dimanche 28 avril 2024
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Le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire-Rassemblement démocratique africain (Pdci-Rda), Henri Konan Bédié, a reçu, hier 30 avril 2019, à son domicile à Daoukro, des chefs traditionnels. Et malgré le plaidoyer de ces derniers en faveur d’une possible réconciliation entre lui et Alassane Ouattara, le président du vieux parti, est resté intraitable.

Ci-dessous, nous vous proposons l’intégralité de son discours.

 « -Monsieur le Gouverneur du District d’Abidjan,
-Monsieur le Secrétaire Exécutif, Chef du Secrétariat Exécutif du PDCI-RDA,
-Mesdames et Messieurs les Élus de la Région de l’Iffou,


-Honorables Chefs Traditionnels des Régions des Grands Ponts, du Sud Comoé et des Lagunes,
–Honorables Chefs Traditionnels de l’Iffou,

C’est un agréable plaisir pour moi de vous recevoir ce jour à Daoukro, soit une semaine après la commémoration de la résurrection du Christ.

Espérons que les jours qui suivront, grâce aux prières des uns et des autres, apporteront beaucoup de bonheur, une tranquillité de vie et la paix au peuple de Côte d’Ivoire.

 

Chers chefs traditionnels des Régions des Lagunes, du Sud Comoé, et des Grands Ponts, les chefs traditionnels de l’Iffou et moi-même vous souhaitons une cordiale et chaleureuse bienvenue chez vous à Daoukro.

J’ai écouté, avec une attention bien soutenue, le message lu, en votre nom à tous, par votre porte-parole, Nana AGOUDOU Faustin, chef d’Akeïkoi.

Je vous en remercie.

Son contenu est empreint de sagesse, tel que le recommande la vie en société ; à savoir la recherche constante du rapprochement, de l’harmonie, de la cohésion fraternelle et l’union indissoluble entre les fils et filles d’une même communauté, d’une même famille et d’une même nation ; dans l’optique de consolider la paix sociale indispensable au progrès social, à la stabilité et au développement économique de notre pays.

Telles ont toujours été également ma vison et ma conception de l’organisation et du fonctionnement de la vie de notre nation.

C’est, donc, à juste titre que je m’honore du regard rétrospectif jeté par votre porte-parole sur l’ensemble des sacrifices que j’ai dû consentir au cours des événements douloureux qui ont jalonné la vie de notre pays, depuis le coup d’état du 24 décembre 1999 à ce jour. J’ose espérer que ces sacrifices, tels qu’évoqués par votre porte-parole, ont été portés à la connaissance du Président Alassane OUATTARA, lors de l’audience qu’il vous a accordée le 23 avril dernier. Si tel est le cas, je salue votre initiative allant dans le sens de la recherche de la préservation et de la sauvegarde d’une paix durable dans notre pays.

En ma qualité, à la fois, d’homme d’Etat et d’homme politique, je mesure, à tout moment, la responsabilité qui est la mienne de contribuer, inlassablement, à la cohésion sociale et à la protection des libertés publiques qui sont les fondements essentiels de toute démocratie participative et de l’Etat de droit.

 

C’est donc, animé de ces valeurs républicaines que je me suis toujours inscrit, sans faiblesse et sans rancœur, dans la restauration de l’état de droit, pour une marche harmonieuse de notre pays, bien que certains démocrates ivoiriens se soient réjouis et aient salué le coup d’état de 1999.

Dès mon retour d’exil, j’ai pardonné aux auteurs de ce putsch et préconisé une alliance avec le RDR et d’autres forces politiques que sont l’UDPCI, fondé par Feu Robert GUEI, le MFA et l’UPCI.

Cette alliance, née en 2005 à Paris, s’est transformée en groupement politique, dénommé RHDP; dont j’ai assuré la Présidence du Présidium, jusqu’à la date du 16 juillet 2018 pour la naissance du Parti Unifié RHDP.
Ce groupement politique a remporté les élections présidentielles de 2010 et de 2015 à la grande satisfaction de nos militants respectifs.
Que s’est-il passé pour que ce groupement politique dénommé RHDP disparaisse le 16 juillet 2018 et devienne, le même jour, le parti unifié RHDP lors d’une assemblée générale constitutive irrégulièrement convoquée par des responsables politiques du RDR.

Ces derniers n’étaient ni qualifiés, ni compétents pour convoquer cette assemblée générale constitutive du 16 juillet 2018.

Oui !!, cette assemblée générale constitutive du 16 juillet 2018 était irrégulière, car :

-elle n’a pas été convoquée par le Président du Présidium du RHDP que j’étais,
– le projet des statuts du parti unifié prévoyait l’observation d’un délai de 12 à 18 mois, à compter de fin mars 2018 (date d’achèvement des travaux du comité de haut niveau).

Cette période de 12 à 18 mois, se situant entre mars 2019 et septembre 2019, devait permettre à chaque parti politique membre du RHDP de se prononcer définitivement sur son adhésion ou non à ce parti unifié RHDP.

Sans attendre la mise en vigueur de cette période, le PDCI-RDA a, au cours de son bureau politique du 17 juin 2018, reporté l’examen des statuts du parti unifié RHDP, après l’élection présidentielle d’octobre 2020 ; car les autres partis politiques membres de la coalition RHDP ont eu à rejeter l’alternance en faveur du soutien à un candidat du PDCI-RDA à l’élection présidentielle de 2020 ; et ce conformément à l’appel que j’ai lancé le 17 septembre 2014 à Daoukro.

Or, ce soutien, c’est le premier volet de cet appel de Daoukro qui a fait du Président de la République, sortant, Alassane OUATTARA, le candidat unique du RHDP à l’élection présidentielle d’octobre 2015.

Malgré ces déconvenues, toujours animé par le souci de préserver l’union des partis membres du groupement politique RHDP, je me suis fait fort de rencontrer le 09 août 2018, en sa résidence, le Président Alassane OUATTARA, devenu Président du parti unifié RHDP.

Cette visite de travail avait pour objet d’avoir la suite de la requête que je lui ai adressée, le 06 juillet 2018, par le biais de Madame Henriette Diabaté, Présidente du RDR et Madame Kandia CAMARA, Secrétaire Générale du RDR.

Cette requête précisait la nécessité de :
-maintenir le groupement politique RHDP en l’état, tel que l’autorise la loi de 1993 sur les partis et groupements politiques ;
-raffermir les liens entre les partis politiques du groupement RHDP en créant au sommet un organe chargé de superviser l’implantation à la base des coordinations locales et de gérer les arbitrages électoraux ;


-permettre à chaque parti politique du groupement RHDP de conserver son autonomie de fonctionnement.

Ce jour-là, mon jeune frère, le Président Alassane OUATTARA m’a fait savoir que le parti unifié RHDP était définitivement créé à la date du 16 juillet 2018 et que le groupement politique RHDP était également dissout.

Honorables Chefs Traditionnels, voilà l’effort de dialogue que j’ai entrepris, conformément au mandat qui m’a été donné par le bureau politique du PDCI-RDA du 17 juin 2018 pour poursuivre avec mes pairs du groupement politique RHDP le processus de création du parti unifié RHDP.

Au regard de cette situation et face aux menaces et autres tentatives de liquidation du PDCI-RDA, par voie judiciaire, au bénéfice du parti unifié RHDP, les membres statutaires des bureaux politiques des 24 septembre 2018 et 08 octobre 2018 et du 6ème congrès extraordinaire du PDCI-RDA ont décidé à l’unanimité que :


– le PDCI-RDA se retire du groupement politique RHDP et du processus de création du parti unifié RHDP,
– le Président du PDCI-RDA engage les négociations avec les acteurs politiques et la société civile pour l’élaboration d’un nouveau pacte social ; et ce à travers la mise en place d’une plateforme, non idéologique, regroupant tous les partis politiques, qui le désirent, et les forces vives de la nation éprises de paix, de justice et d’équité pour une Côte d’Ivoire rassemblée et réconciliée.


Telle est à ce jour, la mission dans laquelle, je ne cesse de m’investir pour la recherche de la paix, de la cohésion et de la stabilité de notre nation.
Honorables Chefs, vous noterez avec moi que je demeure fondamentalement attaché à la recherche de la paix. Vous n’en doutez pas ; à entendre votre porte-parole.

Mais, pendant que, par votre médiation, vous me demandez d’amorcer le dialogue avec le Président de la République ; que constatons nous à travers les actes posés en face par les tenants du pouvoir d’Etat. Ils affirment, sans ambages, qu’il n’y a pas de salut en dehors du parti unifié RHDP.

C’est pourquoi, ils se permettent tout de leur côté, comme en témoignent :


-les pressions, les chantages et autres menaces exercés sur les cadres du PDCI-RDA et des autres partis politiques ;
-les limogeages injustifiés de certains hauts responsables de l’Administration ivoirienne pour avoir refusé d’adhérer au parti unifié RHDP.

Quelle est donc la voie pour entamer un tel dialogue, si la simple liberté d’opinion du citoyen, consacrée par la constitution, n’est plus garantie ?

Dans ce contexte où l’on assiste à un recul grave des acquis démocratiques, Je comprends, Honorables Chefs Traditionnels, vos craintes et angoisses par rapport à l’avenir, quand on sait que de simples élections locales en octobre 2018 ont entraîné des violences avec morts d’hommes, des intimidations et menaces exercées sur certains candidats ; en les excluant du jeu démocratique et en les maintenant injustement en exil, tel mon collaborateur, Noël Akossi BENDJO, également votre fils, votre frère.

Il est éloigné de sa terre natale, depuis plus d’un an, sans que les résultats de l’enquête annoncée par l’inspection générale d’Etat ne soient connus, à ce jour.

Je vous prie de vous engager à œuvrer avec moi activement et effectivement, pour son retour, dans les tous prochains mois, en Côte d’Ivoire. Son retour en Côte d’Ivoire est un droit consacré par la constitution qui interdit le bannissement.
Vous convenez avec moi que le malaise est réel au regard de tous les faits évoqués.


Toutefois, je ne désespère pas.

Honorables Chefs, Au nom de la paix et de la nécessaire réconciliation entre les filles et fils de Côte d’Ivoire, je vous renouvelle mon attachement et mon adhésion au dialogue ; qui pour moi demeure « l’arme des forts », tel que nous l’a enseigné le Père fondateur de notre République, Félix Houphouët Boigny.
Mais vu que toutes les inquiétudes découlent des activités du RHDP Parti Unifié, hors duquel il n’y a pas de salut. Que peut-on faire ?

Avant de clore mes propos, je voudrais vous remercier pour avoir effectué le déplacement jusqu’à Daoukro pour réaffirmer la portée du dialogue, jamais rompu, entre le Président de la République, Alassane OUATTARA et moi-même.

C’est le dialogue pour la gestion de la gestion de l’Etat et le dialogue pour des élections apaisées, transparentes et crédibles en 2020 qui ne peut prospérer avec le RHDP, Parti Unifié.

Enfin, à votre retour, je vous prie d’adresser mes vives et chaleureuses salutations à nos vaillantes et laborieuses populations de vos circonscriptions respectives.

Sur ce, je vous souhaite un bon retour dans vos localités et en famille.

Je vous remercie.
Fait à Daoukro, le 30 Avril 2019

Henri Konan BEDIE, Président du PDCI-RDA

BN :Le titre  et le chapeau sont de la rédaction

Le Front populaire ivoirien (Fpi tendance Gbagbo), s’est dit, au terme de la 20ème édition de la fête de la liberté, qu’il a célébré à Duekoué, très heureux mais surtout confiant pour la suite des événements, en 2020.

Ci-dessous, le discours intégral du Secrétaire général du parti, Assoa Adou.

Madame la Première Dame, Madame SIMONE GBAGBO, 2ème Vice-Présidente du FPI,
Camarade Hubert OULAYE, président du Comité de Contrôle du FPI,
Monsieur GEORGE ARMAND OUEGNIN, Président de EDS,
Mesdames et messieurs les représentants du corps diplomatique,
Mesdames et Messieurs les Chefs traditionnels, les chefs religieux,
Mesdames et messieurs les représentants des partis politiques et des organisations de la société civile,
Camarades Vice-Présidents, Secrétaires Généraux Adjoints, Secrétaires Nationaux Techniques et secrétaires Nationaux de régions,
Camarades secrétaires Généraux de Fédérations, de Sections et de Comités de Bases,

Camarades militantes, camarades militants
Mesdames et messieurs.

Je voudrais tout d’abord adresser mes salutations fraternelles et militantes à toutes et à tous pour votre participation massive aux cérémonies de la 20ème édition de la fête de la liberté à DUEKOUE.
J’adresse mes félicitations et mes remerciements au comité d’organisation de la 20ème Edition de la fête de la liberté conduit par le Secrétaire Général Adjoint KOUA JUSTIN pour la réussite de cette grande manifestation.

Je salue particulièrement les chefs coutumiers, les responsables religieux, les représentants des partis politiques et des organisations de la société civile.
A vous frères et sœurs du peuple martyr Wê je dis yako, mille fois Yako, pour les épreuves et les humiliations endurées.
DUEKOUE a été choisie pour l’organisation de la fête de la liberté parce que DUEKOUE et les villages environnants tels que GUITROZON, PETIT DUEKOUE, NAHIBLY constituent désormais un symbole dans notre lutte pour la démocratie et la souveraineté nationale.

C’est ici qu’en mars 2011 en une seule journée les rebelles ont massacré, en présence des forces de la communauté internationale, plus de huit cent (800) personnes dont des femmes, des enfants et des vieillards égorgés. Ce nombre de 800 est certainement en dessous de la réalité ; beaucoup de suppliciés ayant été jetés dans des puits dans le but délibéré de rendre l’eau impropre à la consommation. On n’avait jamais connu dans notre pays une telle horreur. C’est un véritable génocide qui mérite reconnaissance et réparation. La Côte d’Ivoire doit commémorer chaque année ce génocide Wê.

Ce qui m’a secoué en arrivant ici Duékoué, c’est le récit qui m’a été fait sur la mort du nourrisson dont on m’a donné le nom ; il s’appelait SIE BLE Delphine. Ce nourrisson n’avait que quelques jours et quelques heures sur terre. Les rebelles sont arrivés, ils ont coupé les deux seins de sa maman, ils l’ont éventré, ils ont retiré le cœur, la rate, et tout ce qu’ils voulaient. Ils n’ont pas voulu que l’enfant vive ; ils l’ont égorgé et ont retiré tout son sang. Quel horreur ! C’est le comble de l’horreur. C’est ce que nous avons entendu. On se demande au moment où les êtres humains se livrent à de tels massacres, s’ils sont encore des humains ou des animaux. Je vous laisse apprécier.

En tout état de cause, NAHIBLY est notre ORADOUR-SUR-GLANE, ce village français devenu tristement célèbre où 642 personnes avaient été massacrées le 10 Juin 1944 par les Nazis.
NAHIBLY, c’est aussi notre SREBRENICA, lieu de massacre de 800 hommes, femmes et enfants bosniaques du 11 au 16 Juin 1995 en BOSNIE-HERZEGOVINE.

Les massacres de nos populations ne datent pas d’aujourd’hui. Durant la période coloniale, les peuples qui refusaient de se soumettre étaient massacrés par les troupes coloniales. Souvenons-nous de la soit disant pacification opérée en Côte d’Ivoire par le gouverneur ANGOULVANT qui se targuait d’avoir choisi la force militaire comme méthode pour imposer la colonisation. A la fin de la « pacification » en 1911, en pays Baoulé, selon les chercheurs sur 1.500.000 habitants, il ne restait plus que 160.000.

Hier comme aujourd’hui c’est cette même logique de la force et des massacres qui a été appliquée en Côte d’Ivoire pendant la crise post électorale. Il fallait instaurer la terreur. Comme à NAHIBLY, à ABIDJAN, devant la résidence présidentielle, des jeunes résistants aux mains nues ont été massacrés par centaines.

Peuple de Côte d’Ivoire, YAKO, AYOKA, ASSE.
Nos pleurs sont légitimes. Mais nous devons sécher nos larmes. Et c’est vous-mêmes peuple Wè qui nous y encouragez, quand vous dites : « poisson ne finit pas dans l’eau ».

Camarades militantes, camarades militants
Honorables invités

Au moment où nous sommes à Duékoué nous saluons le retour d’exil de nos camarades : la ministre Angèle GNONSOA, les ministres Emile GUIRIELOU et DOSSO Charles Rodel. Mais n’oublions pas tous ceux qui sont encore en exil, en prison et ceux qui sont morts.
Aujourd’hui la Côte d’Ivoire est sinistrée. Et cette région qui nous accueille est particulièrement frappée : des populations ont été dépossédées de leurs maisons, de leurs terres occupées par des ex-rebelles transformés en paysans. C’était une véritable entreprise d’extermination et de repeuplement par ces bandes armées. Une telle situation est absolument inadmissible.

Sur le plan national la jeunesse fuit le chômage et la misère pour agrandir le cortège des migrants qui meurent par milliers dans le Sahara, les prisons libyennes et en Méditerranée.
L’Ecole Ivoirienne est détruite, les services de santé sont à l’agonie. Les populations vivent dans la précarité et subissent douloureusement le « rattrapage ethnique ».
Partout dans le pays, on assiste à la mévente des produits de rente : cacao, café, hévéa, palmier à huile, coton, anacarde.

Les paysans Ivoiriens sont devenus, comme au moyen âge en Europe, des serfs « taillables et corvéables à merci ». Pendant ce temps une minorité clanique vit dans l’opulence du fait de la corruption et des détournements de deniers publics.

Camarades militantes, Camarades militants,

Notre pays, la Côte d’Ivoire est en ruine, frappé par de multiples catastrophes :
- Catastrophes économiques et financières : le pays croule sous le poids de la dette intérieure et extérieure ;
- Catastrophes écologiques marquées par la destruction de la forêt, la pollution des eaux de surface et les nappes phréatiques ;
- L’insécurité se manifeste dans beaucoup de nos contrées et à nos frontières. Je veux parler des djihadistes qui sont au Burkina, au Mali et au Niger.

- Face à cette situation désastreuse de notre pays, que faire ? Le président Laurent GBAGBO demande à la direction, aux fédérations, aux sections et aux comités de base du FPI de s’engager résolument dans la réconciliation nationale. La Côte d’Ivoire à un besoin urgent de sérénité et de paix. Comme le dit l’adage « On ne se bat pas au chevet d’une mère malade » ; et la Côte d’Ivoire est plus que malade. Elle est dans un coma profond. Nous avons le devoir de l’aider à en sortir. Nous ne pourrons le faire efficacement que par la réconciliation.

Nous avons lutté pour le multipartisme, que nous avons obtenu en 1990. Puis nous avons mené le combat pour la démocratie dont les acquis sont systématiquement détruits par le régime en place.
Nous voulons un Etat démocratique, laïc et solidaire. Un Etat de droit, un Etat où le citoyen jouit de la liberté d’expression, d’organisation, et de manifestation.

Un Etat où la minorité est protégée, les droits et les lois respectés, où l’avancement social se fait par le mérite et non par l’appartenance ethnique, religieuse, clanique ou familiale.
Un Etat démocratique est essentiel pour nous permettre de construire et consolider la nation Ivoirienne.

Camarades militants, camarades militantes,
Nous vous assignons cette noble et exaltante tâche de réconcilier les Ivoiriens.
Cette réconciliation nous permettra de définir avec toutes les forces vives de la nation des règles démocratiques consensuelles afin d’éviter que les élections ne soient sources de violences et de tueries. Comme ce fut le cas en 2011 et tout récemment lors des élections locales à Grand-Bassam, Port-Bouet et Plateau.

Nous avons le devoir d’aller vers tous les Ivoiriens sans distinction d’ethnie, de religion, ni de parti politique pour les amener à la réconciliation. Pour le président Laurent GBAGBO, nous devons former une nation. Pour ce faire, le FPI doit aller la rencontre de toutes les forces vives pour sauver la Côte d’Ivoire.

C’est nous le peuple et le peuple a le droit d'exiger la paix et la sérénité. C’est ce que GBGBAGBO nous demande de faire. Il nous demande aussi de nous battre, afin que le génocide WÊ soit reconnu. Et, comme le font les arméniens, il faut commémorer, chaque année ce génocide WÊ.

Camarades militants, cette mission que nous a confiée le président Laurent GBAGBO est une tâche noble et nous sommes capables de relever ce défi.
La mort est partie de DUÉKOUÉ, la vie aussi doit partir de DUÉKOUÉ.

Le président Laurent GBAGBO me charge de vous dire qu'à la prochaine fête de la Liberté, il sera parmi nous à Yopougon en 2020.
Camarades militantes, camarades militants,

Laurent GBAGBO a été acquitté et il est inadmissible qu’il soit encore dans une situation de liberté conditionnelle. Toute la Côte d’Ivoire attend son retour pour la réussite de cette réconciliation nationale.
Nous invitons les gouvernants actuels à s’engager dans ce processus de réconciliation vraie gage d’un avenir radieux pour le peuple de Côte d’Ivoire.

C’est sur cette note d’espoir du retour du président Laurent GBAGBO parmi nous que je déclare close la 20ème Edition de la fête de la liberté à DUEKOUE.
DUEKOUE 2019 est terminée rendez-vous est pris pour ABIDJAN-YOPOUGON EN 2020 avec le Président Laurent GBAGBO.
Vive le Front Populaire Ivoirien
Vive le Cavally
Vive le Guémon
Vive le peuple Wê
Vive la Côte d’Ivoire
JE VOUS REMERCIE. 

 NB: Le titre et le chapeau sont de la rédaction

 

L’ivoirien Samuel Kouakou, vice-président de l’Association Africaine d’Evaluation (AfrEA) a été réélu pour un nouveau mandat de deux ans le mercredi 24 avril 2019.

C’est à l’issue d’une Assemblée générale de l’AfrEA que Samuel Kouakou, déjà vice-président depuis 2017 a été réélu avec 74 voix sur 77 votants à la vice-présidence de cette Association panafricaine forte de 39 pays, 12 Institutions internationales (Bad, Unicef, Boad...) et d’une centaine de membre individuel.

Il était le tout premier vice-président de l’histoire de l’AfrEA lors de son élection en 2017 à Kampala en Ouganda. Sa réélection honore la Côte d’Ivoire et consacre le rayonnement de l’expertise ivoirienne au niveau international.

Au terme de cet exploit, Samuel Kouakou, premier ivoirien à intégrer la Société Européenne d’Evaluation (Ees), a remercié tous les évaluateurs pour la confiance renouvelée, avant de prendre l'engagement de réussir la mission avec l’appui de Dieu.

Président d’Initiative Ivoirienne pour Evaluation (2IEval), il a appelé les évaluateurs à œuvrer afin que le suivi et l’évaluation impactent le continent pour des projets viables au bénéfice des populations.

 Samuel Kouakou est expert en évaluation, diplômé en Génie Rural de l’Institut International de l’Ingénierie de l’Eau et de l’Environnement (2IE) et en Droit international de l’Environnement de l’Institut des Nations Unies pour la Formation et la Recherche (Unitar). Il est le Commissaire général du Prix d’Excellence ‘’Evaluation d’Or’’.

Pour rappel, ce sont environ 800 évaluateurs de 60 pays, qui ont participé à la 9ème conférence internationale de l’AfrEA du 11 au 15 mars 2019 à Abidjan. Notons que l’AfrEA a été fondée en 1999 et son siège se trouve à Accra au Ghana.

 Laurenzo Yapi

lundi, 29 avril 2019 18:14

CAN 2019 : Eric Bailly forfait

Titularisé face à Chelsea pour la 36è journée de Premier League, le dimanche 28 avril 2019, le défenseur ivoirien Eric Bertrand Bailly est sorti sur une blessure, qui l’éloignera de la Coupe d’Afrique des Nations 2019 en Egypte.

L’information redoutée par les ivoiriens est tombée ce lundi 29 avril 2019, l’international ivoirien ne jouera plus de match avant la fin de la saison avec Manchester ainsi que la Can 2019 en juin prochain.

« Nous confirmons que le défenseur de Manchester United, Eric Bailly souffre d’une blessure au ligament du genou droit depuis le match de dimanche contre Chelsea (1-1). L’international ivoirien ne rejouera plus avec les Red Devils jusqu’à la fin de la saison. De plus, Bailly ne pourra pas non plus participer à la Coupe d’Afrique des Nations », tel est le message publié par le club sur son site.   

A l’écart depuis le 6 mars 2019, Eric Bailly a refait surface dans l'équipe-type de Manchester United ce dimanche pour le choc contre Chelsea à Old Trafford.

Un match qui s’est achevé sur le score de parité (1-1), mais qui malheureusement a coûté la CAN 2019 au défenseur ivoirien, auteur d’une très belle prestation.

Notons que c’est à la 70è que le défenseur ivoirien a été obligé de céder sa place à Marcos Rojo à la suite d’une blessure.

L’aventure de la CAN 2019 s’arrête donc sans avoir débuté pour le jeune joueur, champion d’Afrique en 2015 avec les Eléphants de Côte d’Ivoire.

Laurenzo Yapi

 Le samedi 27 avril 2019, le Chef de l’Etat Alassane Ouattara a procédé à la nomination de 23 nouveaux membres du Conseil politique du RHDP Unifié, dont   Diby Koffi Charles, cadre du PDCI-RDA.

 La grosse surprise de cette nouvelle nomination au Conseil politique du parti au pouvoir,  c’est bien  M. Diby Koffi Charles cadre du PDCI-RDA et président du Conseil économique environnemental et culturel (CESEC).

 Ce dernier était  considéré comme l’un des plus  fidèles au plus vieux parti.  Le mardi 09 avril 2019 à la cérémonie commémorative  du 73è anniversaire du PDCI-RDA, Diby Koffi Charles, Ahoussou Jeannot et Thierry Tanoh avaient été  cités   comme les militants  les plus fidèles au  plus vieux parti avant d’être  honorés  par le parti.  Le secrétaire exécutif en Chef du PDCI-RDA, M.  Guikahué  avait séance  tenante   demandé aux militants de les ovationner fortement  pour leur loyauté et fidélité au parti.

Le 25 février  dernier celui qui occupe depuis 2016  la présidence du CESEC  a été choisi par Alassane Ouattara pour représenter   la Côte d’Ivoire au FMI et à la Banque mondiale.   

Le 07 avril 2019  le  président du RHDP unifié  avait nommé 112 personnes au Conseil politique, qui  totalise  désormais 135 membres.

Zatté Albert   

 

 

 

 

Le programme de préparation des Eléphants de Côte d’Ivoire pour la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2019 est connu depuis la semaine dernière.

Confirmée par la Fédération ivoirienne de Football (FIF), le programme de préparation des pachydermes ivoiriens s’étendra du 1er au 10 juin 2019 à Chantilly en France.

Cette étape de la préparation sera marquée par un match amical avec l’Ouganda le 7 juin en France.

Après la France, Kamara Ibrahim et son commando s’envoleront pour Abu Dhabi aux Emirates Arabes Unis, où ils livreront deux matchs amicaux supplémentaires.  

Pour ces deux derniers matchs de préparation, des négociations sont en cours, selon la FIF, avec l’Algérie ou l’Egypte pour le 1er et la Zambie ou le Zimbabwe pour le second.

Pour rappel, les Eléphants de Côte d’Ivoire sont logés dans le groupe en compagnie de l’Afrique du Sud, du Maroc et de la Namibie.

Laurenzo Yapi

 Le Front populaire ivoirien (FPI) proche de Laurent Gbagbo a célébré la liberté du 26 au 27 avril 2019 à Duékoué  dans  l’ouest du pays. L’ex -Chef d’Etat ivoirien a livré un important message aux populations.

 Le  président  Laurent  Gbagbo bien qu’absent  à cette  20è édition de la fête de la liberté , a   fait  une  importante  adresse aux militants du FPI  et aux populations de Duekoué   via  son Secrétaire  général  Dr Assoa  Adou .

  Depuis sa résidence de Bruxelles, le président Gbagbo a souhaité  que ces tueries de masse qui ont eu lieu  à Duékoué  lors de la crise post -électorale de 2010-2011   soient  ‘’reconnues   comme un génocide  ‘’ et exige ‘’ réparation ‘’.

 L’ex-Chef  d’Etat Ivoirien   souhaite que la commémoration  ‘’ du  génocide Wè  devienne une institution  chaque année.   Avant d’appeler  le peuple Wè  martyr  au pardon et à la réconciliation.

 ‘’ Laurent Gbagbo met un accent particulier sur la nécessité de sauver la Côte d’Ivoire et d’aller à la vraie  réconciliation ‘’,  a déclaré  son messager Assou Adou.

 Assoa Adou  a rassuré   les populations  de la présence  effective  de Laurent Gbagbo parmi eux en 2020 ,  à la 21è  édition  de la fête  de la  liberté  qui aura lieu à Yopougon .

 Zatté Albert

 

 

 

Le Vendredi  26 Avril 2019, une cérémonie d’hommage a été organisée par la société  Xtramed  à la MPA ( Maison de la presse ) au plateau et ce  en l’honneur de  son employée  Traoré Mariétou Kady alias  Kady  kleen décédée le 18 mars 2019 à la clinique Farah de Marcory. Cette cérémonie d’hommage était sous la houlette de Gustave N’Guessan directeur général de xtramed qui est la première et l’unique agence intégrée de Côte d’Ivoire.

Rendant un vibrant hommage à Kady kleen le porte - parole des journalistes Antoine Doudou journaliste culturel au quotidien  le Patriote a  insisté sur l’humilité qui caractérisait la défunte non sans relever sa sympathie, son amour du travail bien fait et  de son prochain.

Plusieurs témoignages ont meublé cette cérémonie. L’on retient le sérieux, la solidarité et la piété qui caractérisait Mme Traoré Kady épouse et mère de famille.

Notons qu’à cette cérémonie l’émotion était grande et la douleur profonde, marque de l’amour des uns et des autres pour Kady Traoré.  « Que ton âme repose en paix merci pour la leçon de vie que tu nous a donnée à travers  tes actes », a conclu  le maitre de cérémonie .

Générosa de Jésus

 

 

 

Il se nomme Antoine Glaser, écrivain français. Dans une information que le confrère Ivoirebusiness.net, a diffusé ce vendredi 26 avril 2019, le Rédacteur en chef de ‘’La Lettre du Continent’’, a fait le grand déballage sur le président du Front populaire ivoirien (Fpi),  Affi N’Guessan.

Antoine Glaser, journaliste estime savoir la raison pour laquelle le député de Bongouanou a trahi son « patron » Laurent Gbagbo.

« Sa trahison a commencé depuis le sommet de l'UA à Addis-Abeba en Mars 2011 où il a été dépêché pour représenter le président Gbagbo auprès du panel des chefs d’Etats. Il a été approché par un émissaire du Quai d'Orsay qui lui a signifié d'abandonner le président Gbagbo car son sort est déjà scellé.

Ainsi il deviendra le chef de l'opposition Ivoirienne pour remplacer Alassane Ouattara en 2015 au motif qu'il ne fera qu'un seul mandat. Mais tout a chamboulé lorsqu'il fera sa déclaration à l'hôtel Pergola trois (3) jours après la chute du président Gbagbo. Il sera ensuite envoyé à Bouna pour un séjour carcéral en guise de punition, indique notre source.

« À sa libération, il avait bien assimilé la leçon en évitant de s'attaquer désormais frontalement au régime. Tout ceci explique la mollesse de son opposition face à Ouattara. Je mets au défi quiconque de me montrer une seule manifestation organisée par M. Affi N'Guessan contre Alassane Ouattara », a déclaré M. Glaser.

 Ce dernier détient-il la vérité sur l’origine de la crise entre l’ancien chef d’Etat ivoirien et son ancien Premier ministre ?  Nulle ne saurait répondre à cette question. Mais une chose est sûre, cette sortie du français pourrait, à n’en point douter, faire du bruit dans les rangs de Pascal Affi N’Guessan. 

Abou ZEID

 

 Kouadio Konan Bertin alias KKB a été reçu  par le président Alassane Ouattara au palais présidentiel, le jeudi 25 avril 2019.

  Rien n’a filtré de cette audience que le Chef de l’Etat a accordée  au  cadre du PDCI-RDA  Kouadio Konan Bertin, qui promet de dévoiler  bientôt le contenu  de cette rencontre.  

 Cependant, tout porte à croire que l’ex -député de Port –Bouët serait porteur d’un message de paix et de réconciliation entre tous les fils du pays.

 Toutefois ,  le retour au bercail  de Laurent Gbagbo et de Charles Blé Goudé  qui sont libérés  sous  conditions   par la CPI et  vivent hors de leur  pays  est   un sujet qui intéresse  particulièrement  l’ancien candidat à l’élection présidentielle.

 En effet, KKB revient d’un voyage européen,  où il a rencontré Laurent Gbagbo le vendredi 12 avril 2019 à Bruxelles, et bien avant,  Blé Goudé  en Hollande   le lundi 08 avril 2019.  Pour dit-il ‘’ se réjouir avec eux maintenant qu’ils sont libres ‘’.

On se souvient que KKB avait  évoqué lors d’une conférence de presse le retour en Côte d’Ivoire  des deux ex-prisonniers  et‘’ appeler à un dialogue direct  entre le camp Gbagbo et le pouvoir ‘’.

Rappelons que Laurent Gbagbo a été acquitté depuis  le 15 janvier 2019  de tous les crimes contre l’humanité par les Juges de la CPI, mais il a été condamné par contumace  par  la justice ivoirienne  à 20 ans de prison  dans l’affaire de pillage de la BECEAO, ce sont des embuches qu’il faudrait dégager par des négociations  avant son retour.

 Zatté Albert    

 

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