer le droit de sorte que les citoyens du village de Kolombokoro puissent vivre en paix et en toute sécurité.

Pour finir, M Soro a remercié le procureur pour la libération provisoire cet après-midi de ce 20 septembre 2024, des jeunes élèves arrêtés. Il également ajouté que ses neveux sont appelés à comparaître à nouveau devant le procureur en début de la semaine prochaine. Il espère « qu'ils seront par la suite définitivement libres et blanchis des accusations portées à leur égard. '', a-t-il souhaité vivement

J.M l'Eveilleur

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